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Rekkles ne jouera pas chez G2 Esports lors de la saison prochaine

Suite à des performances bien en dessous de celles qui étaient attendues cette saison, le management de G2 Esports a marqué son intention de reconstruire l’équipe. Une restructuration qui pourrait passer par le départ, entre autres, de l’ADC star Martin « Rekkles » Larsson, recruté au début de la saison.

Soyons honnêtes, après la saison réalisée par G2 Esports, tous les observateurs s’attendaient à une restructuration profonde du roster, considéré auparavant comme l’un des meilleurs de la planète. Après avoir raflé consécutivement les titres des deux splits en 2019 et en 2020, l’équipe n’a réussi qu’à sécuriser une troisième et une quatrième place lors des play-offs de cette saison. Pourtant, beaucoup voyaient cette année comme celle de G2 Esports, dont on s’attendait à voir l’équipe renforcée par l’arrivée surprise de l’ADC suédois Martin « Rekkles » Larsson, pourtant historiquement rattaché à Fnatic.

D’après les révélations faites par le site d’informations Dot Esports et son reporter Pablo Suarez, G2 Esports orienterait cette restructuration de l’équipe autour du midlaner Caps, poussant potentiellement vers la sortie son toplaner Wunder, le support Mikyx et le coach Grabbz. La structure aurait en effet ouvert les discussions avec plusieurs organisations afin de vendre les contrats de ses membres, dont la clause de rachat atteint parfois plusieurs millions d’euros.

Mais les informations révélées cette semaine laissent à penser que Rekkles serait lui aussi menacé par cette restructuration. Les relations entre l’organisation et son joueur se seraient dégradées durant les derniers mois. À tel point que Rekkles, initialement prévu comme invité spécial et représentant de son équipe pour le tirage des groupes des Worlds 2021, aurait annulé au dernier moment sa venue, forçant Jankos à le remplacer.

Dans un dernier papier de Dot Esports, c’est d’ailleurs la relation entre les deux joueurs qui est mise en avant comme raison supplémentaire pour un potentiel départ du Suédois. Le jungler de la formation aurait marqué son intention de ne plus vouloir jouer dans la même équipe que Rekkles, un sentiment apparement partagé par le midlaner Rasmus « Caps » Winther. Au vu de la volonté de G2 Esports de construire une équipe autour du jeune Danois, et de l’extension de contrat de un an que ce dernier a signé début septembre, l’exclusion de Rekkles devient de plus en plus probable.

Reste maintenant à savoir dans quelle équipe atterrira l’ADC star la saison prochaine. Si G2 Esports se serait d’abord refusé à entamer des discussions autour du joueur alors que l’affaire était réglée en interne, Vitality aurait marqué son interêt envers le joueur. Un potentiel futur en LPL, la ligue chinoise de League of Legends, n’est pas non plus à exclure, tant les deux parties ont manifesté leur interêt pour ce scénario. Rendez-vous fin novembre pour le début du mercato, où cette affaire devrait prendre un petit coup d’accélérateur.

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Wh1TE : « Caster l’ESL Benelux, c’est un rêve qui se réalise. »

La nom de Nichola Bauwelinck ne vous évoque sûrement rien à la première écoute. En revanche, si vous suivez la scène CS:GO belge et internationale, le pseudo Wh1TE doit surement vous rappeler quelques souvenirs. Passé par Be The Next Caster, le jeune caster enchaine maintenant les compétitions, s’octroyant quelques passages sur des tournois de haut vol, comme le dernier évènement RMR de la région CIS. À l’occasion de l’ESL Benelux Proximus Championship, qu’il commentera du côté néerlandophone, nous avons eu l’occasion de discuter un peu avec lui.

Salut Wh1tE! Peux-tu nous expliquer quelles étaient tes premiers pas dans le milieu du jeu-vidéo, autres que ceux d’un joueur lambda ?

J’ai commencé aux alentours de 2013-2014 avec une chaine Youtube. Je faisais du contenu humoristique sur Call Of Duty. J’ai même récemment remis ces vidéos en ligne. Il était temps d »assumer pleinement son passé! « Rires »

Tu étais donc un joueur Call of Duty à la base ?

Exactement! Si on veut retourner aux sources, quelques années auparavant, j’ai commencé les FPS en jouant à Call Of Duty sur ma Nintendo Wii. Ça m’empêchait d’ailleurs de jouer trop longtemps vu qu’une partie demandait quand même une certaine dose d’énergie!

Comment passe-t-on de joueur Call of Duty sur Nintendo Wii à travailler pour LowLandLions ?

Je pense qu’un bon ami à moi travaillait pour eux à l’époque. Je faisais du montage vidéo

Comment a commencé l’aventure du cast ?

Officiellement, cela a démarré en 2019. Mais si je me rappelle bien, quand je jouais à Counter-Strike, dans les alentours de 2015, je commençais déjà à m’y intéresser et à en faire quelques-uns.

Tu ne faisais alors que des petites compétitions…

De manière générale oui, mais ça quand même réservé de belles surprises. Par exemple, un jour je castais les qualifiers de myXMG (une équipe danoise; ndlr) lors d’une compétition ESL. Ils se sont fait éliminés mais l’équipe Flipside Tactics m’avait repéré et ils m’ont proposé de caster le round du lendemain. Sauf qu’à l’époque, un certain s1mple faisait partie de l’équipe mais avait écopé d’un ban des compétitions ESL. Ils m’ont donc demandé si cela me dérangeait de l’accueillir en tant qu’invité sur le cast!

Tu as donc casté une partie avec s1mple, l’un des meilleurs joueurs au monde ?!

À vrai dire, il n’a pas beaucoup commenté les parties vu que son anglais n’était pas très bon mais j’ai eu l’occasion de lui poser quelques questions. Je me rappelle d’ailleurs lui avoir demandé si il pensait que son équipe allait se qualifier, ce à quoi il a répondu le plus simplement du monde « Mmmh, non. »

Même si tu castais déjà auparavant, le grand public a fait ta connaissance lors de Be The Next Caster, dans laquelle tu affrontais plusieurs autres casters pour déterminer qui était le meilleur …

Oui effectivement! J’en garde un très bon souvenir. C’était ma première grosse expérience professionnelle. J’avais déjà casté des parties en studio mais là on parle d’un vrai plateau avec beaucoup de cadreurs et une grosse production derrière. Ça a d’ailleurs rajouté une bonne dose de stress sur mes épaules.

Le fait que ça soit ta première expérience ?

Oui mais pas que. Pour une compétition CS:GO, j’arrive dans le studio en ayant fait des recherches sur les équipes, préparé des notes et différentes statistiques que je trouve intéressante. En bref, je peux préparer mon cast ! Dans le cast de BTNC, vu qu’on ne connaissait pas le format des épreuves à l’avance, ça enlevait tout le côté « préparation ».

Tu continues d’ailleurs à caster avec certains autres candidats de l’émission, mais aussi avec des membres du jury comme RJCasts. Tu en profites pour continuer à recevoir ses conseils ?

Oui, c’est un apprentissage quotidien. Par exemple, il y a encore quelques compétitions de ça, j’avais pour habitude de regarder l’écran de retour vidéo dans le studio, au lieu de regarder directement la caméra. C’est lui qui me l’a fait remarqué.

Il y a un caster duquel tu t’inspires pour essayer de t’améliorer ?

Hmm, je dirais « Spunj »! À chaque fois que je le regarde commenter une game, il s’amuse et apporte vraiment un côté divertissant au cast! Je pense que c’est important de trouver l’équilibre entre l’information qu’on donne sur le jeu et le divertissement qu’on veut apporter au public.

Dans certaines compétitions, les casters ont pour habitude de commenter tout le tournoi ensemble alors que dans ton cas, tu castes avec beaucoup de personnes différentes. Ce n’est pas trop compliqué au vu des différents styles de cast qu’on peut rencontrer ?

Bien entendu, ça demande un peu d’adaptation. Si je sais que le caster qui va m’accompagner à pour habitude de parler un peu plus ou un peu moins, je dois modifier ma manière de commenter pour que cela reste agréable à écouter. Ce n’est pas quelque chose de négatif, au contraire ça me permet de m’améliorer.

Et puis, chacun reste dans son rôle de color ou de play-by-play caster non ?

Oui, même si je ne sais pas vraiment encore où me positionner clairement entre les deux rôles, bien que la frontière soit parfois très fine. J’ai commencé ma carrière en faisant beaucoup de casts en solo, et quand je les faisais accompagnés les rôles étaient toujours plus ou moins mixés. Je suis capable de faire les deux mais je préfère faire du play-by-play. Encore une fois, cela dépend de la compétition et de mon partenaire.

Quand on caste des grosses compétitions, comme tu as pu le faire à l’occasion de l’EPIC CIS League ou encore des Pinnacle Series, ce n’est pas compliqué de retourner à des compétitions de plus petite envergure ?

Prenons l’exemple de l’ESL Benelux. Sur papier, les matchs sont moins « importants » que dans d’autres compétitions que je caste. Mais je suis dans la scène du Benelux depuis maintenant plusieurs années et ce sont des équipes que je connais bien. Quand je vois un match entre le eClub de Bruges et LowLandLions, par exemple, je considère ça comme un gros match. Pour moi, ce sont aussi des stars et l’engouement vient tout seul.

Tu risques donc d’être servi avec l’ESL Benelux que tu casteras durant plusieurs semaines !

Oui, c’est un vrai plaisir! Au vu des équipes présentes et du prizepool mis en jeu, c’est très clairement la plus grosse compétition dans le Benelux. En plus de ça, c’est une compétition officielle de ESL et donc un rêve qui se réalise pour moi. Disons que pour moi, malgré la différence de niveau, c’est aussi énorme que de caster les BLAST Rising comme j’en ai eu l’occasion en mai dernier.

À l’heure d’écrire ces lignes, nous n’avons eu qu’une soirée de matchs à se mettre sous la dent, avec deux rencontres que certains pourraient qualifier de « à sens unique ». Tu ne crains pas que, vu le format, ce genre de scénario se répète jusqu’aux phases finales où les organisations top-tier se rencontreront ?

Non je ne pense pas. Les matchs que nous avons vu pour l’instant faisaient s’affronter les meilleures équipes de la compétition, issues de la précédente saison, et les équipes les moins bien seedées, qualifiées via les épreuves de qualification ouvertes. Le deuxième jour de compétition (qui s’est déroulé depuis; ndlr) devrait être bien plus excitant car on devrait voir les équipes de milieu de classement prendre part à la bataille.

Selon ton point de vue de caster, quelle est l’équipe qui n’est pas attendue comme favorite mais qu’on devrait tout de même garder à l’œil ?

Mon choix du cœur se porterait sur Sector One : Je connais bien leurs joueurs et je sais qu’ils bossé dur donc je pense qu’ils méritent vraiment d’aller loin. Ils en ont vraiment le potentiel, en particulier ALEXJ. Maintenant reste à voir comment l’équipe se débrouillera sur le collectif. Le choix de la raison serait Gamefist? Ils ont réussi à rassembler des joueurs assez connus dans le Benelux. Je leur avais d’ailleurs demandé pourquoi ils ne reprenaient pas le jeu à temps plein mais ils préfèrent garder le côté « fun ». En tenant compte de ça, je pense qu’ils n’ont rien à perdre et c’est un avantage certain face aux autres équipes.

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Les 10 meilleurs joueurs de Pro League sur FIFA 22

Tous les amateurs sont dans les starting blocks. Il ne reste que quelques jours avant le lancement officiel de FIFA 22. C’est donc l’occasion de passer en revue les meilleurs joueurs de notre championnat national !

En première place et ex-aequo, nous retrouvons Simon Mignolet, le gardien du FC Bruges, et l’un des derniers transferts de l’Antwerp, le Ninja, alias Radja Nainggolan !

Derrière ces deux joueurs, on retrouve Paul Onuachu, qui a longtemps été cité partant durant le mercato. Ce dernier étant finalement resté à Genk, il se place en troisième avec une note de 79 !

Le FC Bruges frappe fort dans ce top 10 ! En plus de la première place de Simon Mignolet, le club place quatre de ses joueurs joueurs de la 4ème à la 8ème place. Le quatrième n’est autre que Noa Lang. Le Néerlandais se dévoile de plus en plus grâce à ses performances en Ligue des Champions et c’est donc naturellement qu’il se tient au pied du podium. 

La cinquième position est occupée par Clinton Mata, la valeur sûre –  sur le côté droit – de la défense en Belgique.

Les places suivantes, respectivement  6e et 7e, sont tenues par le duo de l’entrejeu brugeois, Ruud Vormer et Hans Vanaken ! Cependant, au vu du temps de jeu du premier en ce début de saison, il y a fort à parier que dès la saison prochaine, il rétrograde dans ce classement.

Le huitième poste est  tenu par Maouassa, le défenseur gauche du FC Bruges. La position suivante, et donc 9eme place est attribuée à Théo Bongonda du KRC Genk. Il s’agit du 2e joueur de Genk après Onuachu dans ce top 10. 

Celui qui ferme la marche de ce classement n’est autre que Bas Dost, le buteur prolifique du FC Bruges lors de la dernière saison. Notons toutefois qu’il peine à trouver du temps de jeu en ce début de compétition. Cela ne risque pas de s’arranger au vu de l’éclosion du jeune Charles De Ketelaere, qui possède d’ailleurs une note de 75.

Au final, ce ne sont pas moins de 7 Brugeois qui figurent dans ce top 10 des meilleurs joueurs de Pro League sur FIFA 22. Nous savions que Bruges dominait le championnat belge sur  les terrains de football, il est maintenant clair que cette domination s’étend sur les terrains virtuels !

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ESL Benelux : Project Eversio et Game Fist remportent leur premier match de la saison

La deuxième journée du championnat ESL Proximus Benelux a été jouée ce lundi et ce sont des matchs de haute volée que les équipes nous ont offerts! On soulignera notamment le premier match de Sector One et Projet Eversio, lors duquel ces derniers ont réalisé le premier reverse sweep de la saison. Le match entre Game Fist et Join The Force s’est lui aussi prolongé jusqu’à la troisième carte, avec une victoire à la clé pour Game Fist.

Sector One vs. Project Eversio

Sur Mirage, la carte de leur choix, tout avait bien commencé pour les renards de Sector One, où ils trouvaient leur première victoire sur un score de 16-11. Une fois passés sur Ancient, c’est une toute autre histoire qui a démarré. Les joueurs de Project Eversio ne laissaient aucune chance à leurs adversaires et s’imposaient 16-6.

Pour la première fois de la saison, c’est lors d’une troisième game que tout allait se jouer. Mais alors que cette ultime map semblait être acquise par Sector One, les Eversio recollaient au score, jusqu’à s’imposer lors de prolongations mouvementées. Score final : 19-17. Les Project Eversio repartaient alors avec leur première victoire de la saison.

Join The Force vs. Game Fist

Les Join The Force n’ont pas eu beaucoup de chances de montrer ce dont ils étaient capables sur Mirage, la première carte du BO. C’est sur un score amer de 16-6 que les joueurs s’imposaient, devant absolument inverser la tendance dans la deuxième partie pour espérer poursuivre le match, et pourquoi pas ramener une première victoire. La carte suivante, Inferno, nous prouvait une nouvelle fois qu’elle portait bien son nom. Les Gamefist risquent d’ailleurs de se souvenir longtemps de ce match.

Alors que ces derniers n’étaient qu’à un point de la victoire (15-9), les Join The Force réalisaient l’impossible. Chaque joueur de Join The Force achetait un Scout, et toute l’équipe de lançait dans un rush mid plus qu’engagé. Une stratégie si unique que Game Fist n’a pas pu réagir en temps et en heure. Join The Force s’assurait ainsi de la victoire après deux prolongations (22-20).

La star de la deuxième carte fut sans conteste Kristian ‘kr1smo‘ Mortensen de Join The Force, qui inscrivait pas moins de 43 kills. Dans la troisième carte, Dust2, les choses se passaient un peu mieux pour Game Fist, si bien qu’ils remportaient la victoire sur le score de 16-13. C’est donc sur le score Game Fist repartait victorieux de cette deuxième journée d’ESL Benelux Proximus Championship.

La deuxième journée de l’ESL Benelux est ainsi terminée, mais le meilleur reste à venir! Dès la semaine prochaine, nous connaitrons le nom des premiers qualifiés pour les play-offs du 30 octobre! Rendez-vous donc ce 4 octobre dès 18 heures sur Pickx Esports pour suivre la suite de la compétition.

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Les 10 meilleurs belges sur FIFA 22

FIFA 22 est sur le point de pointer le bout de son nez, et avec lui son mode devenu phare : Football Ultimate Team, plus connu sous le doux nom de FUT. Mais comment se débrouillent les Belges dans ce mode ? Petit tour de nos meilleurs compatriotes présents dans la nouvelle édition du jeu de football le plus populaire de la planète.

Comme depuis plusieurs années, Kevin De Bruyne est en première position. Il garde une note plus que respectable de 91 comme la saison dernière. De manière générale, ses notes n’ont pas vraiment évolué.

En seconde position, nous retrouvons le gardien de l’équipe nationale belge et portier du Real Madrid, Thibaut Courtois, avec une note de 89. Juste derrière lui, avec une cotation de 88, se place Romelu Lukaku. Fort de son excellente saison passée, il monte sur le podium des meilleurs joueurs belges.

En quatrième place, Koen Casteels obtient enfin une note digne de son talent (86). En effet, Casteels a été élu plusieurs fois meilleur gardien de Bundesliga mais n’a jamais eu la reconnaissance qui lui est due. Derrière lui, Eden Hazard  obtient une note de 85, il s’agit ici d’une diminution pour sa part, mais au  vu des nombreuses blessures qu’il a subies la saison dernière, cela semble logique.

De la sixième à la huitième place, il y a trois joueurs avec une note de 84 : Youri Tielemans, Dries Mertens et Yannick Carrasco. Ceci correspond a une belle augmentation pour Tielemans, qui passe de 81 à 84. Du côté de Carrasco, sur FIFA 21 il avait une note de 82 et cette saison, il monte à 84. Pour Mertens, c’est une légère diminution, car il avait une note de 85 sur l’opus précédent.

Pour clôturer ce top 10, nous retrouvons deux joueurs du Borussia Dortmund : Axel Witsel et Thorgan Hazard, qui ont respectivement les notes de 83 et 82

Vous l’aurez constaté, ce top 10 ne contient pas de réelle surprise. Et c’est plutôt logique : sans grande amélioration ou dépréciation de leur jeu sur les terrains, il n’y a aucune de voir les notes des joueurs se modifier grandement. Attention cependant, des versions spéciales des cartes de certains joueurs pourraient bien voir le jour au cours de la saison.

Pour rappel, FIFA 22 sortira officiellement le 1er octobre sur l’ensemble des plateformes.

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Les BLAST Fall Groups révèlent les qualifiés pour les grandes finales d’automne

On y retrouvera sans surprise des grands noms de la scène comme Team Vitality, Natus Vincere ou encore Ninjas in Pyjamas. Team Liquid, OG Esports et Complexity Gaming, entre autres, devront repasser par le Showdown en espérant sécuriser leur ticket pour des finales d’automne à 425 000 $ de cashprize.

Après la récente victoire de Natus Vincere lors de la quatorzième saison de l’ESL Pro League, c’était au tour du circuit BLAST de reprendre du service et d’envoyer les meilleures équipes du circuit mondial CS:GO se donner le change. La première étape du circuit automnal, les BLAST : Fall Groups, viennent de prendre fin. On connait donc désormais le nom des formations qui ont su se qualifier directement pour les finales de ce segment d’automne. Les autres, en revanche, devront passer par le Showdown pour décrocher leur ticket.

Pour rappel, les douze formations ont été réparties dans trois groupes disputés dans un arbre à double élimination. Les deux finalistes de chaque poule repartaient avec le précieux sésame, mais aussi un certain nombre de points au classement BLAST.

Vitality, Natus Vincere et Ninjas in Pyjamas dominent leur groupe

Parmi ceux qui ont sécurisé leur place pour les Fall Finals, on retrouve les Français de la Team Vitality. Les abeilles ne diposaient pourtant pas d’un groupe aisé, placés avec Team Liquid et des Astralis, quoique en légère perdition dans les derniers rendez-vous compétitifs. Un sentiment confirmé lors de ce tournoi. Par deux fois, les Danois ont trébuché face à Vitality, cédant la première place du groupe à ces derniers.

Dans le groupe B, ce sont les Ninjas in Pyjamas qui, eux aussi, sécurisent la première place de la poule sans jamais tomber dans le loser bracket. Ils retrouvent BIG en finale, alors que les Allemands avaient perdu leur première rencontre face à ces mêmes Ninjas lors du premier tour. Un match qui s’était alors déroulé à sens unique. Et pourtant, les BIG auront donné plus de fil à retordre aux Ninjas lors de cette finale de groupe. En définitive, ces derniers se sont imposés sur le score de 2-1 (14-16; 16-13; 16-5).

Sans surprise, s1mple et les hommes de chez Natus Vincere furent sans pitié dans la poule C, assumant pleinement leur statut largement mérité de favoris. En bon leaders, ces derniers n’ont eux non plus jamais quitté le winner bracket, envoyant tour à tour OG Esports et Complexity Gaming réviser leurs classiques de CSGO. C’est face aux nordistes du légendaire FaZe Clan que les Russes se retrouvaient en finale. Un match expédié par les Na’Vi, qui se sont imposés en deux manches.

Il ne reste donc plus que deux places de disponibles pour les grandes finales de ce segment d’automne, avant-dernière occasion pour se qualifier pour les grandes finales mondiales qui se dérouleront en début d’année prochaine. Team Liquid, Complexity Gaming, MIBR, G2 Esports, Evil Geniuses, entre autres, se retrouveront donc dès ce 12 octobre afin de déterminer qui participera à la suite de l’aventure BLAST Premier.

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Le Belge Nivera rejoint l’équipe Valorant de Team Liquid

Nabil « Nivera » Benrlitom rejoindra bientôt le roster Valorant de la structure Team Liquid, aux côtés de son frère ScreaM. Après plusieurs mois d’inactivité sur le banc de l’organisation Vitality, le jeune Belge rejoint les rangs des joueurs CSGO ayant entamé une transition vers Valorant.

Après plusieurs mois d’inactivité sur le banc de l’équipe Counter-Strike de la structure française Team Vitality, le futur du joueur Belge Nivera commence enfin à se dessiner. Ce dernier vient en effet d’être annoncé comme le dernier homme de la formation Valorant de Team Liquid, l’organisation légendaire.

Quand des frères deviennent coéquipiers

Ce qui fait tout le piquant de cette annonce de recrutement, c’est bien entendu l’histoire fraternelle qui se cache l’arrivée du joueur dans cette nouvelle équipe, et sur un nouveau jeu.

Avec ce transfert, Nivera rejoint l’un des meilleurs joueurs de CSGO de tous les temps, et qui n’est autre que son frère! Cela fait déjà maintenant plusieurs mois que Adil « ScreaM » Benrlitom évolue sous les couleurs de Liquid. D’après plusieurs sources, le Belge avait marqué à plusieurs reprises sa ferme intention de rejoindre son frère, et donc d’entamer une transition vers Valorant. Il rejoint aussi un ancien professionnel de Counter-Strike, qui n’est autre que Elias « Jamppi » Olkkonen.

Alors que le jeune joueur tenait le rôle du sixième homme chez les abeilles, il n’est pas question ici d’un roster à six hommes. C’est à la place de Kryptix que le Belge fera son entrée dans l’équipe. Celui-ci a en effet annoncé prendre un peu de recul sur la scène compétitive afin de régler des problèmes personnels.

Espérons que le futur de Nivera sur Valorant soit plus brillant que le destin qu’il avait connu sur Counter-Strike. Alors que Vitality clamait avoir trouvé la réponse à un calendrier très serré en construisant un roster à six hommes, les nouvelles règles des tournois majeurs de Valve avaient cassé dans l’oeuf un projet qui semblait pourtant avoir de l’avenir.

Quoi qu’il en soit, il ne nous reste plus qu’à observer les effets de l’arrivée d’un tel phénomène dans une équipe Liquid qui a bien du mal à accrocher des résultats satisfaisants depuis plusieurs semaines, loupant de loin sa qualification aux Masters de Berlin.

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Plus de prestige qu’un Major ? L’histoire de l’Intel Grand Slam

Il y a quelques semaines, Natus Vincere entrait dans l’histoire en remportant la troisième saison de l’Intel Grand Slam. L’organisation russo-ukrainienne a donc raflé le million de dollars promis au lauréat du titre. Le moment idéal pour revenir sur les origines de ce titre prestigieux, et sur le déroulement des différentes saisons.

Les joueurs de Natus Vincere devraient avoir une belle surprise à la vue future de leur compte banquaire. Grâce à leur victoire dans la grande finale de l’ESL Pro League 14 contre Team Vitality, l’équipe a mis fin à la troisième saison de l’Intel Grand Slam. Na’Vi est donc la troisième équipe de l’histoire de CS:GO, après Astralis et Team Liquid, à avoir réussi à réunir les quatres victoires majeures nécessaires pour sécuriser le million de dollars.

Mais avant de nous plonger dans cette histoire, il est préférable d’expliquer comment fonctionne exactement l’Intel Grand Slam et sous quelles conditions est-il décerné.

Comment remporter l’Intel Grand Slam ?

L’Intel Grand Slam est le fruit d’une collaboration entre l’organisateur de tournois ESL et l’entreprise technologique Intel. L’objectif était d’ajouter une dimension supplémentaire aux plus grands tournois CS:GO de l’ESL. Dès lors, les équipes ne se battraient pas seulement pour le trophée d’un événement, mais aussi pour progresser dans la saison du l’Intel Grand Slam. Si une équipe parvenait à remporter quatre épreuves du Grand Chelem en dix participations, les joueurs gagneront le grand prix d’un million de dollars.

Depuis cette troisième saison, il existe une condition supplémentaire : l’un de ces quatre événements doit être l’IEM Katowice, l’IEM Cologne ou un Major organisé par l’ESL. Si une équipe n’y parvient pas, elle doit remporter non pas quatre, mais six tournois afin de remporter le précieux prix

Le prix est donc réservé aux meilleurs formations évoluant sur CS:GO. Mais il ne suffit pas d’atteindre l’apogée lors d’un tournoi : il faut continuer à être performant sur une longue période en tant qu’équipe et ne pas laisser les adversaires rattraper leur retard. Ce dernier point est particulièrement important, car les autres équipes sont encouragées à briser la série. En effet, chaque équipe qui battra en finale un adversaire ayant trois points du Grand Chelem, et l’empêchant donc d’atteindre les quatre titres nécessaires, recevra 100 000 dollars.

Depuis sa création – il y a environ quatre ans – seules trois équipes ont pu mener à bien cette tâche. Le vainqueur de la toute première saison du Grand Chelem Intel était Astralis, sans doute la meilleure équipe de l’histoire du jeu CS:GO

Saison 1 : Astralis

Cependant, Astralis ne semblait pas être le meilleur candidat pour remporter la première saison de l’Intel Grand Slam. SK Gaming,la structure de Gabriel « FalleN » Toledo et la super-team européenne FaZe, étaient en bien meilleure position en 2017. Les Brésiliens récoltaient deux points cette année-là, mais ont ensuite disparu de la scène. Après l’arrivée du joueur vedette Nikola « NiKo » Kovač, FaZe atteignait les finales d’un tournoi majeur pas moins de six fois en neuf mois. L’équipe remportait d’ailleurs trois d’entre elles, dont une face au futur champion Astralis.

Mais le leader in-game de FaZe, Finn « karrigan » Andersen, n’a pas pu empêcher l’avancée des futurs géants Team Liquid et Astralis. L’organisation danoise est rapidement devenue l’équipe à abattre à l’automne 2018. Dans presque tous les tournois auxquels Astralis a participé au cours de cette période, l’équipe réussissait à repartir avec le trophée.

Au printemps, les Danois ont déjà récolté deux points, avec des victoires en Dreamhack Masters Marseille et en ESL Pro League 7. FaZe s’étant montré trop fort à l’IEM de Sydney, et l’équipe s’est inclinée face à ses compatriotes de North à la Dreamhack Masters de Stockholm. Astralis se reprenait toutefois et cochait une troisième case lors de l’IEM Extreme Masters de Chicago.

Le point culminant fut atteint lors de la huitième saison de l’ESL Pro League, qui s’est déroulée dans la ville danoise d’Odense. Astralis triomphait sur son éternel rival Team Liquid en grande finale face à une arène pleine à craquer. L’équipe de Lukas « gla1ve » Rossander venait de remporter le premier Intel Grand Slam de l’histoire, à domicile. C’est donc après un an et demi de bataille que la première saison connaissait enfin son champion.

Saison 2 : Team Liquid

L’hégémonie d’Astralis semblait alors complète. Au Major de Katowice, deux mois après leur titre en Intel Grand Slam, les Danois se sont à nouveau montrés intouchables. Ils écrasaient les Finlandais de ENCE en finale et marquaient dans le même temps leur premier point dans la deuxième saison. Avec une telle domination, beaucoup s’attendaient à un deuxième titre bien plus rapide que le premier. Cette prédiction s’est finalement avérée exacte, mais avec un vainqueur plus qu’inattendu.

Team Liquid avait à l’époque une réputation de « chokers« . En début de tournois, les Nord-Américains faisaient une très bonne impression, avec une visée précise et des plans de jeu explosifs. Mais à chaque fois, ils craquaient sous la pression dans les moments les plus importants. Au cours de la saison 1, ils ont atteint les finales d’événements ESL pas moins de cinq fois, sans pouvoir en gagner une seule. Trois d’entre elles contre leur ennemi juré européen, Astralis.

Quelque chose devait changer : après la finale perdue de l’ESL Pro League 8, l’organisation décidait d’arrêter les essais avec des joueurs Brésiliens. Au lieu de cela, la structure a annoncé l’arrivée de Jacky « Stewie2K » Yip et de l’entraîneur Eric « adreN » Hoag. Une décision qui s’avérait vite être un coup en or. Les Nord-Américains voyaient en effet leurs démons s’envoler quelques mois plus tard, lors de l’IEM Sydney 2019.

Leur victoire en Australie marquait le début de deux mois légendaires avec la Dreamhack Masters Dallas, la neuvième saison de l’ESL Pro League et l’ESL One Cologne. Une première absolue dans l’histoire CS:GO. L’équipe Liquid fut récompensée par la deuxième saison de l’Intel Grand Slam, qui n’avait duré que 63 jours au total. Jusqu’à présent, elle n’avait pas réussi à remporter un Major, mais avec cette série, elle réalisait un exploit encore plus punitif pour ses adversaires.

Saison 3 : Natus Vincere

Tout comme Astralis en saison 2, Team Liquid démarrait la saison suivant son titre sur les chapeaux de roue, en empochant l’IEM Chicago. Sans le savoir, les Nords-Américains venaient d’inscrire leur seul et unique point dans cette troisième saison. Et pour cause, cette édition s’annonçait beaucoup moins unilatérale que les deux précédentes. En l’espace de six mois, cinq équipes différentes réussissaient à marquer un point. Début 2020, un sixième nom s’ajoutait à la liste à l’occasion de l’ESL One Cologne : les Natus Vincere du joueur Oleksandr « s1mple » Kostyliev.

L’Ukrainien était alors considéré comme le meilleur joueur de CS:GO de tous les temps depuis plusieurs années. Si ses statistiques à chaque tournoi étaient exceptionnelles, ses coéquipiers ne pouvaient pas le soutenir suffisamment pour concrétiser ce talent en trophées. Un constat qui se modifiait radicalement avec avec l’arrivée de l’IGL Kirill « Boombl4 » Mikhailov et Ilya « Perfecto« . Zalutskiy. Les vétérans une fois écartés, un vent nouveau commençait à souffler sur le camp NAVI.

Mais l’organisation n’arrivait pas à capitaliser sur le succès de Cologne. Tous les tournois ESL de 2020 furent dans un premier temps reportés en raison de la pandémie. Ce n’est qu’en mai 2021 que NAVI rattrapait les sommets. Tant en ligne qu’en évènements physiques, s1mple & co. se sont montrés trop forts pour leurs adversaires. Une victoire étriquée 3-2 contre Team Vitality dans l’ESL Pro League 14 suffisait pour mettre fin à la troisième saison de l’Intel Grand Slam et empocher le million de dollars. Le joueur vedette ukrainien avait enfin trouvé une place dans les annales de CS:GO.

La question est maintenant de savoir qui succédera à Natus Vincere en tant que champion de la quatrième saison de l’Intel Grand Slam. Il faudra sûrement un certain temps avant de pouvoir répondre à cette question. L’ESL a récemment annoncé le calendrier de la prochaine saison : le prochain tournoi ESL, l’IEM Winter, ne commencera pas avant décembre. En attendant, il ne vous reste qu’à suivre Proximus Esports et ses réseaux sociaux pour suivre les dernières nouvelles du circuit compétitif CS:GO !

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R6S : la Benelux Cup prête pour de nouveaux records ?

La Benelux Cup est prête pour faire son grand retour ! Après une première édition plus que réussie en 2020, META et Ubisoft s’associent à nouveau cette année. L’édition 2021 atteindra-t-elle de nouveaux sommets après les records de l’année passée?

Pour sa première édition, la Benelux Cup avait fait des émules ! Et pour cause, les lives sur Twitch atteignaient des sommets encore jamais atteints par la compétition, en dépassant parfois le pic de 1 200 viewers ! Le format, le cash prize ou encore les joueurs présents ? Les potentielles raisons de ce succès sont multiples. Dès lors, c’est un nouveau challenge que les organisateurs (Ubisoft et META) se lancent cette année avec la seconde édition.

C’est dans les vieilles marmites que l’on …

Pas de changements et même recette pour la compétition d’hiver qui débutera avec deux phases qualificatives ouvertes les 29-30 septembre et 5-6 octobre ! Une phase organisée en BO1 et en double élimination, qui verra les trois meilleurs de chaque qualification passer à la phase de play-offs.

Place alors aux play-offs qualificatifs. Les six meilleures formations de la phase ouverte se frotteront également à Team 7AM et Activit-E. En effet, suite à leur participation à la saison 6 de Benelux League, les deux organisations belges ont immédiatement été reversées dans la seconde phase. Toujours est-il que de ce groupe, seules quatre des équipes engagées obtiendront un ticket pour la phase finale de la cup !

Ça va chauffer !

La phase de groupes, elle, promet le plus haut niveau de jeu de notre région ! Les quatre équipes qualifiées pourraient être confrontées au top 4 de la dernière league. À savoir, le champion en titre Gamma, 4Elements, Game Fist et KVM Esports qui ont reçu leur invitation. Cependant, leur présence doit encore être confirmée officiellement. Toujours est-il que la bataille s’annonce rude pour un cash prize total de 10 000 €.

Rendez-vous donc dès ce mercredi pour le grand lancement de cette aventure automnale qui, on l’espère, aura une nouvelles fois les ingrédients pour faire vibrer la scène Rainbow Six Siege !

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Tout savoir sur les Worlds de League of Legends

Dans plusieurs semaines, les meilleures équipes au monde de League of Legends se rejoindront en Europe pour disputer la 12ème édition des championnats du monde. Une belle occasion pour nous de tout vous révéler sur cet évènement légendaire de la scène. Embarquez, on vous explique tout.

Les championnats du monde de League of Legends sont un évènement incontournable à plus d’un égard. Si l’évènement rassemble aujourd’hui l’une des communautés de fans les plus massives du milieu de l’e-sport, il n’en fut pas toujours ainsi. D’un petit évènement rassemblant quelques centaines de personnes lors d’une Dreamhack en Suède, à des stades remplis de fans en liesse, la compétition a fait un sacré chemin. Retour sur l’une des plus grandes compétitions e-sportives au monde.

Une première édition aux allures de LAN locale

La première édition rassemble à peine huit équipes, venues des quatre coins de l’Europe. À l’époque, le jeu ne connait en effet qu’une faible résonance au delà du Vieux Continent et son circuit compétitif est régi par ESL et Dreamhack. L’équipe à observer est pourtant l’une de celles qui fait toujours l’actualité sur la Faille de l’Invocateur : Fnatic !

Alors qu’elle se qualifie pour l’évènement, l’équipe connait cependant un incident dès le premier jour de la compétition. Son joueur phare de l’époque, xPeke, voit son vol vers le Danemark retardé, et ne pourra participer aux premiers matchs.

C’est un joueur que l’on connait bien qui le remplacera alors au pied levé, alors qu’il était venu assister à l’évènement en tant que spectateur… Ce dernier n’est autre que le Belge Bram « wewillfailer » de Winter, qui a évolué cette saison avec IONSQUAD en Belgian League ! Oui, vous avez bien lu ! Fnatic finira par s’imposer face à Team aAa en finale, décrocher le titre mondial et le cash-prize de 50 000 dollars.

La seconde saison des championnats du monde verra un changement majeur s’opérer. Après avoir laissé des sociétés indépendantes se charger de l’organisation de ses mondiaux, Riot Game (à l’époque sans « s ») s’accapare l’organisation de ces derniers. En découle une augmentation considérable du prizepool de la compétition. Cette fois-ci, les vainqueurs repartiront avec 1 000 000 de dollars.

Et pourtant, malgré l’intervention de Riot, on perçoit bien que l’évènement n’en est alors qu’à ses balbutiements, autant dans la pratique que dans le format de l’évènement. Plusieurs controverses éclatent alors que des joueurs sont accusés d’avoir regardé l’écran réservé au public afin d’apercevoir la minimap et la position ennemie. D’un autre côté, sur les cinq équipes qualifiées en tant que « 1st seed », seulement quatre ne devront pas disputer la phase de groupes. Une décision établie par tirage au sort…

Lors de cette deuxième édition, ce sont les Taipei Assassins qui iront s’imposer en grande finale face aux Coréens d’Azubu Frost. Une victoire qui amène avec elle une autre nouveauté : désormais, les champions du monde se verront créer des skins spécifiques, sur certains champions joués lors de la finale.

Le début de l’ère sud-coréenne

Alors que le jeu gagne de plus en plus de terrain et que les fans s’agglutinent dans les évènements pour voir de près leur joueur favori, une région, et plus particulièrement un joueur, s’apprête à imposer sa domination au monde entier. On parle bien évidemment de la Corée du Sud, et de son joueur Lee « Faker » Sang-hyeok…

C’est en effet lors de ces troisièmes championnats du monde que la dynastie des SKT T1 Telecom démarre. Portés par leur performance incroyable lors de la saison régulière, les SKT roulent sur la concurrence et se retrouvent en grande finale face aux Chinois de Royal Club. Et alors que tout le monde s’attendait à un affrontement serré, les Royal Club, directement qualifiés en quart-de-finale grâce à leur 1ère place en saison régulière, s’effrondrent. Les SKT ne leur laissent pas une occasion, et s’imposent sur un 3-0 sec dans une victoire qui marque le début d’un long règne.

Pourtant, alors qu’on connait aujourd’hui leur palmarès, les T1 connaitront un mauvais épisode lors de l’année 2014. Alors que ces derniers remportent le All-Stars de Paris sans encaisser aucune défaite, ils échouent à se qualifier pour les Worlds en fin de saison. C’est une autre équipe, tout aussi marquante dans l’histoire de League of Legends, qui reprendra le flambeau! Les Samsung White, l’une des deux équipes de la marque sud-coréenne, remporte le tournoi contre le Royal Club (renommé Star Horn Royal Club), éternel second de la compétition.

En 2015, les Mondiaux posent pour la seconde fois leurs valises en Europe. Et alors qu’on les pensait oubliés, les SKT T1 Telecom reviennent pour l’une de leurs plus belles performances lors d’une compétition majeure. C’est bien simple : ces derniers ne perdront qu’une seule partie sur les seize disputées tout au long de la compétition. Vous l’aurez compris, Faker et ses compères repartiront une nouvelle fois avec le titre, remporté face à des KOO Tigers dans une finale à sens unique.

Mais l’année de la consécration et de tous les records pour SKT T1, c’est bien évidemment 2016. Encore une fois, la compétition est dominée par les Coréens. Ces derniers envoient pas moins de trois formations en demi-finale : SKT T1 Telecom, ROX Tigers, et Samsung Galaxy. Mais les SKT ne se laissent pas impressionner par le talent des rosters encore en lice. Ils défont les ROX sur le score de 3-2 pour renvoyer les Samsung Galaxy sur la deuxième place du podium, encore une fois en cinq manches.

La saison 2017 verra la fin du règne des SKT T1, mais pas celle de la Corée. En effet, la grande finale prend des allures d’un rematch de celle de l’année précédente. À nouveau, les SKT T1 affrontent Samsung Galaxy, mais l’issue du match est bien différente. Alors qu’en 2016 les SKT avaient battu Samsung 3-2, le match termine sur un 3-0 sec de la part des Samsung.

La Chine revient en force

Les années 2018 et 2019 seront sûrement les plus compliquées pour l’Europe. Alors que beaucoup voient Fnatic et G2 Esports remporter respectivement les deux éditions, les deux formations se retrouveront en finale face à deux rosters chinois : Invictus Gaming et FunPlus Phoenix. La sentence est dure, mais la domination des Chinois est incontestable. Par deux fois, l’Europe se fera éliminer au pied du titre, sans savoir inscrire ne serait-ce qu’une manche durant la finale.

C’est d’ailleurs en 2018 que la Belgique fera son grand retour aux Worlds, dans des circonstances assez spéciales. À l’époque, la meta (la manière de jouer le jeu; ndlr) est orientée vers l’usage de personnages tanks sur la botlane, une tactique rarement vu sur le jeu. Gabriël « Bwipo » Rau, alors remplaçant sur la toplane, est donc désigné pour jouer plusieurs parties à la place de Rekkles, ADC de l’équipe, mais aussi de la légende Paul « SoaZ » Boyer.

La suite, vous vous en rappelez encore. Après une année rendue chaotique par l’épidémie de Covid-19, les Worlds seront finalement organisés dans l’urgence à Shanghaï, sous des règles sanitaires très strictes. Tous les joueurs sont confinés dans leur chambre d’hôtel durant plus de deux semaines, sans aucun contact avec l’extérieur ou même leurs coéquipiers. Des mesures qui avaient d’ailleurs été saluées à l’époque par beaucoup, au vu de la situation et de la volonté de fer de Riot Games d’organiser ces Worlds coûte que coûte.

Comme l’avait prédit Kaas, entraineur des MAD Lions lors d’une interview, et malgré une domination chinoise durant l’entièreté de la compétition, ce sont finalement des DAMWON Gaming intraitables qui redonneront à la Corée du Sud ses lettres de noblesse. La réaction des fans chinois, huant leurs opposants lors du soulèvement du trophée sera d’ailleurs vivement critiquée par les casters et observateurs de la scène.

Et maintenant ?

Une chose est sûre : la compétition sera acharnée durant cette édition des Worlds, au vu des forces en présence. Pour beaucoup, la Chine envoie cette année des équipes dont le niveau est stratosphérique. Cette année signera aussi le retour de Faker et des SKT T1 aux Worlds après une année d’absence remarquée.