Catégories
esports-news

eFootball : l’European Nations Cup revient dans quelques jours

PES 2021… Dites plutôt eFootball revient ce mois-ci avec la seconde édition de l’European Nations Cup. Un tournoi qui fera du bien pour les fans de simulation de foot.

Alors que les adeptes de Fifa digèrent encore à peine l’annulation de l’eWorld Cup et l’eNations Cup, les amateurs de football en général pourront se consoler… Pour peu qu’il apprécient également le concurrent direct du jeu d’EA Sports. En effet, ce jeudi, la seconde édition de l’European Nations Cup a été annoncée. Si désormais nous ne parlerons plus d’un tournoi de Pro Evolution Soccer, mais bien d’eFootball, sa nouvelle dénomination, la compétition s’annonce aussi intéressante que salvatrice.

Peu d’informations ont pour l’instant fuité, mis à part la date, le lieu et le cash prize à remporter. Soutenu par le gouvernement ukrainien, la fédération de foot ukrainienne, mais aussi différentes fédérations e-sport nationales et internationales, le tournoi se tiendra du 20 au 25 août, dans le pays au drapeau jaune et bleu.

Qui sera le prochain Andriy Chevtchenko virtuel et qui remportera la part du lion des 5 000 dollars promis aux participants ?

Copyright visuel: EEF ENC

Catégories
esports-news

Représentez la Belgique sur Tekken pour rejoindre les championnats mondiaux à Eilat!

Les Belgian Qualifiers pour concourir au tournoi Tekken 7, organisé par l’International Esports Federation (IESF), sont désormais ouverts! Envie de clamer fièrement vos couleurs belges et de représenter la Belgian Esports Federation (BeSF) pour une compétition dont les phases finales se dérouleront à Eilat? Alors c’est ici qu’il vous faudra prendre connaissance des modalités du tournoi!

En route pour le mondial

Avec une annonce assez tardive, il est désormais temps de passer directement à l’essentiel : pour pouvoir concourir aux Belgian Qualifiers qui se dérouleront en premier lieu le 1 août sur la licence de combat Tekken, il vous faudra vous inscrire directement depuis le site de la Belgian Esports Federation (BeSF).

Les modalités du tournoi sont les suivantes; les deux prochains Qualifiers se dérouleront exclusivement sur PC où les deux meilleurs de chaque Qualifier seront invité à l’Invitational qui se déroulera en présentiel. Leurs dates respectives (les Qualifiers) sont le 1er et le 8 août. Le format et les règles pour les Qualifiers, qui se dérouleront online, sont les mêmes que pour les tournois officiels du Tekken World Tour (format en BO3, arbre à double-élimination : si vous gagnez deux fois vous êtes qualifiés, si vous perdez deux fois la disqualification est de mise). Les grandes finales seront en format BO5.

Pour pouvoir y participer, il vous faudra être résident sur le territoire belge. Une chance qui vous procurera possiblement une place à l’Esports World Championship, 13 ème du nom, à Eilat lors de l’Invitational qui aura lieu le 15 août 2021!

Source : Belgian Esports Federation (BeSF)

Catégories
csgo-news

Le Major de CS:GO sera-t-il finalement bien organisé à Stockholm ?

Le suspense et les rebondissements se poursuivent dans la saga du prochain Major de Counter Strike: Global Offensive. En raison des problèmes rencontrés avec le gouvernement suédois, l’organisateur PGL était à la recherche d’une nouvelle ville hôte. Mais selon les nouvelles informations et dû à l’évolution de la situation, le tournoi pourrait finalement bien avoir lieu à Stockholm.

Voilà une histoire remplie de rebondissements qui pourrait servir de scénario pour Netflix. Il y a seulement deux semaines, nous écrivions que l’organisateur PGL devait se trouver un nouveau lieu d’accueil suite à la non reconnaissance du Major comme événement sportif de premier plan par les autorités suédoises. Mais aux dernières nouvelles, le gouvernement aurait changé d’avis ! Une mise à jour publiée sur le site de PGL.

Dans un communiqué, les organisateurs ont avancé deux dates clés qui décideront de la tenue du tournoi dans la capitale suédoise ou non. La première est celle du 23 août. Date à laquelle les autorités devraient lever les restrictions de voyage pour les employés et participants à la compétition. Un point qui devrait déjà résoudre les problèmes liés aux visas.

Mais PGL ajoute une seconde condition qui, elle, devra attendre le 15 septembre. L’organisateur souhaite la garantie de pouvoir remplir entièrement l’Avicii Arena le jour de l’événement. Faute de quoi le Major déménagerait dans un autre pays. « Un Major est organisé dans une ville pour donner la possibilité aux fans de la région d’assister à l’événement. Si seul un petit nombre d’entre eux y est autorisé, l’événement pourrait tout aussi bien avoir lieu ailleurs« , a déclaré PGL.

Pour terminer, les dates du tournoi (du 4 au 7 novembre) ne changeront pas et ce quel que soit le lieu d’organisation ! Les premiers billets seront en vente dès le 16 septembre. Gardez un œil sur Proximus Pickx pour la suite et fin de la saga entourant le Major CS:GO !

Crédits image : PGL

Catégories
esports-dossier

Le navire en perdition de Blizzard Entertainment

La semaine dernière, l’État américain de Californie annonçait des poursuites envers Activision Blizzard pour discrimination et harcèlement sexuel. Il s’agit d’un énième revers pour le développeur de jeux autrefois adulé. Mais où exactement les choses ont-elles mal tourné ces dernières années ? Pour vous, on a tenté de trouver des pistes de réponse.

Le procès intenté à Activision Blizzard est le résultat d’une enquête de deux ans menée par le département californien de l’emploi et du logement équitable. Les accusations sont graves, et portent sur une possible discrimination et un harcèlement sexuel exercé à l’encontre des employées. Les dirigeants sont particulièrement visés : ils sont accusés d’avoir systématiquement omis d’intervenir et de mettre un terme à ce comportement. Le rapport écœurant, mais excessivement détaillé, du procureur laisse peu de place au doute.

Par exemple, le concept de « cube crawls » est cité : les employés masculins buvaient « de grandes quantités d’alcool tout en se comportant de manière inappropriée envers les employées ». Des blagues sexuelles seraient systématiquement faites devant les femmes, y compris des viols.

Les allégations ne sont donc pas à sous-estimer. Ce procès est l’un des plus difficiles de l’histoire du jeu et a déjà causé des dommages irréparables à la réputation d’Activision, et de sa maison-mère Blizzard. Depuis la publication de l’affaire, leurs comptes de médias sociaux sont restés étonnament silencieux. Ce chapitre est un nouveau coup bas dans l’histoire de Blizzard Entertainment, autrefois le chouchou de la communauté des joueurs. Mais comment a-t-o pu en arriver là ?

Le chemin vers les sommets

Blizzard a été fondé en 1991, mais ne s’est fait connaître qu’à partir de 1994, année de la sortie du jeu de stratégie en temps réel (RTS): Warcarft : Orcs & Humans. Les années suivantes ont vu une succession de sorties réussies : Warcraft II, Diablo, StarCraft et le logiciel révolutionnaire Battle.net, qui a fait du jumelage de comptes en ligne un jeu d’enfant. StarCraft est devenu le jeu PC le plus vendu de l’année 2000 et est devenu l’un des piliers de la première communauté esports.

Un tournoi Starcraft en Corée du Sud (© Wikimedia Commons)

Mais les jeux les plus importants de Blizzard étaient encore à venir. En 2002 sort Warcraft III, considéré comme l’un des meilleurs jeux RTS de tous les temps. Le jeu aurait un grand impact sur le développement des futurs jeux de stratégie. Warcraft III est apparu avec l’éditeur de monde, qui permettait aux joueurs de créer leurs propres cartes et le personnaliser grâce à des mods. Le mod à l’origine de DOTA, par exemple, a été réalisé avec cet éditeur. Deux des sports électroniques les plus populaires, League of Legends et DOTA 2, n’auraient donc sûrement jamais existé sans Blizzard.

Avec la sortie de World of Warcraft en 2004, Blizzard devient instantanément l’un des plus grands développeurs au monde. Le jeu a révolutionné le domaine des MMORPG et rapporte à la société plus d’un milliard de dollars par an. Grâce au succès gigantesque de World of Warcraft, le développeur passe de 400 employés en 2004 à 1600 employés en 2006, faisant constamment grossir l’entreprise.

Shadowlands, la dernière extension de World of Warcraft (© Blizzard)

Cette croissance explosive n’échappae pas aux autres entreprises du secteur. En 2008, Bobby Kotick, PDG d’Activision, obtient gain de cause et la fusion entre les deux entreprises est finalisée : la nouvelle société prend le nom d’Activision Blizzard. StarCraft II apparait deux ans plus tard et établit une nouvelle norme pour les jeux RTS et les sports électroniques en général. La fusion semble clairement être le début d’un nouvel âge d’or. Mais peu après, les premières fissures apparaissent dans la success story.

Des problèmes au paradis

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le succès de StarCraft II fut un coup de projecteur sur le genre RTS. Le jeu devient rapidement l’esport le plus populaire au monde et fait office de figure de proue dans la professionnalisation du secteur. Mais le jeu perd de plus en plus de fans avec la montée en puissance des MOBA comme League of Legends et DOTA 2. En 2018, Blizzard donne un nouveau souffle à StarCraft II en rendant le jeu free-to-play, mais la licence peine à revenir au même niveau que celui atteint à ses débuts.

Dans le même temps, Blizzard travaille également d’arrache-pied au potentiel successeur de World of Warcraft. Dans cette optique, Titan est créé en 2008 et a pour but de catapulter les MMORPG dans le futur. Plus de 100 développeurs travaillent sur cet énorme projet pendant des années, mais ne réussissent pas à se mettre d’accord sur leur vision du jeu. En 2013, la décision est prise de fermer le projet Titan pour de bon. Jeff Kaplan et quelques développeurs ont alors l’idée d’utiliser les actifs restants pour un jeu de tir basé sur des classes : Overwatch est alors né.

Jeff Kaplan (©: Blizzard CN)

Overwatch apparait à une époque où beaucoup s’interrogent sur l’avenir de Blizzard. Des sorties comme Diablo 3 et Heroes of the Storm n’ont pas le succès escompté par la société. Hearthstone devient un phénomène et rencontre un succès relatif, mais n’est à l’époque qu’un projet parallèle avec une cinquantaine de développeurs. Le studio se retrouve avec le besoin criant d’une nouvelle licence, faisant office de vaisseau amiral. Heureusement pour Blizzard, Overwatch rencontre un large succès, avec plus de 10 millions de joueurs uniques dans le mois suivant sa sortie. L’Overwatch League est immédiatement créée pour mettre le jeu sur la carte en tant qu’e-sport. Le studio profite donc de la sortie du FPS pour faire taire le nombre croissant de sceptiques.

Malgré le succès d’Overwatch, l’entreprise continue à se débattre avec des problèmes internes. De plus en plus de vétérans de Blizzard décident de quitter l’entreprise. Chris Metzen, à l’origine des projets Starcraft et Warcraft III, part à la recherche d’autres opportunités quelques mois après la sortie d’Overwatch. Ben Brode, directeur du jeu Hearthstone, tourne lui aussi le dos à Blizzard en 2018 pour créer sa propre entreprise. Et il y a quelques mois, c’est un autre groupe de développeurs de StarCraft II qui a décidé de développer ensemble leur propre RTS. Le départ de Jeff Kaplan – le concepteur principal d’Overwatch qui a démissionné en avril dernier – reste sûrement l’une des plus grandes pertes pour Blizzard.

Un navire sans gouvernail

Mais où peut-on trouver l’explication de cet exode ? Un des signes avant-coureur réside sûrement dans le calendrier des sorties de la firme. Bien qu’Overwatch ait plus de cinq ans, le jeu de tir reste la dernière sortie de Blizzard à l’heure où nous écrivons ces lignes. Au programme : Diablo Immortal, un jeu free-to-play pour smartphones. À l’époque, cette annonce avait été accueillie par des huées. Les réactions ont été très largement négatives et ont fait chuter les actions d’Activision Blizzard de 7 %. Et il reste toujours à savoir quand apparaîtront les tant attendus Diablo IV et Overwatch 2 : les deux jeux n’ont à ce jour toujours pas de date de sortie. C’est surtout l’avenir de ce dernier qui pose question après le départ de Kaplan, figure de proue du projet.

Activision Blizzard espérait combler ce vide avec la réédition de certains classiques. StarCraft : Remastered et Warcraft III : Reforged en sont le résultat. Si StarCraft fut généralement bien accueilli, la réédition de Warcraft III semble être considérée par les joueurs comme l’un des pires moments dans l’histoire de la franchise. Reforged sort en janvier 2020 : plein de problèmes techniques font leur apparition, et les fonctionnalités promises comme les cutscenes remasterisées, les nouvelles voix off et un système d’échelle en multijoueur ne sont pas présentes. Un article de Bloomberg révèle à l’époque que l’entreprise était au courant de ces failles. Le report n’était plus une option, car Blizzard aurait alors pris le risque de devoir rembourser les précommandes déjà effectuées.

Un autre facteur est l’influence croissante de la culture d’entreprise d’Activision. La décision de l’entreprise de recruter Brian Bulatao, un ancien membre de l’administration Trump décrit comme une brute, fut largement controversée. L’affaire Blitzchung a également montré le studio sous son plus mauvais jour. Après avoir remporté un match dans un tournoi de Hearthstone, le Hongkongais a crié « Libérez Hong Kong » pendant une interview. Activision Blizzard a réagi en bannissant le joueur pour un an et en lui retirant son prix. Après de multiples protestations de la communauté, la décision fut (partiellement) annulée, mais le mal était déjà fait.

Sur le plan financier, Activision Blizzard connaît également des temps de plus en plus difficiles. En 2019, près de 800 personnes sont licenciées, soit environ 8 % de l’entreprise. La branche esports a été la plus grande victime. Et à ce problème, la pandémie n’a rien arrangé : en mars dernier, 50 autres employés de cette division sont remerciés. Du côté de l’audience, on peut aussi dire que les derniers chiffres de l’Oberwatch League sont plutôt décevants. Les audiences des grandes finales de 2020 ont chuté de plus de 60 %, par rapport à celles de 2019. Au sein de l’entreprise règne également une frustration croissante à l’égard des bas salaires et des primes réduites des employés. Des chiffres qui contrastent fortement avec la rémunération du PDG Bobby Kotick, qui a gagné plus de 30 millions de dollars pour la seule année 2019.

Le procès pour harcèlement sexuel et discrimination ajoute une nouvelle dimension aux problèmes auxquels Blizzard est confronté depuis maintenant plusieurs années. Ce n’est donc pas la première fois que le promoteur se retrouve en eaux troubles. Mais avec ce procès, peut-on dire que la société prend-elle totalement l’eau ? La société trouvera-t-elle un moyen de combler les lacunes, ou le navire de Blizzard est-il condamné ?

Copyright visuel: Wikimedia Commons

Catégories
lol-dossier

League of Legends pour les noobs – Volume 2 : La gestion de la vision et la jungle

Après le premier guide publié le mois passé, dans lequel on vous expliquait les bases du jeu League of Legends, on vous propose ce mois-ci la suite de notre série « League of Legends pour les noobs ». Au programme pour cet épisode : la gestion du brouillard de guerre, les différentes phases de jeu, mais aussi les objectifs neutres ! On se plonge dans l’univers de Runeterra pour un guide qui devrait vous être bien utile dans votre montée vers les plus hauts rangs de la Faille de l’Invocateur.

Gérer la vision et le brouillard de guerre

L’un des aspects les plus essentiels de tout jeu-vidéo est la prise de décision. Avec un mauvais choix, vous pouvez entrainer votre équipe vers la défaite, et à l’inverse un call de génie pourra vous permettre de prendre définitivement l’ascendant sur votre adversaire.

Dans League of Legends, ces prises de décisions s’avèrent encore plus compliquées car le joueur est forcé de faire des choix en ne disposant pas de toutes les informations sur les ennemis. En effet, votre vision sur la carte sera limitée par ce qu’on appelle « le brouillard de guerre ». Dans la pratique, ce brouillard limitera votre vision à une certaine distance et en fonction des éléments du décor comme les murs et les différents buissons. Mais plusieurs choses vous permettront d’augmenter cette vision et ainsi prendre des décisions plus judicieuses en fonction du positionnement de vos adversaires, par exemple.

Les trinkets

Les trinkets sont un objet dont vous disposerez automatiquement, et gratuitement dans chaque partie. Il en existe trois types.

  • Le trinket jaune : Le trinket jaune est généralement celui utilisé par tous les champions en début de partie. Ce dernier vous permet de placer une ward qui vous donnera la vision dans sur une certaine zone de la carte. Ce trinket à l’avantage d’être invisible, à moins qu’il soit révélé par un trinket rouge ou une ward de contrôle et nécessite trois auto-attaques pour être détruit. Il faudra cependant être proche de l’endroit où vous voulez l’installer pour la poser
  • Le trinket rouge : Ce trinket est un peu spécial. Souvent utilisé par les supports pour enlever la vision adverse, il agira comme un radar autour de vous. Dans une certaine zone, vous serez capable de détecter les éléments invisibles, qu’il s’agisse d’un joueur ennemi ou d’une trinket jaune.
  • Le trinket bleu : Ce trinket vous permettra de prendre l’information à distance. Vous pourrez en effet le poser bien plus loin qu’un trinket jaune. Mais attention ce dernier comporte le désavantage de pouvoir être détruit en une auto-attaque. Il se révèle donc très pratique pour révéler les adversaires quand ces derniers tentent de récupérer un objectif neutre.

La ward de contrôle

Contrairement aux trinkets, cet objet devra être acheté dans la boutique. Le prix justifie facilement les différents avantages proposés par cette ward. Tout d’abord, elle dispose d’une durée de vie illimitée, pour autant qu’aucun ennemi ne lui inflige les quatre auto-attaques nécessaires pour la faire disparaitre. Autre avantage, celle-ci vous permettra de dévoiler les trinkets jaunes posés à proximité.

Les compétences de vision

Les compétences de certains champions vous permettront de récupérer la vision sur certaines zones. Il faudra donc les utiliser avec parcimonie pour récupérer les bonnes informations, au bon moment, par exemple lors de la prise d’un objectif neutre.

Les objets de support

Sur la Faille de l’Invocateur, chaque champion choisit en premier objet ce qu’on appelle un starter. Chaque starter disposent de statistiques bien spéciales destinées à rendre le début de partie plus confortable. En plus de ces statistiques, l‘objet de support possède une caractéristique supplémentaire. Une fois la mission expliqué dans sa description réussie, ce dernier se transforme un trinket jaune qu’il est possible de stack. Une fois un trinket posé, il vous faudra attendre un peu que votre objet se recharge.

Vous l’aurez donc compris, ces mécaniques sont extrêmement importantes pour contrôler la carte et finir par prendre l’ascendant sur l’équipe adverse. Rappelez-vous toujours qu’un bon contrôle de maps facilitera la prise d’objectifs neutres et mettra donc votre formation à l’avantage.

La jungle et la rivière

Vous l’aurez sûrement remarqué, mais vos minions vous octroient la vision sur la lane. Dès lors, la jungle et la rivière deviennent des endroits où la vision que vous posez sera beaucoup plus utile.

Comme vous pouvez le remarquer sur la mini-map, les trois lanes sont traversées par une rivière (zone jaune sur la carte) et séparées par de grandes zones forestières, représentées par les zones rouges ci-dessus. Ces zones sont d’une importance cruciale car, contrairement à aux minions qui appartiennent à une équipe, les monstres qui y apparaissent dans sont neutres, et peuvent donc être récupérées par les deux équipes. Ces monstres octroient des avantages à l’équipe ou au joueur qui les récupèrent, et sont donc souvent convoités par les formations.

Les dragons élémentaires

Tous les dragons de League of Legends apparaissent dans la fosse aux dragons du côté du bot. Les quatre dragons élémentaires, également connus sous le nom de drakes élémentaires, accordent des améliorations à tous les joueurs du camp qui les tue. En fonction de leur élément, ces dragons octroieront un effet différent:

  • Cloud Drake (blanc) = augmente la vitesse de déplacement lorsque vous ne combattez pas.
  • Infernal Drake (rouge) = augmente la puissance des capacités et les dégâts d’attaque.
  • Mountain Drake (marron) = augmente les dégâts contre les objectifs (tourelles, Dragon, Baron)
  • Ocean Drake (bleu) = accorde la régénération de santé et la régénération de mana lorsque vous ne combattez pas.

Mais attention, ces effets ne sont pas les seuls que les dragons pourront vous donner. Dès qu’une équipe récupère quatre dragons, elle invoque l’âme du dragon.

Cette dernière procure une amélioration de plus à l’équipe qui l’a récupéré, toujours en fonction de sa couleur.

  • Âme du Dragon Infernal : Les capacités et les attaques infligeant des dégâts créent une explosion de zone supplémentaire autour de leur cible.
  • Âme du Dragon des Nuages : Confère une augmentation permanente de la vitesse de déplacement, et un bonus temporaire plus important après avoir lancé votre ultime.
  • Âme du Dragon de la Montagne : Crée un bouclier sur chaque joueur qui se régénère hors combat.
  • Âme du Dragon des Océans : Les dégâts infligés aux ennemis restaurent votre santé et votre mana.

Le Dragon Ancestral

Sans conteste le plus puissant des drakes, le dragon Ancestral apparait une fois qu’une équipe a récupéré l’âme du dragon, et donc souvent en toute fin de partie. Après sa première apparition, il apparaitra toutes les six minutes. Une fois ce dragon abattu, l’équipe responsable de sa mort dispose d’un finisher sur tous les joueurs adverses. En d’autres mots, si les points de vie d’un champion ennemi descendent en dessous de 20% et que vous l’attaquez, il meurt instantanément. Un buff de combat court, mais très utile lors de longues rencontres où un seul teamfight remporté peut changer complètement le cours de la partie.

Le Baron Nashor

Le Baron Nashor est sûrement l’un des monstres les plus puissants de la Faille de l’Invocateur. Il est souvent un objectif clé en fin de partie en raison de son énorme bonus d’or (300 PO par joueur), de l’expérience (900 points d’expérience par joueur) mais surtout de l’enchantement global qu’il confère à l’équipe l’ayant récupéré.

Tous les joueurs affectés disposeront d’un rappel à la base bien plus rapide, très pratique pour instaurer un tempo rapide sur la carte. En plus de cela, les minions présents autour des joueurs qui disposent du buff seront boostés, avec une portée et des dégâts augmentés. Le Baron Nashor s’avère donc très pratique dans des situations de siège, où une équipe tente de faire tomber les tourelles adverses ou de créer une brèche sur la carte.

Le Héraut de la Faille

Le héraut de la Faille est un monstre neutre qui apparait dès la 8ème minute de jeu dans l’enceinte du Baron Nashor. Si ce dernier disparait peu avant la 20ème minute de jeu pour laisser place au Baron lui-même, il n’est pourtant pas à sous-estimer. Après l’avoir éliminé et avoir récupéré son oeil, le détenteur de ce dernier pourra l’invoquer où il veut sur la carte. Une fois invoqué près d’une tourelle ennemie, le héraut chargera cette dernière, lui infligeant de lourd dégâts et permettant souvent au passage de s’adjuger de la première tourelle détruite et du paquet d’or qu’elle octroie.

C’est tout pour ce deuxième volume de « League of Legends pour les noobs ». On se retrouve dès le mois prochain pour un épisode consacré spécialement aux runes, sets d’objets, et au concept de scaling!

Catégories
esports-news

Valorant : Les statistiques impressionnantes de ScreaM

Le joueur belge Adil « ScreaM » Benrlitom a dévoilé il y a plusieurs jours ses statistiques moyennes sur le FPS de Riot Games. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la « One-tap Machine » mérite son surnom, sans aucun doute.

ScreaM est un joueur bien connu de la scène compétitive des FPS tactiques. Après plusieurs années à titiller le plus haut niveau de compétition sur Counter-Strike, le jeune Belge a entamé une transition sur Valorant, le FPS de Riot Games, il y a plusieurs mois.

Si certains pouvaient douter de la pertinence de ce changement, le concerné voyait surtout celui-ci comme une opportunité à saisir, comme il nous l’expliquait il y a quelques mois. Dans l’ensemble, la transition s’est révélée être un pari plutôt gagnant pour le joueur originaire de Bruxelles. Lui et son équipe Team Liquid ont notamment terminé au pied du podium lors du dernier Masters international qui se déroulait à Reykjavik.

Autre preuve que le joueur n’a pas perdu la main, les statistiques de ce dernier. Récemment, Riot Games a envoyé à tous les joueurs leurs statistiques générales par e-mail. Le moins qu’on puisse dire, c’est que celles de ScreaM feraient palir de jalousie n’importe quel joueur.

Dès la publication, beaucoup de joueurs, dont certains issus de la scène compétitive, ont souligné une de ces statistiques : son taux de tirs dans la tête. En effet, le joueur belge place 35,84% de ses tirs dans la tête de l’ennemi. Une statistique monstrueuse, qui avait à l’époque valu à ScreaM son surnom de « One-tap Machine ». Quand on connait l’importance des headshots sur le jeu, on comprend que la présence du joueur dans un lobby fasse la différence!

Grâce au visuel partagé par le Belge, on apprend aussi que ce dernier fait partie des 2% des meilleurs joueurs. Peu étonnant quand on connait l’étendue du talent de ScreaM. Reste maintenant à savoir si le joueur et son équipe Team Liquid se qualifieront pour les prochains Masters, prévus à Berlin pour le milieu du mois de septembre.

Copyright visuel : Team Liquid

Catégories
lol-news

Le FC Barcelone en Superliga ?

Le club de football FC Barcelone pourrait bien se rapprocher de l’univers de League of Legends en signant un partenariat avec la société S2V Digital Sports. Un partenariat qui permettrait au club de poser ses valises sur la Faille de l’Invocateur, et plus précisément dans la Superliga, la ligue espagnole.

On entendait parler de la rumeur depuis maintenant plusieurs mois. Le FC Barcelone s’intéresserait de plus en plus à l’écosystème e-sportif de League of Legends. Si le club catalan possède déjà plusieurs rosters sur des jeux comme Rocket League, Hearthstone, et consorts, c’est maintenant au tour du MOBA de Riot Games d’être dans le viseur du Barca.

À l’époque, les rumeurs portaient sur une possible intégration du club dans la ligue chinoise. Il semblerait que l’organisation aie revu ses ambitions à la baisse, et s’intéresse aujourd’hui à une ligue bien plus proche de chez elle : la Superliga (championnat espagnol national de League of Legends; nldr). En effet, le club de football pourrait, dans un futur proche, signer un contrat de partenariat avec S2V Esports, une équipe appartenant à l’organisation S2V Digital Sports, et évoluant dans cette même ligue.

L’équipe Rocket League de Barca Esports.

La collaboration prendra la forme d’une relation poussée entre les deux entités, qui permettrait à l’organisation catalane d’apposer son tampon sur l’équipe S2V Esports déjà présente dans la ligue. L’équipe devrait donc s’appeler Barca Esports.

Rappelez-vous, en août 2020 le FC Barcelone signait un accord de collaboration avec Tencent Games, la société propriétaire de Riot Games. Un accord qui avait été décrit comme engageant une communication profonde entre les deux entités et destiné à augmenter la présence du club dans l’écosystème. Un peu plus tôt cette année, c’est d’un possible partenariat entre le club et une équipe de LPL (la ligue chinoise; nldr) dont il avait été question. Une rumeur à ce jour non-officialisée.

Si l’intégration du FC Barcelone en Superliga venait à être officialisée, ce serait donc un deuxième club de football qui s’ajouterait à la ligue après le Cream Real Betis, appartenant au club Real Betis Balompié.

Catégories
lol-dossier

Paulolax, caster League of Legends : « On est là pour mettre en avant d’excellents joueurs qui sortent du lot. »

C’est à l’occasion de la fin du Summer Split 2021 de la Belgian League que nous avons eu l’occasion de discuter avec le surnommé Paulolax. Caster sur le jeu League of Legends depuis plusieurs années , Paul nous a partagé sa vision sur le métier de caster, mais aussi sur la dernière saison de Belgian League qui nous a réservé bien des surprises!

Salut Paul, tout d’abord peux-tu te présenter pour notre audience qui ne serait pas familière à ta présence ?

Bien entendu! Je m’appelle Paul et je suis commentateur de la Belgian League, notre championnat national de League of Legends! Après mon BAC, j’ai fait l’école de jazz à Paris et j’ai travaillé un petit peu dans le milieu de la musique. Je suis maintenant caster à plein temps !

Aux alentours de 2016, j’ai commencé à caster dans le bar Meltdown de Bruxelles, qui était un bar orienté vers l’e-sport et le gaming. Au fur et à mesure, un évènement en amenait un autre et les opportunités se sont multipliées. Une fois que les différentes compétitions ont commencé à se structurer, on a fait de plus en plus appel à moi.

Comment tu t’es retrouvé au Meltdown?

À l’époque, le Meltdown était une franchise assez répandue et connue dans le milieu du jeu-vidéo francophone. Tous les jours, je passais devant pour prendre mon train. Pendant des mois, j’ai guetté l’ouverture qui était annoncée. Je suis passé devant le soir de l’ouverture en revenant d’une répétition et je suis tout simplement rentré pour boire un verre. Comme Visso vous l’a expliqué, c’est là que je l’ai rencontré, ainsi que Tsunazz qui étaient là avec leurs bandes d’amis. À force de jouer les uns contre les autres, on a fini par sympathiser!

Je suppose qu’avant de te mettre à commenter les parties, tu as toi-même eu un passé de joueur. Un grand frère se cacherait-il derrière cette passion pour le jeu vidéo?

Clairement! Il ne m’a pas mis de manette dans les mains mais j’étais très souvent collé à lui quand il jouait à un jeu! « Rires » Ça a commencé vachement tôt grâce au PC que mon frère avait et à la Super Nintendo. J’étais un peu jeune pour les Doom, Quake et consorts mais des jeux comme Donkey Kong m’ont très vite accroché. À partir du moment où j’ai commencé à jouer, c’est très vite devenu une passion, quelque soit le style de jeu.

J’allais justement te demander : si tu devais citer cinq jeux qui ont fait de toi le gamer que tu es, sur lesquels tu t’attarderais ?

Dans des styles assez variés, on aurait d’abord la saga des Baldur’s Gate qui m’ont marqué et sur lesquels j’ai passé un temps fou. Vu le peu de jeux qu’on avait à l’époque, on faisait généralement le jeu à 100%… pour le refaire encore une fois par la suite! Il y a eu la saga des Battlefield aussi, sur lesquels j’ai eu les premières envies de tryhard un peu et de rejoindre des équipes. League of Legends, bien entendu, vu la place qu’il occupe dans ma vie aujourd’hui. Hearthstone et la série des Halo viennent compléter la liste.

Que des titres très variés en effet!

Oui! Il y a très peu de styles de jeux auxquels je ne joue pas, j’ai des goûts plutôt éclectiques à ce niveau-là! Du moment que le jeu est bien fait, ça devrait me plaire.

© NTX Photography

Avec des goûts aussi larges, qu’est ce qui t’a fait accrocher à un jeu comme League of Legends?

Dans un premier temps, c’était le simple fait que j’avais pas mal d’amis qui jouaient. Étant donné qu’il était gratuit et que le jeu était simple à faire tourner pour n’importe quelle machine, ça enlevait déjà pas mal de barrières.

Au dessus de ça, j’ai très vite vu League of Legends comme un jeu qui, une fois la première terminée, donnait envie d’en relancer une pour corriger ses erreurs et s’améliorer. Ce qui m’a fait accrocher encore plus, c’est tout l’e-sport qui se développait sur le jeu.

Tu regardais déjà de l’e-sport avant?

Oui, je suivais la scène e-sportive sur Starcraft au début des années 2000. Ce qui m’a fait vraiment accroché à la scène League of Legends, c’est le système de ligues mis en place par Riot. Ça amenait plein de storylines entre les différentes régions qui défendaient leur titre aux Worlds et ça structurait beaucoup le secteur, qui avant vivait surtout grâce à des évènements ponctuels comme les Dreamhack, etc.

C’est tout ça qui t’a donné envie de te lancer dans le défi du cast?

C’est assez compliqué de déterminer exactement ce qui m’a attiré… Je pense que ce qui m’a réellement accroché, c’est le fait d’essayer de mettre en valeur des joueurs de talent, que ce soit en Belgian League ou sur des plus grosses compétitions. Quand on regarde les aptitudes de ces joueurs, il est compliqué de nier que ces derniers sont bien meilleurs qu’une grosse majorité. À côté de ça, la vulgarisation du jeu est aussi un aspect hyper intéressant dans l’exercice du casting.

Un exercice qui se fait généralement à deux et que tu réalise le plus souvent avec ton compère Visso. Selon toi, la complicité dans un cast ça a une importance particulière ?

Clairement, caster avec quelqu’un qu’on connait c’est beaucoup plus confortable. Avec la pratique, tu captes mieux les intonations de la personne qui t’accompagne et ça facilite vraiment les passages de paroles. Puis simplement, il y a un feeling qui s’installe où on sait quand le co-caster va mieux mettre en valeur un moment. Ce sont plein d’automatismes qui s’installent petit à petit.

On peut dire que ces automatismes remplacent petit à petit une préparation qui était peut-être un peu plus conséquente avant?

Oui, mais il y a toujours un minimum de préparation. C’est super important de continuer à communiquer sur certaines choses. Par exemple, avant une partie, il est possible que l’un des casters explique qu’il aimerait prendre la parole si un tel évènement se produit. Après, il y a évidemment une énorme part d’improvisation vu qu’il est impossible de prévoir à l’avance ce qui se passe dans un match de League of Legends!

Selon toi, quelles sont les deux qualités nécessaires pour devenir caster?

Premièrement, ça dépend beaucoup de ce que l’audience va attendre d’un caster. Ensuite, cela varie en fonction du rôle que tu tiens en tant que caster. Un color caster va devoir être beaucoup plus didactique dans ses explications vu qu’il est là pour donner du contexte, tandis qu’un caster play-by-play sera beaucoup plus concentré sur ce la manière de décrire une scène qui pourrait être décrite de 1001 façons.

Je pense que la qualité fondamentale est de vouloir partager, et de se rendre compte qu’on est pas là pour se mettre en valeur. On est là pour mettre en avant des gars qui sont excellents et qui sortent du lot. Ensuite, il faut savoir faire un bon mix entre ambiance détendue et analyse sérieuse.

Parlons un peu de la saison régulière 2021 de la Belgian League, qui s’est achevée lundi dernier. De manière générale, tu en as pensé quoi?

En toute honnêteté, je pense que c’est la plus chouette saison qu’on aie eu depuis le début de la ligue. Si on prend le Spring Split, on a eu un très beau scénario avec la victoire de KVM qui renverse un peu la domination Sector One avec un style de jeu à l’identité très forte! Le Summer Split a encore haussé le niveau d’une barre, et ça se voit en terme de score. On a eu de très beaux duels entre Sector One et KVM qui se bataillaient la première place tandis que le KRC Genk restait en embuscade derrière. Sans parler de la magnifique bagarre que Team 7AM et Starlan nous ont offert pour la 4ème place des play-offs!

Avec une dernière journée riche en émotions…

Oui! Chaque match comptait et c’est quelque chose d’assez rare. Généralement, après l’avant-dernière journée, les choses sont jouées et il ne reste que peu de scénarios possibles. Ici, tous les matchs avaient une importance pour le haut ou le bas du classement, notamment avec la dernière partie entre Sector One et Starlan Gaming Club où l’un défendait sa première place et l’autre défendait son spot en play-offs. Beaucoup de spectacle qui nous a assuré un Summer Split assez exceptionnel de manière générale.

© NTX Photography

Beaucoup s’accordent à dire qu’on a un niveau de plus en plus serré entre les différentes équipes, tu es d’accord avec ça?

Totalement! Quand on compare le Spring de la saison 2020 avec le split que l’on vient de vivre, on a pas l’impression de regarder la même ligue. Ça se remarque aussi dans les imports qui viennent maintenant d’autres ligues assez solides sur le papier, comme la ligue anglaise ou la ligue italienne. Forcément, ça amène un niveau de jeu supérieur et ça force les autres équipes à rester compétitives.

Certes, on est pas encore au niveaux de certaines ligues comme la LFL ou la Prime League, mais c’est encourageant. Ça prouve surtout que le chemin fait depuis plusieurs années est fait dans le bon sens.

Justement, avant on voyait beaucoup plus de joueurs de la Belgian League s’exporter si leurs résultats étaient satisfaisants, tu penses que le phénomène peut s’inverser si on continue comme ça?

Au-delà de la ligue, je pense que ça dépendra surtout du sérieux de l’écosystème qui est mis en place autour des joueurs. Quand on regarde une ligue comme la LFL, c’est la professionnalisation du milieu qui a aidé à construire la compétition. Si des structures sont prêtes à s’installer et à s’investir, on peut se mettre à rêver, mais c’est un ensemble à mettre en place.

Selon toi, ce sont les résultats des équipes qui amèneront cette professionalisation ou plutôt l’inverse, avec un milieu professionnel qui pousserait les joueurs à s’investir encore plus ?

C’est un cercle vertueux! Mets toi à la place d’un propriétaire de structure dont l’équipe termine en 0-10, c’est quelque peu décourageant pour pousser le truc plus loin. À l’inverse, des joueurs qui voient que les moyens sont conséquents auront tendance à donner beaucoup plus dans la compétition, grâce à des outils mis en place par la structure.

Dernière petite question : un pronostic sur le vainqueur de la ligue cette année ?

C’est très compliqué à dire. On passe d’un format BO1 à un format BO5, que certains joueurs découvriront d’ailleurs lors des play-offs. Si en saison régulière, un match pouvait être remporté grâce à une composition un peu originale, ça ne gagnera pas la rencontre en B05. Ce sont des matchs qui doivent être préparés beaucoup plus en profondeur et qui amènent avec eux l’obligation pour les équipes de savoir rebondir. Ça peut amener de belles surprises comme de grosses déceptions.

De mon côté, je dirais que Sector One est le pari le plus raisonnable. Ils ont une équipe redoutable et leurs joueurs sont assez expérimentés que pour pouvoir gérer ce genre de situation sans grands problèmes.

Copyright photos : NTX Photography

Catégories
esports-news

Warzone : un streamer banni pour avoir tricher en plein Twitch Rivals

La streamer Davskar s’est fait bannir de la plateforme Twitch ainsi que de Call of Duty : Warzone suite à une aventure plutôt cocasse. Le créateur de contenus s’est tout simplement fait prendre la main dans le sac entrain de tricher en plein tournoi Twitch Rivals, dont le cash-prize avoisinait les 75 000$.

Alors que le Twitch Rivals organisé sur le battle royale Call Of Duty Warzone battait son plein, les joueurs engagés dans la compétition ont connu une petite mésaventure. Au terme de la 2ème partie, les participants ont appris qu’ils allaient devoir refaire les deux parties déjà jouées.

En cause? Le comportement du streamer tchèque Davskar. Tandis que la première partie se déroule, plusieurs clips sont postés sur Twitter, dénonçant l’usage d’un cheat par le joueur. Au vu des clips, il y a peu de place pour le doute. Dans l’extrait ci-dessous, on peut voir le joueur ajuster son viseur sur les têtes de ses adversaires à une vitesse hallucinante, ne leur laissant aucune chance. Si des joueurs sont capables de tels exploits, certains éléments mettent la puce à l’oreille dans le clip.

Tout d’abord, le tracking (fait de suivre un objet avec sa souris; ndlr) dont fait preuve le joueur. Si ajuster une tête reste relativement faisable, on peut voir que le viseur du Tchèque suit les têtes de ses adversaires, même quand ces derniers tombent au sol. Ensuite, les déplacements du joueur laissent clairement sous-entendre que ce dernier connait la position de ses adversaires.

Évidemment, plusieurs voix se sont directement élevées pour dénoncer la présence d’un tricheur dans un tournoi, qui plus est organisé par Twitch et streamé sur la chaine de tous les participants. Si les admins refusent dans un premier temps de relancer les parties jouées, ces derniers finissent par se rendre à l’évidence. En plus d’exclure le streamer de la compétition, les admins font rejouer aux participants les parties déjà disputées. Dans la foulée et en toute logique, le streamer a été banni de la plateforme de diffusion en ligne.

Un évènement qui nous rappelle encore à quel point la triche gangrène le jeu à l’heure actuelle. Un problème dont Activision semble prendre conscience mais contre lequel le studio peine encore à mettre des solutions viables en place. Espérons que les développeurs se réveillent, ou l’état du jeu pourrait bien pousser ses aficionados à migrer sur le plus que probable Battle Royale que Battlefield nous prépare.

Catégories
lol-news

Febiven quitte Fnatic

La structure Fnatic a annoncé le départ à la retrait de son joueur Fabian Diepstraten, plus connu sous le nom de Febiven. Le Néérlandais aura évolué pendant sept années sur le circuit compétitif, inscrivant au passage quelques moments historiques de la scène.

C’est véritablement une légende de la scène compétitive League of Legends dont la retraite a été annoncée en ce milieu de semaine par l’organisation Fnatic. Le joueur néérlandais Fabian « Febiven » Diepstraten quitte en effet son poste de joueur dans l’équipe académique de l’organisation, et donc l’univers compétitif du MOBA de Riot Games.

Durant sa carrière, Febiven aura marqué de son empreinte près de six équipes et deux continents. Le joueur passe entre autres par les rosters de H2K, Cloud9 (à l’époque où ces derniers évoluaient toujours en Europe) et Misfits. En 2017, il traverse l’Atlantique pour défendre les couleurs de Clutch Gaming durant une saison.

Mais ce qui a forgé la légende, c’est principalement son passage chez Fnatic durant la saison 2015. En compagnie de joueurs de renom comme YellOwStaR, il mène l’équipe vers la demi-finale du MSI alors que ce n’est que sa première saison en tant que professionnel. Plus tard dans la saison, l’équipe réalise le run parfait le plus célèbre de la scène, terminant en 18-0 le Summer Split pour achever la saison en demi-finale des Championnats du Monde.

Cela faisait maintenant sept mois que le midlaner néérlandais évoluait chez Fnatic Rising, l’équipe académique de l’organisation éponyme. Autant de temps sans faire une apparition en LEC, la ligue qui avait pourtant forgé la gloire du joueur. Pour le remplacer, Fnatic a déjà officialisé le recrutement de Oliver « Dajor » Ryppa, un joueur allemand.

Copyright visuel : Michael Konkol/Riot Games