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Interview Jon Bruno

Représentant de la Belgique sur la licence eFootball – anciennement PES – depuis maintenant deux saisons, Jon Bruno revenait en début de mois des Championnats D’Europe du titre développé par Konami. Une belle occasion pour nous de discuter avec lui de sa performance, mais aussi de l’état d’un circuit compétitif toujours méconnu par rapport à son principal concurrent, FIFA.

Salut Jon, tout d’abord comment vas-tu ?

Je vais super bien sur tous les aspects! D’un côté, j’ai ma passion pour PES qui m’a permis de me déplacer au Montenegro pour l’Euro très récemment et de l’autre j’ai commencé un autre travail! Tout va pour le mieux même si c’est parfois compliqué de combiner les deux.

Question classique, mais qui va néanmoins nous permettre de comprendre un peu mieux d’où tu viens… Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as mis tes mains la première fois sur PES ?

J’ai commencé assez jeune grâce à mon beau-frère, Alexandre! Il venait tout le temps à la maison et je lui demandais sans arrêt de jouer au football avec moi. Il m’a ensuite fait découvrir PES et je n’ai jamais réellement lâché le jeu !

Pour un amoureux du football, qui plus est compétiteur, pourquoi ne jamais t’être dirigé sur FIFA par exemple, où le circuit est bien plus développé ?

Très honnêtement, c’est vraiment par amour du jeu. Les deux titres sont vraiment très différents et j’ai toujours bien plus accroché à PES. Bien entendu, j’ai un petit niveau sur FIFA, il m’arrive de jouer avec des amis etc mais je prends beaucoup moins de plaisir avec le gameplay de FIFA.

La dernière fois qu’on a eu l’occasion d’échanger c’était à l’occasion de l’eEuro 2021, depuis pas mal de choses ont changé, notamment vis-à-vis de ton jeu de coeur. Tu es toujours aussi passionné par la compétition? 

Passionné par le jeu, même si il me plait un peu moins qu’avant… Ils ont eu beaucoup de mal, selon moi, à effectuer la transition entre PES et eFootball. On nous avait promis pas mal de modes de jeu et de fonctionnalités – dont certaines comme les parties privées qui sont extrêmement utiles pour l’entrainement – et rien de tout ça n’est arrivé donc on est forcément un peu déçu. D’un autre côté, j’ai commencé à travailler et ça demande beaucoup de temps donc j’en ai forcément moins pour m’entrainer. Mais dans l’absolu, j’aime toujours autant me mesurer à d’autres joueurs !

Et des changements, il y en a même eu au sein des compétitions majeures. Alors que l’eEuro 2021 autorisait deux représentants, cette année les championnats d’Europe ne permettait que l’envoi d’un seul représentant. C’est quelque chose que tu regrettes ?

En réalité, j’aurais pu emmené quelqu’un avec moi, mais l’entièreté des frais étant à charge de l’accompagnant, ça compliquait légèrement les choses. Après, c’est sûr que c’était un petit regret, même si je ne l’ai pas senti dans la compétition. Le principal désavantage était le manque de conseils durant les matchs etc. Les Espagnols, par exemple, étaient venus avec certains coéquipiers qui jouent pour le Bayern Munich.

Parlons un peu de ton parcours de qualification pour Podgorica. Ca a commencé avec l’épreuve de qualification ouverte que tu as disputé au basecamp de la BESF. Tu pensais être en mesure de sécuriser le brassard en arrivant là-bas?

Comme je te disais, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de m’entrainer avant les qualifications en parallèle de mon nouveau job. Du coup, on peut dire que je suis arrivé aux qualifications sans aucune pression. Le mot d’ordre c’était : « On prend les matchs un par un et on verra où ça nous mène, sans pour autant être obsédé par une première place. » D’un autre côté, et à force de jouer, tu finis par connaitre tes forces et tes faiblesses par coeur, et donc les points sur lesquels tu dois faire attention. Ca aide beaucoup.

Un mindset qui te permet au final de réaliser une belle performance.

Oui! Je pense que je n’ai pas perdu un seul match de la compétition, hormis en finale où je concède la première manche du BO pour rebondir ensuite.

Tu sécurises donc ta place de représentant de la Belgique lors des épreuves européennes de Podgorica au Montenegro, qui étaient d’ailleurs ton premier déplacement pour la Fédération Belge. D’un point de vue personnel, comment tu as vécu la compétition?

Forcément, j’étais hyper emballé de vivre cette expérience que j’avais loupé l’année dernière. C’était une belle récompense et j’ai vraiment décidé de le vivre avant tout comme une expérience humaine : le fait de rencontrer les autres joueurs professionnels, pouvoir tisser des liens, etc.

Pour l’aspect compétitif, tu termines sur un top 16 après un échec en huitième de finale. Tu es heureux de ta performance ?

Je suis très satisfait de mon résultat, au vu de l’entrainement que j’ai pu mettre pour me préparer. Mon objectif principal, qui était de sortir des poules, a été atteint et ce malgré un niveau général plus que relevé. Mon seul petit regret, c’est d’être tombé contre un ami en huitième-de-finale mais étant donné son titre mondial en open lors de cette saison, il n’y a vraiment pas à rougir du fait de s’être incliné.

Comme tu le disais un peu plus haut, tu as vraiment pris l’expérience du côté humain. Comment ça s’est passé avec les autres joueurs une fois sur place ?

L’ambiance était vraiment cool. L’organisation avait mis à notre disposition une salle dédiée pour s’entrainer donc j’ai pas mal côtoyé certains joueurs dès les premiers jours. Étant donné que j’avais pris ma console avec moi, plusieurs joueurs – dont le représentant italien, futur gagnant du tournoi – m’avaient aussi demandé de pouvoir s’entrainer. Du coup, on a passé quelques soirées à s’entrainer. Quand on le voit soulever le trophée quelques jours plus tard, c’est cool de se dire qu’on y a contribué !

Jon Bruno avec le représentant italien

Tu me parlais de l’état du jeu et des petites désillusions que le changement à eFootball avait amené, c’est quelque chose dont tu as pu discuter un peu avec les autres joueurs?

Oui, même si on évolue pas vraiment dans le même monde. Il faut se dire que la majorité des joueurs présents sur place jouent dans les très hautes sphères compétitives. Quand moi, j’ai du mal à trouver un moyen de m’entrainer (avec l’absence de lobbys privés), eux peuvent s’entrainer en hors-ligne face à leurs coéquipiers. Disons que de manière générale, on a arrêté de se plaindre et on prend le jeu comme il vient.

Au niveau du circuit compétitif développé sur le jeu depuis son rebranding, vous êtes satisfaits?

Pour ma part, je trouve ça dommage que les formats de classement mettent avantagent toujours les tricheurs. Quand on regarde le classement du dernier championnat open organisé par Konami, on se rend compte qu’une grosse partie du haut du classement a une différence de buts énormes, parfois jusqu’à 130. En quinze matchs, je vous laisse calculer le nombre de goals qu’il faut mettre pour arriver à un tel résultat. En réalité, ces joueurs font exprès de tomber contre des comptes « amis » et ne font que mettre des buts jusqu’à la 90ème minute. Dans mon cas, quand je gagne 3-0 à la 15ème minute, il y a de fortes chances que le joueur en face abandonne la partie, ce qui me prive de beaucoup d’occasions de rattraper le retard que je prends sur les tricheurs.

Tu as déjà pensé à effectuer une transition vers un titre où le circuit compétitif est plus développé ?

J’y ai déjà pensé, en me disant « Pourquoi pas passer sur FIFA ? Histoire de me jauger un peu. ». Mais je pense que je n’aurais pas le même goût de le faire et je pense que sans la même passion il sera plus compliqué pour moi d’obtenir des résultats. De plus, même si cela reste deux jeux de football, il me faudrait réapprendre tout un tas de mécaniques. Encore quelque chose de compliqué à faire sur un jeu qui me passionnerait un peu moins que eFootball.

Une dernière petite question, de quoi sera fait l’avenir pour Jon Bruno sur eFootball?

Une chose est sûre : j’ai encore envie de me battre. Je sais que j’ai encore beaucoup de potentiel et une certaine marge de progression. Le prochain rendez-vous potentiel serait la Coupe du Monde, qui se disputera à Bali, mais je dois encore voir avec la Fédération. On verra ce qui se présente à moi mais je serai répondrai toujours présent à l’appel.

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Les premières impressions sur FIFA 23

Détaillons et examinons maintenant nos impressions sur cette prochaine version de FIFA 23. Rappelons que celui-ci sera d’ailleurs le dernier de la série portant comme titre FIFA (suivi du numéro de l’année) avant de devenir “EA Sports FC”.

Que vaut réellement FIFA 23 ?

Même si, année après année, le jeu FIFA reste un jeu de football et que donc ses principes restent similaires, il présente des différences à chaque nouvelle version. Notamment de par son gameplay, qui tend à être meilleur au fil des ans. Même si ce n’est pas forcément toujours le cas, diront certains (pour ne pas dire les plus grand nombre), notamment car celui-ci doit rester accessible à tous, aussi bien aux joueurs occasionnels et uniquement récréatifs, qu’à des joueurs professionnels qui passent plusieurs heures par jour à s’entraîner sur le jeu en vue d’améliorer leurs performances.

Le premier point vraiment marquant quand on prend en main FIFA 23 est la vitesse du jeu qui est fortement ralentie. C’est assez agréable mais c’est une sensation qu’on a souvent connue auparavant. C’est un aspect également signalé lors des versions antérieures, comme c’est souvent le cas en amont de la sortie du jeu. Et puis, lors de la sortie, une majorité des joueurs se plaint de cette “lenteur” et le gameplay est réajusté. Mais restons positif : actuellement, la vitesse du jeu est bien et elle permet la construction de nos actions offensives sans devoir obligatoirement balancer un long ballon devant en tablant uniquement sur la vitesse des joueurs dans la profondeur.

https://youtu.be/fXghExuMOjE

En ce qui concerne l’environnement immédiat dans le jeu, les animations sans ballon ont également été retravaillées. Cette amélioration permet d’atteindre un niveau de réalisme encore supérieur. Ce fut notamment possible grâce à des matchs qui ont été enregistrés à 11 contre 11 pour analyser les déplacements et attitudes de chacun des joueurs en situation réelle. En effet, il est vrai que sur FIFA 22 et même sur un grand nombre des précédents opus, l’attitude des joueurs controlés par l’IA pouvaient poser problème, voir quelquefois sembler bizarre. Cela devrait se présenter de manière plus fluide et plus réaliste sur FIFA 23.

Ce qui me semble être le plus important et le plus marquant des changements par rapport à FIFA 22, c’est réellement les phases arrêtées. Celles-ci  ont été totalement remaniées. La conception des coups de pied arrêtés vous donne plus de contrôle. Que ce soit sur les coups francs, les penalties ou les corners, il vous  est possible de choisir l’endroit et la manière dont vous frappez le ballon avec le pied de votre joueur pour ajuster la direction, la trajectoire, la courbe et plus encore. De plus, une mise à jour des positions de caméra sur les corners reflète au mieux la situation des phases arrêtées. Nous retrouvons finalement un peu un système “à l’ancienne”, que l’on a pu connaître sur d’anciens opus de la série. Cela apporte un réel plus car, on ne va pas se le cacher, au grand désespoir de beaucoup de joueurs, sur les derniers épisodes de FIFA, les phases arrêtées étaient assez mal gérées. Nous ne pouvons donc qu’applaudir cet ajout, cette amélioration, ou ce retour aux sources, diront certains.

source : EA Sports FIFA

Pour revenir à l’IA dont on a parlé un peu plus haut dans ce dossier, il faut noter que c’est un aspect important de FIFA. En effet, l’IA contrôle et gère les dix “autres” joueurs de notre équipe et les dix adversaires que votre opposant ne contrôle pas lui-même. Par conséquent, beaucoup de joueurs doivent réagir de manière correcte et cohérente pour nous offrir une expérience football plus réaliste que jamais. Le nouveau système de prédiction des collisions améliore la conscience de la position des joueurs sur le terrain. Cela leur permet de se déplacer intelligemment pour éviter les tacles et les collisions inutiles qui gâchaient un peu notre plaisir dans les versions précédentes du jeu.

Une autre grande nouvelle amélioration tactique permet aux adversaires gérés par l’IA de mieux réagir et de répondre tactiquement à la situation sur le terrain. Ceci en tenant compte de facteurs tels que le score, le temps de jeu et les joueurs disponibles sur le banc, afin de modifier et de mettre à jour les formations et le style de jeu en milieu de partie.

En conclusion, FIFA 23 ne révolutionne pas encore le monde du football virtuel mais tout doucement il s’en rapproche. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit du dernier opus nommé FIFA que sortira EA Sports. Nous pouvons donc nous poser la question suivante : “Ont-ils mis l’ensemble des moyens à leurs dispositions pour fournir le meilleur jeu de tous les temps“ ? Il est encore difficile de tirer des conclusions : nous ne sommes pas dans le secret des concepteurs. Dans tous les cas, ce FIFA 23 est tout de même très prometteur. Il reste à voir l’évolution du jeu après quelques mises à jour dont EA Sports à le secret. Mais si la communauté des joueurs donne un bon signal à l’éditeur, il y a de fortes chances que le gameplay reste ainsi et donc agréable et plaisant à jouer pour la majorité d’entre nous !

D’ailleurs, on a déjà vu une modification du jeu grâce au retour des joueurs vers les développeurs, en effet les barèmes de collectif que nous vous présentions dans un précédent dossier ont été revu pour être plus accessible.

Ancien barème :

  • Club : 2 joueurs = 1 étoile; 5 joueurs = 2 étoiles; 9 joueurs = 3 étoiles
  • Nationalité : 3 joueurs = 1 étoile; 6 joueurs = 2 étoiles; 10 joueurs = 3 étoiles
  • Championnat : 3 joueurs = 1 étoile; 6 joueurs = 2 étoiles; 10 joueurs = 3 étoiles

Nouveau barème :

  • Club : 2 joueurs = 1 étoile; 4 joueurs = 2 étoiles; 7 joueurs = 3 étoiles
  • Nationalité : 2 joueurs = 1 étoile; 5 joueurs = 2 étoiles; 8 joueurs = 3 étoiles
  • Championnat : 3 joueurs = 1 étoile; 5 joueurs = 2 étoiles; 8 joueurs = 3 étoiles

Il sera plus simple d’avoir les 3 étoiles de collectif. Mais pour en revenir au gameplay, actuellement il est assez plaisant et on souhaite qu’il reste ainsi pour vivre une nouvelle saison de Proximus ePro League (un peu plus tard dans l’année) dans les meilleures conditions possibles et la plus plaisante pour le top des  e-players de notre beau pays.

Et vous, êtes-vous confiant pour la nouvelle saison à venir sur FIFA 23 ? Qui sera on le rappelle le dernier opus d’EA Sports portant le nom de FIFA, car après nous passerons à EA Sports FC. Même s’il s’agit du dernier opus, EA nous a confirmé qu’il s’agirait du plus grand jeu de football jamais créé auparavant. Surtout que nous sommes une année de coupe du monde et que nous aurons droit aux 2 coupes du monde (masculine et féminine) sur ce FIFA 23.

Source images : EA Sports

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Les nouveautés de FIFA 23

Mode Carrière

Moments forts

La première nouveauté intéressante pour le Mode Carrière est la possibilité de ne plus devoir jouer l’entièreté des matchs si on le désire. Sur FIFA 23, vous pourrez jouer uniquement les temps forts d’un match, comme par exemple les phases arrêtées, les contres-attaques, etc.

Exemple en vidéo :

En Mode Carrière Manager, vous pourrez choisir de jouer tous les temps forts d’un match, ou de ne jouer que les temps forts offensifs en laissant la simulation décider des résultats défensifs. De cette façon, vous pourrez vous concentrer sur l’aspect offensif du sport si c’est ce que vous préférez.

Moments dynamiques

En vue de rendre le jeu de plus en plus immersif d’année en année, EA Sports lance les moments dynamiques. Ces derniers sont une collection de cinématiques qui accompagneront votre progression. Tout au long de l’expérience du Mode Carrière, que ce soit dans les Modes Manager ou Joueur, cela rendra votre voyage plus immersif et mémorable.

Il existe sept moments dynamiques personnalisés que vous pouvez vivre dans votre carrière, chacun d’entre eux étant lié à divers accomplissements ou événements que vous pouvez rencontrer sur votre chemin vers la célébrité, et cela dès votre arrivée au club.

L’arrivée des vrais entraîneurs

La communauté a enfin été entendue ! Vous pourrez dorénavant incarner votre entraîneur favori. Si vous rêvez de prendre la place de Pep Guardiola, José Mourinho ou autres, vous pourrez ! Il y aura en tout plus de 350 managers disponibles.

Refonte du marché des transferts

Pour affiner votre instinct de manager, l’analyse des transferts évalue l’impact financier et sportif sur l’effectif de vos transferts.

L’analyse des transferts pourra attribuer cinq notes différentes à l’aspect financier de vos transferts, allant de A (pour les transactions de grande qualité) à F (pour les transactions qui n’ont pas beaucoup de sens sur le plan financier). 

Pour les transferts, ces notes sont fournies sur la base du rapport entre la somme du transfert et le prix demandé par le club vendeur.

Pour les prêts, votre évaluation financière sera déterminée par la structure de répartition des salaires convenue avec le club prêteur.

L’analyse des transferts vous aide à améliorer vos compétences en matière de négociation en vous montrant à quel point vous étiez proche du prix minimum acceptable par le club vendeur. Plus vous êtes proche, plus votre note est élevée, et vous saurez immédiatement si vous avez fait aussi bien que possible une fois que le joueur aura rejoint votre club. Alors, avez-vous l’âme d’un bon manager pour négocier les transferts de vos joueurs ?

Votre joueur aura une personnalité !

La carrière du joueur est un aspect intéressant du mode du même nom, mais il lui manquait quelque chose pour aller encore plus loin et se rapprocher de la réalité. C’est chose faite dans FIFA 23. 

En effectuant certaines actions sur et en dehors du terrain, vous gagnerez des points de personnalité, qui s’accumuleront et développeront votre personnalité, vous donnant accès à des avantages. Votre comportement et vos décisions sur le terrain seront étroitement surveillés par le système de personnalité des joueurs de FIFA 23. Par exemple, chaque fois que vous déciderez de faire une passe à un coéquipier ou de garder le ballon un peu plus longtemps pour vous préparer à tirer, vous façonnez le type de joueur que vous êtes. Ce genre de décision contribue à trois types de personnalité distincts qui ont un impact sur vos attributs.

Il existe 3 types de personnalités :

Maverick 

Les Mavericks poursuivent agressivement leurs objectifs et agissent selon leur intuition, cherchant à atteindre la célébrité sur et en dehors du terrain. Ils sont plus individualistes en général et se concentrent sur leurs propres réalisations. Ils sont ambitieux et poursuivent leurs objectifs sans hésitation. Outre leur soif de réussite, l’aura d’un Maverick peut générer un style de vie plus somptueux, mais cela n’enlève rien, bien sûr, à leur style de vie d’athlète professionnel irréprochable.

Virtuose 

Les Virtuoses sont habiles et intelligents, et comptent sur leur capacité à changer le cours des matchs en un clin d’œil. Entièrement concentrés sur leurs performances, ils sont également ambitieux, mais la plupart de leurs combats sont internes. Ils cherchent à démontrer qu’ils sont capables de marquer le jeu de leur empreinte tout en atteignant leurs objectifs. Plutôt humbles, ils concentrent leurs finances et leur influence pour atteindre plus efficacement leurs objectifs sportifs.

Heartbeat

Un joueur Heartbeat est comme le cœur d’une équipe, il lit le jeu avant son adversaire et domine grâce à sa volonté, sa détermination et sa résilience. Sa priorité absolue est de s’assurer que toute l’équipe bénéficie de sa présence. Ils ne se soucie pas tant des récompenses personnelles sur l’étagère que de faire de son mieux pour remplir l’armoire à trophées de l’équipe. Il est toujours prêt à aider, à donner des conseils, et ne laisse personne derrière. Ses finances et son influence sont souvent utilisées à des fins caritatives.

Mode Club Pro et Volta

Club Pro et Volta ensemble sur FIFA 23

Pro Clubs et VOLTA FOOTBALL sont deux modes conçus pour être joués avec vos amis, où vous partagez des expériences et passez du temps, et où vous vous affrontez les uns les autres. La principale différence réside dans le fait qu’en Club Pro vous allez vivre une expérience de football authentique, tandis que VOLTA est l’endroit où vous et vos amis allez pour vous détendre dans un mode où tout peut arriver.

Enfin des Skill Games en Club pro !

C’était une chose attendue depuis longtemps par les joueurs pour pouvoir s’occuper en attendant leurs coéquipiers. Vous aurez donc 66 skill games dans FIFA 23.

4 nouveaux Perks

Avantages pour l’attaque

  • Poacher – Augmente votre capacité de finition globale (y compris des boosts pour les volées, la finition et la précision de la tête) lorsque vous êtes dans la surface de réparation.

Perks de création d’occasions

  • Light passes – Augmente la capacité de vos coéquipiers à piéger et à contrôler vos passes.

Avantages défensifs

  • Interceptor – Améliore votre capacité à intercepter et à perturber les passes et les tirs de votre adversaire lorsque vous défendez et que vous êtes à proximité du ballon.
  • Chase Down – Augmente votre rythme lorsque vous défendez immédiatement après une perte de possession. Cette option se désactive après 40 secondes de jeu si vous n’avez pas récupéré le ballon.

Changement en fin de match !

Sur FIFA 23, nous passerons à des mi-temps de 4 minutes en club pro. À l’issue des 90 minutes, si c’est match nul, nous aurons droit à une prolongation. Mais pas de golden goal ou de penalty.

Performance en fin de match

Vous ne pourrez plus vous cacher derrière vos coéquipiers. Sur FIFA 23, à la fin de chaque match, les cinq meilleurs joueurs seront mis en avant en fonction de leurs performances durant le match. Alors lequel de vos amis n’y figurera jamais ?

FIFA Ultimate Team

Et on termine par le mode le plus populaire, le mode Ultimate Team.

FUT Moments

FUT Moments, est une toute nouvelle expérience solo, qui bien évidemment permet de gagner des récompenses. FUT Moments se concentre sur des scénarios courts et différents défis à réaliser pour obtenir des étoiles FUT.

Les étoiles FUT peuvent être échangées contre des objets et des packs dans la galerie d’étoiles FUT Moments.

Avec FUT Moments, nous avons donc :

  • un nouveau mode qui offre une grande variété de défis uniques qui seront mis à jour tout au long de FUT 23;
  • une expérience de match plus courte que les autres modes de jeu;
  • un gameplay unique pour tous les niveaux de joueurs sur FUT, avec une grande variété de difficultés;
  • un système de progression et de récompenses qui donne aux joueurs plus de contrôle et de choix.

Changement pour le collectif

FUT Moments constitue une des grandes nouveautés du mode FUT, mais à côté de cela on a également le collectif qui est complètement redéfini.

Sur FIFA 23, le collectif se calcule en étoiles (maximum 33 étoiles, 11 joueurs x3). Chaque joueurs aura de 0 à 3 étoiles de collectif en fonction du barème suivant :

  • Club : 2 joueurs = 1 étoile; 5 joueurs = 2 étoiles; 9 joueurs = 3 étoiles
  • Nationalité : 3 joueurs = 1 étoile; 6 joueurs = 2 étoiles; 10 joueurs = 3 étoiles
  • Championnat : 3 joueurs = 1 étoile; 6 joueurs = 2 étoiles; 10 joueurs = 3 étoiles
  • L’entraîneur est considéré comme un joueur pour ses liens (championnat, nationalité).

Les icônes et héros auront le collectif maximum s’ils sont à leur bonne position. Et ils comptent comme 2 joueurs pour le lien de nationalité. (Par exemple: Mbappé et Thierry Henry dans la même équipe = 3 joueurs français).

Les héros suivent le même raisonnement, mais avec leur championnat. Si on prend donc l’exemple de Di Natale avec Olivier Giroud, cela fait trois joueurs de Serie A.

Il faudra très certainement le temps de s’habituer mais cela peut potentiellement permettre de varier un peu plus facilement les équipes. Surtout que, sur FIFA 23, il n’y aura pas d’impact négatif si votre joueur n’a pas le collectif maximum. Donc dans le pire des cas, votre joueur aura les stats indiquées sur sa carte. Cela permet de jouer avec nos joueurs favoris sans devoir se creuser l’esprit pour les mettre à trois étoiles de collectif.

Voilà qui résume en grande partie les nouveautés principales de FIFA 23. Pas mal de changements en perspective, mais nous nous dirigeons en théorie vers une belle saison..

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Gilles Bernard : Retour sur une saison couronnée de succès

En quelques années seulement, il s’est hissé au rang de joueur incontournable de la scène belge FIFA. Après avoir survolé le championnat national sous les couleurs du KRC Genk Esports et avoir été couronné champion de Belgique pour sa première participation, c’est sur la scène internationale qu’il s’est illustré, signant l’un des plus beaux résultats que la Belgique ait fait depuis le titre mondial de Stefano Pinna en 2019. Ce mois-ci, on est partis discuter avec Gilles Bernard, un joueur FIFA dont vous entendrez encore très certainement le nom dans les années à venir. 

Salut Gilles!  Une grosse semaine après ton retour de Copenhague et de la Coupe du Monde de FIFA 22, comment vas-tu ? 

Salut! Écoute, ça va ! Disons-le directement : c’était une très belle expérience pour moi. Pouvoir participer à ma première coupe du monde après autant d’années passées dans le circuit pro et ce en compagnie des meilleurs joueurs du monde, c’était juste un rêve. 

Revenons un peu sur cette année compétitive, qui fut sûrement la plus réussie de ta carrière. Tu l’entames sous les couleurs du KRC Genk Esports après un transfert en provenance du LOSC. Tu peux nous en dire plus sur les raisons qui t’ont poussé à atterir à Genk? 

Mon contrat à Lille prenait fin en septembre et j’allais donc me retrouver free agent (joueur libre; ndlr) alors que la saison 2021-2022 allait débuter. À cette période, j’évoluais donc de mon côté sans manager ni équipe. Je savais que Genk allait se lancer plus intensément dans l’esport mais sans avoir plus de détails. Sachant qu’à l’époque je faisais partie du TOP 2 belge et que Genk cherchait un joueur de la région, je savais que le club allait sûrement me faire une offre. J’en ai refusé plusieurs en attendant le coup de fil du KRC. Il faut dire que je suis aussi un grand fan de l’équipe de football de Genk dont je vais voir les matchs depuis près de 20 ans. 

Tu fais tes débuts en Proximus ePro League dès le début de la saison. À ce moment-là, le titre est déjà dans tes objectifs ? 

Le club et moi, on voulait vraiment jouer le titre. La saison précédente n’avait pas été excellente pour Abdullah, qui avait fini 11ème donc je voulais mettre la barre haute. C’était le but afficher : Genk voulait devenir champion de Belgique et moi j’avais surtout en tête le slot pour les playoffs des FIFA Global Series, qui allait être décerné au champion. Étant donné que je voulais vraiment y participer, ça restait le chemin le plus “facile”. 

© Instagrtam

Comme toi, Stefano et Abdullah êtes trois joueurs FIFA dans la structure, avez-vous développé une routine commune pour vous entraîner ensemble et pousser la performance encore plus loin durant cette saison ? 

Cette saison, j’avais deux coachs différents. D’un côté, j’ai continué avec mon coach de l’AZ Alkmaar, LegendFrod, avec qui j’avais fait beaucoup de progrès dans mon style de jeu d’un point de vue technique. De l’autre, c’est Geoffrey “BlakeRevenge” Meghoe, un ancien joueur de la Proximus ePro League, qui m’a coaché pour le KRC Genk. Il m’aidait à analyser le style de jeu de mes adversaires et à m’adapter en conséquence. La complémentarité des deux styles de coaching m’a beaucoup aidé. Pour m’entrainer, je jouais aussi souvent face à des joueurs de la Team Gullit : Dani Visser, Levi De Weerd, etc. 

On peut le dire : tu as totalement survolé la saison régulière de la ePro League, avec de belles séries de victoires. D’un point de vue personnel, comment as-tu vécu le championnat ? 

Après mon premier match, qui s’est soldé par une défaite face à Emino Mercy (La Gantoise), je me suis dit que ça allait être vraiment compliqué. Ca m’a rappelé des vieux souvenirs de l’eDivisie où je n’étais pas à 100% à cause de mon opération de la jambe. Bon, après j’ai fait cinq ou six victoires d’affilée et je suis resté invaincu jusqu’ à la treizième journée de matchs donc j’étais vraiment satisfait de ma performance. 

Tu finis par remporter la grande finale des playoffs face au représentant du Standard, ShadooW, sur le score cumulé de 3-2. Selon toi, qu’est-ce qui t’a permis de renverser la vapeur au cours d’une rencontre que ton adversaire avait pourtant entamé de manière très dominante ? 

À partir des quarts de finale, j’ai changé de formation pour passer en 4-3-2-1. Ça me permettait de libérer mon flanc gauche et de laisser mon arrière monter systématiquement. Ça a fonctionné durant les quarts et la demi-finale mais je pense que ShadooW a très bien su analyser mon style de jeu. Il a commencé avec une formation qui utilisait cinq défenseurs, ce qui a totalement neutralisé mon jeu, d’où la défaite lors du premier match. Il m’a aussi beaucoup surpris avec ses longs ballons.

Au match retour, j’ai changé mon style de jeu et je finis par marquer un premier but. Je pense qu’à partir de ce moment-là, le stress a commencé à monter de son côté. Il a enchaîné les pertes de balles et certains gestes, comme les tacles glissés, qu’on a clairement pas l’habitude de voir en compétitif. À partir de ce moment-là, j’ai récupéré le contrôle du match et m’exprimer était beaucoup plus simple. 

Un match que tu remportes d’ailleurs devant une grosse partie de la communauté belge, qui s’était déplacée pour l’événement. Comment décrirais-tu l’ambiance entre les différents joueurs ? À l’époque, Abdullah soulignait une certaine séparation entre les deux communautés linguistiques du pays. Tu trouves que c’est toujours le cas ? 

Je pense que les eDevils ont changé un peu la donne. Les joueurs sélectionnés se retrouvent assez régulièrement pour des bootcamps et les matchs officiels donc ça crée des liens. Tout le monde s’entend assez bien. Ça s’est encore vérifié lors de nos qualifications pour la Coupe du Monde où toute la communauté, qu’elle soit flamande ou wallonne, était derrière nous. 

Tes parents étaient aussi présents lors de la finale ! De quel œil voient-ils tout ça ? 

Ils me soutiennent depuis le premier jour. Il faut dire que j’ai débuté les tournois en Hollande dès mes 12 ans. Toutes les deux semaines, ils venaient avec moi jusqu’à Amsterdam pour certaines compétitions où je terminais souvent TOP 2-3. Du coup, ils ne se déplaçaient pas pour rien ! *Rires* Ma qualification à la FUT Champions Cup de Manchester en 2018 a aussi été un moment-clé. Ils ont réalisé à quel point l’esport pouvait être professionnel. 

La victoire en ePro League t’envoie donc à Londres pour les playoffs des FIFA Global Series. De manière pratique, comment as-tu appréhendé la compétition ? Au vu du niveau bien plus élevé, tu as mis en place une routine d’entraînement spécifique ? 

Après ma victoire en Proximus ePro League, j’ai pris une dizaine de jours de vacances afin de me reposer un peu. Ça a d’ailleurs fait une grosse différence quand je suis retourné sur le jeu : j’étais beaucoup plus frais et concentré. À côté de ça je n’ai pas changé grand chose, je jouais mes Division Rivals tous les week-ends et je jouais peut-être une fois par semaine contre un professionnel, mais je n’aime pas vraiment ça. Quelques jours avant le tournoi, je me suis juste connecté sur un serveur privé qui rassemblait les joueurs présents afin de voir où je me situais par rapport à mon niveau de d’habitude. Après 7-8 parties, j’étais en confiance et c’était suffisant. 

Quand tu dis que tu n’aimes pas jouer contre des professionnels en dehors des tournois, je suppose que c’est pour des raisons stratégiques ? 

Dans le cas de la coupe du monde oui, car on savait déjà contre qui on allait jouer. De manière générale, c’est aussi beaucoup plus fatiguant de jouer contre un professionnel. Quand on fait les Division Rivals, on ne tombe évidemment pas contre les mêmes joueurs que ce qu’on va affronter en compétitif. 

La suite, on la connaît : vous vous faites un peu peur lors des playoffs avec Stefano, lui aussi présent, mais finissez par vous qualifier pour la Coupe du Monde. Au moment où tu remportes le match décisif et que tu te qualifies, quelle est ta première pensée ?

Quand je tirais mes penaltys, je ne me rendais même pas compte que je jouais pour une place de Coupe du Monde. C’est quelque chose auquel tu penses plus la veille dans ton lit. Une fois le match remporté, j’étais naturellement très content mais tu n’as pas vraiment le temps de te réjouir. Les responsables de EA viennent te chercher pour aller sur le podium etc. Tout va très vite ! Pour être honnête, j’ai même perdu mes Airpods ce jour-là sans même m’en rendre compte ! *Rires* C’est une fois que tu reçois tous les messages de ta famille et de tes amis que tu réalises ce qu’il vient de se passer. 

Les choses s’enchaînent alors très vite, vous décollez pour Copenhague seulement sept jours après les playoffs FGS … 

Pour être honnête, j’étais toujours dans le rythme de la compétition quand on est partis pour le Danemark. C’est d’ailleurs un peu dommage car selon moi, la Coupe du Monde est le pinacle de la compétition sur FIFA. La jouer après la eClub World Cup et la FIFAe Nations Cup aurait été plus logique. Ça aurait laissé plus de temps aux joueurs pour s’entraîner et savourer un peu leur qualification. 

Parle-nous un peu de votre voyage à Copenhague. Vous vous êtes déplacés avec tous le staff FIFA du KRC Genk Esports. Comment ça s’est passé ? 

L’organisation était très bien gérée. Un responsable de FIFA t’attend à l’aéroport pour t’emmener directement à l’hôtel, qui se situait d’ailleurs juste à côté de l’arène où on disputait nos matchs. Il y a bien évidemment des étapes auxquelles on ne peut pas échapper, comme le flocage des maillots, le media day, etc, mais il faut dire que tout a super bien été organisé. 

Geoffrey Meghoe, Stefano Pinna, Gilles et Abdullah Waiss (de gauche à droite)

Malgré une sortie précoce, tu es satisfait de ta performance parmi les meilleurs joueurs du monde ? 

Quelque part oui, au vu des quinze points que j’ai réussi à inscrire. Le seul point sur lequel je suis un peu déçu, c’est ma gestion du stress le premier jour. Ca m’arrive rarement et ça m’a fait perdre quelques matchs qui étaient largement à ma portée si j’avais eu la pleine possession de mes moyens. D’ailleurs, les derniers matchs que j’ai joué, et qui ne comptaient plus étant donné que j’étais éliminé d’office, je les ai gagné quatre buts à zéro. Il y a un joueur qui est venu me voir en disant que j’étais le meilleur joueur qu’il avait affronté. Entendre ça quand on est éliminé c’est un peu rageant mais bon, c’est la vie. 

C’est un point sur lequel tu comptes travailler pour la saison prochaine ?

Je pense que l’expérience joue beaucoup. Si je devais rejouer la Coupe du Monde maintenant, je pense que ça irait beaucoup mieux étant donné que je l’aurais déjà vécu une fois. Il suffit de voir ma performance à Londres pour s’en rendre compte. Je connaissais la compétition et j’ai réussi à battre certains des meilleurs joueurs du monde, comme Mattias Bonanno. Du coup, je ne prévois pas grand-chose, à part me re-qualifier ! 

Je suppose que tu as déjà les yeux rivés sur la saison prochaine, tu l’envisages toujours sous les couleurs du KRC Genk ? 

On négocie encore certains détails mais normalement je resterai à Genk ! C’est mon club de coeur et j’ai envie d’y rester. Le club et moi on veut que je puisse défendre mon titre national en Proximus ePro League, on va tout faire pour. 

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Entretien avec ShadooW, joueur FIFA pour le Standard de Liège et eDevil

Découvrez notre interview avec ShadooW, joueur FIFA pour le Standard de Liège et eDevil !

Engagé sous les couleurs du Standard de Liège depuis maintenant trois ans et sous le maillot belge grâce à ses titularisations en eDevils, Quentin « ShadooW » Vande Wattyne est une figure connue et reconnue de la scène FIFA belge. Champion national en 2019, le joueur fait maintenant partie des vétérans de la scène et n’a pas perdu une once de talent. Alors qu’il est bien placé pour se qualifier aux play-offs de la Proximus ePro League, notre championnat national, le Liégeois nous a accordé quelques minutes entre deux entrainements. Juste le temps d’aborder le nouveau format de 2V2, sa titularisation en eDevils et son parcours en ePro League.

Salut ShadooW. On va commencer par la question classique, avec laquelle on débute toutes nos interviews. Comment te portes-tu ?

Actuellement je me sens très bien. Je suis en super forme, que ça soit au niveau de mes résultats en Proximus ePro League, à l’international avec les eDevils ou même personnellement ! J’espère que ça va continuer comme ça car les play-offs de la ePro League arrivent ainsi que la dernière semaine des FIFAe Nations Series arriveront vite.

Parlant des FIFAe Nations Series, la Belgique sort actuellement de la troisième semaine de qualifiers. Comment vois-tu votre performance jusqu’ici ?

Même si on a pas réussi à éviter la relégation lors de la troisième semaine, je pense vraiment qu’on a pas fait un mauvais résultat dans l’ensemble. Certaines des équipes qu’on a joué, comme l’Italie, l’Espagne et la Suède, font partie des favorites dans la compétition. C’est sûr qu’il nous a manqué pas mal de réussite face à des nations qui étaient totalement à notre portée. Je pense, par exemple, à ce match face à la Roumanie où on s’incline alors qu’on peut aller chercher quatre points sur les six.

La groupe avec lequel on a participé à la dernière semaine (Stefano Pinna, Gilles Bernard et ShadooW) évolue vraiment bien ensemble. Ça se ressent autant en dehors des matchs que sur le terrain.

L’année passée, vous aviez réussi à vous qualifier avec Stefano pour le Main Event, avant que l’évènement soit annulé. Le fait de re-disputer les qualifications cette année, ça ne donne pas une petite envie de prendre sa revanche pour enfin disputer le Main Event ?

Si bien sûr ! La compétition a été incroyable et en plus c’était une première qualification pour la Belgique. Malheureusement, les évènements sont ceux tels qu’on les connait et tout le travail qu’on avait mis dans notre entrainement a été un peu vain. L’objectif de cette année est clair : réiterer l’exploit de se qualifier.

Stefano Pinna, Zak Bentato et ShadooW – © RBFA

On a vu beaucoup de changements faits dans l’effectif par votre coach au cours des différentes semaines de qualification. Il vous manque quoi pour trouver la formule parfaite ?

Personnellement, je pense qu’on a montré un niveau déjà élevé au cours de la dernière semaine. Il nous manquait un peu de réussite. Si on travaille encore un peu plus avec ce groupe, je pense sans aucun doute qu’on peut aller chercher un beau résultat et la qualification en mai. On verra ce que Michael, notre coach, décidera pour la dernière semaine de qualification. Sachant qu’elle ne comptera pratiquement pas, peut-être qu’il essayera une nouvelle composition ? Le plus important c’est de se focus sur le mois de mai et être prêt à ce moment-là.

Au vu du format de 2v2, inséré cette année par EA dans certains circuits, comment se passe votre préparation pour ce genre de compétition ?

La Fédération organise des bootcamps avant chaque gros rendez-vous. Ça nous l’occasion de nous entrainer en 2v2, une chose qu’on a pas beaucoup l’occasion de faire au cours de l’année et qui nous permet bien entendu de mieux nous connaitre sur le terrain. Bien entendu, je connais les joueurs et leur style de jeu pour avoir déjà évolué contre certains en ePro League mais apprendre à jouer ensemble c’est totalement différent.

D’autant plus que les FIFA eNations Series représentent la seule compétition disputée dans ce format tout au long de l’année.

Exactement. Le format a été introduit cette année par EA Sports mais n’est utilisé que dans une seule des compétitions majeures. Ça limite un peu le temps qu’on peut se permettre de mettre dans un tel format, alors que tous les autres tournois sont disputés en 1v1. Je serais bête de mette ne serait-ce que 40% de mon temps d’entrainement dans un format que je ne vais que peu pratiquer sur l’année.

« Mon plus grand adversaire, c’est moi-même. »

Au vu de la nouveauté que le format représente, comment te sens-tu dans ce genre de rencontres ?

Soyons honnêtes, je pense que n’importe lequel des joueurs de FIFA te dira qu’il se sent plus à l’aise en un contre un. Tu as le contrôle de toute l’équipe et tu as donc forcément une maitrise bien plus grande. Personnellement, je sais que j’ai un style assez particulier et je suis conscient que c’est très compliqué pour moi, ou mes teammates, de m’adapter à un jeu collectif.

Il y a quelques mois, Abdullah Waiss (KRC Genk Esports) nous parlait de la bonne ambiance qui régnait au sein des joueurs belges. C’est un avis que tu partages ?

Franchement, la communauté belge s’aide vraiment beaucoup. Bien entendu, il y a toujours des joueurs avec qui on s’entend mieux. La barrière linguistique joue beaucoup aussi. Ne parlant pas très bien néérlandais ou anglais, j’ai par exemple plus tendance à aller vers les joueurs francophones.

Parlons un peu de la Proximus ePro League. Actuellement, tu es classé septième au général, sans être jamais descendu au-delà des places qualificatives. Comment envisages-tu la suite ?

L’objectif principal était le top8 et les play-offs. Ça a toujours été le minimum syndical pour moi, surtout quand on représente un club comme le Standard. Une fois que les play-offs auront démarré, c’est un tout autre tournoi qui débutera. Il nous reste trois matchs et j’ai encore des concurrents directs à affronter : l’Union Saint-Gilloise, Zulte Waregem et Courtrai notamment. Ça va être des matchs importants si je veux aller chercher une place dans le haut du top 8 et envisager les play-offs de la meilleure manière.

Une partie des joueurs de la Proximus ePro League – © Eleven Sports

Tu dis que les play-offs sont un tout autre tournoi, en quel sens ?

On l’a bien vu l’année passée : les derniers des places qualificatives peuvent totalement se retrouver en finale. Je pense vraiment que chacun a ses chances de remporter le championnat, qui plus est au vu du niveau plus élevé de la ligue cette année.

Tu t’es organisé de manière différente pour t’entrainer en cas de qualification en play-offs ?

On a prévu un bootcamp avec le Standard de Liège. De manière générale, je sais que pour me sentir confortable en compétition, je dois jouer beaucoup. Vraiment beaucoup. Je ne vais pas changer ma manière de faire.

Au vu de tes résultats, tu sembles être l’un des joueurs qui maitrise le mieux le changement vers le mode FUT. C’est quelque chose qui t’a demandé un travail d’adaptation particulier ?

Personnellement, c’est un changement qui m’a plutôt arrangé car je faisais déjà beaucoup de compétitions FUT, que ce soit l’année passée ou avant. Bien entendu, ça m’a demandé un minimum d’adaptation au vu des règles spécifiques à la ePro League (les joueurs doivent composer leur équipe en se servant de joueurs belges, d’ex ou actuels joueurs de Jupiler Pro League et en alignant en minimum deux joueurs actuels de son club; ndlr). On a pas vraiment de joueurs très techniques et donc on doit se baser sur notre construction de jeu globale plutôt que sur des individualités très fortes.

Pour terminer, il y a un adversaire qui t’effraye plus que les autres à l’aube des play-offs ?

Ça va paraitre bateau, mais mon plus gros adversaire c’est définitivement moi-même. « Rires » La réussite va bien entendu jouer dans l’équation mais selon moi c’est vraiment le mental qui va faire la différence. Ça va être un gros travail pour être prêt le jour J.

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Découvrez les joueurs de la nouvelle saison de Proximus ePro League

La nouvelle saison de la Proximus ePro League, notre championnat national de FIFA, démarrera ce 15 décembre. C’est donc l’occasion de passer en revue les têtes déjà connues mais également de découvrir les nouveaux joueurs présents sur le circuit.

Mais avant de se lancer dans l’analyse des différents effectifs, on vous offre une une statistique intéressante, et assez révélatrice du turn-over important dans le circuit. Sur les 18 équipes évoluant dans la compétition, seulement un tiers de celles-ci continuent l’aventure avec le même joueur que la saison précédente. Nous aurons donc le plaisir de découvrir 12 nouveau e-sportifs sur le circuit.

Commençons par le champion sortant : l’OH Louvain. Le club louvaniste s’est séparé d’Eonel, après que ce dernier ait pris la décision de faire une pause dans sa carrière e-sportive. Les Louvanistes ont donc dû trouver un remplaçant en la personne de Ward Goethaert. Il découvre la Proximus ePro League cette saison avec pour ambition d’atteindre au moins le top 8, vu que Louvain est tenant du titre. C’est avec un peu de regrets de voir E-Onel se retirer du circuit que le jeune joueur se lancera dans la compétition, au vu des conseils qu’il aurait pu tirer de son prédécesseur.

Le second finaliste de la dernière saison, le RSC Anderlecht, poursuit de son côté l’aventure avec Zakaria Bentato. Rappelons que ce dernier a tout de même atteint deux finales en trois ans. Il est d’ailleurs le seul joueur en Belgique à avoir réalisé cet exploit. En ce qui concerne son style de jeu, Zak adore garder le ballon et construire des phases d’attaque en partant de l’arrière du terrain. Si cette technique lui a joué des tours lors de certains matchs, notamment lors de la grande finale de la précédente saison, elle lui permet aussi d’être très souvent maître du jeu.

Le FC Bruges, club qui domine depuis quelques années le football belge, ne se porte pas pour le mieux sur FIFA. Nul doute que les Brugeois voudront réaliser une belle performance cette saison. Et cela devra passer par de bons résultats pour Rudi Ekme, le nouveau joueur du FC Bruges cette saison. Notons qu’il s’agit également de ses débuts dans la compétition au plus haut niveau. C’est un rêve pour Rudi de pouvoir représenter un grand club et il aura évidemment à cœur d’atteindre, au minimum, les play-offs.

A la côte, le KV Ostende a décidé de faire confiance à Bryan Moeyaert. Un ancien très grand compétiteur sur FIFA qui, malgré un peu plus de discrétion ces dernières saisons, a toujours été actif sur la scène de l’e-sport. Il avait d’ailleurs représenté Anderlecht il y a deux saisons, lorsqu’il s’était qualifié pour les play-offs en terminant septième du championnat régulier. Au vu de son expérience passée sur la scène compétitive, il sera présent avec beaucoup d’ambition. Il faudra très certainement compter sur lui pour, au minimum, une place en play-offs.

Le retour de Jason « Ardixa » Devillers dans le circuit

Changement aussi pour Saint-Trond, qui se sépare de Zayror, un joueur très prometteur mais qui n’a jamais réussi à aller plus loin que les quarts de finale en ePro League durant les deux saisons où il aura représenté les Canaris. Ce changement signe le retour à la compétition de Jason De Villers, mieux connu sous le pseudo d’Ardixa. Rappelons qu’il avait eu l’occasion de représenter le Sporting de Charleroi lors de la première édition de la Proximus ePro League. Depuis, il avait un peu laissé de côté l’aspect compétitif de FIFA. Il revient désormais avec pas mal d’ambition pour prouver qu’il est toujours dans le coup. N’oublions pas que ce joueur a aussi fait partie de notre équipe nationale, les eDevils, et qu’il dispose donc d’un bagage d’expérience conséquent.

Non loin de Saint-Trond, en province de Liège, nous retrouvons un club promu en D1A. En effet, le RFC Seraing participe à sa première ePro League. En amont, le club avait déjà préparé son entrée dans l’e-sport en signant dès la saison dernière l’ancien joueur du KV Ostende, Kevin Lenglet. Kevin, alias Dns, avait eu l’occasion de représenter le KVO durant les deux premières éditions de la Proximus ePro League, en signant notamment une très belle septième place lors de sa première saison. En s’attachant un joueur tel que lui, Seraing mise sur l’expérience et espère faire bonne figure pour sa première participation.

À Eupen, exit Sven Roasted, qui représentait le club depuis deux ans. À sa place, on retrouvera Uliks. Quatre ans déjà que ce dernier a commencé la compétition et il vise toujours la victoire lorsqu’il participe à un tournoi. Son premier objectif sera d’atteindre les play-offs; ensuite, tout peut arriver. Notons que le joueur aura mérité sa place. En effet, KAS Eupen avait organisé cette année un tournoi pour sélectionner son futur représentant, tournoi qu’Uliks a bien entendu remporté.

L’Union Saint-Gilloise fait son entrée dans la compétition

Le deuxième club promu en D1A cette saison, l’Union Saint-Gilloise a choisi Thomas Vidic “Optimum” comme e-sportif. Thomas fait partie des talents belges sur FIFA qui n’ont pas encore réellement eu l’occasion de se mettre en avant via la Proximus ePro League. Il vise très clairement une place en play-offs, et dispose de toutes les cartes pour obtenir les résultats désirés. Il espère ainsi démontrer que les saisons précédentes d’autres clubs auraient pu faire appel à lui.

Au Standard, Quentin Vande Wattyne garde la confiance des dirigeants et rempile pour une nouvelle saison. Depuis son titre de Champion de Belgique avec Mouscron lors de la première édition de la Proximus ePro League, ShadooW rencontre un peu plus de difficulté lors de la phase de play-offs, et la réussite n’a pas forcément été de son côté. Il aura à coeur de changer la donne cette saison, d’autant plus qu’il commence petit à petit à récolter des bons résultats sur la scène internationale.

Les Buffalos de La Gantoise ont choisi Keanu Newa (EminoMercy) pour les représenter lors de cette nouvelle édition de l’ePro League. Il s’était déjà fait remarquer par les dirigeants gantois la saison dernière en gagnant le tournoi qu’ils avaient organisé. Keanu avait par ailleurs échoué en finale de la Pro League eCup. Il fait partie des jeunes joueurs prometteurs de notre pays, mais maintenant qu’il a la chance de participer à la Proximus ePro League, c’est à lui de montrer ce dont il est capable. Gand est un club ambitieux dans l’écosystème belge et signer Keanu s’inscrit directement dans la lignée des ambitions de l’organisation.

Gilles Bernard, grand favori ?

Genk compte dans ses rangs les meilleurs joueurs belges, dont Gilles Bernard. C’est l’un des meilleurs joueurs belges depuis déjà plusieurs saisons mais il avait toujours fait l’impasse sur l’ePro League. Cette année marquera donc sa première participation et il viendra avec d’énormes ambitions. C’est UN des favoris, voire LE favori pour la victoire finale. Une position qui risque de mettre pas mal de pression sur ses épaules, mais il a déjà participé à de nombreux tournois de niveau international et devrait donc être à même de gérer cette pression.

Lars Depoorter : ce nom ne vous dit peut-être rien mais pourtant, si vous suivez l’ePro League depuis quelques années, vous devriez le connaître. En effet, il avait eu l’occasion de porter les couleurs du Cercle de Bruges il y a deux ans. Cette saison, le Cercle lui a fait de nouveau confiance pour le représenter. Fera-t-il mieux que sa dixième place lors de sa précédente participation ? Réponse dans les prochains mois.

Au Beerschot, ce ne sera pas non plus Jari qui continuera l’aventure mais plutôt Rune Gaudaen. Ce dernier faisait partie de l’équipe “Club Pro” du Beerschot. Fort de ce lien, il lui a été proposé de représenter le Beerschot dans cette nouvelle saison de Proximus ePro League. Une proposition bien entendu acceptée par le principal concerné. Son ambition personnelle est d’atteindre les play-offs.

Miran Salim rempile pour une saison sous le maillot du KV Malines. Il s’agit d’ailleurs de sa troisième saison dans ce club, alors qu’il avait auparavant eu droit à une très belle demi-finale lors de la première édition de la compétition en représentant le FC Bruges. La dernière saison a été assez compliquée pour lui, mais l’arrivée du mode Ultimate Team cette saison devrait changer la donne. Chaque saison, Miran fait partie des joueurs auxquels il faut prêter attention et cette saison ne sera pas différente.

Florian Vandamme rempile au Sporting de Charleroi

Le Sporting de Charleroi a conservé Florian Vandamme. Demi-finaliste l’an dernier, il a prouvé qu’il pouvait réaliser de bonnes performances dans cette compétition. Cependant, au vu de ses résultats précédents, il aura la pression pour réitérer au moins cet exploit, surtout que ses ambitions sont de faire au moins aussi bien, voire mieux .

Pour le compte de l’Antwerp, il s’agit du même nom que toujours : Zimet ! Année après année, il continue de représenter le Great Old. Avec des performances en dents de scie, capable de sortir des prestations de haut vol puis des matchs un peu plus compliqués, une plus grande stabilité devrait être l’objectif du joueur pour la saison à venir. Zimet a le profil du challenger parfait, celui que peu de personnes attendent mais qui peut prendre des points contre tout le monde et donc surprendre.

Courtrai reste également dans la continuité avec Manse Bogaerts. Auteur de 2 demi-finales consécutives, il aura à coeur de faire aussi bien cette saison, en espérant accrocher sa première finale. Année après année, on voit le niveau de Manse s’élever. Cette saison sera relevée, mais il devrait tout de même pouvoir tirer son épingle du jeu.

Le dernier participant n’est autre que Renzo, un nom bien connu de la scène FIFA du côté de nos voisins hollandais. En effet, il s’agit du seul participant non belge de cette Proximus ePro League. Chaque saison il y en a un et cette fois-ci il est du côté de Zulte Waregem. La saison dernière, Renzo représentait Vitesse Arnhem en eDivisie.

Chaque saison, le niveau de la Proximus ePro League augmente. Cette année ne déroge pas à la règle, surtout que, pour la première fois, la compétition se déroule sur le mode Ultimate Team de FIFA 22. De plus, le vainqueur de la Proximus ePro League bénéficiera d’une place pour les play-off de la FIFA eWorld Cup ! Une place que les joueurs convoiteront tout au long de la saison.

On se donne donc rendez-vous dès le 15 décembre sur la chaine TV de Eleven, mais aussi sur leur chaine Youtube, pour profiter du début de cette saison qui s’annonce explosive !

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Découvrez le nouveau format des FIFA Global Series 2022

Comme chaque année, EA a dévoilé les détails des différents circuits compétitifs qui prendront place tout au long de la saison. Cette année, l’accent a été mis sur le jeu en équipe, mais les compétitions en 1V1 ne disparaissent pas totalement. Accrochez-vous, on vous explique tout ce que vous devez savoir.

Avant toute chose, sachez que deux pré-requis seront nécessaires pour pouvoir participer aux tournois duo, mais aussi aux tournois disputés en solo.

  • Vous devrez vous inscrire et accepter le Règlement officiel sur le site Internet des FIFA Global Series entre le 4 octobre 2021 et le 31 décembre 2021
  • Jouer à FUT Division Rivals pour atteindre la division Élite et grimper dans les rangs

Bien entendu, c’est votre note lors des différents week-ends de FUT Division Rivals qui déterminera si oui, ou non, vous êtes éligibles pour les différentes compétitions.

Au revoir Xbox

Voici un changement majeur par rapport aux éditions précédentes, et qui risque de décevoir bon nombre de joueurs. Lors de la saison 2022, l’entièreté des compétitions proposées cette année par EA seront disputées exclusivement sur Playstation 5. Si l’éditeur proposait avant deux circuits parallèles, un sur Playstation et un autre sur Xbox, ce changement est justifié par deux raisons.

Premièrement, EA met en avant la volonté d’unifier l’écosystème, un phénomène qui passerait par le fait de rassembler la compétition sur une seule plateforme dont l’organisation du tournoi profiterait du soutien. Ensuite, l’éditeur souligne vouloir « rester fidèle à sa base de joueurs FUT Champions Confirmés, dont la grande majorité joue sur PlayStation.« . Une décision qui devrait donc amener plus de clarté lors des différentes compétitions qui ponctueront l’année.

Faites place aux compétitions en duo !

Encore un changement qu’on pourrait qualifier d’historique dans l’e-sport disputé sur FIFA. Auparavant, la majorité des compétitions organisées sur le jeu de simulation de football étaient organisée et conçue pour faire concourir les joueurs en un contre un.

Avec la saison 2022, EA Sports casse les codes et revoit les fondations. Cette année, un grand pan de la compétition sera disputée par équipe de deux.

© EA Sports

FGS Open

Du 10 au 12 décembre se tiendront les FIFA Global Series Open, une série de 16 compétitions disputées à travers les régions du monde entier, et engageant chacune un bon nombre d’équipes. La Belgique ne disposant pas de son propre Open, les joueurs du plat pays seront invités à prendre part à l’Open de Francfort, où 128 équipes se disputeront la qualification pour la suite de la compétition.

Pour prendre part à cette première compétition de l’année, le capitaine de chaque équipe devra bien entendu figurer dans le haut du tableau de la première saison du FUT Division Rivals. Les joueurs les mieux classés recevront une invitation à participer à la compétition.

Seules les vainqueurs de chaque étape sécuriseront leur ticket pour la première compétition en présentiel du circuit : la Team Of The Year Cup.

Team Of The Year Cup

La deuxième étape du circuit duo s’appellera la Team of the Year Cup et prendra place du 21 au 23 janvier 2022. En plus des 16 équipes qualifiées via le circuit Open, ce sont encore 16 équipes qui seront invitées en fonction de leur résultat au cours de la saison.

Un évènement à souligner car il représente ni plus ni moins que le premier évènement disputé en présentiel sur FIFA depuis deux ans ! Et l’enjeu sera aussi grand que l’évènement en lui-même ne devrait l’être. En effet, l’équipe victorieuse se qualifiera directement pour la FIFAe Club World Cup 2022 !

Les équipes se classant directement dans la moitié supérieure du ranking de la compétition se qualifieront quant à elles pour la Team of the Season Cup, que EA annonce comme l’un des plus gros rendez-vous de la saison.

Team Of The Season Cup

On s’attaque maintenant à ce qui a été annoncé comme l’un des plus gros évènements de la planète e-sport FIFA : la Team of the Season Cup ! Composée d’une phase de groupes, d’une phase de play-offs, et d’une phase Open potentiellement disputée en présentiel par 256 teams et permettant au plus petites équipes de participer, celle-ci devrait avoir lieu du 29 avril au 1er mai.

Les 16 équipes qualifiées via la TOTY Cup seront réparties dans quatre groupes, où elles seront à chaque fois rejointes par une équipe issue des Open Qualifiers. En fonction des résultats obtenus lors de la phase de groupes, chacune de ses équipes disposera d’un seeding lors de la phase de championnat.

Cette phase de championnat rassemblera donc 24 équipes. Huit d’entre-elles débuteront leur compétition dans l’arbre supérieur tandis que les 16 autres devront se frayer un chemin à travers un loser bracket semé d’embûches.

Seule l’équipe victorieuse de la compétition se qualifiera pour la FIFAe Club World Cup, où elle sera rejointe par les vainqueurs de la TOTY Cup et 22 équipes qualifiées via les FIFAe Club Series.

En route pour la FIFA eWorld Cup

Mais rassurez-vous, la compétition en solo ne disparaitra pas totalement des serveurs FIFA. Pour les plus solitaires d’entre vous, il existe encore quelques moyens de participer à des évènements internationaux.

Des tournois de qualification en ligne

Cette année, ce sont quatre tournois de qualification en ligne qui seront proposés aux joueurs des différentes régions. Pour plus de simplicité, chaque région a été divisée en différentes division. Dans ce cadre, les joueurs Belges participeront aux évènements de la zone Europe de l’Ouest, auxquels les 256 meilleurs joueurs de la saison en cours participeront.

© EA Sports

Ces épreuves de qualification seront disputées en ronde suisse puis en élimination directe. Si le format de double élimination était préféré par la communauté, ce dernier est beaucoup plus compliqué à mettre en place dans des épreuves rassemblant autant de joueurs.

Les tournois de qualification en ligne auront lieu aux dates suivantes :

  1. Du 27 au 28 novembre 2021
  2. Du 12 au 13 février 2022
  3. Du 16 au 17 avril 2022
  4. De fin mai à début juin 2022

En fonction de leur résultat lors des ces tournois de qualification en ligne, les joueurs les mieux classés récolteront des précieux points qui les feront progresser au cours de l’année. Les joueurs disposant du plus grand nombre de points se qualifieront pour les Playoffs Global Series.

Mais ce ne sera pas le seul moyen de se qualifier pour l’ultime étape précédant la FIFAe World Cup! Si la moitié des joueurs précédents seront qualifiés via leur classement Global Series, l’autre moitié se qualifiera via les différents championnats partenaires de la ligue. Des 128 joueurs qualifiés, seuls 32 poursuivront l’aventure jusqu’à la FIFAe World Cup.

Et cette année, la ePro League, notre championnat national, récompensera son grand vainqueur par une place lors de ces Playoffs ! De quoi motiver les meilleurs joueurs du royaume à terminer sur la première place du podium.

Vous l’aurez compris, la saison e-sportive 2022 de FIFA s’annonce chargée. Si l’on peut reconnaitre une chose, c’est que les différents changements apportés au format rendent la compétition bien plus claire à comprendre. De notre côté, il ne nous reste plus qu’à attendre le début des hostilités, mais aussi l’annonce de notre championnat national, qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez.

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Que vaut réellement FIFA 22 ?

Alors que la prochaine édition de FIFA22 est prévue pour le début du mois d’octobre, notre expert de FIFA, FUTWithApero, a eu l’occasion de mettre les mains sur une première version du jeu ! Une belle occasion de vous expliquer les nouveautés intégrées dans le jeu, mais aussi de vous donner son premier ressenti sur le jeu.

Le nouvel opus FIFA 22 sortira officiellement ce 1er octobre. Celui-ci est, comme chaque année, très attendu par la communauté, aussi bien par les joueurs des compétitions officielles que par les joueurs « lambda ». Alors que de nombreuses critiques avaient été émises à propos du gameplay du précédent opus, EA Sports a-t-il pu rectifier le tir pour l’édition 22 ?

Si vous aurez la réponse officielle dans quelques jours, nous pouvons déjà vous donner quelques éléments de réponse. Mais avant de passer en revue le gameplay en lui-même, voyons les nouveautés des différents modes de jeu proposés sur ce FIFA 22.

Nouveautés du mode FUT

Premièrement, vous remarquerez vite que le mode Division Rivals a complètement été repensé. Il s’agira désormais d’une progression saisonnière, une saison durant environ 6 semaines.

Au sein de chacune des divisions, vous aurez différentes étapes à franchir. Celles-ci seront liées à vos performances et permettront de débloquer des récompenses. Certains rangs étant considérés comme des « points de contrôle » (marqués d’un petit drapeau bleu), si vous les atteignez, vous ne pourrez pas rétrograder en dessous de ce niveau.

Le résultat de chaque match déterminera votre progression dans le classement :

  • Gagner un match vous fait avancer d’une étape.
  • Perdre un match vous fait reculer d’une étape, sauf si vous vous trouvez à un point de contrôle.
  • Un match nul vous maintient à votre position actuelle.

Si vous gagnez deux matchs consécutifs, vous commencerez alors une série de victoires. Il s’agit là de la première étape. Lorsque vous êtes dans un tel cas de figure, vous le verrez indiqué par une icône de flamme sur l’écran. Vous progresserez d’une étape supplémentaire pour chaque victoire consécutive que vous sécuriserez.

Imagions : vous avez gagné vos deux derniers matchs de Division Rivals, vous en jouez un troisième et vous le gagnez également. Cela vous fera progresser de deux étapes. La série de victoires se poursuit bien logiquement jusqu’à ce que vous fassiez un match nul ou que vous perdiez une rencontre.

Pour les plus forts d’entre vous, il y aura la division « élite ». Cette division, située au-dessus de la division 1, comportera un top 200 pour récompenser les meilleurs joueurs de chaque continent.

Du côté de FUT Champions, un certain nombre de changements ont également été annoncés.

Et on commence par une nouvelle qui ravira les amateurs du mode : fini le casse-tête des 30 matchs par week-end ! Dorénavant, vous n’aurez plus que 20 matchs à disputer, tout cela dans un système de qualification revu pour l’occasion.

Chaque semaine débutera par des play-offs qui prendront place du lundi au vendredi, menant aux finales lors du week-end. Lors de ces play-offs, vous devrez gagner un certain nombre de matchs pour obtenir un « jeton de qualification ». Dès que ce jeton sera en votre possession, vous pourrez participer à la finale des champions. Comme vous l’aurez compris, vous ne disposerez « que » de vingt matchs pour réaliser la meilleure performance et décrocher le précieux sésame et vos récompenses.

Ces dernières seront d’ailleurs disponibles dès que vous aurez terminé vos 20 matchs : plus besoin d’attendre le jeudi pour les avoir. Aussi, pas d’inquiétudes, si vous décrochez votre jeton de qualification une semaine où vous n’êtes pas disponible le week-end, vous pourrez bien entendu patienter pour l’utiliser au moment opportun.

Nouveautés du gameplay

La première grosse nouveauté en termes de gameplay est sûrement l’intégration du système Hypermotion, qui améliore les animations des joueurs présents sur le terrain. En effet, celles-ci ont été enregistrées lors de matchs à 11 contre 11 et non plus individuellement comme précédemment. Ce changement permet d’avoir des mouvements et des animations encore plus proches de la réalité.

Ce changement devrait notamment améliorer la cohérence et l’harmonie du bloc équipe et donc d’avoir moins de joueurs un peu « perdus » sur le terrain. En d’autres mots, l’équipe se comportera sur le terrain comme une vraie équipe, ce qui pousse l’immersion dans le jeu encore plus loin.

En dehors de l’HyperMotion, une autre nouveauté est la mise en place de paramètres “compétitifs”, qui seront effectifs dans les modes de jeu suivants :

  • FUT Division Rivals
  • FUT Champions
  • Saisons en ligne
  • Saisons Co Op
  • Clubs pro

Pour les plus assidus d’entre-vous, voici les paramètres en question :

  • Dribble agile contextuel : off
  • Dégagements automatiques : Désactivé
  • Passes intuitives auto : désactivé
  • Tirs automatiques : Désactivé
  • Têtes assistées : Non
  • Jockey : Manuel
  • Assistance des passes en profondeur : Semi

Cette nouveauté devrait permettre d’établir plus de différences entre les joueurs compétitifs, puisqu’il s’agira pour chacun de développer ses points forts, et donc, potentiellement, de récompenser les meilleurs d’entre eux.

De plus, la nouvelle version nous offre une analyse plus approfondie des statistiques en fin de match, comme le montrent les images ci-dessous. C’est surtout le genre de données que nous voyons de plus en plus dans le football retransmis sur petit écran. Dès lors, EA a quelque peu copié cette mise en place des analyses pour se rapprocher encore un peu plus de la réalité.

De manière générale, le gameplay a subi des ajustements pour tendre vers une immersion encore plus importante et se rapprocher de la réalité avec une physique de balle remaniée, les animations des gardiens refaites, des duels plus réalistes, etc.

Nouveautés du Mode Carrière

Le Mode Carrière a lui aussi droit à son lot de nouveautés. Rappelons-le : ce mode de jeu était quelque peu oublié ces dernières années. Cependant, face aux demandes de la communauté, celui-ci a été retravaillé cette saison.

La première nouveauté est certainement la plus importante pour ce mode de jeu. Ce n’est autre que la possibilité de créer son propre club en carrière manager. Vous allez donc pouvoir créer le Proximus Pickx FC et pourquoi pas remporter la Ligue des Champions avec votre club de cœur?

Dans ce mode, tout est désormais personnalisable : écussons, maillots, stades et tifos en tout genre, ainsi que votre budget transfert ! Vous l’aurez compris, tout est fait pour vous permettre de créer un club à votre image.

Du côté de la carrière en tant que joueur, vous aurez la possibilité d’entrer en cours de match et donc de commencer la rencontre comme remplaçant. Cela a pour objectif d’offrir l’expérience d’un jeune espoir gravissant les échelons. Le système de croissance du classement pour votre joueur a également été totalement revu.

Nouveautés du Mode Club Pro

Pas de grosse révolution pour ce mode de jeu, mais néanmoins quelques ajouts non-négligeables sont à noter.

Vous vous souvenez combien de fois vous avez voulu jouer en Club Pro et tel ou tel ami ne pouvait pas quitter son club ? Problème résolu cette année avec une petite modification du mode de jeu ! Vous pourrez maintenant jouer avec des amis sans devoir quitter votre propre club.

Le système de croissance pour votre pro virtuel a été lui aussi remanié, comme le montre la vidéo ci-dessus.

Mais que vaut réellement ce nouveau FIFA ?

Les nouveautés c’est bien, mais une fois la manette en jeu, les sensations sont-elles au rendez-vous ? C’est surtout cela la question importante lors de la sortie d’ un nouveau FIFA .

Même si nous ne sommes jamais à l’abri d’une mise à jour pouvant modifier sensiblement le gameplay, cette édition de FIFA nous semble clairement plus lente que le gameplay proposée dans la version 2021. C’est d’ailleurs plutôt positif. Construire un jeu lent, parfois demandé par les joueurs, sera désormais bien plus simple.

Même si les contre-attaques sont toujours très très efficaces, il ne s’agit pas du seul moyen de marquer des buts. En parlant de la manière de faire grimper le compteur “buts”, la façon d’envoyer le ballon au fond des filets adverses est plus variée dans cet opus que lors de la version précédente. Vous pourrez marquer de presque toutes les manières possibles en fonction de votre style de jeu.

Défensivement, l’assistance est toujours bien là (défense auto). Même si la présence de celle-ci se fait moins ressentir, les développeurs nous ont pondu une IA capable de défendre assez bien les cages toute seule.

Venons en maintenant à un point qui aura fait grincer des dents beaucoup de joueurs lors de la saison précédente : les gestes techniques. Alors qu’ils étaient réputés comme dévastateurs, ces derniers semblent un peu moins efficaces. EA Sports fait donc le choix de revenir à un compromis plus équilibré, mais surtout plus réaliste.

En résumé, FIFA 22 apporte encore une fois son lot de nouveautés. Cette année les changements sont peut-être plus intéressants que lors des dernières versions, alors que le gameplay reste plaisant manette en main malgré tout. Il nous reste à espérer que celui-ci ne se détériore pas au fil de la saison.

Rendez-vous dans quelques jours pour infirmer ou confirmer ces conclusions…

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S’améliorer sur FIFA en 10 étapes

Nous nous dirigeons, comme le veut la coutume, vers la fin de la saison de FIFA 21. Et mine de rien, il est déjà grand temps de préparer la prochaine qui se jouera, naturellement, sur l’opus 2022 de la licence. Dès lors, et afin que vous arriviez préparés au mieux dans cette nouvelle saison, on s’est dit que c’était une bonne idée de vous donner quelques conseils pour vous améliorer sur le jeu phare de EA Sports.

10 astuces pour s’améliorer sur FIFA

1. Ne vous jetez jamais

Cela semble idiot, mais c’est pourtant d’une grande importance. Si vous réalisez un tacle debout ou un tacle glissé et que vous n’êtes pas certain de récupérer le ballon, alors votre joueur sera battu et il vous sera impossible de revenir sur l’attaquant étant donné l’inertie de votre joueur et la vitesse de son adversaire. C’est comme dans la vie réelle au football : si vous vous jetez, vous êtes un « homme mort ».

Dans votre tête, vous vous dites sûrement “Oui, mais si je ne tacle pas, comment récupérer le ballon ?”. Le physique de vos défenseurs suffira, en vous approchant de l’attaquant et en maintenant une certaine pression sur lui. On peut presque dire qu’il suffit de venir percuter l’attaquant pour récupérer le ballon. En effet, vos défenseurs sont majoritairement plus grands et plus physiques que les attaquants, donc cela suffira.

Vous l’aurez donc compris : les tacles, c’est en tout dernier recours.

2. Ne sortez jamais vos défenseurs centraux

Oui vous avez bien lu : il ne faudra en aucun cas sortir avec vos défenseurs centraux. Vous devrez donc faire votre maximum pour éviter de les sélectionner. C’est simple : si vous les sortez, vous créez un trou dans votre défense. Et donc, dans la majeure partie des cas, sauf une défense magistrale, vous encaissez. Or je pense que vous voulez éviter d’encaisser des buts… normalement .

3. Apprenez à réaliser un pressing

Un bon pressing est difficile à faire, mais avec un peu d’entraînement et ces quelques conseils, la tâche devrait vous paraitre déjà plus simple.

La première chose sera d’essayer de lire le mieux possible le jeu de votre adversaire. Ensuite, il vous faudra réfléchir à la position du joueur que vous contrôlez. En effet, lorsque vous enverrez un deuxième joueur sur le porteur du ballon via R1/RB, le joueur que vous contrôlez ne devra pas se diriger au même endroit, sous peine d’être inutile et d’offrir une opportunité à l’adversaire. Vous devrez anticiper les angles de passes de l’adversaire pour couper les trajectoires. Ainsi, vous le priverez de solutions et donc vous récupérerez  le ballon, puisqu’il ne pourra que le perdre. N’oubliez pas que le joueur envoyé via R1/RB est contrôlé par l’IA. En d’autres mots : il se dirigera tout droit sur le porteur du ballon sans vraiment réfléchir.

Si vous avez lu le point précédent, vous êtes au courant qu’il ne faut pas sortir ses défenseurs centraux. Nous vous conseillons donc d’utiliser vos milieux centraux et/ou défenseurs latéraux pour réaliser ce pressing.

4. Trouvez le dispositif qui vous convient

Il y a plus de 30 formations différentes sur FIFA. Bien entendu, chacune d’entre elles comporte des avantages et des inconvénients. Certaines sont plus simples à prendre en main que d’autres.

Les formations les plus répandues sont le 4-2-3-1 et le 4-4-2.

© FIFA 2021

La première est très populaire de par sa solidité défensive avec les deux milieux défensifs et la possibilité de construire du jeu avec les milieux offensifs derrière l’attaquant. La deuxième est est un dispositif peu offensif et peu défensif, bref assez neutre en soi. Sans réelle faiblesse, mais sans réelle force non plus.

Nous le répétons : chaque formation a ses points forts et ses points faibles. C’est à vous de les tester encore et encore pour définir celle qui conviendra le mieux à votre style de jeu. Ce n’est pas parce que 90% des joueurs jouent en 4-4-2 que vous devrez jouer en 4-4-2 pour être performant. Vous devez vraiment trouver LA formation qui vous correspond.

À titre d’exemple : si vous vous sentez extrêmement à l’aise en défense, pourquoi ne pas tenter un dispositif à trois défenseurs ? A l’inverse, si vous êtes défensivement assez fébrile, dirigez-vous peut-être vers une formation  plus défensive comme le 4-2-3-1.

5. Améliorez votre solidité défensive

Habituellement, ce qu’on aime, c’est inscrire des buts. Et effectivement il faut inscrire des buts pour remporter des matchs, mais parfois un seul but suffit. Il n’est pas toujours nécessaire de presser haut l’adversaire, d’aller toujours vers l’avant, etc. Si vous n’encaissez pas, il vous suffira d’un seul petit but pour repartir avec la victoire. Dans le pire des cas, vous faites match nul. Il sera toujours plus simple de ne pas encaisser et d’essayer d’inscrire un but plutôt qu’être offensif, mais prendre 4 ou 5 buts et donc de devoir en marquer tout autant.

Si vous arrivez à exceller en défense alors les victoires s’enchaineront, ou paraitront tout du moins beaucoup plus simples.

6. Évitez de réaliser toujours la même action

Sans forcément s’en rendre compte; lorsque nous jouons à FIFA, nous tombons dans des automatismes.

Par exemple, lors de la sortie du gardien en face à face. Au lieu de le sortir bêtement dès que votre défense est passée, variez les mouvements. Avancez le gardien puis rentrez-le dans les cages avant de le faire sortir très franchement, de façon à ce que l’attaquant adverse ne sache pas s’il doit lober, tenter le dribble ou la frappe immédiate.

© FIFA 21

En attaque aussi, on prend l’habitude de réaliser toujours le même système de construction, d’utiliser les mêmes gestes techniques, etc. La clé pour surprendre votre adversaire sera de réussir à varier son jeu. Utilisez une fois une construction lente de votre attaque, la fois d’après provoquez en 1 contre 1 avec votre attaquant. Tantôt un centre aérien, tantôt une passe en retrait. Il y a mille et une façons d’attaquer et de défendre. Plus vous variez votre jeu, plus vous pourrez surprendre votre adversaire et dès lors vous créer des occasions.

7. Apprenez à maîtriser le changement manuel des joueurs

La touche L1/LB fonctionne très bien pour changer de joueur dans FIFA. Malheureusement, cette action sélectionne le joueur le plus proche du ballon. Dans certains cas, c’est utile, mais dans d’autres  cela mènera à votre perte.

Pour éviter d’utiliser L1/LB, vous devez simplement orienter votre joystick droit dans la direction du joueur dont vous voulez prendre le contrôle. Ce n’est pas forcément le point le plus facile à maîtriser. Mais si vous arrivez à le gérer à la perfection, normalement vous devriez devenir un « crack » en défense.

Pour illustrer ceci, prenons l’exemple type de l’adversaire qui contrôle son défenseur latéral alors que votre milieu est à proximité . Il va vouloir lancer son ailier en profondeur. Si vous ne voulez pas être pris de vitesse, il vous faudra sélectionner votre défenseur latéral et directement couvrir l’aile et/ou prendre en marquage l’ailier adverse. Ainsi, il ne pourra pas donner le ballon à celui-ci et vous ne serez pas pris en défaut.

8. N’utilisez pas la touche « sprint » en continu

Une erreur majeure que beaucoup de joueurs commettent est de maintenir quasi constamment pressée la touche sprint/accélération de la manette lorsqu’ils jouent à FIFA. Certes, votre joueur va courir plus vite … mais ses contrôles de balle, son agilité, ses tirs et tout ce qui va avec seront moins précis. Il y a aura également plus de sources d’erreurs et dès lors de nombreuses pertes de balle pour vous.

Il vaut mieux privilégier l’alternance entre les phases d’accélération et les phases de courses normales. Par exemple, lorsque le geste doit être plus précis, lors d’un contrôle dans un espace plus étroit ou entre plusieurs défenseurs. Un changement simple de direction sera également plus précis si votre joueur n’est pas en phase d’accélération.

Ce point est clairement un des maniements les plus simples à maîtriser, et il s’agit simplement d’une habitude à prendre. A noter que cela permettra aussi à vos joueurs d’éviter le rapide épuisement et d’être encore assez « frais » en fin de match pour faire la différence.

9. Ne jouez pas trop vite

Se projeter vite vers l’avant, c’est bien, mais ne pas perdre le ballon c’est mieux. Sur FIFA il y a habituellement deux écoles. Ceux qui aiment jouer vite, mais qui, souvent, se précipitent trop et donc perdent le ballon. Et ceux qui aiment construire, quitte à tourner autour de la surface durant 15 minutes. Les deux choix sont valables, et l’un n’est pas forcément meilleur que l’autre. Cependant, force est de constater que, si vous jouez contre plus fort que vous, en perdant le ballon car vous avez voulu jouer rapidement, vous risquez de vous faire punir par votre adversaire.

Il est préférable d’essayer de trouver le juste milieu entre les deux. Si vous voyez que l’ensemble du bloc équipe de l’adversaire est monté et qu’il se trouve dans votre moitié de terrain, alors oui vous pouvez tenter de relancer vite vers l’avant. Attention, restez vigilant si aucun de vos joueurs n’est positionné pour réceptionner le ballon, poser votre jeu et construisez calmement. C’est quoi qu’il arrive une solution qu’il est préférable d’appliquer, car, plus vous gardez le ballon, plus l’adversaire va s’impatienter.Il sera tenté de presser pour récupérer le ballon. Et qui dit précipitation et pressing dit espaces. A cet instant ce sera à vous de jouer et de concrétiser  en utilisant l’espace libéré par votre adversaire qui aura sorti de positions certains de ses joueurs.

10. S’entraîner contre plus fort que soi

Vous perdrez peut-être certains de vos matchs, mais un aspect important pour s’améliorer sur FIFA est réellement d’affronter des adversaires plus forts que soi. C’est lors de tels matchs que vous pourrez mettre en évidence vos erreurs, et potentiellement, vos points forts.

© FIFA 21

Vous aurez du mal à défendre lors du premier, du deuxième match, voire même de quelques autres confrontations, mais petit à petit votre niveau s’améliorera. Chacune de vos attaques sera peut-être interceptée au début, mais cela vous poussera également à tenter d’autres tactiques pour améliorer votre jeu offensif.

Vous pouvez également enregistrer vos rencontres pour les visionner par la suite et voir sur vos actions offensives et défensives les erreurs que vous avez commises.

Si vous assimilez bien les 10 points que nous avons cités plus haut, alors en théorie vous aurez toutes les cartes en main pour devenir un « crack » sur FIFA. Et comme on dit: « Après de nombreuses défaites , le victoire n’en sera que plus belle. » On se voit sur le terrain!

Copyright visuel : EA Sports

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E-Onel : « La Proximus ePro League était ma première réelle expérience compétitive. »

Quelques jours après son sacre en tant que champion de Belgique, on a passé un petit appel à Reinout « E-Onel » Schols. On a discuté de la Proximus ePro League, de son recrutement par l’OH Leuven, mais aussi préparation d’avant-match. Tout ça, c’est à retrouver juste ici, dans l’interview du mois!

Salut E-Onel! Tout d’abord, félicitations pour ton titre en Proximus ePro League ! Comment te sens-tu, près d’une semaine après ta victoire?

Bonjour! Je suis bien évidemment très heureux de ma performance, surtout pour une première participation dans la ligue. J’ai eu l’occasion d’assister aux Pro League Awards en fin de semaine dernière où j’ai pu monter sur scène et recevoir mon trophée devant le public, c’était une très belle expérience. Je crois que le mot « satisfaction » représente bien mon état d’esprit pour l’instant.

Question classique, quel est le souvenir le plus lointain dont tu te rappelles de toi et des jeux-vidéos ?

Réponse classique : c’était avec mon grand frère ! Le plus lointain serait surement les gameboys avec lesquels on jouait quand on était très jeunes. Mais les souvenirs les plus forts sont arrivés quand on a commencé à jouer à la console. On avait une Playstation 1 si je me rappelle bien. On a commencé à jouer à FIFA avec lui, c’est un peu comme ça que tout a démarré.

En parlant de ça, tu ne joues que à FIFA ?

Non pas du tout! « Rires » Pour être tout à fait honnête, je n’ai pratiquement pas joué à FIFA durant ces derniers mois. Peut-être quelques parties en semaine mais rien de plus. Sinon, je passe beaucoup de temps sur Call of Duty: Warzone et Fortnite avec mes amis.

Parlons un peu de ton aventure en ePro League. Pour bien faire, on va commencer par tes débuts : peux-tu nous expliquer comment tu as été recruté par l’OHL?

Ils ont organisé un tournoi de qualification en ligne, en partenariat avec une autre organisation. On devait jouer une série de matchs et j’ai réussi à gagner la compétition. La finale se jouait d’ailleurs dans le stade de l’OH Leuven, c’était vraiment cool pour une première expérience! Ils m’ont donc proposé de les représenter et de devenir leur e-sportif sur FIFA.

Comment s’est déroulée ta saison avec eux ?

J’ai une super relation avec le club durant toute la saison. Ils étaient toujours derrière moi, même en cas de défaite donc c’était vraiment cool. On a fait une grande réunion en ligne après le titre où tout le monde m’a félicité, j’ai même droit à une grande photo de moi sur les murs du club « Rires ». L’accompagnement sera encore mieux l’année prochaine, si j’en ressens le besoin j’aurai peut-être un coach mental et physique derrière moi.

Tu mentionnais juste avant le fait que c’était une première expérience compétitive, tu n’avais donc jamais fait de tournois avant?

Non pas vraiment. J’avais juste fait un petit tournoi organisé par une chaine de télé mais je n’avais jamais eu l’occasion de faire un évènement offline. La finale de l’ePro League était donc le deuxième évènement en présentiel auquel je participais. Bien entendu, je participais déjà aux tournois en ligne comme le Weekend League et ce genre de choses.

Au début de la saison, étant donné le nombre de vétérans et de très bon joueurs reconnus dans le circuit, peu de gens auraient parié sur une victoire de ta part. Quand ca a démarré, tu t’imaginais jouer les play-offs et gagner le titre?

En début de saison, on s’était fixé comme objectif d’amener le club jusqu’en play-offs. Pour être franc, je ne me suis pas mis plus de pression que ça, et le club ne m’en a pas mis non plus. Je savais, vu mes résultats en Weekend League et le fait que j’avais déjà joué contre certains joueurs du circuit, que les play-offs étaient un objectif réalisable. Après, je pense qu’il faut être un peu chanceux dans les play-offs pour arriver au bout. Mais j’y suis arrivé « Rires ».

En début de saison, tu étais placé 7ème au classement général. Tu es ensuite descendu jusqu’à la 12 ème place en milieu de saison pour terminer celle-ci à la place où tu avais démarré. Que s’est-il passé en milieu de saison pour que tu fasses un tel retour?

C’était assez étrange! Je pense que les match-ups ont beaucoup joué en début de saison, où j’ai rencontré pas mal de très bons joueurs. Ensuite, il faut savoir que c’était la première année où je jouais en mode 90. C’est très différent du jeu en Ultimate Team, qui est beaucoup plus dynamique et rapide. Au début, je mettais mes échecs sur le compte de mauvaises excuses, comme les réglages de caméra, ma formation sur le terrain que je changeais tout le temps. Au final, j’ai réalisé qu’il fallait juste que j’adapte mon gameplay au mode de jeu.

Beaucoup de joueurs se sont plaints, en début de saison, de l’état du jeu et du fait qu’il n’arrivaient pas à s’adapter à celui-ci. C’est quelque chose que tu as ressenti et qui aurait pu jouer lors de tes premières rencontres?

Je ne pense pas, je remettais la faute sur tout mais sans penser à ce que je pouvais faire de travers. Comme je le disais, je devais juste jouer un peu plus lentement et faire preuve de patience, ce qui me manquait en début de saison. Je pense que beaucoup de joueurs en ePro League n’ont pas adapté leur gameplay, ce qui leur a sûrement couté quelques matchs.

Tu parles de l’adaptation dont tu as fait preuve durant la saison. Comment t’es tu préparé pour la grande finale face à Zak Bentato?

Il y a un gros serveur Discord où beaucoup de joueurs FIFA professionnels se retrouvent pour jouer les uns contre les autres en mode 90. J’ai fait quelques matchs contre certains d’entre eux au cours de la saison mais en fin de saison, j’ai principalement joué contre un ami à moi. Il fait de très bons résultats en en Weekend League et était assez gentil pour jouer avec les équipes que j’allais affronter. C’est le principal entrainement que j’ai fait.

En parlant des autres joueurs, comment décrirais-tu l’écosystème FIFA en Belgique?

Je suis assez nouveau dans le circuit mais je n’ai pas de critique à faire. À part Zak, je n’ai encore rencontré personne et je pense que ça fait aussi la différence. Bien sûr, le problème principal en Belgique reste la barrière de la langue. Il est naturel que je m’entretienne plus avec les personnes qui parlent la même langue que moi. Après, je pense que si tu es quelqu’un d’assez extraverti et qui n’a pas peur de rencontrer des gens, c’est un très chouette milieu. En tout cas, les gens sont plutôt sympathiques avec moi, enfin je pense! « Rires »

La première pensée qui nous frappe quand on te voit monter sur scène aux côtés de Zak, c’est la concentration sur ton visage. Tous les joueurs ont des manières différentes de se préparer à ce type de rencontre. C’est quoi ta formule miracle ?

Le matin même, j’ai été faire une balade pour me détendre un peu. Je pense que c’est super important d’arriver à trouver des activités pour se relaxer. Par exemple, j’étais très stressé la veille et je pense que se réveiller un peu avant l’heure habituelle et prendre le temps d’aller faire une promenade et de se relaxer est bien plus intelligent de se lever et de partir directement sur les lieux du tournoi.

Je pense que ce qui m’a aussi beaucoup aidé, c’est qu’en arrivant en finale, j’avais déjà dépassé mes attentes. La dose de stress était donc bien moins grande.

Tu penses que ça t’a donné un avantage sur ton adversaire?

C’est compliqué à dire. Oui et non? Dans un sens, je n’avais aucune expérience de compétition offline, ce qui m’a sûrement un peu desservi. D’un autre côté, oui bien sûr car le résultat que j’avais atteint était déjà très satisfaisant. Après, une fois qu’on est là, c’est pour gagner bien entendu.

Anderlecht a montré un playstyle assez défensif, ce qui est assez différent de ce qu’on voit Zak jouer d’habitude. Comment tu t’es adapté à ça pour prendre l’ascendant ?

Il jouait en 5-3-2 et je déteste cette formation. Je la trouve vraiment forte sur le jeu et il avait donc entièrement raison de s’en servir. J’ai simplement joué une formation qui me plaisait et sur laquelle je me sentais à l’aise (4-2-3-1).

Pour le futur, il y a des projets que tu veux partager avec nous?

Il n’y a pas grand chose de concret pour l’instant, étant donné que nous ne connaissons pas encore les détails de la prochaine saison de la Proximus ePro League.

Représenter la Belgique en tant que eDevils c’est quelque chose qui te tente?

Honnêtement, je n’avais même pas entendu parlé du tournoi de qualification pour postuler dans l’équipe. Si j’avais été au courant, j’aurais bien évidemment participé. À l’époque, j’étais assez concentré sur les play-offs de la ePro League.

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