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IEM Katowice : FaZe remporte une finale spectaculaire contre G2 Esports

Après deux semaines de compétition, la conclusion des IEM Katowice 2022 a eu lieu ce week-end. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la grande finale de la dixième édition est entrée dans l’histoire. Après un marathon et pas moins de six prolongations, FaZe a remporté le titre dans la Spodek Arena face à G2 Esports. L’équipe repart avec 400 000 dollars et la satisfaction d’être entrée au panthéon de Counter-Strike.

La finale de l’IEM Katowice fut tout d’abord marquée par deux noms surprenants. Premièrement, FaZe n’avait jamais compté parmi les favoris. Le roster a dû faire appel à l’Australien jks en raison de l’absence de ropz (en phase de groupes) et de rain (en play-offs) à cause d’infections à la covid-19. Avec trois nouveaux noms, G2 Esports n’était pas non plus considéré comme un prétendant au titre. Mais CS:GO apporte souvent des surprises, et c’était aussi le cas ce week-end.

FaZe, l’organisation américaine, mais au roster bien européen, a d’abord rencontré Gambit Esports, le champion en titre. Les Russes n’ont pas fait le poids face aux troupes de Karrigan cette année et ont été renvoyés chez eux sans détour (0-2). Les Danois d’Heroic n’ont pas non plus pu venir à bout de FaZe : la demi-finale s’est elle aussi terminée sur le score de 2-0.

G2 Esports a connu un parcours similaire. Virtus.pro a été mis à l’écart sur le score de 2-0 par l’équipe de NiKo malgré une première carte passionnante, qui s’est terminée 25-22. L’équipe a ensuite eu l’occasion de prendre sa revanche sur NAVI, après la finale du Major perdue en novembre. Une occasion que les ninjas ont saisi à deux mains. L’organisation d’Ocelote est restée sans faille face au numéro un mondial et a assuré sa place en finale.

Une finale d’anthologie

Et ce match s’est avéré être l’un de ceux dont on se souviendra longtemps. G2 a commencé en dominant les échanges sur Inferno, prenant une avance de 15-7. FaZe a riposté en remportant 12 rounds d’affilée et en s’imposant au finish. Mais alors qu’on pensait le spectacle passé, Mirage nous a réservé quelques surprises bien senties. FaZe a profité de son élan et est passé à un soupçon d’un deuxième point à 15-10. Mais Karrigan & co n’ont pas pu mener à bien leur mission, laissant au public l’occasion de profiter de quelques manches supplémentaires.

Des prolongations qui ont duré beaucoup plus longtemps que celles auxquelles les fans venaient d’assister sur Inferno. Pendant quatre prolongations, le match est resté en équilibre grâce aux joueurs des deux formations qui réussissaient à réaliser leur plus beau clutch au moment où on pensait la rencontre pliée. Grâce à un T-Side dominant lors de la cinquième prolongation, FaZe remportait enfin la deuxième map. Mirage s’est terminé en faveur de l’organisation américaine après 58 rounds, en faisant l’une des rencontres majeures les plus longues des IEM Katowice sur CSGO.

ropz avec le trophée – © ESL

Ceux qui pensaient que les G2 Esports seraient brisés mentalement se sont trompés. Le roster s’est bien battu sur Dust2, notamment grâce à un huNter- déchaîné. La finale s’est terminée par une victoire étroite, 16-14, en faveur de FaZe. L’organisation s’est couronnée championne de l’IEM Katowice pour la première fois de son histoire, et repart avec le prix principal de 400 000 dollars.

Les chiffres d’audience de l’événement se sont également révélés historiques. La finale entre G2 et FaZe a atteint un pic de 1,12 million de téléspectateurs simultanés, un nouveau record pour un tournoi qui n’est pas un Major. Une nouvelle preuve que l’esport et CSGO ont toujours le vent en poupe !

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Livestream : ESL Proximus Benelux Championship – Phase de groupes

Retrouvez la saison régulière de l’ESL Benelux Proximus Championship en direct tous les lundis dès 18h00 !

On rentre dans le dur pour les huit formations engagées dans ce segment printanier de l’ESL Benelux Proximus Championship, la compétition officielle d’ESL sur CSGO dans nos régions.

Livestream :

Durant quatre soirées de compétition, les huit équipes qualifiées s’affronteront dans deux poules au format GSL dans lesquelles elles ont été versées. Pour faire simple si vous ne connaissez pas ce format : afin qu’une équipe puisse prétendre à la qualification en play-offs, il faudra qu’elle sécurise deux victoires dans son groupe. C’est ensuite un arbre à élimination directe qui attendra les meilleures formations de la saison. Un format qui ne laissera alors plus la place à l’erreur.

Alors, qui de The Dice, Sector One, Belgian KoalaS, Join The Force, l’ex-Project Eversio, LowLandLions et KVM Esports arrivera à récupérer le titre du eClub de Bruges, champion en titre ? À moins que les Brugeois ne réalise le back-to-back en s’imposant consécutivement durant deux splits ? Pour le savoir, suivez toutes les informations de la compétition sur Proximus Esports !

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LEC : G2 Esports, Fnatic et Misfits rejoignent Rogue en play-offs

Fnatic, Misfits et G2 Esports ont rejoint Rogue ce samedi dans le club des équipes qui joueront les play-offs de ce Spring Split 2022. Il ne reste maintenant que deux places disponibles, que Team Vitality et EXCEL devraient sécuriser dans la plupart des scénarios lors de la huitième et dernière journée de saison régulière.

Clap de fin pour l’avant-dernière journée de la saison régulière du premier segment du LEC, le championnat européen de League of Legends. Un week-end de matchs qui aura notamment vu plusieurs formations récupérer les succès nécessaires à une qualification pour la phase de play-offs qui débutera au cours du mois de mars.

À une victoire des Rogue, on retrouve notamment les Fnatic qui sortent de cette avant-dernière semaine de compétition invaincus. La formation de la botlane Upset/Hylissang s’est imposée face à Rogue ce vendredi avant d’emmener les MAD Lions au tapis. Des MAD Lions qui semblent bien loin de leur forme de la saison précédente.

© Fnatic

L’organisation espagnole n’a désormais pratiquement plus aucune chance de se qualifier. Pour se faire, elle devra parier sur une triple défaite d’EXCEL ou de Team Vitality et empocher autant de victoires lors de la superweek qui clôturera la saison régulière. Même scénario pour les SK Gaming, placés à ex-aequo avec les MAD. Rappelons que si les MAD ne se qualifient pas, ça serait la première fois de l’histoire de la compétition que le champion en titre ne disputerait pas les play-offs de la saison suivante.

Le come-back des Misfits

Autant être honnête, il y a peu de chances qu’une telle hypothèse se réalise, surtout au vu des rencontres que les Vitality feront la semaine prochaine. Ces derniers devront affronter MAD Lions, Astralis et G2 Esports, des matchs qui semblent à leur portée après la performance sortie ce week-end.

Les Misfits Gaming ont eux aussi l’esprit plus léger ce lundi matin. Grâce à leur victoire face à G2, les lapins sont maintenant assurés de prolonger leur aventure dans la compétition. Un match notamment qualifié de plus gros come-back de la saison après que les joueurs aient comblé un déficit aux golds de -8025 à seulement 15 minutes de jeu.

Le classement provisoire du LEC (week 7)

  1. Rogue (12-3)
  2. Fnatic (11-4)
  3. Misfits Gaming (10-5)
  4. G2 Esports (9-6)
  5. Excel (8-7)
  6. Team Vitality (8-7)
  7. MAD Lions (5-10)
  8. SK Gaming (5-10)
  9. Team BDS (4-11)
  10. Astralis (3-12)

Il ne reste désormais qu’un week-end de matchs à disputer dans la saison régulière. Pour l’occasion, c’est une superweek qui a été mise sur pied par Riot Games afin de finir la saison en beauté. En conséquence, ce sont donc trois soirées de matchs qui vous attendront du vendredi au dimanche soir, date à laquelle nous connaitrons l’entièreté du casting des qualifiés.

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League of Legends pour les noobs – Volume 3 : La composition et les phases de jeu

Comme on dit, jamais deux sans trois! Bienvenue dans la troisième et dernière partie de notre guide « League of Legends pour les noobs » qui vous apprendra les bases du MOBA de Riot Games.

Après les deux premiers volets de notre guide sur League of Legends, on s’est dit qu’il vous manquait sûrement encore quelques notions pour saisir au mieux les différents aspects d’un jeu aussi complet que celui-ci. On vous embarque donc pour la troisième et dernière partie de notre guide « League of Legends pour les noobs ». Au programme : la composition de son équipe et les différentes phases de jeu, deux concepts qui devraient vous aider à comprendre le monde parfois complexe du MOBA le plus joué de la planète.

Composer une équipe efficace

Vous l’aurez rapidement remarqué : League of Legends est un jeu qui se joue en équipe, et où la collaboration entre les joueurs et la complémentarité entre les champions choisis prend tout son sens. Comme on vous l’expliquait dans le premier volet de ce guide, dans League of Legends chaque problème a sa solution (ou presque).

Chaque champion peut donc facilement être contré en choisissant un autre. Si l’on étend ça à l’équipe, il est donc plus ou moins facile de réduire les conditions de victoire de l’équipe adverse à néant, rien qu’en sélectionnant une composition efficace. Bien entendu, une grande connaissance des 150 champions du jeu est toujours un plus, mais la compréhension de certains aspects-clés vous donnera un gros coup de pouce.

Une composition performante est avant tout une composition équilibrée, ou tout du moins qui joue autour de ses forces. Si votre champion est un champion préférant les affrontements sur la longue durée, vous privilégierez les combats un peu plus long. De la même manière, une composition orientée sur les combats en équipe n’aura aucun interêt à multiplier les escarmouches isolés.

En solo queue, il est souvent compliqué de construire une composition de manière coordonnée avec ses quatre coéquipiers, comme on peut le voir à un niveau professionnel. En effet, le choix des joueurs se portera plus souvent sur un champion de coeur, ou fort dans la meta, que sur un pick mûrement réfléchi pour s’insérer dans une composition de manière efficace.

Dès lors, il vous sera indispensable d‘identifier les conditions de victoire de votre équipe une fois la draft effectuée. Plusieurs grands types de compositions peuvent être distinguées. Attention, cette liste n’est pas exhaustive. Avec 150 champions à votre disposition, les possibilités de compositions sont presque infinie.

Quelques types de compositions différentes :

La composition poke

Basée sur des champions étant capable d’infliger de gros dégâts à distance, la composition poke tient sa force dans le fait de réduire un maximum la barre de vie des adversaires, les empêchant d’engager un combat. Jouer contre une composition de ce type peut être très (TRÈS) agaçant, mais elle repose entièrement sur le fait que les ennemis réussissent à toucher leur sort. Si ce n’est pas le cas, ce genre de composition perd une grande partie de son attrait, surtout en teamfight.

La composition AoE

Une composition AOE est une formation qui se base sur le fait que les différents champions qui la constituent disposent de compétences permettant de faire de lourds dégâts dans une certaine zone. Bien combinés, ces différents sorts vous permettront d’écraser rapidement la composition adverse en teamfight, pour peu que vous soyez un minimum coordonné. Attention à ne pas louper votre combo ! Vos cooldowns, généralement assez importants, risquent de vous jouer des tours si l’ennemi décide continuer à se battre.

La composition splitpush

En jouant le splitpush, votre but est de perdre les adversaires sur la carte. En envoyant un champion sur une des sidelanes tout en mettant la pression ailleurs sur la carte, vous l’obligerez à prendre des décisions et souvent, à abandonner un objectif. Cette composition repose donc bien plus sur votre gameplay en macro que sur votre potentielle puissance de feu en teamfight.

La composition pick

Le positionnement de votre champion dans League of Legends sera souvent le garant de votre survie. En étant conscient de ça, la composition pick a pour objectif de s’occuper de cible isolées et de les sortir de l’équation le plus rapidement possible afin de profiter d’un avantage numérique. A l’inverse, vous rencontrerez plus de difficultés contre les champions groupés étant donné que votre force de frappe repose sur des CC individuels.

Comme on vous le disait, si vous découvrez le jeu en tant que nouveau joueur, ne vous souciez pas trop de créer l’équipe parfaite lors de la sélection des champions. Concentrez-vous plutôt sur le fait de jouer vos champions de confort et de les maîtriser.

Les trois phases de jeu

Cette partie représente bien plus que la connaissance basique requise pour jouer à League of Legends mais vu que vous risquez de rencontrer souvent ces termes, une petite clarification des concepts entourant le déroulé d’une partie semble important.

L’earlygame

L’earlygame représente généralement les 15 premières minutes de jeu. Tous les joueurs, exceptés leur jungler, sont donc sur leur lane et récupèrent un maximum de ressources en vue de la suite de la partie. C’est généralement aussi le moment où le jungler de l’équipe sera le plus actif, tentant dans la majorité des cas d’asseoir la domination de sa lane la plus confortable dans son match-up.

Le mid-game

On considère que le mid-game débute généralement autour des quinze minutes de jeu, où quand la première tourelle de la carte est tombée. Les teamfights sont alors plus fréquents. Dans la plupart des cas, le support n’est jamais très loin de son jungler afin de l’aider à mettre de la pression autour des objectifs neutres tels que le dragon ou le Héraut de la Faille, ou encore à récupérer une tourelle survivant à quelques points de vie.

Le lategame

Aux alentours de 30 minutes, le lategame commence. À ce moment de la partie, la plupart des tourelles sont tombées et c’est donc autour des teamfights que se joue généralement le cours de la partie. À ce stade, les joueurs ont amassé assez de ressources que pour s’être équipés de plusieurs objets. Même si votre équipe dispose de plusieurs milliers de gods d’avance, un teamfight mal géré peut littéralement vous coûter la victoire.

Mais pourquoi tenir compte de ces périodes est-il si important ? Chaque champion dans League of Legends dispose de ses forces et de ses faiblesses, mais aussi d’une période où il sera plus performant! C’est ce qu’on appelle le « powerspike » d’un champion. Alors que certains assassins, par exemple, auront un énorme impact en début de partie, des champions comme les AD Carrys auront souvent besoin d’attendre de disposer de plusieurs items pour remplir pleinement leur rôle de DPS et faire fondre les barres de vie adverses. Il est donc essentiel d’être conscient de ces périodes afin de tirer le meilleur parti de votre champion, et donc augmenter vos chances de victoire.

Gardez cependant en tête que ces périodes ne sont pas immuables. Chaque partie est différente, et votre earlygame pourrait bien s’éterniser un peu plus, par exemple, en fonction de la direction que prend le match.

C’est ici que prend fin notre guide afin de vous apprendre les bases de League of Legends ! Bien que la pratique soit généralement bien plus profitable que la théorie, il devrait vous aider à appréhender un peu mieux le jeu et à comprendre de manière plus complète les compétitions que vous regarderez. N’oubliez pas d’aller jeter un oeil au Volume 1 et au Volume 2 !

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Le balancing, pierre angulaire des jeux e-sport: décryptage avec Mohammed Benhenneda, directeur sur Rainbow Six Siege

C’est un terme régulièrement utilisé dans le secteur de l’e-sport et qu’il soit compris ou non par les joueurs, il n’en reste pas moins qu’il s’agit de l’un des éléments les plus importants de tous les jeux compétitifs : le balancing, ou équilibrage en français ! Quels sont les enjeux ? Comment cela se travaille-t-il ? Découvrez l’envers du décor avec Mohammed Benhenneda, Business Strategy and Live Performance Director pour le FPS d’Ubisoft, Rainbow Six Siege !

Durant une grosse partie du mois de février, des dizaines de milliers de fans ont assisté à la grand-messe R6S, à savoir le Six Invitational ! Véritable coupe du monde réunissant les meilleures équipes internationales, le SI est aussi l’occasion de clôturer l’année de compétition et d’annoncer les changements auxquels les joueurs pourront s’attendre au cours des douze prochains mois. Inutile de préciser qu’il s’agit d’un moment très important, surtout que l’éditeur était attendu au tournant par les adeptes du jeu ! Touché par des problèmes de cheating (majoritairement dans le système de parties classées), ces derniers mois, les fans se montraient de plus en plus inquiets quant à l’état du jeu et attendaient de vraies nouveautés, pour une septième année que les développeurs annoncent comme étant charnière dans l’histoire de la licence. Dès lors, avant d’entrer dans le vif du sujet sur l’équilibrage, petite présentation de Rainbow Six Siege et de ses nouveautés pour mieux comprendre les enjeux.

Les nouveautés de l’année 7

L’année sera divisée en quatre saisons. Si l’opérateur japonais de la première saison a déjà été révélé, nous savons que les suivantes verront respectivement l’arrivée d’un agent belge, singapourien et colombien ! Nous en avons d’ailleurs profité pour poser la question la plus importante (ou pas du tout), mais, selon toute vraisemblance, le gadget de notre opérateur national n’aura AUCUN lien avec… les frites (sic). Trois nouvelles maps seront également dévoilées durant les trois premières saisons. Bref, des informations qui, pour les initiés, restent la partie habituelle de l’annonce annuelle !

© Rainbow Six Siege Ubisoft

Mais évidemment, pour qu’il s’agisse d’une année clé, il en fallait plus que cela. Dès lors, la saison une sera aussi le terrain de lancement d’une action contre les abus de certains joueurs. Qu’il s’agisse de comportements toxiques ou tout simplement de cheat (triche) ! Point prolongé au cours de la saison deux, lors de laquelle les développeurs se pencheront sur l’abus, notamment, du tir allier (le fait de tuer ses coéquipiers volontairement) ! Pour pousser encore plus loin le travail contre les comportements déviants, au début de la saison 3, de nouvelles options de reporting seront disponibles via les replays des matchs ! « Nous vous avons entendu, et nous savons qu’il est important de pouvoir dénoncer ce type de comportement », ont expliqué les responsables du jeu dans la vidéo de présentation. Le tout sera également ponctué d’un score de réputation mis en place et appuyé d’un système de sanction sur base de ce même « calcul de réputation ». Dans le but « de sanctionner les récidivistes et de fournir un environnement plus sécuritaire. Espérons que toute cette mise en place, additionnée à la nécessité de lier son compte à un numéro de téléphone, rassure les nombreux joueurs qui s’inquiétaient légitimement de la santé de leur franchise préférée. Pour approfondir le sujet et en savoir plus sur les détails de la nouvelle année comme “l’attacker repick”, les viseurs à volonté sur vos armes, la zone d’entraînement pour la prise en main plus rapide des nouveaux joueurs ou encore les nouveautés pour les consoles, consultez la vidéo ci-dessous.

Mais revenons-en à nos moutons ! Vous l’aurez compris, l’arrivée de nouveaux agents, mais aussi les reworks d’agents exixtants comme celui de Goyo, sont autant d’adaptations qui peuvent bouleverser ou régler des problèmes de balancing ! Mais pourquoi se pencher sur Rainbow Six Siege pour analyser cet aspect du jeu ? Pour ceux qui ne le sauraient pas, le FPS d’Ubisoft se veut unique en son genre avec le qualificatif auto-attribué de MOBA des FPS. C’est à dire un jeu terriblement stratégique, où le choix des personnages sélectionnés par les joueurs orientent chaque round, chaque partie dans le type de stratégie d’attaque ou de défense utilisée. Chaque agent possède son profile et ses gadgets personnels : marteau, charges pour trouer les murs, caméras, pièges, ralentisseurs, tout type de grenade, etc. Autant de possibilités d’aborder une partie, mais aussi d’influencer le jeu ! Comme nous l’a confié Mohammed Benhenneda, directeur sur la franchise à succès, malgré les différents garde-fous « les joueurs sont plus créatifs que nous« . Comprenez : malgré toutes nos vérifications, il y a toujours des choses que nous découvrons grâce à l’utilisation du jeu par les joueurs. Ce qui signifie que le travail d’équilibrage est une veille constante et n’est pas seulement de la création, mais régulièrement de la correction. Avec plus de 50 personnages utilisables, il s’agit d’un véritable travail d’équilibriste qui peut soit être bénéfique, soit être à l’origine d’un retour de flamme des joueurs (souvent) très piquants !

L’équilibrage, kézako ?

Mohammed Benhenneda – Business Strategy and Live Performance Director Rainbow Six Siege

Mohammed Benhenneda, s’il fallait expliquer le balancing, à un débutant, comment le feriez-vous ?

Le but recherché est d’avoir une méta (façon de jouer) fun, tout en évitant que certains personnages soient inutiles ou omniprésents. Il s’agit donc de la balance entre utilité des personnages et le « fun factor ». Cela ne concerne pas forcément les cartes et leur création, mais plutôt les agents. Pour ce qui est des cartes, après six années, nous avons des guidelines qui nous aident à les créer.

Comment une équipe travaille-t-elle sur le balancing ?

La cellule qui s’en occupe a plusieurs objectifs. Il y a les équilibrages dits « mineurs », comme des opérateurs trop présents pour lesquels nous pouvons juste regarder comment ajuster le tir. Par exemple, adapter quelques éléments comme les armes, leur recul… Le travail est plus court pour ces points et il y en a chaque saison.
Par contre, les reworks (retravail) de personnages sont quant à eux plus longs. Cela peut prendre facilement 6 mois pour régler une situation devenue problématique et qui peut créer de la frustration chez les joueurs. Ce sont des déséquilibres plus profonds, comme le gadget de Goyo qui a été revu pour la nouvelle saison (son bouclier explosif a finalement été plus utilisé pour bloquer des lignes et ralentir le jeu, ce qui n’était pas son objectif à l’origine. D’autres agents comme Dokkaebi et Jackal créent aussi ce type de frustration).

Mais avant de travailler sur le balancing, plusieurs éléments sont pris en compte :
– Analytique : taux d’utilisation et de victoire de l’agent
– Le feedback communautaire : veille des réseaux
– Ou encore le rework de l’équipe de développement, pour un personnage qui ne serait pas soutenable sur le long terme dans l’évolution du jeu.

Lorsque des adaptations sont opérées, comment évaluez-vous leur impact ? Avez-vous des garde-fous spécifiques pour éviter un dérèglement important ?

Nous avons plusieurs étapes pour évaluer cela. Il y a d’abord le play test en interne. Que ce soit avec des joueurs plus réguliers, les développeurs ou des joueurs sélectionnés. Ensuite, il y a la sortie sur le serveur test. C’est là que nous récupérons un feedback plus large pour parfois réaliser des adaptations de dernière minute. Et la troisième phase est la mise en live (La situation est toujours à l’analyse, même lorsque la mise à jour a été officiellement publiée).

Par exemple, pour l’année 7, il y aura plusieurs serveurs tests différents. Celui pour tester les saisons, le serveur labs pour recevoir un feedback en amont et le serveur balancing pour récupérer un retour sur l’équilibrage. Cette nouveauté permettra d’être plus clair dans notre démarche et dans la communication aux joueurs.

Question piège (sic), avez-vous déjà eu une expérience de balancing raté ?

Cela peut arriver, oui ! Il y a toujours des choses que l’on n’a pas prévu avec des joueurs qui sont plus créatifs que nous. Mais je n’ai pas d’exemple concret sous la main.

Y a-t-il des adaptations que l’on ne perçoit pas en tant que joueur et qui ont un impact notable sur le jeu ?

Tout ce que l’on change dans les patchnotes est publié. Il n’y a rien que nous réalisons dans l’expérience du joueur qui ne soit annoncé. Évidemment, il arrive parfois que l’on réalise des changements techniques en arrière-plan et qui ont des impacts non désirés. Mais généralement ceux-ci sont adaptés à temps !

En conclusion

L’équilibrage est un véritable jeu dans le jeu ! Des qualités de fin stratège entre l’envie de création, pour rendre le jeu toujours plus attractif avec sa dose de complexité, et l’importance de ne pas dérégler les points déjà en place. Leur apporter une nouvelle dimension, changer la meta sans bouleverser l’ensemble. Savoir jongler entre les statistiques officielles, les impératifs technologiques et les retours des joueurs qui oscillent eux-mêmes entre objectivité et subjectivité ! Une multitude de facteurs à analyser et à prendre en compte pour détecter l’utilité ou non d’un ancien ou d’un futur changement. Bref, un vrai casse-tête !

Cette année 7 sera d’ailleurs le terrain de nombreux reworks en plus des quatre agents promis ! Le travail sera donc de nouveau délicat pour les développeurs entre nouveautés et adaptations. En plus de Goyo et ses boucliers, Valkyrie et ses caméras sera aussi retravaillée en début d’année. Des adaptations également pour Zero, afin que sa caméra ne perce plus automatiquement les murs, mais que cette étape devienne un choix du joueur. Bandit pourra aussi bientôt déployer plusieurs batteries électriques sur un même mur ! Dokkaebi devrait pouvoir affecter les joueurs éliminé (dans la prise d’informations) avec son appel téléphonique. Et pour terminer, le plus important de tous, Thatcher, qui souffre d’un ban quasi permanant lors de chaque partie, sera aussi revu ! Vous l’aurez compris… Il y a du pain sur la planche pour les équipes de Rainbow Six Siege dans la quête de l’équilibre parfait et beaucoup de contenu qui sera soumis à l’avis tranché de leurs fans !

Pour en terminer avec l’équilibrage, si l’exemple est pris ici sur un jeu en particulier, il vous suffit de lire entre les lignes pour en percevoir les règles générales et comprendre toute sa complexité, mais aussi son importance pour une expérience de jeu optimale et donc pour la durée de vie d’un jeu e-sportif. Négliger cet aspect et les retours des utilisateurs équivaut simplement à se condamner d’avance !

Vous connaissiez certainement la balance de la justice, et bien désormais vous connaitrez celle de l’équilibrage et ses funambules d’un nouveau genre, celui des jeux vidéo.

Crédits image : Rainbow Six Siege Ubisoft

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R6S : Le Six Major d’août n’aura pas lieu en Arabie Saoudite

Le prochain Six Major, originellement prévu pour être tenu en Arabie Saoudite, va devoir se relocaliser. Les organisateurs ont en effet écouté les nombreuses critiques de la communauté à l’égard du pays et ont annoncé déplacer l’évènement dans un autre pays, encore inconnu.

Alors que la communauté Rainbow Six : Siege finit à peine de célébrer les TSM, courronnés champions du monde lors du dernier Six Invitational qui s’était tenu à Stockholm, c’est une petite polémique qui secoue l’écosystème.

Il y a une grosse semaine, ESL et Ubisoft, en charge de l’organisation du circuit compétitif, avaient dévoilé la roadmap du circuit 2022. Dans le même temps, il avait été annoncé que le prochain Six Major prendrait place dans la ville d’Abu Dhabi aux Émirats arabes unis. Une décision motivée par le développement rapide d’un écosystème esportif dans la région du Moyen-Orient, de plus en plus investie dans le secteur.

Comme on pouvait s’en douter, l’annonce n’a pas été du goût de tout le monde. Directement, une grosse partie de la communauté s’est manifestée, s’opposant à la décision de Ubisoft. Les détracteurs ont rapidement mis en avant les manquements de l’Arabie Saoudite en terme d’égalité des sexes, mais aussi l’attitude du gouvernement sur des sujets comme l’homosexualité, ou les conditions précaires de nombreux travailleurs présents dans le pays, entre autres.

Ce mardi, Ubisoft a fait machine arrière. L’éditeur du jeu a annoncé déplacer l’évènement dans une autre région :

« Choisir cet emplacement pour un Six Major est le résultat de discussions approfondies avec nos équipes locales dans la région, le gouvernement saoudien, et notre partenaire local, et de leur engagement collectif qu’un Six Major à Abu Dhabi serait un événement dans lequel n’importe qui, de toutes identités de genre, orientations sexuelles, les origines culturelles ou d’autres traits individuels seraient inclus et bienvenus, comme cela a été le cas été le cas avec d’autres événements humoristiques précédemment organisés dans la ville. Dans cet esprit, nous entendons également haut et fort que les membres du siège international la communauté remet en question ce choix, et nous avons pris la décision de déplacer le Six Majeur de Août 2022 dans une autre région Rainbow Six Esports, avec l’emplacement exact encore à déterminer.« 

Un épisode qui n’est pas sans rappeler la tentative de partenariat entre le LEC et le projet NEOM, soutenu par le prince héritier, et qui s’était soldée par le boycott de la compétition de la part d’une grosse partie du crew de casters.

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Bali accueillera les championnats du monde d’esport 2022

Prévus du 27 novembre au 8 décembre 2022, les championnats du monde d’esport se tiendront bien sur l’île de Bali. La compétition se jouera sur six licences différentes et mettra en jeu un cash-prize total de 500 000 $ que les différentes nations qualifiées tenteront de s’arracher.

On en sait désormais un peu plus sur la prochaine édition des championnats du monde d’esport ! Pour sa quatorzième itération, la compétition organisée par l’IESF (International Esport Federation) rassemblera les nations qualifiées sur l’île de Bali. L’annonce faite lors de la cérémonie de clôture qui s’était tenue après l’édition 2021 à Eilat a été confirmée par la fédération lors du mois de janvier.

Les jeux mobile débarquent

Cette année, c’est sur six jeux différents que se tiendra la compétition. Alors que les licences Counter-Strike : Global Offensive, Dota 2, eFootball et TEKKEN 7 seront de retour cette année, l’organisation a décidé de mettre l’accent sur les licences mobiles. PUBG mobile and Mobile Legends: Bang Bang font donc leur arrivée dans la compétition.

Un ajout qui prend tout son sens au vu de la grande popularité des jeux mobiles en Asie du Sud-Est. En effet, les compétitions y sont parfois plus suivies que celles disputées sur des licences comme League of Legends ou CS:GO. Autre nouveauté de cette édition, un tournoi CS:GO entièrement réservée aux femmes sera au programme. Un beau pas de plus vers l’inclusion de la gente féminine au sein de ces compétitions.

Pour la première fois de son histoire, le rendez-vous mettra en jeu un cash-prize historique de 500 000$. Cette somme sera bien entendue répartie entre les six titres. Plus de 120 nations sont attendues à l’évènement.

Bien entendu, la fédération belge est déjà sur le qui-vive pour envoyer ses meilleurs éléments à Bali. Avant cela, il faudra passer par les qualifications ouvertes afin de décrocher son ticket. Au vu des performances du Belge PikaH qui avait décroché la médaille de bronze sur TEKKEN 7 en 2021, il y a de fortes chances que le jeune joueur retourne défendre nos couleurs.

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De l’Institut à Sector One : entretien avec iDex, joueur professionnel sur VALORANT

Ce mois-ci, on vous emmène à la rencontre de iDex, leader in-game et capitaine de l’équipe VALORANT de Sector One, seule représentante belge dans la ligue de nos voisins français.

Vous ne l’aurez sûrement pas manqué, mais l’organisation Sector One s’est récemment engagée dans la ligue régionale française de VALORANT. Seule structure belge présente dans la compétition, c’est en Samy « iDex » Van de Weghe que S1 aura placé la responsabilité de construire le projet. On est donc allé discuter un peu avec le jeune joueur de 23 ans qui nous a expliqué la genèse du projet et ce qui attend l’équipe.

Hello iDex. Avant toute chose, comment vas-tu ? Comment se passe ton retour à Bruxelles ?

Et bien écoute tout va bien. Je suis ici depuis deux un bon mois, et tout se passe pour le mieux, que ça soit nos entrainements ou la vie avec l’équipe donc c’est top.

Tu es arrivé bien avant le bootcamp prévu avec l’équipe, ça avait un objectif précis?

Pour faire simple, on était en pleine discussion avec Sector One concernant une potentielle signature. Ils m’ont proposé de venir les rencontrer, donc je me suis dit autant être un peu fou et venir ici pour tenter de faire bouger les choses. Au final, c’était plutôt une bonne idée car ça nous a permis de progresser sur certains points et de mon côté de continuer à construire l’équipe donc c’est tant mieux!

© Sector One

Depuis plusieurs mois tu portais un peu le projet Megastitut à bout de bras. Est ce que tu peux nous expliquer un peu la genèse de cette équipe qui s’est rapidement fait un nom ?

De base, ça vient d’un ancien projet qui s’appelait Megakich. Pour faire simple, c’était un trio de joueurs qui ont jouaient ensemble depuis presque trois ou quatre ans. Il se trouve que ce groupe d’amis, qui est plus jeune que moi de deux ou trois ans, je les connaissais bien : on s’est rencontré en LAN et on jouait souvent ensemble. Quand VALORANT est sorti, on a commencé à faire toutes nos parties classées en groupe.

Jusqu’alors, vous n’étiez pas encore dans un quelconque circuit compétitif ?

Même si on était dans le top 100 européen dans les parties classées, on ne s’est jamais vraiment dit qu’on allait jouer ensemble en équipe. Eux étaient encore à l’école et étant en full-time dans les jeux-vidéo, j’avais de plus grandes ambitions. Quand j’ai quitté le Real Betis, j’ai essayé de lancer mon équipe en reprenant le projet L’institut que Lowki avait lancé avant de partir chez Vitality. J’ai pris sa place et j’ai fini par proposer à ce trio d’amis de me rejoindre en compagnie de Keloqz, qui évolue maintenant chez G2 Esports.

S’en suivent de plutôt beaux résultats, sans pour autant avoir l’encadrement d’une structure …

Oui! On a fini par remporter le premier segment du VALORANT Open Tour France, la première grosse compétition nationale sur le jeu, après seulement deux semaines d’entrainement. Il faut imaginer le contexte : je reviens d’Espagne avec mon pc sous le bras, je dors dans un canapé en Belgique chez mes parents parce que je n’ai plus de chambre, mais tout en restant réellement motivé. C’était vraiment en mode : « La rue, la vraie« . L’anecdote marrante c’est que du coup j’ai utilisé mon prizepool pour m’acheter un lit que j’ai mis au sol dans une pièce vide ! *Rires*

La seule chose qui vous manquait, c’était finalement une structure capable de vous supporter dans votre progression ?

Exactement. En fait, le problème ne venait pas uniquement de l’argent ou du fait qu’on a des besoins individuels. Shin et Goaster sortaient à peine de l’école, moi j’avais quelques revenus donc ce n’était pas quelque chose d’urgent. Ce qui l’était plus, c’est que les bons joueurs qui évoluaient avec nous pouvaient être recrutés à tout moment par une organisation car ils n’avaient pas de buy-out (montant nécessaire pour racheter un joueur sous contrat; ndlr). Vouloir signer dans une organisation, c’était aussi la volonté d’avancer avec un cinq stable qui ne changerait pas à cause de facteurs extérieurs.

D’un côté, on pourrait se dire que ça vous a rendu service car vous avez prouvé votre crédibilité sans aucun soutien extérieur.

Ça nous a rendu service dans le sens où ça nous a permis de nous construire une certaine réputation. Cependant, on ne recevait que des offres individuelles alors qu’on voulait progresser ensemble. La seule offre collective qui nous a été faite a été rétractée quand Keloqz a été recruté par G2 Esports, encore une fois car il n’avait pas de buy-out.

Goaster, KONEQT, iDex, MARCTYLINHO et Shin (de gauche à droite) – © Sector One

À force d’essayer des joueurs, cette période t’a permis de prendre pas mal de rôles pour compléter les lacunes. Au final, quel est ton rôle de coeur ?

Mon rôle préféré, c’est Sentinel et Lead. Ça comprend des agents comme Cypher, Chamber, Sage, Killjoy, ou encore Breach et Viper sur certaines maps.

Cette année, vous allez donc représenter Sector One dans le championnat français. Vous vous sentez un peu soulagé d’avoir trouvé avant d’avoir trouvé une organisation pour vous soutenir ?

Pendant longtemps, on pensait qu’en ayant fait de si bons résultats au VALORANT Open Tour, on allait nous proposer un slot pour le projet de ligue nationale qui était sur les rails. Que nenni ! En réalité, ce sont les structures qui disposent des slots en compétition. Quand je l’ai appris, j’ai très vite compris qu’il fallait trouver un partenaire.

Le fait de ne pas disposer assurément d’un slot, ça a sans aucun doute compliqué la tâche ?

Tout à fait. Autant que je gère un projet de A à Z en disposant d’un slot et qu’après une structure nous contacte c’est une chose, autant trouver une organisation qui me fasse confiance et qui prenne les cinq joueurs sans certitude de disputer la compétition, c’est très très dur. De plus, les organisations aiment bien avoir leur mot à dire dans la construction des équipes, prendre leurs décisions et parfois ça ne s’aligne pas totalement avec les projets portés par les joueurs.

Dans la pratique, comment s’est passé ce processus de construction ?

Ça a été très très simple. Au final, on savait qu’on était un vrai noyau très stable et on a décidé de construire autour en y ajoutant Marctylinho et KONEQT (le grand frère de Keloqz; ndlr) qui venaient tous les deux de la même équipe. Au final, je fais un peu le lien entre deux duos qui ont l’habitude de jouer ensemble et je dois dire que c’est super agréable.

Comment se traduit cette structure d’équipe dans votre communication in-game ?

Dans un duo, il y en a toujours un qui est plus communicatif que l’autre. Ca fait qu’on a trois leads dans l’équipe. J’agis en tant que liant entre les deux duos qui sont chacun composé d’un joueur concentré sur les frags tandis que l’autre agit plus en tant que support. Après, ça ne veut pas dire qu’un support ne peut pas courir pour mettre des têtes ! *Rires*

Parlons un peu des mois qui vont suivre, vous évoluez donc en VRL : Revolution, la ligue régionale française. Tu ne regrettes pas un peu que la Belgique ne dispose pas de sa propre ligue à ce niveau de compétition ?

Je pense qu’un circuit belge à ce niveau aurait été une grosse erreur de la part de Riot Games. Au final, c’est toujours bien que la scène belge soit rattachée à celle de nos voisins. On manque d’exposition et c’est dû à de nombreux facteurs : la taille du pays, notre situation linguistique, le retard qu’on a accumulé, etc… De mon point de vue de joueur, c’est toujours mieux d’offrir du spectacle et d’avoir autant d’exposition et de public que possible, ce qui sera beaucoup plus simple dans un pays où la scène e-sport est bien plus implantée.

Au vu des deux rencontres que vous avez disputé lors de la première semaine, vous vous sentez confiants ? 

On se sent déjà un peu plus confiants parce qu’on voit que le travail paye. Les deux semaines de bootcamp nous ont vraiment aidé à avoir un map pool plus travaillé. Du coup, on se sent plus serein dans les picks & bans. Aussi, on appréhende moins les matchs vu qu’on a de très bonnes praccs et qu’on en fait beaucoup. Ca enlève beaucoup de doutes : même si ces grosses équipes sont capables de nous battre, on est aussi en mesure de renverser la vapeur.

Il y a une équipe qui vous impressionne plus que les autres? 

Je dirais que la plus impressionnante par rapport au temps de préparation qu’ils ont eu, c’est Mandatory. Sur papier, ils n’étaient pas donnés favoris. Pourtant, ils proposent des compositions et des styles de jeu assez efficaces. J’ai hâte de les jouer, surtout que la plupart sont des amis. A contrario, des équipes comme Vitality et BDS sont un peu moins performantes que ce qu’on en attendait.

Ça rajoute pas un peu de piment à la sauce d’être la seule équipe représentante de la Belgique dans la ligue française ?

Personnellement, j’ai toujours rafolé de cette storyline des petits Belges qui débarquent là où ne les attend pas et qui détruisent tout le monde. Ce que je kiffe vraiment, c’est de représenter la Belgique en leur disant « vous n’avez pas voulu de nous, regardez ce qu’on va vous faire » *Rires*. Là on représente une organisation que peu de gens connaissent en France donc ça risque de créer une petit hype et un côté un peu outsider assez plaisant !

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Elite Series : KRC Genk Esports sécurise le premier slot des play-offs

Le KRC Genk Esports a poursuivi sur sa bonne lancée lors de la huitième journée de saison régulière des Elite Series sur League of Legends. L’organisation a sécurisé le premier slot des play-offs grâce à sa victoire contre son plus proche concurrent Echo Zulu.

Les différents scénarios des play-offs du Spring Split des Elites Series : League Of Legends se précisent alors se jouait ce lundi et ce jeudi l’avant-dernière semaine de matchs de la saison régulière. Il ne reste donc plus que deux rencontres à chaque équipe pour tenter, si cela est possible, de sécuriser un slot pour la suite de la compétition. Pour rappel, les équipes qualifiées en play-offs engrangeront un nombre plus important de points de championnats, essentiels dans la course aux Country Finals de fin de saison.

Pour le KRC Genk Esports, c’est désormais sûr et certain : l’équipe disputera bel et bien la prochaine phase de la compétition. Ce jeudi, la formation genkoise affrontait Echo Zulu pour éviter une égalité en première position. La rencontre a finalement tourné à l’avantage des KRC, qui sécurisent donc une plus que probable première place au classement final. Pour que les Echo Zulu reprennent le lead, il faudrait que ces derniers remportent leurs deux prochains matchs et que KRC perde les siens. Si la première hypothèse est probable, la deuxième l’est beaucoup moins au vu des adversaires qui leur seront opposés la semaine prochaine.

Du côté de la Team 7AM, l’aventure s’arrête ici. Pour espérer une égalité dans le milieu du classement et potentiellement sécuriser un slot, il aurait fallu que les joueurs remportent leurs deux rencontres de cette semaine. Une tâche qui s’est avérée trop compliquée pour le midlaner zhii et ses coéquipiers, qui se sont inclinés tour à tour face à Sector One et les LowLandLions.

Des Sector One pour qui tout reste possible en cette fin de saison. En effet, une égalité en quatrième position pourrait subvenir dans le cas où la dernière semaine de compétition voit deux victoires de Sector One se dérouler, et qu’en parallèle les mCon LG Ultragear échouent lors de leurs deux dernières rencontres. Une égalité qui tournerait à la faveur des renards ayant accumulé plus de victoires en deuxième moitié de saison.

© META

Vous l’aurez compris, cette dernière semaine de saison régulière sera déterminante pour une partie des équipes engagées dans la compétition qui devront jeter leur dernière force dans la bataille pour espérer continuer l’aventure.

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Proximus ePro League : le Cercle de Bruges repasse dans le top 8

La neuvième journée de championnat de la Proximus ePro League fut intense ce mercredi 23 février. Le Cercle de Bruges s’est offert une victoire importante face au Beerschot, tandis que Malines a subi la défaite la plus marquée de la saison régulière en encaissant pas moins de sept goals contre le Royal Antwerp FC d’Alexander Zimet.

C’est officiel, la moitié de saison est maintenant atteinte dans notre championnat national de FIFA 22, la Proximus ePro League! Pour la neuvième fois de la saison, les joueurs engagés reprenaient ce mercredi 23 février la direction des terrains virtuels. Et une nouvelle fois, c’est une belle série de matchs qui vous attendait dès 13 heures.

Commençons par ce qui est jusqu’ici la plus grosse défaite encaissée par une équipe dans la ligue. Au terme du match l’opposant au Royal Antwerp FC et son joueur Alexander Zimet, Miran (KV Mechelen) avait encaissé sept goals, semblant totalement désarmé par son adversaire. Une défaite qui pourrait faire très mal au mental et à la détermination du joueur alors qu’il n’a pas quitté la dernière place du classement depuis plusieurs semaines.

Sans doute motivé par l’hypothèse de rattraper le leader du championnat, classé à quelques unités de lui, c’est aussi une lourde défaite que Rudi Ekmen (Club de Bruges) a infligé au KAS Eupen de Uliks Polloshka. La rencontre s’est clôturée sur le score sec de quatre buts à zéro, permettant au Brugeois de se maintenir à un point d’un KRC Genk qui n’aura obtenu qu’un partage face à Anderlecht. Un score de 1-1 sur lequel les joueurs du KAA Gent et du RFC Seraing auront eux aussi terminé leur match.

De son côté, le Cercle de Bruges réalise une belle performance grâce à sa victoire deux buts à un face au Beerschot de Rune Gaudaen. Fort de sa victoire, le jeune joueur remonte donc de quelques places et termine cette semaine dans les places qualificatives. Une maigre victoire à plus de huit semaines de la fin du championnat, mais qui lui permet sans aucun doute d’envisager la suite de manière plus sereine.

À la faveur de leur victoire face à un Didista (Sporting Charleroi) manquant de réussite, l’Union Saint-Gilloise et Thomas « Optimum » Vidic s’installe un peu plus confortablement dans le haut du tableau. À égalité avec l’Union, on retrouve le Liégeois ShadooW qui s’est imposé sur le score de 3-1 face à un KV Ostende bien désemparé, repartant avec les trois points.

Il faudra rester solide lors de la dixième journée pour les joueurs engagés dans la compétition, alors que s’engagera la deuxième moitié de la compétition. Comme d’habitude, vous pourrez retrouver toutes les informations sur les rencontres disputées sur Proximus Esports !