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League of Legends : Retour sur une saison pleine de surprises

La saison 2022 n’aura clairement pas manqué de saveur. Les fans auront pu tout au long de l’année supporter des meilleurs joueurs de la scène, lors d’affrontements toujours plus haletants. Revenons ainsi sur les meilleurs moments qui ont marqué la saison 2022 de League of Legends…

T1 écrit un peu plus l’histoire de la LCK

L’organisation coréenne T1 a commencé la saison pleine d’assurance après l’annonce de son nouveau roster et surtout la prolongation de son midlaner légendaire : Lee « Faker » Sang-hyeok.

Un début de segment printanier qui se passe d’ailleurs à la perfection pour les coéquipiers du toplaner Choi « Zeus » Woo-je qui enchaînent les victoires, dans ce format en Bo3, ne concédant que quelques games ça et là. À mi-parcours, les joueurs sont à neuf victoires pour aucune défaite, et seulement quatre games concédées jusqu’ici.

Un parcours totalement incroyable qui ne sera pas arrêté en si bon chemin, puisque l’organisation coréenne aura réalisé le perfect, à savoir rester invaincu tout au long du split pour terminer en 18-0. C’est donc une nouvelle page de l’histoire de la LCK que les joueurs écrivent lors de leur dernier Bo3 du segment, remporté face à DRX.

© T1

Un résultat qui aurait eu beaucoup moins de saveur si la victoire en play-off ne suivait pas avec… Et les joueurs n’auront pas flanché sous la pression. Cette fois-ci en Bo5, les joueurs ont d’abord battu Freecs, 3-0. Et en grande finale, ils ont remporté le titre ultime de LCK, aux dépens de Gen.G, 3-1. Une performance folle pour le roster, mettant d’ores et déjà la pression sur ses principaux rivaux de la saison.

La Karmine Corp règne sur les European Masters

En ce début de saison 2022, certaines équipes étaient particulièrement scrutées, comme ça a pu être le cas cette saison pour la Karmine Corp, après le recrutement de la star suédoise Martin « Rekkles » Larsson.

Le roster devient donc forcément attendu avec l’ancien joueur de G2 ou Fnatic. Malgré tout, l’organisation arrive avec un statut d' »outsider », devant passer par les play-ins, suite à leur troisième place lors du segment printanier en LFL.

Un début de compétition qui se déroule sans accroc avec un 6-0 en phase de groupe des play-ins, puis une victoire 2-0 face aux Iron Wolves pour la qualification au tournoi principal. Le parcours dans celui-ci aura été tout aussi maîtrisé avec un 5-1 en phase de groupe, pour une qualification en playoff.

Une première victoire face aux Allemands d’Unicorns of Love SE, 3-1. Et vient ensuite des demi-finale, aux allures de LFL, puisque trois des quatre équipes sont issues du championnat français. Passés tout près de la correctionnelle face à Vitality.Bee, les joueurs du blue wall ont su inverser la tendance et ont reverse sweep leurs adversaires, 3-2. Une grande finale face aux champions sortant de LFL : LDLC OL.

© Karmine Corp

Cela aura été le propre de la KCorp tout au long de ces playoffs, concédant systématiquement la ou les premières games avant d’asseoir sa domination et remporter la victoire. Et LDLC OL n’aura pas fait exception. La Karmine Corp s’impose dans cette finale des European Masters 3-1 et remporte ainsi au passage son troisième titre d’affilée dans la compétition. Un record qui sera probablement dur à battre.

Notre Belge Targamas sur le toit du LEC

Revenons quelque peu en Europe avec le Championnat Européen. Alors que le segment estival 2021 se termine avec la victoire des MAD Lions face à nos deux Belges de la compétition évoluant chez Fnatic : Gabriël « Bwipo » Rau et Yasin « Nisqy » Dinçer. Le mercato aura envoyé le premier en LCS chez Team Liquid et le second aura été mis sur le banc par Fnatic pour la nouvelle saison

On disait alors que l’on n’aurait pas de représentant lors de la nouvelle saison. Jusqu’à ce que les G2 Esports décident finalement de signer le support Raphaël « Targamas » Crabbé, vainqueur des European Masters avec la Karmine Corp.

© Michal Konkol / Riot Games

En termes d’adaptation, tout va pour le mieux pour notre local, qui s’impose rapidement au sein du roster avec un début de segment maîtrisé. Targamas impressionne avec son pool de champion énorme. Malgré tout, les G2 s’écroulent quelque peu lors de la deuxième partie du segment, concédant plusieurs défaites et terminant cette phase de groupe à la quatrième place…

Alors qu’on pouvait légitimement penser que durant les playoffs, les joueurs redeviendraient consistants et réguliers, ils s’inclinent d’entrée face à Fnatic et rejoignent l’arbre inférieur.

Cela ne les aura pas arrêtés pour autant, bien au contraire, ça aura sûrement été le déclic nécessaire. En effet, les joueurs ne concéderont plus une seule game jusqu’à la fin de ces playoffs. Ils ont ainsi battu consécutivement : Team Vitality (3-0), Misfits Gaming (3-0), Fnatic pour une revanche en finale de l’arbre inférieur, 3-0. 

Et enfin, en grande finale, la troupe de Caps a vaincu Rogue 3-0. Un parcours en playoffs totalement fou qui mène Targamas vers le titre de LEC, seulement quelques semaines après avoir rejoint la structure. 

RNG patron du MSI

En termes de tournois internationaux, le Mid Season Invitational fait partie des événements les plus attendus par les équipes. Et cette saison, on a pu retrouver des affrontements épiques entre les meilleures équipes. On a ainsi pu assister à un superbe début de compétition de la part des G2 Esports, avec des victoires de prestige face aux coréens de T1 ou aux Chinois de RNG.

Et ce sont justement ces joueurs de RNG sur lesquels on va se pencher. La bande à GALA débarque dans la compétition dans la peau du tenant du titre, après sa victoire à l’édition 2021, et est donc naturellement l’équipe à battre. 

© RNG/Riot Games

Les joueurs commencent de la meilleure des manières cette phase de groupe, conclue en 6-0. Dans le Rumble Stage, le roster chinois n’a pas beaucoup plus tremblé, terminant premier, en 8-2 avec deux petites défaites, contre T1 et G2 Esports, leurs principaux adversaires.

En playoffs, ils affrontent les Nord-Américains d’Evil Geniuses. Une rencontre à sens unique, avec une victoire 3-0 pour Ming & Co qui se qualifient pour la grande finale, face aux coréens de T1, tombeurs de G2 Esports, 3-0.

Et la finale aura totalement tenu ses promesses. Au bout de cinq games, toutes plus haletantes les unes que les autres, ce sont finalement les RNG qui s’imposent face à T1, 3-2. L’organisation remporte ainsi son deuxième Mid-Season Invitational de suite. De quoi espérer la passe de trois en 2023 ?

Les Worlds comme apothéose de cette saison

S’il y avait un événement à retenir lors de cette saison, ce serait forcément les Worlds qui se sont tenus sur le continent américain. D’abord avec la phase de play-in, puis ensuite avec le tournoi principal, regroupant les 24 meilleures équipes de la planète.

L’occasion de suivre d’abord les équipes européennes qui avaient plutôt bien commencé leur compétition. Il en était d’ailleurs de même pour l’organisation coréenne DRX, qui n’aura pas réellement tremblé dans ces play-ins en terminant en 5-0.

© Colin Young-Wolff/Riot Games

La phase de groupe se passe plutôt bien également pour l’organisation emmenée par son ADC Deft, terminant première de son groupe, en 4-2, au même titre que les Européens de Rogue. Un parcours qui est d’ores et déjà incroyable pour le roster ayant terminé 4ème du segment estival de LCK, la ligue coréenne et qui a dû passer par les play-in.

Arrivés en play-offs, BeryL et ses coéquipiers ont eu toutes les peines du monde, avec dans un premier temps, un affrontement épique face aux champions du monde en titre, les EDward Gaming. Une victoire finale 3-2 après avoir été mené 0-2, qui mène le roster en demi-finale. Face aux Gen.G, en demi-finale, les joueurs ont eu un peu moins de mal, remportant leur rencontre 3-1.

La grande finale oppose donc DRX à leurs compères coréens de T1, pour un derby contre l’une des meilleures équipes de cette saison. Un dernier affrontement entre certains des meilleurs joueurs de la planète. 

Et ce sont finalement les DRX qui s’imposent 3-2 au terme d’une finale complètement folle et à rebondissements. Une victoire qui marque également un parcours fantastique de la part de DRX qui réalise ici, un exploit improbable et exceptionnel. 

Une saison qui aura réservé toutes ses surprises à tous les niveaux ! L’occasion de voir nos représentants belges se mettre à l’honneur et en valeur. La nouvelle saison promet d’être palpitante et la rédaction de Pickx ne manquera pas de suivre tout cela de très près. 

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LEC : Le mercato de toutes les surprises

La nouvelle saison du championnat européen de League of Legends approche à grands pas et l’intersaison est l’occasion pour les équipes de s’ajuster. Riot Games a annoncé il y a quelques jour que format de la compétition allait changer et se renouveler.

Ainsi, comme chaque saison durant le mercato, les équipes s’activent afin de modifier leurs rosters. L’occasion de se pencher sur les différents recrutements et de faire une revue des effectifs du LEC pour la saison prochaine.

Si aucune rumeur n’a encore été confirmée, les rosters semblent quand même être plus ou moins arrêtés et voici un récapitulatif de ce à quoi devrait ressembler la saison prochaine.

KOI x Rogue : La stabilité ?

Qui de mieux pour commencer que par le champion sortant ? Un champion sortant qui aura quand même quelque peu changé ces derniers mois. Après un bon parcours aux Worlds, atteignant les quarts de finale, la structure va aborder la nouvelle saison sous de nouvelles couleurs. 

En effet, il y a quelques mois, Rogue a conclu un accord avec la structure espagnole KOI pour une fusion pour la nouvelle saison de LEC.

KOI :

Top : 🇩🇰 Martin « Szygenda » Jensen
Jungle : 🇰🇷 Kim « Malrang » Geun-seong
Midlane : 🇸🇪 Emil « Larssen » Larsson
ADC : 🇬🇷 Markos « Comp » Stamkopoulos
Support : 🇪🇸 Adrian « Trymbi » Trybus
Coach : 🇬🇧 Simon « Fredy122 » Payne

Un énorme changement quant à l’image de la structure pour l’année prochaine. Du côté du roster, là, les choses n’ont pas énormément bougé. On a décidé de reprendre des bases sereines, qui ont fonctionné la saison passée.

Ainsi, seul le toplaner danois Martin « Szygenda » Jensen débarque au sein du roster en provenance de l’équipe LFL  Vitality.Bee. Un maigre ajustement pour l’effectif qui compte ainsi s’appuyer sur des éléments forts qui ont émergé durant la saison passée, comme le jungler Coréen Kim « Malrang » Geun-seong ou encore l’ADC Grec Markos « Comp » Stamkopoulos.

G2 Esports : L’année du renouveau ?

Après une première partie de saison dernière réussie et une victoire lors du segment printanier, les G2 Esports ont eu un peu plus de mal lors de la seconde partie de saison. Une élimination précoce lors de la phase de groupe des derniers Worlds aura fait remettre en question l’avenir de l’équipe.

De nombreuses rumeurs ont vite circulé autour de l’avenir du français Steven « Hans Sama » Liv, exilé depuis la saison passée en LCS et dont l’avenir semblait s’écrire de nouveau en Europe. Pendant un temps, il semblait que la Karmine Corp tenait la corde, mais le fait que la structure ne puisse pas accéder au LEC aura donné du plomb dans l’aile à l’histoire. Il n’en fallait pas plus pour que G2 s’immisce dans cette affaire.

G2 Esports :

Top : 🇩🇪 Sergen “BrokenBlade” Çelik
Jungle : 🇸🇪 Martin « Yike » Sundelin
Midlane : 🇩🇰 Rasmus “Caps” Winther
ADC : 🇫🇷 Steven « Hans Sama » Liv
Support : 🇸🇮 Mihael « Mikyx » Mehle
Coach : 🇨🇦 Dylan Falco

Suffisant pour G2 qui semble avoir raflé la mise concernant l’arrivée de l’ADC français. Et pour l’accompagner, G2 a décidé de s’appuyer sur un joueur qui connaît bien la compétition et qui est aguerri au LEC : le support slovène Mihael « Mikyx » Mehle. La jungle aussi devrait être remaniée pour la nouvelle saison avec l’arrivée de l’ancien champion de LFL chez LDLC OL, le Suédois Martin « Yike » Sundelin.

Un retour inéluctable d’Hans Sama du côté de l’Europe donc. Il pourrait s’agir ici du premier gros coup de ce mercato, qui serait réalisé là, par les G2 Esports. Une manière de prévenir les autres équipes qu’il faudra prendre la structure au sérieux en 2023. 

MAD Lions : La confirmation ?

Après une belle deuxième partie de saison, qui coincide notamment avec l’arrivée du belge Yasin « Nisqy » Dinçer, les MAD Lions auront su montrer de belles choses malgré quelques limites lors des worlds. 

C’est donc naturellement que la sturcture a cherché à se réorganiser pour cette nouvelle saison autour de ses éléments forts que sont Nisqy, élu MVP lors du segment estival et l’espagnol Javier “Elyoya” Prades Batalla.

MAD Lions :

Top : 🇰🇷 Kim « Chasy » Dong-hyeon
Jungle : 🇪🇸 Javier “Elyoya” Prades Batalla
Midlane : 🇧🇪 Yasin « Nisqy » Dinçer
ADC : 🇨🇿 Matyáš “Carzzy” Orság
Support : 🇧🇬 Zdravets “Hyllisang” Iliev Galabov
Coach : 🇬🇧 James « Mac » MacCormack

L’effectif devrait donc accueillir un ancien de la maison en la personne de l’ADC Matyáš “Carzzy” Orság, qui n’aura pas su confirmer chez la Team Vitality. Il partagera d’ailleurs sa lane avec l’un des tout meilleur support européen, à savoir le Bulgare Zdravets “Hyllisang” Iliev Galabov. 

La toplane sera elle renforcée par le coréen Kim « Chasy » Dong-hyeon, qui arrive tout droit des X7 en NLC. Un roster remanié mais qui devrait jouer les trouble-fête tout au long de cette nouvelle saison avec de nombreux espoirs légitimes qui se portent sur une botlane qui pourrait faire du mal.

Fnatic : Enfin la bonne saison ?

Il faut dire que Fnatic n’aura pas performé à la hauteur de son roster la saison passée, se qualifiant de justesse pour les Worlds et ne passant pas la phase de groupe. Une fin de saison compliquée qui donne des envies nouvelles aux dirigeants de l’organisation. Un mercato qui vient chambouler les choses avec une botlane qui en fait largement les frais.

Fnatic :

Top : 🇩🇰 Martin “Wunder” Nordahl Hansen
Jungle : 🇪🇸 Iván “Razork” Martín Díaz
Midlane : 🇨🇿 Marek “Humanoid” Brázda
ADC : 🇸🇪 Martin “Rekkles” Larsson
Support : 🇵🇹 Rúben « rhuckz » Barbosa
Coach : 🇵🇹 Gonçalo « Crusher » Pinto Brandão

On peut légitimement dire que ça aura eu l’effet d’une bombe. Le retour d’une légende de Fnatic, l’ADC suédois Martin “Rekkles” Larsson, qui jouait la saison passée en LFL au sein de la Karmine Corp. Un retour qui a donc été une énorme surprise pour les fans.

Il rejoint l’équipe au même titre que le support, qui évoluait avec l’académie de Fnatic la saison passée : Rúben « rhuckz » Barbosa. Le portugais a d’ailleurs déjà eu l’occasion d’évolué avec le roster principal, c’était lors des play-in de ces Worlds en lieu et place d’Hyllisang, indisponible pour le début de la compétition. Le Bulgare quitte d’ailleurs Fnatic après près de cinq ans passé au sein de la structure.

Tous les espoirs sont donc permis pour les fans qui auront l’occasion de voir le retour de leur ADC prodige, qui avait porté la structure durant de nombreuses années.

Le reste des rosters complets pour cette saison :

Team Vitality :SK Gaming :
Top🇰🇷 Kyeong « Photon » Gyu-tae 🇩🇪 Joel « Irrelevant » Miro Scharoll
Jungle🇨🇳 Zhou « Bo » Yangbo🇳🇱 Mark « Markoon » van Woensel
Midlane🇭🇷 Luka « Perkz » Perkovic🇩🇪 Daniel « Sertuss » Gamani
ADC🇸🇰 Matúš « Neon » Jakubčík🇫🇷 Thomas « Exakick » Foucou
Support🇩🇪 Norman « Kaiser » Kaiser🇩🇰 Mads « Doss » Schwartz
Coach 🇬🇧 Alexander « Carter » Cartwright🇦🇺 Simon « Swiffer » Papamarkos
Team BDS : EXCEL ESports :
Top🇫🇷 Adam « Adam » Maanane🇷🇴 Andrei « Odoamne » Pascu
Jungle🇫🇷 Théo « Sheo » Borile🇷🇴 Andrei « Xerxe » Dragomir
Midlane🇫🇷 Ilias « NUCLEARINT » Bizriken🇫🇷 Vincent « Vetheo » Berrié
ADC🇸🇮 Juš « Crownshot » Marušič🇨🇿 Patrik « Patrik » Jíru
Support🇬🇷 Labros « Labrov » Papoutsakis🇧🇪 Raphaël « Targamas » Crabbé
Coach🇫🇷 Adrien « GotoOne » Picard🇳🇱 Joey « YoungBuck » Steltenpool
Team Heretics :Astralis :
Top🇯🇵 Shunsuke « Evi » Murase🇸🇪 Finn « Finn » Wiestål
Jungle🇵🇱 Marcin « Jankos » Jankowski🇹🇷 Doğukan « 113 » Balcı
Midlane🇰🇷 Lee « Ruby » Sol-min🇩🇪 Oliver « Dajor » Ryppa
ADC🇳🇴 Jakob « Jackspektra » Kepple🇩🇰 Kasper « Kobbe » Kobberup
Support🇬🇷 Mertai « Mersa » Sari🇰🇷 Lee « JeongHoon » Jeong-hoon
Coach🇬🇧 Peter Dun🇷🇴 Baltat « AoD » Alin-Ciprian

Si le mercato n’est pas encore clos et que bon nombre de ces rumeurs doivent encore être confirmées, il est fort probable que ce qui se dessine là soit ce à quoi ressemblera le LEC pour la saison prochaine. 

On notera donc que des joueurs comme Upset, Selfmade, déjà mis sur le banc depuis de nombreuses semaines par Team Vitality, ou encore Alphari, ne devraient donc pas avoir d’équipe pour la prochaine saison.

Pourtant, les rosters qui semblent se dessiner laissent entrevoir une nouvelle saison pleine de rebondissements. Les prochaines semaines et le premier segment de l’année, donneront plus amples informations quant à la tournure de cette saison 2023. En espérant, pour les fans, voir nos joueurs Belges performer au sein du LEC. 

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Toutes les nouveautés de la présaison 2023 sur League of Legends

C’est devenu une tradition. Alors que la fin de la saison en cours approche et que les championnats du monde se jouent, les développeurs de chez Riot Games anticipent déjà la saison suivante. En plus d’équilibrer d’un jeu aussi complexe, l’éditeur s’efforce d’implémenter des nouveautés dans son titre phare, déjà âgé de 13 ans. Mais que nous ont réservé les développeurs pour 2023 ?

Le dragon techno-chimique fait son grand retour !

Rappelez-vous … Au début de la saison 12, Riot Games annonçait rajouter deux dragons supplémentaires au jeu : le dragon Hextech et le dragon techno-chimique. Si le premier est toujours présent au sein du jeu à l’heure d’écrire ces lignes, le deuxième fut vite retiré tant les réactions des joueurs à son encontre étaient négatives.

Et bien il semblerait que Riot Games ne veuille pas lâcher l’affaire et soit bien déterminé à faire revenir son petit chouchou au sein du jeu. Mais attention, si le dragon fait son retour, les buffs qu’il octroie seront bien différents. Quand vous le tuerez, il donnera à votre équipe un peu de ténacité (la résistance aux contrôles de foule; ndlr) et augmentera les soins et boucliers. Son âme vous octroiera quelques dégâts supplémentaires une fois passé sous un certain seuil de points de vie. Une mécanique qui risque de faire des ravages lors de teamfights serrés.

Bien entendu, la Faille de l’Invocateur revêtira elle aussi un tout nouveau look techno-chimique. Les Pommes de pin explosives vous enverront deux fois plus loin tandis que les fruits revigorants disposeront de quelques effets supplémentaires. Au lieu de ralentir les joueurs qui s’en servent, les fruits confèreront un petit bouclier supplémentaire, en plus des soins habituels.

Des compagnons pour les junglers

Voilà une nouvelle qui risque bien de chambouler une nouvelle fois les interactions des junglers avec la carte. Un an après avoir apporté de grosses modifications dont devait être jouée cette grande partie de la carte, ce ne sont ni plus ni moins que des compagnons qui feront leur apparition lors de la saison prochaine.

Achetables dans la boutique sous formes d’oeufs, ces petits familiers se nourriront de friandises, obtenues à chaque monstre tué dans la jungle, qui les feront évoluer tout au long de la partie. Chaque évolution amènera avec elle un buff supplémentaire pour le joueur qui en est équipé. Oui, on se croirait presque dans Pokemon.

  • Chardent noxien : Parfait pour les champions agressifs, il vous permettra à son propriétaire de disposer de dégâts supplémentaires et d’un ralentissement.
  • Ixamandre Ixtali : Plus adapté aux junglers désirant tanker un maximum de dégâts, cette petite créature vous donnera un bouclier en fonction de vos points de vie qui, une fois brisé, apportera de la ténacité supplémentaire ainsi qu’une résistance aux ralentissements.
  • Saute-nuages ionien : Un peu comparable aux bottes de mobilité, ce familier vous permettra de vous déplacer plus rapidement sur la carte.

Autre nouvelle qui risque de modifier considérablement la viabilité de certains champions qui profitaient d’un clear de jungle optimisé : Riot Games a annoncé réduire la zone à partir de laquelle un camp de jungle peut être attiré. Il semblerait que les chemins de jungle hyper rapides comme on pouvait les voir sur des champions comme Fiddlesticks soient de l’histoire ancienne.

Une communication améliorée

Des pings supplémentaires

Bon, autant le dire tout de suite : Un chat vocal n’est visiblement pas à l’ordre du jour du côté de la Faille d’Invocateur, alors que de plus en plus de jeux en sont équipés. Mais qu’à cela ne tienne, Riot Games implémente quelques petites mécaniques supplémentaires afin de faciliter la communication entre les joueurs.

En plus de la roue classique permettant aux joueurs de pinger un endroit de la carte avec des messages comme  » Repli« , « J’arrive« , « Aidez-moi » ou « Ennemi disparu« , ce sont quatre nouveaux signaux qui feront leur apparition sur le jeu : « Avancez« , « À l’attaque« , « Tenez bon » et « Attirez-le » !

De nouveaux signaux de vision ont eux aussi été annoncés, permettant à l’équipe de mieux coordonner son avancée en fonction de la vision alliée et ennemie. Ainsi, vous pourrez prévenir vos alliés qu’une zone est dégagée, qu’elle est vue par l’ennemi, ou encore que vous avez besoin d’une ward.

Mettez vous d’accord avec vos coéquipiers

En plus des nouveaux pings ajoutés au jeu, c’est un tout nouveau système de communication qui fait son arrivée sur League of Legends. S’il est parfois compliqué de mettre toute son équipe d’accord et de l’impliquer dans la prise d’un objectif au vu du nombre de pings qui sont parfois lancés, il sera maintenant possible de décider de manière coordonnée si oui ou non, prendre ce Baron Nashor ou ce Dragon est une bonne idée.

Fonctionnant de la même manière qu’un vote de reddition, il permettra à votre équipe de voter pour la prise ou l’abandon de l’objectif.

Petit lifting pour la toplane

Souvent décrite comme une petite île que seuls quelques courageux joueurs auraient foulé de leurs pieds, la toplane est dans le viseur de Riot Games pour cette pré-saison 2023. Plusieurs changements sont en effet effectués afin d’aider les toplaners à progresser à la même vitesse que leurs coéquipiers. Le multiplicateur d’XP sur les sbires tués passe de 93% à 95. Un changement qui pourrait paraître dérisoire si il n’était pas couplé aux mesures suivantes.

Sur la botlane, ce multiplicateur passe de 24,73% à 22%, ralentissant un peu la progression des ADC et supports y évoluant. En midlane, tous les sbires vaudront désormais un PO de moins. De manière générale, ces trois changements pointent vers un objectif commun : permettre aux toplaners de limiter les pertes d’expérience en cas de déplacement sur la carte pour aider leurs coéquipiers.

Simplifier le jeu

C’est une tendance que beaucoup de joueurs ont souligné depuis plusieurs mois. Si League of Legends dispose d’un circuit compétitif développé et de nombreux joueurs de haut niveau, beaucoup d’entre eux dénoncent la casualisation du jeu, en d’autres termes : le fait de le rendre plus accessible et compréhensible. Un phénomène qui passe sans surprise par la simplification de certaines mécaniques et qui a pour but de favoriser l’arrivée de nouveaux joueurs sur le titre.

Et la pré-saison 2023 ne fait pas exception à ce qui semble être devenu un mot d’ordre au sein des équipes de développement. En effet, le jeu intégrera directement des aides qui n’étaient alors fournies que par des sites ou des applications tierces. Si la boutique proposait auparavant des objets conseillés pour chaque champion, et ce en fonction du rôle choisi, ces suggestions s’étendront maintenant aux runes et aux sorts d’invocateurs. Même constat du côté des compétences : un indicateur vous permettra maintenant de savoir quelle compétence devrait être améliorée en premier.

Dans la jungle aussi, de nouvelles aides font leur apparition. Désormais, vous disposerez d’un indicateur vous permettant de savoir à quelle portée vous perdrez l’attention des différents monstres. Une mécanique qui devrait permettre d’éviter la douloureuse situation où un camp reset, faisant remonter sa vie aussi vite que vous ne l’aviez fait descendre et vous faisant perdre un temps précieux. Des numéros apparaitront aussi sur chaque camp pour vous aider à établir le chemin le plus efficace en début de partie.

Dernière petite aide, mais qui changera beaucoup de choses sur la Faille de l’Invocateur. Si vous signalez une ward posée dans les 10 secondes précédentes, un chronomètre apparaitra sur la carte jusqu’à ce que la ward expire, vous permettant de savoir sur quelles parties de la carte l’ennemi possède la vision.

De nouveaux objets

En plus de tout ce qui a été précédemment cité, Riot Games annonce ajouter douze nouveaux objets à l’occasion de cette présaison. Si certains étaient présents dans le passé, avant d’être retirés, on peut remarquer des petits nouveaux dans la liste. Mais évitons le copier-coller! Pour retrouver ces nouveaux items, rendez-vous sur le site internet de League of Legends!

Toutes ces modifications seront disponibles dans les semaines à venir sur le serveur de test de League of Legends, le PBE. Attention, la liste n’est pas exhaustive et d’autres nouveautés devraient faire leur apparition dans un futur proche, tandis que d’autres pourraient bien disparaitre si les tests ne sont pas concluants.

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S’améliorer sur League of Legends en huit étapes

Fer, Bronze, Silver… Autant de mots qui sonnent de manière assez banales dans la bouche de n’importe quelle personne, mais qui prennent un sens tout particulier une fois replacés dans le contexte de League of Legends. Désignant les rangs les plus bas du système de classement mis en place par Riot Games, ces termes sont souvent utilisés de manière péjorative.

On s’adresse donc à toute les personnes présentes dans ces rangs, et bien entendu au-dessus, et qui ont pour objectif de se dépasser, et de monter en classement : ce guide est fait pour vous ! Passons en revue quelques conseils simples à appliquer, mais qui vous permettront à coup sûr de vous améliorer sur le MOBA de Riot.

Entrainez-vous en mode Draft

Voilà un premier conseil qui en fera sûrement rire plus d’un, mais qui ne manque pour autant pas de pertinence. Vous ne l’ignorez sûrement pas, mais au-delà des talents individuels et de la coopération avec vos alliés qu’une victoire vous demandera, l’aspect mental joue un aspect essentiel dans League of Legends. Un joueur énervé manquera généralement de discernement dans ses prises de décisions, un phénomène que l’on veut éviter au risque de le voir entrainer son équipe vers la défaite.

Et quoi de plus énervant que de donner le meilleur de soi-même pour constater que l’un de ses coéquipiers s’entraine en partie classée. C’est pourquoi nous vous mettons ce conseil en première position : qu’il s’agisse d’un champion, d’une technique de wave management ou encore d’un nouveau chemin de jungler, allez vous entrainer dans l’outil de draft !

En plus d’éviter une pression supplémentaire de la part de vos équipiers, vous bénéficierez d’un environnement moins compétitif et plus adapté à l’entrainement. Tout ça, en vous passant d’un chat qui risque d’être rempli de messages pas toujours gentils à votre égard. Plutôt win-win, non?

Concentrez-vous sur un seul rôle

C’est un sujet que nous avons déjà abordé dans nos guides. Sur League of Legends, il existe plus de 150 champions, chacun réparti dans une (ou plusieurs) catégorie(s) et cinq rôles bien distincts. Vous l’aurez compris, il y a donc beaucoup de théorie à apprendre, et à comprendre. Si vous ne possédez pas encore les bases, on ne peut que vous encourager à aller lire les trois épisodes de notre guide « League of Legends pour les noobs » (I, II, III).

Mais si vous connaissez déjà la majeure partie, et au vu de la masse d’informations à assimiler, notre deuxième conseil sera plutôt simple. Si vous désirez grimper en classement, il est préférable de se concentrer sur un seul rôle. Chacun d’entre-eux se jouant d’une manière bien différente, il vous sera bien plus simple de vous imprégner d’un rôle et de son gameplay afin de vous améliorer dans ce dernier.

Connaissez votre champion

Voici un conseil qui se base sur le même argumentaire que le précédent. Avec plus de 150 champions disponibles dans le jeu, il est souvent très facile de se perdre dans son choix, et parfois compliqué de trouver chaussure à son pied. Voici donc quelques conseils quant aux champions que vous déciderez de jouer.

Tout d’abord, choisissez un champion simple à jouer. S’il peut paraitre compliqué d’identifier un champion « simple » d’un champion « compliqué » à jouer, plusieurs outils sont à votre disposition pour vous aider. Riot Games a par exemple mis en place un indicateur dans le client de League of Legends et sur son site internet, permettant d’évaluer la difficulté à jouer un champion et en se basant notamment sur ses dégâts, ses mécaniques, etc.

Plusieurs sites comme OP.GG, U.GG ou encore Probuild vous permettront quant à eux d’obtenir plus d’informations sur les runes ou le build à faire sur votre champion. Une fois votre champion suffisamment maitrisé, passez à un autre et constituez vous un petit pool de champions sur lequel vous vous sentirez à l’aise, même en cas de ban de votre personnage préféré.

La map est votre amie …

Ce conseil peut paraitre futile, mais il est peut-être l’un des plus importants de cette liste. L’une des erreurs les plus courantes à bas elo consiste à ne pas tenir compte de sa carte et des informations très précieuses qu’elle offre durant une partie. Et pourtant, cette dernière est une véritable mine d’or pour remporter la partie.

Si vous jouez sur une lane, elle vous permettra de savoir où se trouve votre jungler et de vous comporter en conséquence. Vous n’avez par exemple aucun interêt à jouer de manière avancée sur votre lane si le jungler se situe loin et est donc incapable de vous aider. À l’inverse, si ce dernier se trouve près de vous, il serait stupide de ne pas en prendre conscience pour punir l’adversaire en cas d’erreur.

Mais grâce aux différentes aides ajoutées par Riot Games, cette carte vous offre aussi de nombreuses informations sur les objectifs neutres tels les dragons et le Baron, et surtout les timings auxquels ces derniers apparaissent. De plus, il est extrêmement de comprendre l’importance des déplacements globaux d’une équipe sur la carte. La surface couverte par la caméra du jeu étant insuffisante à cet égard, la carte reste le seul moyen d’obtenir une vue globale sur le placement de votre équipe, notamment lors des phases de teamfight dans la jungle.

et les wards aussi !

Nous en avions déjà parlé dans le volume 2 de notre guide, mais il est nécessaire de s’arrêter quelques minutes sur l’une des mécaniques de base : la vision.

Une fois les premières parties passées, vous vous en rendrez sûrement compte mais la vision dont vous disposez sur la carte est essentielle pour prévoir les déplacements de l’ennemi. Pas de vision ou une vision mal placée, et votre carte vous délivrera un nombre conséquent d’informations en moins. Il vous faudra donc placer des wards, et aux bons endroits, afin de maximiser indirectement vos chances de victoire.

Et détruisons par la même occasion cette vieille croyance populaire : Non, la vision n’est pas que l’affaire du jungler et du support. Si ces deux postes sont (normalement) plus impactants sur cet aspect, la vision est l’affaire de toute l’équipe. Un simple coup d’oeil à l’inventaire de joueurs professionnels vous permettra rapidement de comprendre que ces derniers priorisent souvent la vision à un composant d’item supplémentaire.

Comprendre la gestion des vagues de minions

On aborde ici un aspect considéré comme élémentaire par la majorité des professionnels et des joueurs de haut niveau : la gestion des vagues de minions. À première vue, ces dernières ne sont là que pour vous permette d’accumuler des ressources. Mais en réalité, ces vagues déterminent entièrement le tempo de la partie.

En pratique, push une wave rapidement vous donnera un avantage certain sur votre adversaire en cas de décalage vers une escarmouche en cours ou un objectif neutre. De l’autre côté, push vous mettra parfois dans une position plus fragile si un gank du jungler adverse survient.

D’une manière plus générale, vous remarquerez aussi que les waves ont un rôle essentiel dans des situations comme le siège d’une base. Vous aurez alors tout interêt à synchroniser vos différentes vagues pour profiter d’une pression maximale sur vos ennemis. Un cas de figure bien plus intéressant que celui dans lequel vous vous retrouvez face à une tour sans aucun minion pour subir les coups de tour.

Gérez votre mental

On l’a rapidement évoqué au début de ce dossier, mais le mental est un facteur déterminant dans les parties classées de League of Legends. Perdez votre sang froid, et vos décisions en pâtiront, ainsi que votre winrate.

Pour éviter de tilt, plusieurs conseils simples peuvent être appliqués . Commencez tout d’abord par vous concentrer sur votre propre gameplay. Il est généralement facile de pointer du doigt une erreur d’un allié, mais cela ne l’effacera pas. Encore pire, vous risquez d’énerver votre coéquipier qui multipliera alors les erreurs. Tâchez donc de garder un esprit positif, quelque soit la situation (Oui, on sait, cela peut être très compliqué.)

Si certains vous conseilleraient de mute automatiquement le chat, on vous avisera plutôt de le faire dans le seul cas où l’ambiance n’est pas au beau fixe. League of Legends est un jeu d’équipe, et il reste plus agréable quand il est joué dans ce sens.

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Le lexique de League of Legends

A :

  • AA : Abréviation utilisée pour désigner les auto-attaques de votre champion
  • AD : Dégâts physiques.
  • ADC (AD Carry) : Personnages tireurs, généralement basés sur leurs auto-attaques et présents sur la botlane.
  • AFK : “Away From Keyboard”, désigne un joueur qui est absent de la partie
  • AGRO : Récupérer l’agro d’un monstre revient à désigner le fait que ce même monstre vous attaque
  • ALL-IN : Utiliser toutes ses capacités pour tuer rapidement un ou plusieurs ennemis
  • AP : Dégâts magiques.
  • APC (AP Carry) : Champions se basant sur des dégâts magiques, comme les mages.
  • ARMOR : L’armure réduit les dégâts d’attaque des champions ennemis.
  • AS (Attack Speed) : Désigne la vitesse d’auto-attaque de votre champion
  • ASSIST (Assistance) : Désigne le fait de mettre des dégâts à un champion sans récupérer l’élimination soi-même

B :

  • BACK : Désigne l’action de revenir en arrière ou à la base.
  • BACKDOOR : Désigne l’action de s’infiltrer derrière l’équipe ennemie pour faire tomber les dernières tourelles et le nexus adverse
  • BAIT : S’exposer à l’adversaire pour l’attirer dans un piège
  • BAN : Bannir un personnage ou un joueur.
  • BARON : diminutif du Baron Nashor, le monstre le plus puissant sur la carte.
  • BG (Bad Game) : Expression utilisée en fin d’une mauvaise partie, en opposition à GG (Good Game)
  • BLUE : Diminutif de Blue Buff. Désigne un monstre de la jungle octroyant de la régénération de mana et de la réduction de cooldown.
  • BO : Diminutif de Best Of. Désigne les parties vous permettant de passer dans la division supérieure en classé.
  • BOT : Diminutif de botlane. Désigne la voie du bas de la carte.
  • BRB : Diminutif de “be right back” que l’on peut traduire par « Je reviens. ». Allocution utilisée par un joueur retournant à la base ou s’absentant pour une courte période
  • BRUISER : Catégorie de champion se situant entre le tank et le combattant. Dispose d’une bonne quantité de dégâts mais aussi d’une belle résistance.
  • BUFF : Désigne tout effet augmentant vos statistiques au cours de la partie.
  • BUILD : Désigne les différents objets que vous achetez au cours d’une partie
  • BURST : Désigne le fait de mettre un maximum de dégâts rapidement sur une cible donnée.
  • BUSH : Traduction de “buisson”. Désigne les différentes hautes herbes présentes sur certaines zones de la carte.

C :

  • CARRY : Désigne un champion placé dans les bonnes conditions et donc capable d’emmener son équipe jusqu’à la victoire. Peut aussi désigner un champion dont les capacités explosent une fois bien équipé.
  • CC : Diminutif de “crowd control” qui peut être traduit par “contrôle de foule”. Désigne les compétences modifiant les mouvements d’un champion.
  • CD : Diminutif de “Cooldown”. Désigne le temps requis pour pouvoir ré-activer une compétence après l’avoir utilisé
  • CHASE : Action de poursuivre un champion pour le tuer.
  • CHEESE : Désigne les actions inattendues, et parfois risquées, effectuées par une équipe pour surprendre l’adversaire.
  • CLEAN : Action d’éliminer les monstres de la jungle.
  • CLEANSE : Traduction du sort d’invocateur “Purge” qui permet de supprimer tous les contrôles de foule.
  • CORE : Souvent rattaché au mot « build ». Désigne un item incontournable sur un champion donné.
  • COVER : Action de couvrir quelqu’un.
  • COUNTER GANK : Désigne le fait de gank une lane en réaction à un gank adverse.
  • COUNTER JUNGLE : Désigne la stratégie consistant à se déplacer dans la jungle adverse pour y gêner le jungler, voire lui voler des camps.
  • COUNTER PICK : Désigne le fait de sélectionner un champion en réaction au choix d’un ennemi. Vise généralement à sélectionner un champion plus fort naturellement.
  • CREEP : Désigne les sbires/minions avançant sur chaque lane.
  • CS : Diminutif de “Creep Score”. Désigne le nombre de sbires éliminés par un joueur.

D :

  • DASH : Désigne toute compétence permettant de se déplacer rapidement dans une direction donnée
  • DEBUFF : Contraire du buff. Désigne tout effet diminuant vos statistiques au cours de la partie.
  • DENY : Désigne le fait de priver l’adversaire d’une ressource disponible
  • DIVE : Action d’attaquer un joueur sous sa tourelle pour l’éliminer, seul ou à plusieurs.
  • DODGE : Désigne le fait d’éviter un sort adverse grâce à ses mouvements. Peut aussi désigner le fait de quitter une partie avant qu’elle ne démarre afin d’éviter de la jouer.
  • DPS : Diminutif de “Damage per second”. Désigne la statistique d’un joueur prenant en compte les dégâts infligés en fonction du temps.
  • DRAKE : Désigne le dragon.
  • DUOQ : Désigne le fait de jouer une partie classée avec un autre joueur pour pouvoir communiquer avec lui en temps réel.

E :

  • EARLYGAME : Désigne le début de partie.
  • ELO : Classement d’un joueur dans les différentes files classées et qui évolue en fonction des résultats du joueur.
  • ELO HELL : Expression populaire désignant le pire elo du jeu.
  • ENGAGE : Désigne le fait d’engager un combat
  • EXHAUST : Traduction du sort d’invocateur “Fatigue” qui diminue temporairement la vitesse d’attaque, de déplacement et les dégâts de l’ennemi sur lequel il est appliqué.

F :

  • F : Diminutif du sort d’invocateur « Flash ». Généralement utilisé dans le chat, accompagné du nom du champion et d’un timing, afin de signaler qu’un ennemi a utilisé son flash.
  • FACECHECK : Désigne le fait de rentrer dans un buisson ou dans une certaine zone de la carte sans avoir la vision sur celle-ci.
  • FAIL : Désigne le fait de rater une action.
  • FARM : Action d’achever un sbire en lui mettant le dernier coup. Permet de récolter de l’or afin de vous équiper en objets.
  • FB (First Blood) : Désigne le fait d’effectuer le premier kill d’une partie.
  • FEED : Désigne le fait d’enchaîner les morts. Généralement utilisé avec une connotation négative. Peut aussi désigner un champion ayant profité d’un grand nombre d’éliminations. On dit alors que ce champion est feed.
  • FF : Désigne la commande à utiliser dans le chat pour abandonner une partie. Souvent utilisé dans le chat au cours d’une partie qui semble ingagnable.
  • FLAME : Désigne le fait de se moquer, insulter un joueur pour ses performances.
  • FLANK : Action d’engager un combat avec les ennemis par le côté. Généralement effectué par un seul joueur pendant que son équipe se bat de manière frontale.
  • FLASH : Sort d’invocateur correspondant en français au “Saut éclair”.
  • FLASH IN : Action d’utiliser son flash pour engager un combat.
  • FEAR : CC vous permettant d’effrayer les ennemis touchés, qui se dirigeront donc dans la direction opposée à la vôtre.
  • FOCUS : Désigne le fait de se concentrer. Généralement utilisé dans le chat pour remotiver son équipe.
  • FREE FARM : Désigne une lane de la carte où un joueur peut farm sans craintes.
  • FREEZE : Désigne le fait de manipuler la wave de sbires ennemis pour les positionner juste avant votre tour de manière à forcer l’adversaire à s’avancer
  • FUFU : camouflage, désigne un objet ou un personnage invisible.

G :

  • GAME : traduction de partie. Par exemple : “on se fait une game ?”
  • GANK : action de surgir sur une autre lane en embuscade. Technique utilisée par les junglers, efficace car elle transforme les 1V1 en 2V1.
  • GG (Good Game) : signifie que vous avez passé une bonne game.
  • GJ (Good Job) : signifie une action bien exécutée.
  • GHOST : sort d’invocateur “Fantôme” qui permet de se déplacer plus vite pendant un court instant.
  • GL HF (Good Luck Have Fun) : traduction de “bonne chance, amusez-vous”, souvent utilisée en début de partie.
  • GRAB : désigne les sorts de grappin qui déplace un personnage à un autre. Blitzcrank, Thresh et Nautilus possède des sorts de grabs.

H :

  • HARASS : consiste à infliger des dégâts dans le temps dans l’optique d’un engage futur.
  • HEAL : traduction du soin. Utilisé pour demander un heal dans la partie.
  • HERALD : petit monstre apparaissant après quelques minutes de jeu. Dispose de nombreux PV mais d’un point faible dans son dos. Est remplacé par le baron nashor après quelques minutes.
  • HP : traduction et diminutif des points de vie.

I :

  • IA : diminutif d’intelligence artificielle.
  • IGNITE : traduction du sort d’invocateur “Embrasement” qui permet d’infliger des dégâts répartis sur une courte période et de diminuer les soins sur la cible.
  • INC : diminutif de “incoming”, signifie que la personne se déplace vers une position.
  • INHIB : diminutif de “inhibiteur”. Un des objectifs de la partie.
  • INVADE : action risquée en début de partie qui consiste à s’aventurer dans la jungle ennemie pour y surprendre un adversaire isolé.
  • INSEC : mouvement rendu célèbre par le joueur éponyme, joueur de Lee Sin. Consiste à se déplacer derrière un adversaire pour l’ulti vers votre équipe.
  • ITEM : désigne un objet du jeu.

J :

  • JUNGLE : toutes les zones qui n’appartiennent à aucune lane et où se trouvent des monstres neutres.
  • JUNGLER : personnage jouant principalement dans la jungle.

K :

  • KITE : technique consistant à infliger des dégâts à l’adversaire en restant hors de sa portée.
  • KNOCK BACK : compétence repoussant un adversaire.
  • KNOCK UP : compétence poussant un adversaire vers le haut.
  • KS : diminutif de “Kill Steal”, action de voler un kill en portant le dernier coup. Désigne aussi le “Kill Secure” qui consiste à prendre un kill au cas où l’allié ne le pourrait pas.

L :

  • LANE GANK : il s’agit d’un gank effectué depuis la lane et non depuis la jungle.
  • LANE SWAP : action d’échanger sa lane avec un ou plusieurs autres joueurs.
  • LAST HIT : action de porter le dernier coup sur un monstre ou un personnage adverse.
  • LATE GAME : désigne la période de fin de partie, où les personnages possèdent quasiment leur équipement complet.
  • LEASH : équivalent de PULL, désigne une action pour engager un monstre neutre de la jungle afin d’aider son jungler.
  • LIFE STEAL : désigne le “Vol de vie”.

M :

  • MAGIC PEN : désigne la pénétration magique.
  • MR : ou Magic Resist, désigne la résistance magique.
  • MANA : désigne la barre bleue généralement située sous votre barre de vie et utilisée pour lancer des compétences.
  • MAP CONTROL : désigne toutes les actions pour obtenir la vision de la carte en posant des wards ou en se déplaçant sur la carte.
  • MASTERIES : traduction de “maîtrises”, bonus que vous équipez dans votre profil à raison d’un par niveau d’invocateur.
  • MATCHUP : on parle de matchup pour désigne l’affrontement entre deux champions. Par exemple : “le matchup Annie contre Anivia est difficile pour Annie”.
  • MELEE : désigne le corps à corps.
  • META : désigne les champions du moment en fonction de l’évolution du jeu. En saison 3, la Meta était orientée assassins car ils possédaient des items et des sorts très efficaces comparé au reste des personnages.
  • MID GAME : Désigne le milieu d’une partie
  • MID : voie du milieu.

N :

  • NERF : désigne la baisse de puissance d’un objet, d’un personnage, d’un objectif suite à une mise à jour. Par exemple : “Le Sablier de Zhonya a vu sa puissance passer de 120 à 100, il s’agit d’un nerf”.
  • NEXUS : votre objectif. Désigne le coeur de votre base ou de la base ennemie.
  • N1 : diminutif de “Nice One” qui peut se traduire par “joli”.
  • NVM : diminutif de “nevermind”, traduction de “qu’importe”.

O :

  • OMW : diminutif de “On my way”, signifie que le joueur se déplace vers une position.
  • OOM : diminutif de “Out of mana”, signifie que le personnage concerné n’a plus de mana.
  • OP : diminutif de “Over powered”, terme désignant généralement un champion ou un objet trop puissant.
  • OVEREXTEND : action de trop push sa lane et donc de se rendre vulnérable aux ganks ennemis.
  • OUTFARM : dépasser le farm de son adversaire. Par exemple, si vous avez 20 CS de plus que votre adversaire, vous l’avez outfarm.
  • OUTPLAY : se dit d’une action où un joueur a complètement surpassé un autre.

P :

  • PASSIVE : traduction de votre sort passif, il s’agit d’une compétence que vous possédez sans avoir besoin de l’utiliser.
  • PEEL : action de protéger un allié, souvent associé au support. Par exemple, si vous repoussez un ennemi qui voulait attaquer votre ADC, on dira que vous l’avez peel.
  • PICK : traduction de “Sélection”. Exemple : “Teemo est un bon pick”.
  • PING : il s’agit des signaux que vous pouvez utiliser sur la carte pour communiquer plus rapidement qu’avec le chat.
  • PINK (WARD) : désigne les balises de vision roses. Ces dernières sont visibles, possèdent 5 points de vie et dévoilent toutes les unités dans leur rayon (même invisibles).
  • PLAYMAKER : se dit de quelque chose pouvant faire de belles actions. Par exemple, Ekko est un champion playmaker grâce à ses nombreux dashs.
  • PLAYS : traduction de “Actions”. Désigne souvent une série d’actions très bien réalisée.
  • PO : abréviation des pièces d’or.
  • POKE : désigne les dégâts réalisés pour harass. Par exemple, le premier sort de Nidalee qui permet d’envoyer des lances à longue distance, est un sort de poke.
  • PREMADE : désigne deux joueurs ou plus qui lancent une partie ensemble.
  • PROXY : action d’être entre les tourelles pour farmer les sbires. Attire l’attention de l’équipe ennemie sur soi.
  • PUSH : traduction de “Pousser”. Action d’avancer sur sa lane en éliminant les vagues de sbires sur son chemin.

Q :

  • Q SPELL : désigne votre premier sort, placé par défaut sur votre touche A.
  • QSS : abréviation de l’objet “Quicksilver Sash” (ceinture de mercure) qui permet de supprimer les effets de contrôles que votre personnage subit.
  • QQ : représentation d’un smiley qui pleure. Désigne souvent un joueur qui se plaint.

R :

  • RANGE : traduction de “portée”. Désigne la distance à laquelle votre personnage peut effectuer une action.
  • RANGED : désigne un personnage attaquant de loin, contraire de MELEE.
  • RECALL : traduction de “Rappel”. Sort vous permettant de revenir à la base.
  • RED (BUFF) : monstre neutre situé dans la jungle, conférant un buff sur les auto-attaques.
  • REPORT : traduction de “Signaler”. Action de dénoncer un joueur.
  • RETARD : traduction de “imbécile”. Insulte dans le jeu passible de sanction. Désigne aussi un champion que l’on trouve trop facile à jouer.
  • RUNES : bonus que vous devez acheter et équiper dans votre profil ayant un impact en jeu.
  • ROAM : action de quitter sa lane temporairement pour en gank une autre.
  • ROOT : action de contrôle qui immobilise la cible.
  • RQ : diminutif de “Rage Quit”. Signifie un joueur qui a quitté volontairement la partie.

S :

  • SCALE : désigne un champion qui gagne en puissance au fur et à mesure de la partie. Un champion qui scale bien est faible en early mais fort en late.
  • SIDELANES : les lanes de chaque côté de la carte.
  • SKILL : traduction de “Compétence”. Désigne un sort. Peut aussi désigner le talent d’un joueur.
  • SKILLSHOT : désigne toute compétence qui nécessite de viser dans une direction.
  • SLOW : traduction de “Ralentissement”. Désigne souvent les sorts capables de réduire la vitesse de déplacement.
  • SMITE : traduction du sort d’invocateur “Châtiment” qui permet d’infliger des dégâts aux monstres. Sort indispensable pour un jungler.
  • SNOWBALL : traduction de l’effet boule de neige. Plus un joueur obtient de kills, plus il devient puissant.
  • SPLIT PUSH : action de pousser une lane pendant que le reste de son équipe en push une autre ou prend des objectifs afin d’attirer l’attention sur soi.
  • SQUISHY : désigne un personnage ayant peu de résistances et pouvant mourir facilement.
  • SS : diminutif de “Miss”, s’écrit généralement dans le chat pour indiquer que son opposant ne se trouve plus sur la lane afin de prévenir d’un éventuel roam ennemi. Ne s’utilise quasiment plus depuis l’arrivée des pings.
  • STACK : action de cumuler quelque chose. Par exemple, Nasus peut stacker son Q spell sur les sbires.
  • STARTER : désigne les objets avec lesquels on commence la game.
  • STUFF : équivalent de build. Désigne l’équipement d’un champion.
  • STUN : effet de contrôle de foule. Étourdit la cible, l’empêchant alors d’effectuer toute action pendant un bref moment.
  • SUPPORT : rôle disposé à aider son équipe.
  • SURRENDER : action d’abandonner la partie. Réalisable à partir de 20min de jeu.
  • SUSTAIN : technique permettant de ne pas retourner à sa base. Par exemple, Vladimir sustain bien car il peut régénérer ses HP.
  • SWAP LANE : action d’échanger sa lane avec d’autres joueurs.

T :

  • TEAM : une équipe.
  • TEAMPLAY : désigne les actions qui s’effectuent en équipe.
  • TENACITY : statistique pouvant monter à 35% (?) et réduisant les effets de contrôle de foule.
  • TRADE : traduction de “échange”. Un affrontement est un trade de points de vie.
  • TRINKET : désigne les objets gratuits permettant de poser une ward ou de révéler une zone.
  • TAUNT : traduction de “Provocation”. Peut désigner la provocation dans le chat mais aussi un contrôle de foule qui force l’ennemi à attaquer le lanceur du sort.
  • TY : diminutif de “Thank you”. Signifie “merci”.
  • TANK : se dit d’un champion qui brille par sa résistance en combat.
  • TEAMFIGHT : combat dans lequel s’affronte les deux équipes.
  • TOWER DIVE : identique au dive. Technique qui consiste à combattre sous la tour adverse.
  • TOXIC : attitude négative envers les autres. Un joueur qui insulte sans arrêt est toxique.
  • TRUE DAMAGE : dégâts qui ne tiennent pas compte de l’armure et la résistance magique adverse. Ils sont souvent infligés grâce à un sort.
  • TP : diminutif du sort d’invocateur “Téléportation” qui permet de se téléporter sur la map.
  • TROLL : joueur qui ne joue pas sérieusement et prend du plaisir à gâcher une partie.
  • TURTLE : technique qui consiste à jouer très défensivement.

U :

  • ULTI : désigne le sort ultime d’un champion, plus puissant que les autres sorts. Obtenable au niveau 6 sauf certains cas spécifiques.

W :

  • WARD : balise de vision qui, une fois déposée, permet de révéler une petite partie de la carte.
  • WAVECLEAR : capacité d’un personnage à tuer des groupes de sbires rapidement. Des attaques de zones sont souvent utiles pour waveclear.
  • WINRATE : le pourcentage de parties gagnées par rapport aux défaites. S’applique aussi bien aux personnages qu’à votre profil.
  • WOMBO COMBO : suite de sorts et techniques bien enchaînés dont le résultat est souvent impressionnant.
  • WP : diminutif de “Well Played”, signifie “bien joué”.
  • WINIONS : fusion de “Win” et “Minions”, décrit une situation où les sbires sont déterminants.

X :

  • XPEKE : célèbre joueur ayant donné son nom à un move lors d’une compétition. Le joueur a réussi a effectué un backdoor sur la base adverse en étant en 1V2.

Z :

  • ZONER : technique qui consiste à dissuader un adversaire d’approcher.
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Découvrez les équipes League of Legends du Spring Split des Elites Series

Ce lundi 17 janvier débutera le Spring Split des Elites Series, la compétition rassemblant les meilleures équipes du Benelux sur League of Legends. Alors que le tournoi a subi plusieurs modifications lors de l’entre-saisons, il est maintenant temps de s’intéresser d’un peu plus près à la composition des différentes équipes qui s’affronteront pour le titre printanier.

Il est enfin temps pour le circuit Benelux de reprendre du service ! Trois mois après le titre de KVM Esports lors des Country Finals qui s’étaient déroulées à la Made In Asia, il est temps pour les équipes de reprendre le chemin vers la Faille de l’Invocateur.

Vous le savez, désormais la Belgian League et la Dutch League n’existent plus et ce sont bien les Elite Series qui viennent les remplacer. Ce nouveau circuit rassemblera les huit meilleures équipes des Pays-Bas, du Luxembourg et bien évidemment de Belgique dans un format similaire aux plus grands circuits continentaux tels que le LEC, notre ligue reine en Europe.

© META

Ainsi, les huit équipes s’affronteront dans un format de double ronde robin, où chaque équipe rencontrera deux fois ses adversaires. Au terme de la saison régulière, les six meilleures formation du Split se retrouveront en play-offs, où elles batailleront pour se frayer un chemin jusqu’en grande finale.

Mais avant de profiter du retour de la compétition, il est temps de décortiquer la composition des équipes qui prendront part à ce Spring Split.

KRC Genk Esports

Le KRC Genk est de retour pour une nouvelle saison. Après avoir terminé en troisième position lors de la saison régulière du Summer Split, lors des play-offs, plusieurs changements sont à notifier au sien d’un effectif qui n’a gardé que deux membres sur sa composition 2021.

Les Français Guertas et Numandiel prolongent en effet au sein de l’effectif, et c’est plutôt une bonne nouvelle au vu de la complicité qu’a affiché le duo mid-jungle durant le dernier split. Pour compléter tout ça, c’est Robba, le toplaner bien connu de la Belgian League qui a été engagé. Après un split en Dutch League chez mCon, le Hollandais revient en Belgique où il avait notamment remporté le Spring Split 2021 avec KVM Esports.

Sur la botlane, nous retrouverons l’Estonien Monk, supporté par un Belge : Moopz. Les deux joueurs se connaissent déjà car ils avaient évolué ensemble durant le Summer Split 2019 au sein de la structure française MCES, avec laquelle ils avaient été cherché une troisième place lors des play-offs.

La composition KRC Genk Esports

Top : Rob « Robba » Zoon 🇳🇱
Jungle : Romain « Guertas » Polo 🇫🇷
Midlane: Corentin « Numandiel » Rostand 🇫🇷
ADC : Joosep « Monk » Kivilaan 🇪🇪
Support : Amaury « Moopz » Minguerche 🇧🇪

ION SQUAD

Au vu des résultats engrangés par l’équipe au dernier Summer Split, quelque chose clochait. En effet, après avoir fini en dernière position au terme de la saison régulière, des ajustements en profondeur devaient être faits. Une situation que le management semble avoir identifié à temps : de l’ancienne formation ne subsiste que l’ADC Flif, présent depuis sa création.

C’est d’ailleurs à son poste de prédilection que le Serbe officiera, après un split passé en tant que jungler. Pour le remplacer, c’est chez les Suédois de Lanomania que les hommes d’ION ont été cherché. Scroody débarque donc dans la jungle, accompagné de Emendatus sur la toplane.

Afin de remplacer wewillfailer, ancien support et qui se concentrera cette année sur sa fonction de Head Coach, c’est un personnage bien connu de la Belgian League, l’ancien Sector One Duimelot qui a été choisi. Sur la midlane, on retrouvera le jeune Hollandais jbdutchowns. Anciennement engagé sous les couleurs de Bastards Esports, il a participé cette année à l’Open Tour Benelux, finissant sur une quatrième place.

La composition ION SQUAD

  • Top : Gustav « Emendatus » Halvarsson 🇸🇪
  • Jungle : Erik « Scroody » Palmgren 🇸🇪
  • Midlane: CorenJohan « jbdutchowns » Bastinck 🇳🇱
  • ADC : Filip « Flif » Krstić 🇷🇸
  • Support : Karim « Duimelot » Saed 🇳🇱

KVM Esports

Qui a eu l’habitude de suivre la Belgian League durant les deux dernières années n’est pas étranger au nom de KVM Esports. Après avoir été dauphin au titre en 2020, l’équipe a montré les crocs en 2021, sécurisant le titre printanier, mais aussi les Country Finals.

Avec une recette qui fonctionne aussi bien, une seule tâche attendait le management lors de cet entre-saison : remplacer son duo mid-jungle composé de Mikkel et Urban, partis vers LowLandLions.

© KVM Esports

Un objectif auxquels l’équipe a répondu par un beau pari, tout du moins sur la midlane. Pour le début de 2022, KVM fera en effet confiance à Mettoe. À première vue, on peut se dire que le jeune joueur manque cruellement d’expérience compétitive, avec seulement un split en Open Tour Benelux disputé sous les couleurs de THRLL Academy. Mais avec une première place dans toutes les qualifications ouvertes ainsi que lors de l’épreuve finale, le joueur peut clairement prétendre au niveau supérieur de la compétition.

Dans la jungle, KVM fera confiance à l’expérience de Lian, tout droit venu de la structure tchèque SINNERS Esports. Le reste de l’effectif reste quant à lui le même, avec Tuomari en toplaner, tandis que le duo Slyv3rBardo se chargera de la voie du bas.

La composition KVM Esports

  • Top : Jan-Willem « Tuomari » van Wingerden 🇳🇱
  • Jungle : Dennis « Lian » Hong 🇳🇱
  • Midlane: Matthew « Mettoe » van Dijk 🇳🇱
  • ADC : Job « Slyv3r » Goossen 🇳🇱
  • Support : Mick « Bardo » op den Akke 🇳🇱

Team 7AM

L’année 2021 fut compliquée pour l’organisation Team 7AM. Après avoir terminée dernière du Spring Split, l’équipe avait effectuée un turn-over complet, remplaçant l’entièreté de son équipe. Un roster qui semble avoir mieux fonctionné, sans pour autant apporter des résultats convaincant à l’organisation. Sortis du tournoi de promotion, les 7AM se sont finalement qualifiés sur le fil suite au retrait de la compétition du PSV Esports.

Sur la toplane, c’est aussi du côté de THRLL Academy qu’on a été cherché. Jaguar reprendra en effet les rênes de la voie du haut, prenant le relais de Psclly. OmulFinn sera en charge de régner dans la jungle après avoir transité par plusieurs équipes comme CR4ZY et Lanomania Oldies.

© Team 7AM

Seule visage connu de l’effectif, le Hollandais zhìì occupera le poste de midlaner et devrait une nouvelle fois faire parler la poudre, comme il l’avait fait sous les couleurs de Sector One lors de la saison précédente. Sur la voie du bas, c’est le duo de la team roumaine Acumen, composé de Ecstassy et Gaarfield, qui sera en charge. L’équipe avait réussi à briguer un TOP 3-4 lors des play-offs de la Romanian Esports League.

La composition Team 7AM

  • Top : Wessel « Jaguar » Antonissen 🇳🇱
  • Jungle : Andrei-Ionel « OmulFinn » Lăbonț-Pop 🇷🇴
  • Midlane: Mart « zhìì » de Geus 🇳🇱
  • ADC : Cândea « Ecstassy » Marian Andrei 🇷🇴
  • Support : Brezeanu « Gaarfield » Corneliu Alexandru 🇷🇴

Sector One

Tout fan de League of Legends s’intéressant à la scène Benelux a déjà entendu parler de Sector One. S’agissant ni plus ni moins de l’organisation la plus titrée sur le jeu dans notre région, les Sector One ont donc un héritage à honorer dans la compétition. Un héritage qu’il faudra assurer malgré le départ de l’entièreté du roster, qui avait pourtant fait un presque sans-fautes lors du split précédent.

Accompagné de son ancien coach Anthrax, le jeune Lumerion nous vient tout droit du PSV Esports pour prendre le contrôle de la voie du haut. Dans la jungle, nous retrouvons un habitué de la Belgian et de la Dutch League, en la personne de dibu. Ce dernier revient dans un club qu’il connait bien. Il avait en effet passé la saison 2020 avec les renards, saison lors de laquelle l’organisation s’était emparée de tous les titres possibles. Sorti d’une saison compliquée au sein de la NLC, Simpli sera de service sur la midlane.

Enfin, Emtest et Infoneral devront faire la paire en botlane pour faire régner l’ordre sur le bas de la carte. Si le premier a effectué de petits séjours dans de nombreuses équipes, le deuxième s’est illustré chez nos voisins Hollandais. Engagé sous les couleurs d’Echo Zulu, le jeune joueur et son équipe se sont classés deuxièmes lors de la saison régulière d’été, et terminant troisièmes lors des play-offs et des Country Finals.

La composition Sector One

  • Top : Elias « Lumerion » Gashonga 🇱🇺
  • Jungle : Janne « dibu » Heikkonen  🇫🇮
  • Midlane: Anselmi « Simpli » Rintanen 🇫🇮
  • ADC : Adam « Emtest » Emtestam 🇸🇪
  • Support : Radoslav « Infoneral » Georgiev 🇧🇬

LowLandLions

À la lecture de la composition qui évoluera sous les couleurs des LowLandLions durant ce split, il est impossible de voir autre chose qu’un plus que probable concurrent au titre. Alors que l’équipe avait raté les play-offs à deux reprises, terminant à la cinquième place de la saison régulière, les résultats risquent fort d’être différents avec de tels joueurs.

Faisons simple : pour compléter son équipe, les LLL ont tout simplement été cherché certains des meilleurs talents de la Belgian League, piochant dans les deux formations les plus dominantes de la compétition : Sector One et KVM Esports. Alors qu’il avait annoncé prendre une pause de l’univers compétitif de League of Legends, le toplaner Zhergoth a annoncé signer pour au minimum un split. Lui aussi venu des renards, le Suédois Orre retourne dans un club qui l’avait vu évolué en son sein de mai à novembre 2020.

Et comme si de tels recrutements ne suffisaient pas, c’est l’un des duo mid-jungle les plus performants de la Belgian League qui vient s’ajouter à la liste. En provenance de chez KVM Esports, Mikkel et Urban revêtiront aussi le jersey blanc et bleu. Autre point important : les anciens coachs de Sector One et KVM, Bjorn et TheBash, s’associeront pour porter le roster le plus loin possible.

La composition LowLandLions

  • Top : Benjamin « Zhergoth » Sánchez 🇳🇱
  • Jungle : Marcus « Urban » Urban Christensen  🇩🇰
  • Midlane: Michael « Mikkel » Nguyen 🇳🇱
  • ADC : Charlie « Orre » Orre  🇸🇪
  • Support : Love « Bravado » Rapp 🇸🇪

Echo Zulu

Les Echo Zulu seront bel et bien présent pour cette première saison de Elite Series. Qualifiés grâce à leurs beaux résultats de 2021, les EZ devront cependant faire avec un roster bien différent de celui aligné la saison précédente. Récupérés du PSV Esports après l’annonce du retrait de l’organisation, le toplaner Flaxxish et le support Nightmares assureront la reprise en Elite Series.

Inconnu du grand public, Dragdar sera pourtant aligné en tant qu’AD Carry pour ce split, tandis que Sjakal et Mirrored reprendront les postes de jungler et de midlaner.

La composition Echo Zulu

  • Top : Olof « Flaxxish » Hagberg 🇸🇪
  • Jungle : Arman « Sjakal » Akrawi  🇩🇰
  • Midlane: Siyuan « Mirrored » Liu  🇩🇰
  • ADC : Fayez « Dragdar » Ahmed 🇬🇧
  • Support : Richard « Nightmares » Gielisse 🇳🇱

mCon LG UltraGear

L’organisation mCon LG UltraGear sort d’une très belle saison en Dutch League. Avec deux troisièmes places consécutives en saison régulière, l’organisation a amélioré sa performance en play-offs en terminant l’été avec un titre amplement mérité. Un titre confirmé lors Country Finals de la Dutch League où l’équipe s’était imposée en finale face au PSV Esports.

Avec un tel momentum, il allait être dur de garder l’entièreté de l’effectif. Finalement, c’est l’entièreté du roster qui a été remplacée. On notera la présence de Skude dans la jungle, tout droit venu du Danemark après avoir dominé la scène nationale. L’équipe devra aussi faire confiance à Kruimel pour tenir sa midlane. Le joueur de 26 ans est sans conteste l’un des plus expérimentés de la ligue, après des passages chez BIG, EXCEL, Team THRLL ou encore PSV Esports.

La composition Echo Zulu

  • Top : Luca « Looca » Hansen 🇳🇱
  • Jungle : Andreas « Skude » Skude 🇩🇰
  • Midlane : Brayan « Kruimel » van Oosten 🇳🇱
  • ADC : Kasper « Kadaver » Müller Nielsen 🇩🇰
  • Support : Cenk « EliWood » Parlak 🇹🇷
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Le grand bal du mercato League of Legends

Retrouvez ici notre résumé du mercato 2021-2022, qui s’annonce plus chargé que jamais.

Comme chaque année, le 15 novembre marque le début de la période de free agency sur League of Legends. Pour les néophytes, c’est donc la date à partir de laquelle les équipes engagées dans les différents championnats de League of Legends sont autorisées à discuter avec les joueurs qu’ils voudraient engager.

C’est donc généralement à cette période que les chaises musicales démarrent, et que les structures commencent à annoncer la composition de leur équipe pour la saison à venir. Cette année ne fait pas exception à la règle, et c’est un mercato plus qu’agité qui nous est proposé depuis plus d’une semaine.

Dans ce dossier et au vu de la grande activité de cette dernière semaine, nous ne nous concentrerons que sur certaines équipes, et plusieurs transferts ayant marqué l’entre-saison. Vous pouvez retrouver la composition complète des différentes équipes du LEC en bas de page.

G2 Esports : une reconstruction prometteuse

Après la débâcle de la saison 2021, du changement était attendu chez G2 Esports. L’organisation vient sans conteste de signer sa pire saison dans le championnat européen, loupant au passage la qualification pour les Worlds. Une première dans l’histoire des Ninjas de Carlos « Ocelote » Rodriguez.

G2 Esports
Top 🇹🇷 Sergen « BrokenBlade » Çelik
Jungle 🇵🇱 Marcin « Jankos » Jankowski
Midlane 🇩🇰 Rasmus « Caps » Winther
ADC 🇪🇸 Victor « Flakked » Lirola
Support 🇧🇪 Raphaël « Targamas » Crabbé
Coach 🇨🇦 Dylan Falco

Comme on vous l’avait annoncé, c’est autour du duo entre le midlaner Rasmus « Caps » Winther et le jungler Marcin « Jankos » Jankowski que le roster de 2022 sera reconstruit. Afin de remplacer le Suédois Rekkles, parti pour la LFL sous les couleurs de la Karmine Corp, l’organisation devrait apparemment compter sur les services de Victor « Flakked » Lirola, ancien ADC de l’équipe académique des MAD Lions. Le jeune rookie aurait bénéficié de l’attention de plusieurs équipes du LEC durant l’off-season pour un possible recrutement.

© G2 Esports

Un roster complété par l’arrivée future de Sergen « Broken Blade » Çelik et de Raphaël « Targamas » Crabbé. Détenteur d’un double titre européen avec la Karmine Corp, le Belge retourne donc au plus haut niveau de compétition en Europe, trois ans et demi après sa mise sur le banc chez Giants Gaming.

Team Vitality : le retour de la ruche ?

Team Vitality vient sûrement de signer l’un des coups de maître de ce mercato 2021-2022. Ce n’est plus un secret : la seule structure française présente en LEC vit depuis plusieurs années une période compliquée sur la franchise de Riot Games. En manque cruel de résultats, la ruche vient cependant de donner un grand coup de pied dans la fourmilière. L’organisation a en effet multiplié les acquisitions de haute-volée.

Team Vitality
Top 🇬🇧 Barney « Alphari » Morris
Jungle 🇵🇱 Oskar « Selfmade » Boderek
Midlane 🇭🇷 Luka « Perkz » Perkovic
ADC 🇨🇿 Matyáš « Carzzy » Orság
Support 🇬🇷 Labros « Labrov »  Papoutsakis
Coach 🇫🇷 Louis-Victor « Mephisto » Legendre

On commence par le duo composé par Barney « Alphari » Morris et Luka « Perkz » Perkovic. Ces derniers avaient exprimé leur volonté de retourner en Europe pour jouer ensemble lors de la saison prochaine. C’est donc un effet domino qui a été déclenché par les deux joueurs, toutes les organisations attendant de voir où ils se dirigeaient avant de verrouiller leur composition. Finalement, c’est bien chez Vitality que les compétiteurs devraient se rejoindre.

Team Vitality se n’est pas arrêté en si bon chemin. Profitant de la fin de contrat de Matyáš « Carzzy » Orság chez MAD Lions, la structure serait sur le point de se payer les services de l’ADC double champion d’Europe en 2021. Si son ajout au roster ne peut être considéré que positivement, on se demande quand même comment des caractères aussi forts que ceux présents dans ce roster réussiront à cohabiter au sein d’une structure souvent pointée du doigt pour son management. Néanmoins, Team Vitality devrait aligner une composition qui a toutes les capacités pour se trouver dans le haut du tableau.

Fnatic : le meilleur roster de LEC ?

Après le fiasco qu’a connu la structure lors de la dernière édition des Worlds, l’équipe avait besoin de changement. Si le départ de Bwipo semblait inévitable, il a fallu reconstruire le roster en fonction, et il ne reste plus grand chose de la version 2021 de Fnatic. Considérés comme la meilleur botlane européenne, Elias « Upset » Lipp et Zdravets « Hyllisang » Iliev Galabov sont les seuls survivants de ce mercato, ayant prolongé leurs contrats jusqu’en 2023.

En toplane, Fnatic devrait aligner Martin « Wunder » Hansen, toplaner iconique de G2 Esports et mis sur le banc par son écurie après la non-qualification aux Worlds. Sur la voie du milieu, l’organisation détentrice de sept titres européens ne s’offrirait ni plus ni moins que l’un des meilleurs joueurs à son poste en Occident : Marek « Humanoid » Brázda, lui aussi en fin de contrat chez MAD Lions. Mauvaise nouvelle cependant pour notre Belge Nisqy qui se retrouve dans une position compliquée pour le split à venir.

Fnatic
Top 🇩🇰 Martin « Wunder » Nordahl Hansen
Jungle 🇪🇸 Iván « Razork » Martín Díaz
Midlane 🇨🇿 Marek « Humanoid » Brázda
ADC 🇩🇪 Elias « Upset » Lipp
Support 🇧🇬 Zdravets « Hyllisang » Iliev Galabov
Coach 🇸🇪 Jakob « YamatoCannon » Mebdi

Dans la jungle, c’est Razork, ancien Misfits qui serait pressenti pour prendre le relais de Bwipo, sur le départ vers l’Amérique du Nord et Team Liquid.

Team BDS : le petit poucet aux grandes ambitions

Pariant sur le potentiel de jeunes joueurs ayant, pour la plupart, déjà fait leurs preuves, Team BDS alignera cette année quatre anciens membres de la Karmine Corp. On commence par la toplaner, où c’est le Français Adam « Adam » Maanane qui devrait officier après un split sous les couleurs de Fnatic.

Il y retrouvera ses compères Cinkrof et xMatty, avec qui il avait remporté le Spring Split de la LFL, mais aussi les European Masters, écrasant littéralement la concurrence. Nul doute que le trio devrait retrouver la symbiose qui les unissait sous le drapeau de la KCorp.

Team BDS
Top 🇫🇷 Adam « Adam » Maanane
Jungle 🇵🇱 Jakub « Cinkrof » Rokicki
Midlane 🇫🇷 Ilias « NUCLEARINT » Bizriken
ADC 🇩🇪 Matthew Charles « xMatty » Coombs
Support 🇭🇷 Dino « LIMIT » Tot
Coach 🇩🇪 Fabian « GrabbZ » Lohmann

Ils devront cependant s’accomoder de deux nouveaux coéquipiers. Ce sont le midlaner Ilias « NUCLEARINT » Bizriken, lui aussi passé par la KCorp en 2020, et le support Dino « LIMIT » Tot qui auront effectué la transition de Schalke vers BDS. Comme nous l’avait confié Atomium, General Manager de la structure, l’organisation désire progresser petit à petit et ne pas brûler les étapes.On a pas peur d’avoir un roster un peu rookie et qui mettra sûrement un peu de temps à se développer. nous expliquait-il.

LFL : La ruée vers l’or

Impossible de faire un tour du mercato européen sans parler de ce qui est sans doute le transfert de l’année. Vous l’aurez compris, on parle bel et bien de l’arrivée de la star Rekkles dans l’organisation française Karmine Corp. Si le transfert de Martin « Rekkles » Larsson n’est pas une surprise au vu de la saisons catastrophique réalisée par G2 Esports, son arrivée dans une ligue mineur est quant à elle plus étonnante.

C’était devenu la marque de fabrique du Suédois : une envie affichée de remporter les championnats du monde de League of Legends. Un tel objectif que ce dernier devra envoyer aux oubliettes pour la prochaine saison, au vu du format fermé de la compétition, qui ne réunit que les meilleures équipes des ligues majeures de Riot Games.

Et il semble que la plus populaire des ERL’S n’a pas eu de mal à attirer d’autres joueurs d’un gros calibre. La structure Elyandra Esports devrait se payer les services de Liyu « Cody Sun«  Sun et Kim « RangJun » Sang-joon, débarquant respectivement des équipes académiques de TSM et DAMWON Kia. Qualifiée en LFL après son succès lors du tournoi de promotion de la Division 2, la structure française montre donc de belles ambitions.

Ce que ce genre de transferts montre sans aucun doute, c’est que ces équipes de ligues mineures, pour certaines encore très jeunes, tendent à montrer un niveau de professionnalisation tel que leurs objectifs rencontrent maintenant ceux de légendes du milieu, comme Rekkles.

La composition attendue du reste des équipes du LEC :

Team MAD Lions Rogue Misfits Gaming
Top 🇹🇷 İrfan Berk « Armut » Tükek 🇷🇴 Andrei « Odoamne » Pascu Adam « Adam » Maanane
Jungle 🇪🇸 Javier « Elyoya » Prades Batalla 🇰🇷 Kim « Malrang » Geun-seong Jakub « Cinkrof » Rokicki
Midlane 🇩🇪 Steven « Reeker » Chen 🇸🇪 Emil « Larssen » Larsson Ilias « NUCLEARINT » Bizriken
ADC 🇸🇪 William « UNF0RGIVEN » Nieminen 🇬🇷 Markos « Comp » Stamkopoulos Matthew Charles « xMatty » Coombs
Support 🇩🇪 Norman « Kaiser » Kaiser 🇪🇸 Adrian « Trymbi » Trybus Dino « LIMIT » Tot
Team SK Gaming EXCEL Astralis
Top 🇩🇪 Janik « Jenax » Bartels 🇸🇪 Finn « Finn » Wiestål 🇫🇮 Matti « WhiteKnight » Sormunen
Jungle 🇩🇪 Erberk « Gilius » Demir 🇳🇱 Mark « Markoon » van Woensel 🇷🇺 Nikolay « Zanzarah » Akatov
Midlane 🇩🇪 Daniel « Sertuss » Gamani 🇳🇴 Erlend « nukeduck » Våtevik 🇩🇪 Oliver « Dajor » Ryppa
ADC 🇫🇷 Jean « Jezu » Massol 🇨🇿 Patrik « Patrik » Jírů 🇩🇰 Kasper « Kobbe » Kobberup
Support 🇸🇪 Erik « Treatz » Wessén 🇳🇱 Henk « Advienne » Reijenga 🇸🇪 Hampus Mikael « promisq » Abrahamsson

Si le mercato n’est pas encore officiellement terminé, et que beaucoup de ces rumeurs doivent encore être confirmées. Il y a de grandes chances pour que les grandes lignes ne bougent plus. Nombre de joueurs de l’écosystème ont déjà fait part de leur difficulté à trouver une équipe, bon nombres d’organisation ayant déjà verrouillé leur composition.

Reste maintenant à voir ce que ces nouvelles formations montreront lors du Spring Split 2022, qui débutera dès le 14 janvier prochain.

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Les moments inoubliables des Worlds 2021

Ce samedi, les championnats du monde 2021 de League of Legends touchaient à leur fin après plus d’un mois de compétition acharnée pour le titre mondial. L’occasion de vous fournir un petit condensé des moments de la compétition qui resteront gravés dans l’histoire du jeu. Spoiler alert: il y en a eu, beaucoup.

Alors que les Edward Gaming ont soulevé leur premier titre mondial il y a quelques jours après un affrontement dantesque face aux champions en titre DAMWON Kia, les différentes équipes participantes sont rentrées au pays. S’annonce donc maintenant une période d’attente, et de mercato, avant la reprise des circuits compétitifs en janvier prochain.

Afin de vous occuper un peu, on s’est dit qu’on allait vous proposer une petite liste des plus beaux moments, aussi bien dans le jeu que sur scène. Accrochez-vous, on est partis.

Le Japon pour la première fois en phase de groupes

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour observer une première mondiale dans ces Worlds 2021. Qualifiés pour la phase de play-in après une apparition remarquée au Mid-Season Invitational, une saison régulière où ils ne se sont inclinés qu’à trois reprises et une folle remontée lors des play-offs, les Japonais de Detonation FocusMe sont arrivés dans la compétition avec la rage au ventre, et l’envie de montrer à tous que leur pays avait bel et bien sa place au sein du tournoi.

© Riot Games – Les joueurs japonais sur la scène du Main Event

Ces derniers ont fini premiers de leur groupe de play-in, après une victoire en tiebreaker largement méritée face aux Cloud9. Malgré une dernière place sans aucune victoire lors de la phase de poules du Main Event, les Japonais auront signé cette année leur première apparition sur la scène principale des Worlds de League of Legends, une performance à souligner. Et au vu du niveau de jeu grandissant de la région, on peut s’attendre à les revoir lors des futures éditions.

Les larmes de Nisqy

Ne nous le cachons pas, cette édition des Worlds fût sûrement l’une des plus compliquées à gérer pour les équipes européennes. Entre tirages défavorables, contre performances et des managements pointés du doigt, nos représentants auront eu fort à faire durant le mois de compétition. Et Fnatic n’a pas échappé à la règle, avec la pire performance de l’organisation lors des championnats du monde, si on omet sa non-qualification lors de la deuxième édition de la compétition.

Concrètement, la formation menée par les Belges Bwipo et Nisqy ne sera pas sortie des groupes du Main Event. Après le départ catastrophe de l’ADC Upset vers l’Allemagne pour des raisons familiales, l’équipe a visiblement eu beaucoup de mal à performer comme elle s’y attendait. Les Fnatic auront fini leur aventure sur cinq défaites en phases de poules.

Alors que l’équipe est sur le point de jouer sa deuxième journée de matchs, l’organisation diffuse un épisode de sa série « Legends in Action« , mettant en scène les coulisses de l’équipe lors du tournoi. Un contenu dans lequel on peut découvrir le poids, parfois colossal, qui pèse sur les épaules de ces joueurs, et les conséquences que cela peut avoir sur leur mental. Si certaines séquences font mal au coeur, elles montrent sans aucun doute à quel points les e-sportifs peuvent être impliqués dans les projets de leur équipe.

Maoan banni de la compétition

Les affaires de triche, ou de tentatives de triches, sont assez rares dans l’histoire des Worlds de League of Legends. Si la deuxième édition de la compétition avait vu certains joueurs investigués pour avoir jeté un coup d’oeil à la minimap présente sur l’écran de la scène lors des matchs, l’affaire qui nous intéresse ici va bien plus loin.

Dans la nuit du 9 octobre, alors que son équipe Beyond Gaming est qualifiée pour le premier tour du Knockout Stage de la phase de play-in, des screenshots de conversations du midlaner Maoan sont diffusés sur les réseaux sociaux. Ces derniers révèlent que le joueur aurait divulgué les potentiels picks et bans de son équipe pour le match les opposant au Galatasaray Esports dès le lendemain. Pire encore, la conversation en question aurait eu pour but d’influencer certains paris sur le match.

Malgré l’heure tardive, la réaction de Riot Games ne se fait pas attendre. L’éditeur du jeu, et organisateur du tournoi annonce la disqualification du joueur pour la suite de la compétition. Une décision qui forcera son organisation à titulariser en midlane le seul remplaçant de la structure, son toplaner PK. Les Beyond Gaming se feront sortir par les Hanwha Life Esports deux jours plus tard, aux portes de la phase de groupes.

L’élimination de FunPlus Phoenix en phase de groupes

Devenir champion du monde sur League of Legends est à la fois un rêve et un honneur pour tout joueur compétitif. Mais avec un tel titre, viennent parfois un poids dur à porter, auquel s’ajoute les attentes des fans. Les champions du monde 2019, FunPlus Phoenix, en ont fait la douloureuse expérience lors de ces Worlds, réalisant ce qu’on pourrait sans aucun doute qualifier de l’une des plus grosses contre-performances du tournoi.

© Riot Games

Après leur qualification ratée en 2020, les FPX revenaient cette année, dans ce que beaucoup qualifiaient déjà de « groupe de la mort » pour Rogue et Cloud9. Mais si l’on pensait les Chinois du bon côté de la ligne, ces derniers auront fini la phase de groupes à égalité avec les Européens et les Nord-Américains. Contre toute attente, les joueurs de Rogue réussissaient à éliminer les champions du monde 2019 lors du premier round du tiebreaker.

Une contre-performance que beaucoup ont attribué au niveau de jeu du jungler Tian. Pour rappel, ce dernier souffrait depuis plusieurs mois de problèmes de santé. Une condition compliquée qui avait poussée le joueur à prendre du recul sur la scène compétitive, jusqu’à l’exclusion de son remplaçant Bo pour avoir truqué des matchs lors de son passage en LDL. Reste que suite à cet échec, la direction du club aurait décidé de faire table rase de son roster afin de repartir sur de nouvelles bases …

Un nouveau record d’audience

Une nouvelle fois, les Worlds de League of Legends se sont imposés en tant qu’évènement majeur de la scène e-sportive mondiale. Après avoir rassemblé un pic de 3 882 252 viewers lors de la finale de 2020, un nombre légèrement inférieur au record établi en 2019, la grande finale de 2021 a une nouvelle fois battu des records.

L’affrontement entre EDward Gaming et les Coréens de Damwon Kia aura rassemblé plus de 4 millions de spectateurs uniques devant leur écran, 4 018 728 très exactement. Un score qui fait de cette finale l’évènement e-sportif le plus suivi de l’histoire.

© EsportsCharts

Mais le tournoi a aussi inscrit un autre record, celui du plus grand nombres d’heures regardées. Celles-ci atteignaient les 174 826 794, soit près de 30 millions de plus que lors de l’édition 2020, alors que l’évènement n’avait duré que neuf heures de moins.

Nul doute que cette édition 2021 des Worlds nous aura gâté. Il ne reste maintenant plus qu’à attendre l’année prochaine pour profiter à nouveau du gratin des équipes mondiales rassemblées sur la même scène. Celle-ci devrait d’ailleurs poser ses valises en Amérique du Nord, comme indiqué par le calendrier de Riot Games, et sûrement avec quelques adaptations de format.

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Atomium, General Manager de Team BDS :  » On veut construire quelque chose de sain. »

Ce mois-ci, on vous emmène à la découverte d’un poste de l’ombre, celui de General Manager. Et qui de mieux placé pour discuter de ce métier que Nicolas « Atomium » Farnir, un Belge présent depuis plusieurs années dans l’écosystème européen de League of Legends, et plus particulièrement de la LEC. Au passage, on en a profité pour discuter du projet qui l’attend au sein de Team BDS, la dernière venue de la ligue.

Salut Nicolas, ou devrais-je dire Atomium ! Tu vas bien ?

Écoute ça va bien, ça va même très bien! Légèrement fatigué avec l’off-season bien chargé qui s’annonce donc impatient d’avoir le week-end pour me reposer. Après c’est toujours une chouette période : reconstruire une équipe, recruter du staff, réfléchir à la stratégie qu’on va appliquer cette année et celles à venir. C’est excitant mais assez fatiguant !

Commençons par le commencement, peux-tu nous expliquer comment as-tu commencé à travailler dans l’e-sport, jusqu’à arriver en tant que General Manager chez Team BDS ?

Disons-le, la chance a clairement joué son rôle. Je ne travaillais pas dans ce secteur à l’origine, j’étais dans une boite de consultance. J’avais envoyé ma candidature à plusieurs équipes et Schalke 04 m’a recruté en tant que Team Manager. Je pense que ce qui m’a fort aidé, c’est de vivre en Allemagne et de parler parfaitement l’anglais, l’allemand et le français. Ensuite, j’ai évolué en reprenant de plus en plus de responsabilités à ma charge.

Afin d’éviter une incompréhension, peux-tu nous expliquer la différence entre un Team Manager et un General Manager au sein d’une structure ?

Le rôle principal d’un team manager, c’est de s’occuper de ses joueurs au quotidien. Ça passe par le fait de les aider à avoir tout ce dont ils ont besoin, mais aussi gérer les différentes demandes de Riot les concernant. Notre rôle est que tout roule comme sur du papier à musique. Le General Manager aura une vision plus globale et à plus long-terme. Il est responsable des recrutements au sein de la structure entre autres et de la stratégie à adopter. C’est le rôle que j’occupe maintenant chez Team BDS.

On parlera justement de ce nouveau défi qui t’attend avec Team BDS pour les futurs saisons, mais d’abord on va un peu s’intéresser à la période qui vient de se passer. Schalke 04 (ton ancienne structure) a vendu sa place en LEC (le championnat européen de League of Legends; ndlr) à cause des problèmes financiers du club. Comment s’est passé toute cette annonce de votre côté ?

Je t’avoue que c’était un scénario que j’avais anticipé depuis déjà une petite année et plusieurs indices pouvaient mener à tenir ce raisonnement, comme la courte durée des contrats de nos joueurs cette année. C’est une possibilité qui avait été évoquée, entre autres, par le management de la structure, sans pour autant conditionner la décision par rapport à nos résultats. On a été informés en interne quelques semaines avant l’annonce officielle.

© Schalke 04

De ton point de vue, une telle annonce a eu un gros impact sur l’équipe, après votre belle performance du Spring Split ?

Ça a clairement eu un impact sur les joueurs, et donc par conséquence sur les résultats de l’équipe, qui étaient d’ailleurs beaucoup moins bons au Summer Split . D’une part, on a du se séparer de notre meilleur joueur à l’entre-saison (Abbedagge; ndlr) et le remplacer. Je pense que beaucoup de monde a un peu perdu espoir à ce moment-là, sans pour autant le dire à haute voix.

J’allais justement te demander quelles difficultés on peut rencontrer, en tant que manager, quand on doit lier le côté sportif et compétitif à l’aspect « business » d’une structure?

Le problème vient qu’il y a différents points de vue. D’un côté, on a les organisations qui, au delà de leurs performances, voient aussi les joueurs comme des assets financiers. De l’autre, on a des joueurs qui ont parfois un peu de mal à saisir cet aspect. Mais si on y réfléchit, c’est tout à fait logique et le même raisonnement est appliqué en sport. En tant que manager, on est là aussi pour relier ces deux pôles.

C’est d’ailleurs un aspect qui avait été abordé par Carlos « Ocelote » Rodriguez (propriétaire de G2 Esports; ndlr) lors du transfert de Perkz lors du mercato de l’année passée …

Exactement. C’est aussi un aspect que beaucoup de fans ont du mal à comprendre. Quand une équipe américaine te proposer un buy-out, et qu’une équipe européenne te propose cinq fois moins, pourquoi tu laisserais partir ton joueur en Europe, qui plus est pour qu’il joue contre toi ?

En effet. Parlons un peu de ce qui va arriver maintenant, et de l’aventure BDS. Est-ce qu’il y avait une réelle volonté de reprendre le staff Schalke 04 afin de démarrer sur des bases solides ?

Oui, ils l’avaient annoncé dès le départ. En reprenant un staff qui évolue déjà en LEC depuis plusieurs années, ils gagnent une année ou deux de préparation et de construction du projet. Vu l’expérience qu’on a accumulé, c’est bénéfique pour eux en comparaison à un staff qu’on aurait monté de toute pièces.

C’est une volonté qui s’étend aussi aux joueurs qui étaient présents dans l’effectif de Schalke 04 ? Bien que le mercato n’ait pas encore démarré, on suppose que la construction de l’équipe bat déjà son plein …

Au vu des résultats qu’on a fait au dernier split, il serait risqué de se dire « Reprenons le même effectif. ». Après, on a la volonté de reprendre les meilleurs éléments de l’équipe en complétant avec des joueurs LEC, voir évoluant en ERL. On reste d’ailleurs très ouverts à cette dernière possibilité. Sans trop m’avancer, je pense qu’on aura un ou deux joueurs de Schalke04 dans le futur roster BDS. Mais pour l’instant, rien n’est sûr.

Certains essais ont déjà été organisés avec des joueurs ?

Au vu des règles de Riot, qui nous impose d’attendre le mercato pour sécuriser un joueur, il est impossible d’organiser des essais sans noyau fixe. Pour l’instant, on a défini nos priorités et on négocie avec les joueurs dont les équipes nous ont donné l’autorisation de le faire.

« On a pas peur d’avoir un roster un peu rookie et qui mettra sûrement un peu de temps à se développer. »

Tu parlais il y a quelques instants d’intégrer des joueurs d’ERLS dans l’équipe, avec certaines ligues qui sont devenues un véritable bassin de décantation de talents pour la LEC …

Effectivement, on a de plus en plus d’excellents joueurs qui nous viennent des ligues mineures. Je pense par exemple à Elyoya qui débarque en LEC et remporte le titre deux splits d’affilée. Ces joueurs ont toujours été là, l’art est juste de les trouver. C’est d’ailleurs devenu un objectif de certaines équipes, au vu de la différence de niveau qui s’amenuise entre les équipes du bas de tableau LEC et les équipes top-tier des différentes ERLS.

Il y a une volonté de rassembler les deux équipes, LFL et LEC, afin de créer un réel pôle League of Legends au même endroit ?

Sur le long-terme, on aimerait clairement réunir les deux équipes à Berlin. Après on peut déjà dire que ça n’arrivera pas cette année. Vu qu’on garde les bureaux de Schalke 04, et qu’ils suffisent pour une équipe, on planche plutôt pour un projet pour l’année prochaine.

Après plusieurs semaines passées au sein de Team BDS, quelles différences tu peux déjà noter entre les projets de Schalke et celui qui s’ouvre à toi ?

Il y a déjà une différence structurelle dans le sens où chez Schalke, on était assez dépendants du club de football, de sa santé financière et donc de ses résultats. Ils voyaient les choses sur une période assez courte. Chez BDS, c’est pratiquement tout l’inverse car on réfléchit à un projet sur deux, trois années au minimum. C’est un luxe qu’on ne pouvait pas se permettre avant, faute de moyens. La nature du projet est différente aussi. Chez SO4, l’e-sport ne représentait qu’une toute petite partie de l’organisation, tandis qu’ici on parle d’une structure dont l’attention se porte à 100% sur nous.

La direction du club est donc plus impliquée dans le projet ?

On a clairement plus de monde qui est impliqué. Schalke nous laissait un peu gérer les choses de notre côté, je crois qu’en quatre ans je n’ai pratiquement eu aucun contact avec la direction de la structure sportive. Ici, on a aussi une approche qui est différente, et qui nous laisse beaucoup plus de possibilités, sans pour autant nous laisser de côté. La différence de moyens reste un facteur décisif.

Effectivement, BDS apparait comme une structure avec un gros bagage financier pour la soutenir.

Bien sûr, mais ce sont des ressources à utiliser avec sagesse. C’est quelque chose qu’on s’est dit très tôt avec la direction. Encore une fois, on privilégie une vision sur le long terme. Toute équipe veut avoir du succès immédiatement, moi compris, mais ce n’est pas un objectif à atteindre à tout prix, quitte à dépenser n’importe comment.

C’est un raisonnement que vous appliquez donc dans la construction de votre roster …

Exact. De notre côté, on a pas peur d’avoir un roster un peu rookie, mais prometteur, et qui mettra un peu de temps à se développer. On vise quelque chose qui soit sain pour nous, mais aussi pour l’écosystème League of Legends dans son ensemble.

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Tout savoir sur les Worlds de League of Legends

Dans plusieurs semaines, les meilleures équipes au monde de League of Legends se rejoindront en Europe pour disputer la 12ème édition des championnats du monde. Une belle occasion pour nous de tout vous révéler sur cet évènement légendaire de la scène. Embarquez, on vous explique tout.

Les championnats du monde de League of Legends sont un évènement incontournable à plus d’un égard. Si l’évènement rassemble aujourd’hui l’une des communautés de fans les plus massives du milieu de l’e-sport, il n’en fut pas toujours ainsi. D’un petit évènement rassemblant quelques centaines de personnes lors d’une Dreamhack en Suède, à des stades remplis de fans en liesse, la compétition a fait un sacré chemin. Retour sur l’une des plus grandes compétitions e-sportives au monde.

Une première édition aux allures de LAN locale

La première édition rassemble à peine huit équipes, venues des quatre coins de l’Europe. À l’époque, le jeu ne connait en effet qu’une faible résonance au delà du Vieux Continent et son circuit compétitif est régi par ESL et Dreamhack. L’équipe à observer est pourtant l’une de celles qui fait toujours l’actualité sur la Faille de l’Invocateur : Fnatic !

Alors qu’elle se qualifie pour l’évènement, l’équipe connait cependant un incident dès le premier jour de la compétition. Son joueur phare de l’époque, xPeke, voit son vol vers le Danemark retardé, et ne pourra participer aux premiers matchs.

C’est un joueur que l’on connait bien qui le remplacera alors au pied levé, alors qu’il était venu assister à l’évènement en tant que spectateur… Ce dernier n’est autre que le Belge Bram « wewillfailer » de Winter, qui a évolué cette saison avec IONSQUAD en Belgian League ! Oui, vous avez bien lu ! Fnatic finira par s’imposer face à Team aAa en finale, décrocher le titre mondial et le cash-prize de 50 000 dollars.

La seconde saison des championnats du monde verra un changement majeur s’opérer. Après avoir laissé des sociétés indépendantes se charger de l’organisation de ses mondiaux, Riot Game (à l’époque sans « s ») s’accapare l’organisation de ces derniers. En découle une augmentation considérable du prizepool de la compétition. Cette fois-ci, les vainqueurs repartiront avec 1 000 000 de dollars.

Et pourtant, malgré l’intervention de Riot, on perçoit bien que l’évènement n’en est alors qu’à ses balbutiements, autant dans la pratique que dans le format de l’évènement. Plusieurs controverses éclatent alors que des joueurs sont accusés d’avoir regardé l’écran réservé au public afin d’apercevoir la minimap et la position ennemie. D’un autre côté, sur les cinq équipes qualifiées en tant que « 1st seed », seulement quatre ne devront pas disputer la phase de groupes. Une décision établie par tirage au sort…

Lors de cette deuxième édition, ce sont les Taipei Assassins qui iront s’imposer en grande finale face aux Coréens d’Azubu Frost. Une victoire qui amène avec elle une autre nouveauté : désormais, les champions du monde se verront créer des skins spécifiques, sur certains champions joués lors de la finale.

Le début de l’ère sud-coréenne

Alors que le jeu gagne de plus en plus de terrain et que les fans s’agglutinent dans les évènements pour voir de près leur joueur favori, une région, et plus particulièrement un joueur, s’apprête à imposer sa domination au monde entier. On parle bien évidemment de la Corée du Sud, et de son joueur Lee « Faker » Sang-hyeok…

C’est en effet lors de ces troisièmes championnats du monde que la dynastie des SKT T1 Telecom démarre. Portés par leur performance incroyable lors de la saison régulière, les SKT roulent sur la concurrence et se retrouvent en grande finale face aux Chinois de Royal Club. Et alors que tout le monde s’attendait à un affrontement serré, les Royal Club, directement qualifiés en quart-de-finale grâce à leur 1ère place en saison régulière, s’effrondrent. Les SKT ne leur laissent pas une occasion, et s’imposent sur un 3-0 sec dans une victoire qui marque le début d’un long règne.

Pourtant, alors qu’on connait aujourd’hui leur palmarès, les T1 connaitront un mauvais épisode lors de l’année 2014. Alors que ces derniers remportent le All-Stars de Paris sans encaisser aucune défaite, ils échouent à se qualifier pour les Worlds en fin de saison. C’est une autre équipe, tout aussi marquante dans l’histoire de League of Legends, qui reprendra le flambeau! Les Samsung White, l’une des deux équipes de la marque sud-coréenne, remporte le tournoi contre le Royal Club (renommé Star Horn Royal Club), éternel second de la compétition.

En 2015, les Mondiaux posent pour la seconde fois leurs valises en Europe. Et alors qu’on les pensait oubliés, les SKT T1 Telecom reviennent pour l’une de leurs plus belles performances lors d’une compétition majeure. C’est bien simple : ces derniers ne perdront qu’une seule partie sur les seize disputées tout au long de la compétition. Vous l’aurez compris, Faker et ses compères repartiront une nouvelle fois avec le titre, remporté face à des KOO Tigers dans une finale à sens unique.

Mais l’année de la consécration et de tous les records pour SKT T1, c’est bien évidemment 2016. Encore une fois, la compétition est dominée par les Coréens. Ces derniers envoient pas moins de trois formations en demi-finale : SKT T1 Telecom, ROX Tigers, et Samsung Galaxy. Mais les SKT ne se laissent pas impressionner par le talent des rosters encore en lice. Ils défont les ROX sur le score de 3-2 pour renvoyer les Samsung Galaxy sur la deuxième place du podium, encore une fois en cinq manches.

La saison 2017 verra la fin du règne des SKT T1, mais pas celle de la Corée. En effet, la grande finale prend des allures d’un rematch de celle de l’année précédente. À nouveau, les SKT T1 affrontent Samsung Galaxy, mais l’issue du match est bien différente. Alors qu’en 2016 les SKT avaient battu Samsung 3-2, le match termine sur un 3-0 sec de la part des Samsung.

La Chine revient en force

Les années 2018 et 2019 seront sûrement les plus compliquées pour l’Europe. Alors que beaucoup voient Fnatic et G2 Esports remporter respectivement les deux éditions, les deux formations se retrouveront en finale face à deux rosters chinois : Invictus Gaming et FunPlus Phoenix. La sentence est dure, mais la domination des Chinois est incontestable. Par deux fois, l’Europe se fera éliminer au pied du titre, sans savoir inscrire ne serait-ce qu’une manche durant la finale.

C’est d’ailleurs en 2018 que la Belgique fera son grand retour aux Worlds, dans des circonstances assez spéciales. À l’époque, la meta (la manière de jouer le jeu; ndlr) est orientée vers l’usage de personnages tanks sur la botlane, une tactique rarement vu sur le jeu. Gabriël « Bwipo » Rau, alors remplaçant sur la toplane, est donc désigné pour jouer plusieurs parties à la place de Rekkles, ADC de l’équipe, mais aussi de la légende Paul « SoaZ » Boyer.

La suite, vous vous en rappelez encore. Après une année rendue chaotique par l’épidémie de Covid-19, les Worlds seront finalement organisés dans l’urgence à Shanghaï, sous des règles sanitaires très strictes. Tous les joueurs sont confinés dans leur chambre d’hôtel durant plus de deux semaines, sans aucun contact avec l’extérieur ou même leurs coéquipiers. Des mesures qui avaient d’ailleurs été saluées à l’époque par beaucoup, au vu de la situation et de la volonté de fer de Riot Games d’organiser ces Worlds coûte que coûte.

Comme l’avait prédit Kaas, entraineur des MAD Lions lors d’une interview, et malgré une domination chinoise durant l’entièreté de la compétition, ce sont finalement des DAMWON Gaming intraitables qui redonneront à la Corée du Sud ses lettres de noblesse. La réaction des fans chinois, huant leurs opposants lors du soulèvement du trophée sera d’ailleurs vivement critiquée par les casters et observateurs de la scène.

Et maintenant ?

Une chose est sûre : la compétition sera acharnée durant cette édition des Worlds, au vu des forces en présence. Pour beaucoup, la Chine envoie cette année des équipes dont le niveau est stratosphérique. Cette année signera aussi le retour de Faker et des SKT T1 aux Worlds après une année d’absence remarquée.