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CrePoW : « Notre objectif est de devenir internationalement connu avec Genk »

Tout d’abord : félicitations pour votre victoire ! Quel effet cela fait-il d’être le nouveau champion du championnat ESL Benelux Proximus ?

Nous sommes bien sûr heureux de cette victoire. Moi et Xaka (coéquipiers chez Project Eversio, ndlr) avons perdu deux fois contre l’eClub Brugge en finale de l’ESL Benelux. Ce fut donc un grand soulagement.

Comment vous préparez-vous habituellement pour un tel tournoi ?

Nous n’avons pas trop préparé l’eClub Brugge pour ce tournoi, ils jouent généralement de la même manière. Nous avons réutilisé les préparations précédentes et tous les anti-strats (moyens de contrer la tactique d’une équipe, ndlr).

Comment s’est déroulé ce processus avec les autres participants ? Stinkdiertjes, votre adversaire en demi-finale, par exemple, est un mix. Cela rend-il les choses plus difficiles ?

En effet, de nombreux anti-strats ne vont pas à l’encontre d’un mix comme celui des Stinkdiertjes. La chose la plus importante est que nous avons joué notre propre jeu avec confiance.

Avec cette victoire, vous avez fait un premier pas vers l’ESL Pro League. Avez-vous hâte de vous mesurer aux meilleurs joueurs internationaux de CS:GO ?

Nous ne savons pas encore si nous serons autorisés à participer à la conférence elle-même, nous devrons peut-être d’abord participer aux éliminatoires. Dans tous les cas, nous allons rencontrer de bons adversaires, mais nous sommes prêts à montrer que nous pouvons aussi faire quelque chose au niveau international.

Un certain nombre de participants ont déjà été annoncés. Et pas des moindres : Imperial, Outsiders, Team Falcons,… Comment évaluez-vous vos chances ?

Je pense que nous jouons toujours mieux en tant qu’outsiders. Si nous gagnons, ce sera de toute façon une surprise; je pense que tout le monde s’attend à ce que les autres équipes nous battent. Mais je pense que nous avons une chance d’avoir quelques surprises.

Comment se montrer à la hauteur d’un si grand tournoi international ? Comment se préparer à de tels adversaires ?

Nous allons voir qui sont nos adversaires de toute façon et les anti-stratégies. Il faudra en effet plus de préparation, car ce sont de nouvelles équipes pour nous.

Vous vous rendez à la Coupe du monde d’esports à Bali en décembre en tant que membre de notre équipe nationale de CS:GO. Quels sont vos objectifs pour ce tournoi ?

À Bali, en tant que Team Belgium, nous serons également des outsiders. En tant que mélange, nous essayons d’organiser des journées d’entraînement. Par exemple, la Macédoine sera représentée par les BLUEJAYS (le vainqueur du championnat européen, ndlr), ils seront de toute façon les favoris. Non seulement parce qu’ils sont bons, mais aussi parce qu’ils forment une équipe complète et s’entraînent ensemble depuis longtemps. Dans tous les cas, nous voulons essayer de sortir des play-in.

Comment partagez-vous votre temps entre Genk et l’équipe nationale ?

Les jours de congé à Genk, j’envoie quelque chose dans le groupe WhatsApp de Bali, et ensuite nous voyons si quelques personnes peuvent s’entraîner. En tant qu’IGL, j’essaie alors de préparer certaines choses, des stratégies et des défauts.

Vous passez donc tous les jours à jouer à CS:GO ?

À peu près, oui. Parfois, on ne peut pas. Il est difficile de trouver des jours d’entraînement car chacun est occupé par ses propres affaires. Mais nous avons quelques jours d’entraînement. J’essaie donc de m’occuper de CS:GO tous les jours, que ce soit pour Genk ou pour l’équipe de Belgique.

Que pensez-vous de la scène CS:GO belge en ce moment ?

En termes de compétences, le Benelux se porte très bien. En ce qui concerne le côté casual, la région recule peut-être un peu, si l’on considère le nombre d’équipes qui jouent. Mais je pense que la communauté en elle-même se porte bien, tout le monde essaie de s’entraider.

Comment pensez-vous qu’il pourrait être amélioré ?

Nous avons une communauté assez jeune dans le Benelux. Si nous nous concentrons sur nos jeunes talents à l’avenir, je pense qu’ils seront un jour capables de frapper plus loin que nous.

Vous êtes membre du KRC Genk depuis environ trois mois maintenant. Quelles sont vos expériences avec le club ?

Il est agréable de jouer pour Genk. Je ne m’y attendais pas vraiment à l’avance. Si vous regardez le Club Brugge, par exemple, leurs médias sociaux ne sont pas toujours à jour en ce qui concerne les jeux qu’ils jouent. Mais à Genk, nous faisons nos bootcamps dans le stade même. On a donc l’impression de faire vraiment partie du club, et ils nous aident vraiment pour tout. Jusqu’à présent, j’ai eu de très bonnes expériences avec le club.

Existe-t-il des différences entre le fait de jouer pour un club de football et une organisation de sport électronique ordinaire comme le projet Eversio ?

Le projet Eversio avait bien sûr un budget plus modeste. Là-bas, ils ont seulement aidé aux frais de voyage, ce dont nous étions évidemment très reconnaissants. Mais avec le budget d’un club de football comme Genk, vous avez vraiment un avenir et nous pouvons aller très loin. C’est une motivation supplémentaire pour nous.

Le Club Brugge et le Racing Genk sont rivaux en football, est-ce que cela joue également sur le serveur ?

Nous jouons assez souvent contre le Club Brugge, bien sûr. Quatre jours après le championnat ESL Benelux Proximus, nous les avons à nouveau battus dans la Kayzr League (16-8, ndlr). Par conséquent, nous devons changer les choses à chaque fois, car ils savent comment nous jouons, et vice versa. Il y a effectivement une rivalité, mais je pense que c’est une bonne chose en soi. Nous essayons toujours de nous améliorer et je pense qu’ils le font aussi. Je pense que nous nous aidons mutuellement en fin de compte.

Le club est-il ambitieux en termes d’esports ?

De toute façon. Nous avons déjà un plan jusqu’en juillet 2023 pour poursuivre ce projet. Pas seulement sur CS:GO d’ailleurs, l’équipe League of Legends de Genk est également assez importante. Et ils ont aussi deux des meilleurs joueurs belges de la scène FIFA, qui ont tous deux participé à la Coupe du monde (Gilles Bernard et Stefano Pinna, ndlr). En termes d’esports, Genk est très désireux de rivaliser.

En tant qu’équipe CS:GO, quels sont vos objectifs à court et à long terme ?

Nous ne nous attendions pas vraiment à gagner l’ESL Benelux en si peu de temps. Maintenant, nous voulons montrer au niveau international que nous sommes assez bons pour gagner des matchs. Je ne peux pas fixer de date limite, mais notre objectif est d’acquérir une renommée internationale.

Enfin, reviendrez-vous l’année prochaine pour défendre votre titre ?

Oui, absolument ! Je pense que le championnat ESL Benelux Proximus sera toujours un tournoi important, donc nous reviendrons certainement.

Heureux de l’entendre, et bonne chance à Bali !

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Country Finals : On vous emmène dans les coulisses

Ce week-end, les KVM Esports se sont imposés dans un match classico face aux Sector One lors de la grande finale des Country Finals de la Belgian League. Un évènement qui se tenait dans à la Made In Asia dans le palais réservé à l’e-sport. On vous emmène dans les coulisses d’un week-end qui a démarré dès vendredi midi, avec une demi-finale entre le KRC Genk Esports et les futurs champions.

Des petites mains s’affairent dans les différents palais de Brussels Expo en ce vendredi 8 octobre. Si la semaine s’achève pour la plupart des Belges, c’est un week-end chargé qui s’annonce aux abords de l’Atomium. En effet, durant tout le week-end, le lieu de conférence accueillera l’un des plus gros salons du Benelux dédié à la culture asiatique : la Made In Asia. Si l’évènement est tout d’abord une excellente occasion de découvrir la culture asiatique sous toutes ses coutures, il est aussi devenu l’un des rendez-vous incontournables pour tous les amoureux de jeux-vidéos.

Et encore une fois, les jeux-vidéos sont au rendez-vous! Cette année, c’est un palais entier qui est dédié à leur pratique. Plusieurs stands sont ainsi prévus pour rassasier l’envie de gaming des différentes participants. Et il y en a pour tous les goûts : Just Dance, réalité virtuelle, et stations de rétrogaming sont au programme. Mais la cerise sur le gâteau, c’est sans aucun doute la scène installée pour accueillir les phases finales de plusieurs compétitions disputées dans le Benelux.

Parmi celles-ci, on retrouve les Country Finals de la saison 2021 de notre championnat national de League of Legends, la Belgian League ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le programme du week-end était serré. Ce vendredi, c’est la demi-finale qui se joue, dans un salon loin d’être rempli ! Et pourtant, la hype est présente chez les deux équipes. Du côté du KRC Genk Esports, c’est le coeur léger que l’équipe arrive : « On joue vraiment sans aucune pression. » nous confie Ralph « arendmen » Tesselhof. « On sait qu’avec le récent recrutement de notre toplaner Eleison (suite au récent départ de NooB; ndlr), on a du reprendre pas mal de choses du début pour réinstaurer la même synergie, même si il s’est adapté à une vitesse surprenante. ».

© KRC Genk Esports

Un avis partagé par l’ADC de la formation, Ramazan « Lunar » Tokmak : « Il jouait déjà à un niveau similaire à celui de l’équipe, et a su très vite nous rattraper sur les différentes stratégies qu’on a mis en place.« . L’ambiance est donc détendue dans la loge genkoise. Le support de l’équipe, Fabian « Seal » de Lint affiche le traditionnel sourire qu’on lui connait tandis que TheLaw, le coach performance de l’équipe, révise les derniers détails avec certains joueurs.

De l’autre côté de la scène, dans l’autre espace réservé aux équipes participantes, les Malinois se préparent. Ici aussi, l’ambiance est détendue, mais la pression est bien plus grande. Les Malinois sont en effet habitués aux finales de Belgian League, encore plus face aux Sector One qui les attendent de pied ferme. Sur les quatres splits et les deux Country Finals que la Belgian League a connu, les KVM ont disputés cinq, à chaque fois face aux renards.

Et malgré la franche envie des joueurs de Genk de mettre fin à cette storyline qui se répète depuis maintenant deux ans, et un BO5 plus que serré, ce sont finalement les KVM Esports qui s’imposent alors que le personnel de la Made In Asia invite tout le monde à se diriger vers la sortie. L’occasion pour nous de sauter dans un taxi afin de rentrer prendre un peu de repos, avant une journée de finales qui s’annonce éprouvante.

© Benjamin Feyen

On se retrouve dès le lendemain matin face à un site de Brussels Expo devant lequel une file de plusieurs centaines de mètres s’accumule déjà. Alors que nous arrivons sur le stand e-sport, les hostilités sont déjà lancées, notamment avec les finales du Red Bull Solo Queue qui se jouent, face à une public plus conséquent que lors du vendredi. Le ton est donné : ce samedi s’annonce bien plus mouvementé que la veille.

On s’empresse alors de rejoindre les coulisses afin de prendre la température du côté des deux formations. Quelques mots avec Jeroen « DoNotBlameMe » Klinkspoor suffisent à comprendre que l’équipe est prête à affronter son adversaire du jour : « Les joueurs sont très confiants. Je pense que le fait d’avoir joué cinq manches hier nous donne un avantage certain : l’équipe s’est habituée à jouer sur scène et à encaisser la possible pression que ça peut engendrer. De plus, on connait assez bien notre adversaire et son style de jeu, on sait comment s’adapter.« 

Chez les renards, les finales on connait aussi! L’équipe a aussi eu le temps de s’entrainer quelques jours, ensemble, dans la gaming house de l’organisation située en plein centre de Bruxelle. Une belle occasion de régler les détails de dernière minute et de retrouver la cohésion que l’équipe connait si bien. « Les nerfs commencent un peu à se crisper au fur et à mesure que le match approche mais on essaye de garder les mains et les poignets échauffés. » nous explique Mart « Zhii«  de Geus.

© S1 Arnaud

Mais pas le temps de discuter, voilà Armand, l’admin de la rencontre, qui vient donner les derniers détails aux deux équipes. « Pour les photos et vidéos, vous êtes autorisés à suivre les joueurs sur scène pendant que ceux-ci branchent leur matériel. Une fois que la draft aura commencé, seuls les coachs seront autorisés sur scène, mais vous pourrez revenir pendant les trois premières minutes de la rencontre pour tourner tout le contenu dont vous aurez besoin.« . Des injonctions auxquelles les managers des deux équipes acquiescent sans broncher.

La rencontre s’engage, et à leur grand dam, ce sont des renards bien en dessous du niveau qu’on leur connait qui se présentent lors des deux premières rencontres. Quel que soit le scénario du début de partie, les KVM terminent toujours largement devant leurs adversaires. Si bien qu’après seulement deux manches, l’équipe n’est plus qu’à une victoire du titre national.

Les discussions s’engagent alors en backstage, et c’est le toplaner de Sector One Benjamin « Zhergoth » Sánchez qui se lance « Laissez moi jouer Singed, je pense vraiment que ça peut fonctionner. » propose-t-il, soutenu par le coach Bjorn. L’ADC Charlie « Orre » Orre se lance à son tour : « Il faut que je joue Ezreal, ils ne pourront rien faire avec les compositions qu’ils mettent en place. » Une stratégie validée par l’équipe.

© Sieberth Lanhove

Et il faut croire que ces deux-là n’avaient pas totalement tort. Alors qu’on les croyait enterrés, les Sector One remportent la troisième partie… Puis la quatrième! Comme toute bonne finale, celle-ci se déroulera donc bien en cinq manches. Et alors que celle-ci se lance, on est loin de s’imaginer que les dernières minutes de la rencontre seront surement les plus palpitantes de la journée.

Alors que les KVM forcent l’entrée de la base et semblent sur le point de finir, Orre se surpasse et réussit à arrêter la progression adverse, coupant l’herbe sous le pied des coachs malinois qui se ruent déjà vers la scène! Malgré ce coup d’éclat, les Malinois finissent par s’imposer quelques minutes plus tard, reprenant aux Sector One le titre qu’ils avaient remporté lors de l’édition 2020.

Comme la veille, à peine le temps de célébrer la victoire que la salle est petit à petit vidée de son public par les employés de la Made In Asia, face à des joueurs dont l’attention est portée sur le trophée qu’ils soulèvent tour à tour. « Je suis très très heureux que l’équipe puisse ramener ce titre, surtout après les BO5 qu’on a connu hier et aujourd’hui. On a joué Sector One tellement de fois, avec autant de scénarios différents. Ca fait vraiment du bien de s’imposer en game 5 comme ça. On était prêts et on l’a montré. » conclut DoNotBlameMe.

Encore une fois, la scène League of Legends belge a su prouver qu’elle était capable de proposer du beau spectacle, et ce dans des conditions plus que professionnelles. L’heure est maintenant à la préparation de la prochaine saison, qui rassemblera les championnats belges et hollandais. Nul doute que de belles choses attendent encore les fans.

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Les rosters complets de la Belgian League

Après la sélection des équipes participantes, ces dernières avaient jusqu’au 31 décembre pour valider la composition de leurs équipes. A quelques jours du début de la compétition, on jette un coup d’oeil aux nouvelles arrivées et aux départs dans les rosters participants ! Vous pourrez retrouver la compétition en livestream ici, sur Pickx.be !

Sector One

Les champions en titre sont de retour pour une nouvelle saison ! Les renards remettront donc leur titre en jeu avec un effectif pour le moins différent de celui de l’année passée. Décision étonnante quand on voit la domination que Sector One avait réussi à asseoir l’année passée, malgré une petite frayeur en Country Finals qui leur avait valu une folle remontée dans l’arbre.

Le seul survivant du mercato reste le midlaner Night, sûrement l’un des joueurs les plus impressionnants de la ligue mécaniquement parlant. Il a été rejoint par Zhergoth, toplaner qui nous vient tout droit du PSV Esports et par Aesthetic, jungler suédois. Notons que les deux joueurs signent leur grand retour chez Sector One quelques temps d’absence. Le dernier membre a rejoindre le roster devrait vous dire quelque chose, car il leur a donné du fil à retordre lors de la Grande Finale de la saison passée. Duimelot, support remplaçant de chez KVM Esports rejoint en effet les rangs de Sector One. Avec des individualités pareilles, l’équipe de Sector One a assurément une carte à jouer lors de la saison qui arrive. Reste à voir comment le roster s’agencera en cours de saison et si une osmose arrivera à s’installer au sein du groupe.

ION SQUAD

Voilà une équipe qui a beaucoup fait parler d’elle durant l’entre-saison. En effet, la décision d’intégrer une toute jeune équipe dans la Belgian League au détriment de structures déjà installées dans le milieu avait fait couler beaucoup d’encre. Mais laissons le passé au passé et regardons ce que ION SQUAD nous réserve pour cette saison.

Malgré une communication « minimaliste » (mais cependant assez drôle), le roster de Ion Squad n’a rien à envier à ses concurrents. Le nouveau venu de la Belgian League démarre fort avec le recrutement de Phoenix, ancien toplaner des Sector One. Si celui-ci avait brillé l’année passée, il devra certainement faire peuve d’adaptation pour s’insérer au sein d’une équipe qui fonctionnera peut-être différemment des précédents qu’il a connu. Sur la midlane, on retrouvera Marrow Ooze. Très certainement inconnu de la scène belge vu son récent import de la ligue portugaise LPLOL, ce dernier sera épaulé par Dommy, auparavant jungler pour la formation Echo Zulu, évoluant en Dutch League la saison passée. Côté botlane, l’ADC sera Saye. Si on aurait bien aimé pouvoir vous en dire plus sur lui, la tâche va être compliquée tant le joueur est nouveau sur la scène.

Petite particularité : il sera accompagné du support wewillfailer qui occupera aussi la place de… coach principal. On a hâte de voir comment se débrouillera le jeune homme investi d’une double casquette joueur/entraineur.

KRC Genk

Encore un nouvel arrivant dans notre ligue du plat pays ! Déjà actif dans l’e-sport, notamment sur FIFA avec son joueur Abdullah Waiss, le club semble vouloir s’investir de plus en plus la scène e-sportive locale. Une initiative qu’on ne peut que saluer.

Sur la toplane, cette saison 2021 signe le grand retour de Dr Saw en Belgian League après plusieurs années dans des équipes de moins gros calibre. Il a ramené avec lui Kapstok, ancien midlaner de la formation Bastards Esports. Si les deux joueurs ne concourraient pas en Belgian League l’année passée, ces derniers partent avec un avantage non négligeable : celui de se connaitre dans, et en dehors du jeu .Un atout de taille quand on sait à quel point le jeu collectif est maitre-mot sur League of Legends. Pour mettre de l’ordre et instaurer le rythme sur la carte, KRC Genk a fait confiance à Pieter05, ancien membre de Team7AM. Et il semble que l’équipe ait soigneusement sélectionné ses joueurs, car ce dernier connait bien la botlane avec laquelle il évolue pour la Hogeschool PXL dans la Belgian College League. Vous l’aurez donc compris, la voie du bas sera occupée par KieDie et Cisse.

Si les joueurs se connaissent, rien ne dit que la magie opérera. En effet, beaucoup d’équipes fonctionnent de manières différentes, il faudra donc attendre le déroulement de la saison régulière pour voir si les deux noyaux de joueurs arrivent à entrer en communion et arracher des victoires.

Team 7AM

Une fois n’est pas coutume, on commencera ici par la botlane. Au poste de tireur, la Team 7AM a fait confiance à Honels qui jouera sa première saison de Belgian League après être passé par l’équipe académique de 7AM. Il sera épaulé par Mark, support pour la formation depuis maintenant plus d’un an.

Sur la voie du milieu, même renouvellement de confiance mais à un poste différent. L’anciennement tireur de la formation change de voie pour monter sur la midlane, une manoeuvre souvent vue dans le milieu compétitif de League of Legends, parfois jusque dans les ligues majeures. Yoni sera donc titulaire l’année prochaine. Le toplaner Vinnie sera lui aussi présent pour une nouvelle saison sous le maillot noir et bordeaux. Le dernier membre de l’équipe nous vient tout droit de l’équipe académique de Aethra ! C’est donc le néerlandais Nomis qui vient compléter l’équipe.

4Elements Esports

Encore une nouvelle équipe pour la saison à venir! 4Elements, déjà présent sur d’autres titres se lance à la conquête d’un titre sur League of Legends. Pour se faire, la formation néerlandaise a misé, entre autres, sur le recrutement de joueurs au fort potentiel.

Tout d’abord, c’est Psclly qui débarque tout droit de Team THRLL pour mettre de l’ordre dans le royaume de la toplane. Avec des picks maitrisés comme Riven, Yasuo ou Aatrox, il devrait donner du fil à retordre à ses adversaires. Si la toplane est généralement un monde à part sur la carte, il pourra compter sur Frenzy, un joueur hongrois venu tout droit de la team Goskilla qui évolue dans la ligue italienne Balistics. Sur la midlane, on retrouvera Atlas. La saison devrait avoir une saveur particulière pour lui car c’est la première qu’il jouera en Belgian League, après avoir fait le grand saut depuis l’Open Tour Benelux. Pour l’effectif de la botlane, 4Elements semble vouloir utiliser un duo qui se connait, car ils ont officialisé le recrutement de l’ADC Miś et du support xCharm, deux polonais qui auront eu bien du mal à performer depuis quelques mois.

KVM Esports

Si cela ne sera confirmé qu’après quelques matchs, on a ici sous les yeux l’un des rosters qui fait les plus belles promesses pour cette saison 2021. Décision étonnante cependant, malgré une deuxième place largement méritée durant les Country Finals, KVM a laissé partir une bonne partie de son effectif, au profit de différentes équipes de Dutch League.

Pour faire simple, le seul joueur à conserver sa place sera le toplaner Robba. Après avoir fait frémir ses adversaires grâce à son Sion redoutable durant toute la saison, il devra s’accommoder de nouveaux coéquipiers pour espérer faire au mininum mieux que l’année passée. Dans la jungle, Urban débarque après deux mois en TCL (la ligue turque). Difficile de cerner le joueur tant on en connait peu sur lui. Et c’est là que les choses deviennent intéressantes. Pour compléter sa line-up, le KVM Esports n’a ni plus ni moins recruté les joueurs de Aethra. Rien d’étonnant quand on sait que KVM et Aethra, candidat malheureux à l’acquisition d’un spot en Belgian League, ont annoncé leur fusion il y a quelques jours.

Ainsi, ce sont le midlaner Mikkel, l’ADC Slyv3r et le support Bardo qui se joindront à l’équipe pour tenter de soulever la coupe en fin de saison.

Vous l’aurez compris, il y aura du beau monde pour cette saison 2021 de Belgian League. Si les rapports de force semblent flous pour l’instant, soyez patients car après quelques journées de championnat des favoris se distingueront déjà. Il ne faudra alors pas tirer de conclusions hâtives, on est jamais à l’abri d’une remontada ou d’un revirement de situation en fin de saison. Bien évidemment, on se retrouve tous les lundis pour regarder ça en livestream, ici sur Pickx.be !

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Country Finals LoL : que le champion de Belgique soit sacré

Plus que quelques jours et la grande compétition finale du championnat de Belgique sur League of Legends débutera. Entre favoris et outsiders, qui décrochera le titre final ?

L’univers belge de League of Legends est en ébullition. La toute première saison de Belgian League arrive à son terme et le titre de champion national est sur le point d’être décerné. Au terme des championnats de printemps et d’été, seules quatre équipes sont parvenues à décrocher leur place pour jouer la grande phase finale. Une phase qui se déroulera du 5 au 18 octobre prochain. Pour rappel, le champion du summer split était automatiquement qualifié. Les trois autres places étaient, elles, attribuées aux équipes ayant décroché le plus de Championship Points au cours des deux splits de cette année ! Il s’agit du RSC Anderlecht (RSCA), d’Aethra Esports, du KV Malines (KVM) et des inévitables joueurs de Sector One (S1).

PlaceÉquipesPoints
1erSector OneAQ
2eKVM120
3eAethra70
4eRSCA70

Plus que de simples play-offs et un titre 2020, ces Country Finals sont l’occasion de ponctuer une première saison avec un cash prize de 10 000 €. Un montant global dont 50% est réservé au champion, soit le double d’un titre de split, alors que son dauphin en recevra 2 500 €. Les 3e et 4e recevront respectivement 1 500 € et 1 000 €. Une enveloppe non négligeable pour les joueurs et notre scène nationale qui tendent à se professionnaliser.

Les équipes

Quatre formations au potentiel divers se sont préparées durant de longues semaines pour cet évènement. Évidemment, toutes ne partent pas sur un pied d’égalité. Mais après les résultats du dernier summer split, les espoirs d’une compétition disputée sont bien présents. Un petit tour des équipes et de leur parcours s’impose pour mieux percevoir les rapports de force.

Sector One : l’indomptable renard !

Indubitablement l’équipe favorite de cet automne, Sector One a tout simplement remporté les deux splits haut la main. L’équipe a également réalisé de belles performances en qualification pour les European Masters, en échouant à deux reprises à une petite victoire du Main Event… Si Night et les siens se sont montrés un peu plus vulnérables lors de l’édition estivale de la Belgian League avec deux défaites, ils n’ont ensuite perdu qu’une seule manche en finale pour remporter un second titre amplement mérité.

Dès lors, inutile de préciser qu’il s’agit ici des grands favoris. Des favoris qui devront tout de même se méfier du réveil de leurs concurrents. Et pour cause, après un début d’année compliqué, le KVM et Aethra se sont avérés plus solides que prévus lors des dernières semaines.

KV Malines : l’équipe que nous n’attendions pas là !

S’il est une équipe qui nous a réservé deux grosses surprises, c’est bien celle-ci ! Bons derniers lors du spring split, ce n’est qu’après un retournement de situation incroyable que les Sang et Or sont parvenus à se qualifier en play-offs. Plus encore, durant cet été, après quelques remaniements, le KVM s’est placé contre toute attente comme l’un des patrons de la compétition. Avec un total de cinq défaites en treize matchs, dont quatre contre le futur champion, son parcours vers la seconde place a été aussi positif que surprenant.

Et comme le dit l’expression : « Jamais deux sans trois ». Les cinq joueurs ne seraient pas contre de nous réserver une troisième surprise, en décrochant le titre final au nez et à la barbe des Foxes.

Aethra Esports : et si… !

Voici une structure qui renaît de ses cendres ! Après un spring split catastrophique en tant que lanterne rouge, Aethra a ensuite remis son bleu de travail pour retrouver des couleurs.

Tout premier tombeur de Sector One durant l’été, Aethra s’est ouvert la voie vers les Country Finals. Mais bien plus que cela, les coéquipiers de Mikkel ont aussi ouvert une brèche dans les défenses des invincibles des champions en titre. Une faille dont Team 7AM a également profité.

Toujours est-il que la structure championne du dernier ESL Proximus Championship est revenue en force. Et si sa courbe de progression n’a pas fléchi depuis le mois d’août, Aethra sera sans l’ombre d’un doute un challenger à prendre au sérieux.

RSC Anderlecht : beaucoup de talent mais…

Si nous regardons la composition de l’équipe bruxelloise, il n’y a pas besoin de réfléchir longtemps pour affirmer que cette formation regorge de talents. Mais malgré leur grande expérience et un palmarès fourni, les joueurs du RSCA ne se sont qualifiés pour les Country Finals que grâce à un bon parcours durant le printemps. Alors troisième meilleure équipe du pays après des prestations en dents de scie, Anderlecht a ensuite sombré durant l’été. Cinquièmes avec seulement trois victoires au compteur, Taz et les siens se présentent cette fois-ci comme l’oiseau pour le chat.

Pourtant, c’est bien de leurs claviers que pourrait venir la surprise. Capables du meilleur comme du pire, tout dépendra de leur préparation en amont. Si celle-ci a clairement péché durant l’été, une bonne mise en place et le retour de l’équilibre au sein de leurs rangs devraient leur permettre de secouer les favoris de cet automne. Il ne serait dès lors pas exclu d’apercevoir les Mauves en finale à la mi-octobre !

Les transferts : la surprise

Petite subtilité, chaque équipe est en droit de réaliser des transferts et modifications au sein de son roster (équipe) avant le début du tournoi. Si les équipes n’en ont pas encore annoncé, ceux-ci pourraient bien arriver entre-temps et par la même occasion chambouler les rapports de force. Voilà qui devrait pimenter encore un peu plus ces Country Finals.

La compétition

Pour l’aspect pratique, il n’est ici pas question de phase de poule, mais bien de play-offs. Suite à leur résultats respectifs, S1 (1er) et le KVM (2e) ouvriront le bal lors du round 1. Une rencontre qui offrira au vainqueur une qualification immédiate pour la finale.

Le perdant aura quant à lui encore l’opportunité de se qualifier en affrontant le vainqueur du match entre Aethra Esports (3e) et le RSCA (4e). Pour ces Country Finals, tous les matchs seront joués au meilleur des cinq manches (BO5). Un format qui nécessite nettement plus de qualités et d’endurance pour remporter son duel. En résumé, que le meilleur gagne.

Play-offs Country Finals Belgian League League of Legends
©Gamepedia

Pour ce qui est du programme, voici les dates précises :

5 octobre | quart de finale 1 : S1 – KVM.

12 octobre | quart de finale 2 : Aethra – RSCA.

17 octobre | demi-finale entre le perdant du quart 1 et le gagnant du quart 2.

18 octobre | finale entre le gagnant du quart 1 et le gagnant de la demi-finale.

Les heures précises des rencontres seront prochainement annoncées. Celles-ci doivent encore être définies afin qu’elles ne s’entrechoquent pas avec l’horaire des Mondiaux qui se jouent durant la même période.

Les rencontres sont évidemment à suivre en live sur les chaînes Twitch de Proximus Esports et sur Pickx.be.

Il ne vous reste désormais plus qu’à patienter sagement et vous préparer pour encourager votre favori dans la course au titre de Belgique sur League of Legends.

Crédits image : Belgian League/Proximus

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Play-off de Belgian League : une dernière ligne droite haletante

La phase de groupe du summer split est terminée et les quatre équipes qualifiées sont connues. Si Sector One garde le statut de grand favori, nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise… Place aux play-offs.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi ces dernières semaines, le championnat belge de League of Legends entre dans sa dernière ligne droite. Sector One, KVM Esports, Aethra Esports et Team 7AM sont les quatre qualifiés pour les play-offs de cet été. Plus aussi intouchable que lors du défunt split, le leader S1 doit prendre garde à la montée en puissance des Malinois, du retour en force d’Aethra ou encore des nouveaux venus de Team 7AM, qui se sont qualifiés en play-off pour leur première participation à la Belgian League.

Les équipes et rapports de force

1er : Sector One

La compétition de printemps sur League of Legends avait vu le sacre de Sector One après un incroyable parcours sans aucune défaite. Un sans faute que les « Foxes » ont poursuivi lors de cet été jusqu’au fameux soir du 29 juin. Un lundi pas comme les autres qui avait vu Aethra réaliser la première grosse surprise de la saison 2020. Était-ce le fruit du hasard ou le champion ouvrait-il la porte à son propre renversement ? La réponse tombait deux semaines plus tard lors du duel face à Team 7AM. Sector One chutait une nouvelle fois à la surprise générale.

© Belgian League

Bien que cela ne remette pas en cause sa position de grand favori, ces deux défaites ont définitivement effacé son statut d’intouchable. Si le doute ne s’est vraisemblablement pas installé dans l’esprit du capitaine Night, l’espoir et la confiance se sont certainement diffusés au sein des rangs concurrents. Dès lors la question est de mise : Sector One va-t-il de nouveau survoler les échanges ou sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère ?

2e : KVM Esports

Ils avaient créé la surprise lors de la dernière journée de championnat de spring split, en se qualifiant pour les play-offs au nez et à la barbe d’Aethra et de Brussels Guardians. Mais pour cette édition, la qualification des Malinois ne doit rien au hasard. Malgré un faux départ face au RSCA, Sumi et les siens ont ensuite fait preuve de solidité au point de ravir une seconde place méritée à une seule petite longueur de Sector One. Avec sept victoires pour seulement trois défaites, autant dire que les changements de l’entre-saison ont porté leurs fruits.

© Belgian League

Le KVM se positionne désormais comme réel prétendant à la finale. Seul petit bémol, aucun de leurs duels contre les « Foxes » n’a encore tourné en leur faveur. Il leur faudra pourtant être fin prêt pour le 27 juillet, car ils ouvriront le bal des play-offs face à ces mêmes S1. En cas de victoire, les rapports de force seraient alors totalement renversés et nous ne serons pas à l’abri d’une grosse surprise.

3e : Aethra Esports

Après avoir terminé le spring split comme lanterne rouge, les joueurs d’Aethra se trouvaient dans une situation assez compliquée. La réaction était obligatoire pour la structure qui sortait d’un titre en ESL Proximus Championship.

Bien que les deux premières semaines de compétition ne laissaient rien présager de bon, un premier succès face à Anderlecht lors de la week 3 lançait les hostilités de la toute nouvelle équipe. Mais après deux victoires en trois matchs, c’est lors de la 5e semaine qu’eu lieu le grand renversement. Aethra sortait vainqueur de son duel face à Sector One et devenait la toute première formation à renverser l’ogre orange. Malgré une défaite contre Malines dans la foulée, l’équipe composée de Mikkel, Tuomari, Goksi, Slyv3r et Bardo clôturait son parcours sur trois victoires consécutives.

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Avec une fin de phase régulière en boulet de canon et après un exploit face au champion, Aethra ne sera certainement pas un oiseau pour le chat et pourrait, pourquoi pas, réaliser l’exploit de cet été !

4e : Team 7AM

Après l’arrêt complet de la structure TimeOut, second du dernier split, Team 7AM débarquait comme le « Petit Poucet » de la compétition. Mais forts de leurs performances en Open Tour Benelux et de leur confiance en leur potentiel, Yoni et les siens ont fait preuve d’une belle progression afin d’arracher la toute dernière place qualificative.

Pourtant, la première partie de compétition n’augurait rien de bon. Après un décevant 1-4, les 7AM se devaient de réagir s’ils souhaitaient conserver leurs chances de qualification. Heureusement pour eux, ils profitaient de la méforme des Anderlechtois en week 5 pour engranger leur seconde victoire et s’ouvrir la route vers la phase finale. Mais bien plus que deux succès consécutifs face aux concurrents directs, la jeune équipe réalisait également la performance incroyable de renverser Sector One le soir du 13 juillet. Avec pareil exploit, Team 7AM ne pouvait que mériter une qualification validée par la dernière défaite du RSCA face au leader.

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Leurs opposants sont donc prévenus ! Les prendre de haut serait le risque assuré de trébucher et de laisser à cette ambitieuse équipe l’opportunité de toucher son rêve ultime… le titre de champion de Belgique.

Calendrier et format

À l’instar de la précédente édition, les matchs de play-offs seront joués au meilleur des trois manches (BO3). Seule la finale permettra aux équipes de se départager au terme d’un BO5.

La journée inaugurale aura lieu ce lundi 27 juillet avec le premier choc entre le vainqueur de la phase régulière face au second : Sector One vs KVM. Le vainqueur sera automatiquement qualifié pour la finale. Le perdant, lui, devra encore affronter le gagnant du match entre Aethra (3e) et Team 7AM (4e).

Un format qui ne laisse que très peu de marge de manœuvre au formations, pour un sprint final qui s’annonce haletant.

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Les enjeux

Le titre du summer split

Pour cette seconde partie de championnat, les enjeux sont doubles. Le tout premier est évidemment la course pour le titre d’été. Dès le 27 juillet, les quatre qualifiés se lanceront dans un sprint qui les mèneront à la finale de cette section d’été. Outre le prestige, la victoire le 10 août prochain permettra au champion d’empocher la part du lion des 7 500€ de cash prize. Soit 2 500€ pour le 1er, 1 500€ pour le second, 1 250 pour le 3e et 1 000 pour le 4e. Une chose est certaine, nous savons d’ores et déjà qu’Anderlecht empoche les 750€ de la 5e place et que les Brussels Guardians (6e) en reçoivent 500.

Voilà déjà un beau petit package qui sera décerné au vainqueur. Mais comme si cela ne suffisait pas, le titre offrira également une place pour les play-ins des European Masters. Pour rappel, Sector One y avait brillé au printemps dernier en sortant des poules, avant d’échouer à une victoire du Main Event face à… Defusekids (devenu LowLandLions).

Les Country Finals

Cependant, la saison 2020 ne sera pas encore terminée au terme de ces play-offs. Résolument tournées vers l’avenir, les équipes ont déjà le grand tournoi final en ligne de mire : les Country Finals. Et pour cause, durant toute l’année, les joueurs avaient également pour objectif de décrocher les meilleurs places possibles afin d’empocher un maximum de points au classement général. Un ranking qui laisse une dernière chance aux Anderlechtois de rebondir. Car au terme du summer split, nous retrouverons les quatre meilleures structures sur l’ensemble de l’année pour le titre final de champion de Belgique 2020 sur le jeu de Riot Games.

Voici un petit rappel de la distribution des championship points par tranche de championnat :

Spring split

1erSector One90 pts.
2eTimeOut Esports (annulé)70 pts.
3eRSCA Esports50 pts.
4eKVM Esports30 pts.
5eBrussels Guardians10 pts.
6eAethra Esports0 pts.

Summer split

1erTBDQualifié Country Finals
2eTBD90 pts.
3eTBD70 pts.
4eTBD40 pts.
5eRSCA Esports20 pts.
6eBrussels Guardians0 pts.

Nous savons donc désormais qu’Anderlecht possède un total définitif et suffisant de 70 points. Pour les autres équipes, dans le pire des scénarios possibles, Sector One et Malines sont assurés de terminer à la 3e place. Ils auraient donc respectivement un minimum de 160 et 100 points. Nous pouvons donc affirmer que ces deux formations sont également qualifiées pour les Country Finals.

Dès lors, suite au départ de TimeOut, seuls Aethra (0 pts.) et 7AM (0 pts.) peuvent encore espérer passer au tour suivant. Quoi qu’il arrive, le vainqueur du duel entre le 3e et le 4e recevra un minimum 70 points. Soit le même résultat qu’Anderlecht.

En conclusion, S1, KVM et Anderlecht sont assurés de leur participation à la grande phase finale. Il ne reste dès lors plus qu’une seule place à pourvoir et qui sera disputée le 30 juillet prochain entre Aethra et Team 7AM.

Pour en revenir à ce que nous vous annoncions en introduction, ces play-offs s’annoncent plus que jamais sous le signe du spectacle avec son lot d’enjeux et de tension. Le rendez-vous est donc fixé pour quatre journées de play-off du 27 juillet au 10 août, à suivre en direct sur la chaîne Twitch de Proximus.

Crédits image : Belgian League