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FIFA 23 : Découvrez les Belges les mieux classés

Vous ne l’aurez pas manqué, mais FIFA 23 est disponible en accès anticipé depuis maintenant deux jours. Une période de deux jours, mais durant laquelle les joueurs les plus assidus n’auront pas manqué de commencer à construire leur équipe de rêve dans le mode de jeu le plus populaire du titre : FIFA Ultimate Team. Et les Belges ne sont pas à plaindre dans cette nouvelle version du jeu.

En tête de notre liste, on retrouve Kevin De Bruyne, qui trône fièrement en quatrième position du classement mondial. Pas de changement donc pour notre milieu central, qui conserve sa cote de 91, juste derrière Kylian Mbappé.

© EA Sports

Juste derrière, c’est notre portier national qui prend la deuxième place. Avec un solide 90 en cote générale, Thibaut Courtois se place lui aussi dans le haut du gratin mondial et reste sans l’ombre d’un doute le gardien le plus performant du jeu. Romelu Lukaku referme le trio de tête avec une note de 86 tout à fait honorable.

Au pied du podium, on retrouve Yannick Carrasco et Youri Tielemans qui affichent des notes respectives de 85 et 84. Pour les plus curieux, voici le top 10 complet de nos meilleurs compatriotes sur le jeu :

  1. Kevin De Bruyne (MC) – 91
  2. Thibaut Courtois (G) – 90
  3. Romelu Lukaku (BU) – 86
  4. Yannick Carrasco (MG) – 85
  5. Youri Tielemans (MC) – 84
  6. Koen Casteels (G) – 84
  7. Eden Hazard (AG) – 84
  8. Dries Mertens (AC) – 84
  9. Toby Alderweireld (DC) – 82
  10. Jan Vertonghen (DC) – 81

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance dans la construction de votre équipe !

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Worlds 2022 : Upset et Hylissang disputeront bien la compétition

Cela faisait maintenant plusieurs jours que les fans de l’organisation européenne Fnatic ne savaient pas vraiment sur quel pied danser. Allaient-ils voir leur équipe évoluer au grand complet pour le début, et le reste de ces Mondiaux 2022 de League of Legends après le fiasco de l’édition 2021 ? Rien de moins sûr.

En effet, vendredi dernier l’organisation annonçait que sa botlane, composée d’Elias « Upset » Lipp et Zdravets « Hylissang » Iliev Galabov avait été testée positive à la Covid-19. Un constat qui remettait en cause l’arrivée des deux joueurs sur le sol américain à temps pour disputer ses premiers matchs. Pour rappel, Fnatic disputera la phase de play-in avec une première rencontre ce soir à 23 heures face à Evil Geniuses.

En réaction, Riot Games avait autorisé un remplacement exceptionnel, faisant passer le nombre de joueurs enregistrés de 6 à 7. Alors que Louis « BEAN » Schmitz, ADC de la formation académique, était déjà enregistré en tant que remplaçant de l’équipe, c’est son coéquipier Rúben « Rhuckz » Barbosa qui avait été inscrit en tant que remplaçant officiel.

Et ce mercredi soir fut synonyme de délivrance pour tous les fans de la structure. Dans un communiqué publié sur le compte Twitter de l’organisation, celle-ci annonçait que ses deux joueurs titulaires avaient enfin été testés négatifs et étaient donc autorisés à se déplacer au Mexique, où se tient la phase de play-in.

Si Upset pourra rejoindre l’équipe à temps pour disputer les premiers matchs de la formation face à Evil Geniuses et Chiefs Esports Club, Fnatic devra se passer de son support pour ces deux premières rencontres. Avec un test négatif réalisé plus récemment que son coéquipier, le Bulgare s’est envolé ce matin pour Mexico et manquera donc la première journée de play-in.

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Rocket League : Toutes les dernières nouvelles du mercato

Le 15 août dernier, la Team BDS de MonkeyMoon, Extra et Seikoo remportait les championnats du monde RLCS 2021-2022 après une finale maîtrisée de main de maître face aux G2 esports. Cette fin de saison arrive à point nommé pour les joueurs qui peuvent dorénavant se reposer avant d’aborder la prochaine. Et pour cette nouvelle saison et comme chaque année, une grande phase de mercato a lieu. Les équipes qui n’ont pas performé à la hauteur de leurs attentes cette saison cherchent désormais à améliorer leur roster afin de garder un certain niveau de compétitivité pour la saison à venir.

Certaines équipes ont rapidement communiqué à ce sujet dès la fin des championnats du monde. Ce fut le cas notamment d’Endpoint, qui a renvoyé Archie dans son équipe de base SMPR et qui n’a pas renouvelé les contrats de Relating Wave et Metsanauris. Même destin pour les trois joueurs de chez SMPR. Les contrats de KassioExoTiiKChaussette45 ainsi qu’Archie, de retour de prêt, ont pris fin et n’ont pas été renouvelés. De quoi offrir les premières opportunités de ce mercato à des équipes ambitieuses et qui auraient flairé la bonne affaire. Retour sur ces premiers gros mouvements du mercato.

Énorme remaniement du côté de l’Europe

Pour ce qui est de l’ancien roster de SMPR, les joueurs espéraient conserver cette équipe qui avait bien fonctionné durant la saison, les emmenant jusqu’aux Worlds. Ils auront finalement pris des chemins différents, puisque Kassio fera équipe pour cette nouvelle saison avec les Allemands Rizex45 et Rezears sous la bannière des Top Blokes. Ils sont pour le moment, comme beaucoup d’autres, dans l’attente d’une proposition de la part d’une structure.

Chaussette45 et ExoTiiK sont tous les deux attendus avec insistance dans deux formations bien connues sur la scène francophone. L’un des anciens de cette scène, Chaussette45 devrait faire équipe pour cette nouvelle saison avec deux légendes du jeu, deux anciens champions du monde : les Français Alexandre « Kaydop » Courant et Victor « Fairy Peak » Locquet. Le premier vient de tourner une page de sa carrière en quittant Vitality.

©️ @TeamVitality

Le second était quant à lui sur le banc de l’équipe depuis le segment estival et l’arrivée de Radosin. Les trois joueurs pourraient même jouer sous la bannière Solary pour la prochaine saison. La structure française a laissé libres ses trois joueurs néerlandais : ThO, Oaly, Mikeboy et est en quête d’un nouveau groupe pour cette saison.

Pour ExoTiik, c’est vers la Karmine Corp que le joueur semble se diriger. Il arriverait pour remplacer numériquement le départ de l’anglais noly, mais aussi, un peu plus surprenant cette fois-ci, le départ du belge Aztral.


C’était l’une des premières grosses rumeurs de ces dernières semaines, rapidement confirmée. Notre compatriote belge Maëllo « Aztral » Ernst a en effet quitté la Karmine Corp après une superbe fin de saison et un top 5-8 aux Worlds aux côtés de noly et d’Itachi. Étant libre, le joueur de 19 ans s’est retrouvé aux cœurs de nombreuses rumeurs.

D’abord annoncé comme remplaçant de Kaydop chez Vitality, les choses se sont finalement décantées autrement puisqu’il a rejoint les Moist Esportsil épaulera Joyo et rise. pour cette nouvelle saison. C’est une place de choix qui s’offre là à Aztral puisqu’il arrive chez les vainqueurs du major printanier qui se retrouvaient amputés d’un membre suite au départ de leur pépite française Vatira.

Un jeu de chaise musicale s’est donc créé ces dernières semaines et il n’est pas complètement terminé. Alors que le français ExoTiiK est annoncé comme l’un des futurs nouveaux membres du roster de la Karmine Corp, il reste encore une place disponible.

Et cette place devrait être offerte au Français, tout juste libre depuis son départ de chez Moist : Vatira. Un roster qui serait donc composé des deux Français ainsi que du capitaine de l’équipe : Itachi. Une équipe qui aurait fière allure sur le papier si tout cela se concrétise.

En bref pour ce tour d’Europe, les anciens de chez Endpoint, Relating Wave et Metsanauris ont trouvé de nouveaux coéquipiers pour la saison. Relating Wave fera équipe avec eekso, ancien de Luminosity Gaming ainsi que Kash, ancien de Misfits. Metsanauris fera lui équipe avec deux anciens Solary : ThO et Mikeboy.

Les joueurs n’ont toujours pas trouvé de structure pour les recruter, mais ils pourront néanmoins participer aux différents qualifiers des tournois RLCS. De leur côté, les Espagnols Dorito, AcroniK et l’ancien de la Team BDS, MaRc_By_8 rejoignent eux la structure ARG pour la prochaine saison.

On pourrait ajouter que le roster de Dignitas a complètement été remodelé. ApparentlyJack, Joreuz et Scrub Killa ont chacun pris des routes diverses et la structure avait initialement parié sur Dreaz, Andy et Zineel pour les remplacer. Seulement quelques jours après cette annonce, Dignitas a dû faire face au désistement de Zineel et est ainsi à la recherche d’un dernier joueur. On parle pour le remplacer de l’Américain Allushin, actuellement sous contrat avec Optic Gaming mais récemment mis sur le banc. Une situation complexe dont on devrait connaitre le dénouement sous peu.

L’un des plus anciens joueurs de la scène, l’anglais Kyle « Scrub Killa » Robertson tentera sa chance cette saison sous les couleurs de SK gaming. Il sera accompagné de Rxii et du prometteur Nass.

L’anglais ApparentlyJack fera lui désormais équipe avec noly ainsi que Chronic pour cette nouvelle saison. Les rumeurs entourant les trois hommes les enverraient vers le championnat nord-américain. Une transition forte pour ces derniers qui traverseraient donc l’Atlantique après une saison passée sur le Vieux Continent.

Du mouvement Outre-Atlantique

En rejoignant les RLCS nord-américains, ApparentlyJack, noly et Chronic vont se frotter à d’autres équipes en totale reconstruction. Mais avant ça, ils vont devoir se trouver une équipe pour participer à cette saison. Quant à la structure qu’ils devraient rejoindre, il s’agirait d’une nouvelle venue sur la scène compétitive Rocket League, puisque la structure Gen.G devrait s’inscrire sur la scène compétitive via le championnat nord-américain, avec les trois joueurs comme porte-étendard.

Il est relativement rare de voir des joueurs quitter l’Europe pour s’exiler dans les RLCS nord-américains. Seulement une dizaine de joueurs l’ont fait dont une des légende du jeu, le suédois Pierre « Turbopolsa » Silfver. Pas plus tard que cette année, l’espagnol Crr tentait le pari en quittant Guild pour rejoindre Complexity Gaming.

Parmi les premières informations sorties sur les rosters américains à la fin des Worlds, c’était l’annonce de la mise sur le banc de Slater « Retals » Thomas par SpaceStation Gaming. L’équipe avait sous-performé aux Worlds avec un top 12 et c’est Retals qui en a fait les frais. Le joueur a été remplacé par l’ancien joueur des Oxygen Esports, Logan « Lj » Wilt.

L’autre grosse équipe qui avait bien performé, mais qui a surpris son monde en changeant son roster, c’est Faze Clan. Les derniers top 4 aux Worlds ont ainsi remercié Austin « AyyJayy » Aebi. Ce dernier a été remplacé par l’ancien joueur d’Optic Gaming, l’Américain Nick « mist » Costello.

En parlant de la structure Optic Gaming, leur roster s’est vu totalement modifié. Avec le départ de mist, l’effectif a complètement été revu. Pour composer cette équipe, la structure s’est appuyée sur deux joueurs tout récemment libres, en la personne de Retals et de AyyJayy. Les deux seront accompagnés par l’ancien de Torrent : MaJicBear. Un roster que l’on imagine revanchard avant d’aborder cette nouvelle saison.

©️ @OpTicGaming

Du mouvement est aussi à prévoir du côté des équipes pour cette saison de RLCS nord-américain. L’effectif brésilien de Furia va quitter sa région d’Amérique du Sud afin de rejoindre ses voisins du Nord. Le roster, composé de Caard, Yanxnz et CaioTG1 a terminé top 4 lors des derniers Worlds.

Après un parcours épatant tout au long de la saison, ils se sont avérés être de sérieux adversaires. Ils pourront désormais affronter des équipes d’un meilleur rang à chaque tournoi régional. Une énorme opportunité pour les joueurs qui devront prouver et assumer ce changement de région.

« Regardez qui vient d’arriver aux 🇺🇸 pour la saison! 🤝 » ©️ @Furia

Du côté de nos représentants belges, Tristan « Atow » Soyez, jouant pour la Team Liquid, ne devrait vraisemblablement pas bouger. Après une bonne première saison RLCS aux côtés d’Acronik et Oski, il ne lui reste plus qu’à prouver les bons espoirs placés en lui. Aztral, lui, tout fraîchement débarqué dans sa nouvelle équipe, devra prendre ses marques et montrer qu’il est capable de bien s’intégrer dans ce nouveau roster après le départ de Vatira.

La prochaine saison Rocket League Championship Series, que ça soit en Europe ou en Amérique du Nord promet de grandes choses. Les Majors seront à coup sûr d’énormes combats entre les deux régions principales. Et il ne serait pas étonnant que de nouvelles équipes viennent chambouler la scène dans les mois à venir.

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SBMM : le problème de Modern Warfare 2 ?

Il n’aura pas fallu longtemps avant d’entendre les premières voix s’élever pour dénoncer les premiers problèmes rencontrés par les joueurs sur Modern Warfare 2. Et après 10 jours d’accès anticipé, presque tout le monde s’accorde à pointer du doigt le même souci : le SBMM.

Mais avant de vous expliquer en quoi il est un problème pour beaucoup de joueurs, il est nécessaire de faire un petit rappel de sa définition. Le SBMM – ou Skill-Based MatchMaking – c’est tout simplement un classement attribué par le jeu à chaque joueur en fonction de son niveau détecté. Un classement qui permet aux joueurs de former des parties composées de joueurs d’un niveau équivalent, et donc d’augmenter le plaisir de jeu de tous… Enfin, en théorie.

Car en effet, beaucoup de reproches sont fait à cette mécanique. La première, c’est avant tout d’être beaucoup trop réactive. Après seulement une ou deux parties plutôt bien gérées, plusieurs joueurs ont signalé tomber dans des lobbys composés de joueurs semi-professionnels, alors que ceux-ci n’avaient même pas encore atteint le niveau pour modifier leurs classes.

Ensuite, ce n’est pas le principe même d’un classement qui rebute nombre de joueurs, mais bien le fait que celui-ci soit caché. Si l’on y regarde de plus près, beaucoup de jeux possèdent un système de classement, mais celui-ci est consultable par tous. Sur League of Legends par exemple, il existe plusieurs modes classés, mais aussi un mode de jeu normal. Et c’est le fait que tous ses modes s’entremêlent sur Call of Duty qui gêne ses détracteurs.

Dernière petite conséquence et qui concerne surtout les bons joueurs. Avec ce système de classement caché, ces derniers ne peuvent plus profiter du jeu de manière récréative. On imagine en effet que tomber sur des joueurs qui tryhard à longueur de journée, ça risque de fatiguer un peu les bons joueurs …

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L’Union Saint-Gilloise recrute Kinane Al Nabhani

Cela fait maintenant quatre mois que la Proximus ePro League, notre championnat national de FIFA, a touché à sa fin, culminant sur le sacre de Gilles Bernard après une saison maitrisée de bout en bout. Une période de temps juste assez grande pour laisser EA Sports et la FIFA organiser leurs grands rendez-vous internationaux que sont la World Cup et la eNations Cup.

Mais c’est bien une info belge qui fait l’actualité esportive ce mercredi. En effet, l’Union Saint-Gilloise, un des clubs engagés en ePro League, vient d’annoncer son nouveau représentant. Et c’est un joueur bien connu de l’écosystème belge et international qui a été choisi par le l’organisation pour porter ses couleurs durant la saison 2023.

Ardixa et Kinane Al Nabhani – © Royale Union Saint-Gilloise

En effet, c’est le jeune Kinane Al Nabhani, ex-joueur de la Gantoise, qui prendra la place de Thomas « Optimum » Vidic en tant que titulaire du club. Pourtant, les résultats d’Optimum – qui disputait alors sa première saison dans le circuit professionnel – n’ont pas à faire rougir leur auteur. Le joueur avait terminé la saison régulière en septième position, synonyme d’une qualification en play-offs. Malheureusement pour lui, son parcours s’était arrêté en quart-de-finale face à La Gantoise et son joueur Emino Mercy.

C’est sous les couleurs du Maroc que Kinane avait quant à lui disputé sa dernière compétition. En effet, le jeune homme qui a fêté ses 18 ans au début du moins de septembre avait décidé de porter les couleurs de son pays. Un maillot qu’il aura amené jusqu’en phase de groupes de la eNations Cup, où lui et ses coéquipiers avaient terminé en avant-dernière position de son groupe.

Pour l’accompagner, c’est un autre acteur bien connu de la scène belge qui a été recruté par l’Union. Jason « Ardixa » De Villers, ancien joueur professionnel et ex-eDevil, fait son entrée chez les jaune et bleu en tant que manager de la section esport.

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Interview Jon Bruno

Représentant de la Belgique sur la licence eFootball – anciennement PES – depuis maintenant deux saisons, Jon Bruno revenait en début de mois des Championnats D’Europe du titre développé par Konami. Une belle occasion pour nous de discuter avec lui de sa performance, mais aussi de l’état d’un circuit compétitif toujours méconnu par rapport à son principal concurrent, FIFA.

Salut Jon, tout d’abord comment vas-tu ?

Je vais super bien sur tous les aspects! D’un côté, j’ai ma passion pour PES qui m’a permis de me déplacer au Montenegro pour l’Euro très récemment et de l’autre j’ai commencé un autre travail! Tout va pour le mieux même si c’est parfois compliqué de combiner les deux.

Question classique, mais qui va néanmoins nous permettre de comprendre un peu mieux d’où tu viens… Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as mis tes mains la première fois sur PES ?

J’ai commencé assez jeune grâce à mon beau-frère, Alexandre! Il venait tout le temps à la maison et je lui demandais sans arrêt de jouer au football avec moi. Il m’a ensuite fait découvrir PES et je n’ai jamais réellement lâché le jeu !

Pour un amoureux du football, qui plus est compétiteur, pourquoi ne jamais t’être dirigé sur FIFA par exemple, où le circuit est bien plus développé ?

Très honnêtement, c’est vraiment par amour du jeu. Les deux titres sont vraiment très différents et j’ai toujours bien plus accroché à PES. Bien entendu, j’ai un petit niveau sur FIFA, il m’arrive de jouer avec des amis etc mais je prends beaucoup moins de plaisir avec le gameplay de FIFA.

La dernière fois qu’on a eu l’occasion d’échanger c’était à l’occasion de l’eEuro 2021, depuis pas mal de choses ont changé, notamment vis-à-vis de ton jeu de coeur. Tu es toujours aussi passionné par la compétition? 

Passionné par le jeu, même si il me plait un peu moins qu’avant… Ils ont eu beaucoup de mal, selon moi, à effectuer la transition entre PES et eFootball. On nous avait promis pas mal de modes de jeu et de fonctionnalités – dont certaines comme les parties privées qui sont extrêmement utiles pour l’entrainement – et rien de tout ça n’est arrivé donc on est forcément un peu déçu. D’un autre côté, j’ai commencé à travailler et ça demande beaucoup de temps donc j’en ai forcément moins pour m’entrainer. Mais dans l’absolu, j’aime toujours autant me mesurer à d’autres joueurs !

Et des changements, il y en a même eu au sein des compétitions majeures. Alors que l’eEuro 2021 autorisait deux représentants, cette année les championnats d’Europe ne permettait que l’envoi d’un seul représentant. C’est quelque chose que tu regrettes ?

En réalité, j’aurais pu emmené quelqu’un avec moi, mais l’entièreté des frais étant à charge de l’accompagnant, ça compliquait légèrement les choses. Après, c’est sûr que c’était un petit regret, même si je ne l’ai pas senti dans la compétition. Le principal désavantage était le manque de conseils durant les matchs etc. Les Espagnols, par exemple, étaient venus avec certains coéquipiers qui jouent pour le Bayern Munich.

Parlons un peu de ton parcours de qualification pour Podgorica. Ca a commencé avec l’épreuve de qualification ouverte que tu as disputé au basecamp de la BESF. Tu pensais être en mesure de sécuriser le brassard en arrivant là-bas?

Comme je te disais, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de m’entrainer avant les qualifications en parallèle de mon nouveau job. Du coup, on peut dire que je suis arrivé aux qualifications sans aucune pression. Le mot d’ordre c’était : « On prend les matchs un par un et on verra où ça nous mène, sans pour autant être obsédé par une première place. » D’un autre côté, et à force de jouer, tu finis par connaitre tes forces et tes faiblesses par coeur, et donc les points sur lesquels tu dois faire attention. Ca aide beaucoup.

Un mindset qui te permet au final de réaliser une belle performance.

Oui! Je pense que je n’ai pas perdu un seul match de la compétition, hormis en finale où je concède la première manche du BO pour rebondir ensuite.

Tu sécurises donc ta place de représentant de la Belgique lors des épreuves européennes de Podgorica au Montenegro, qui étaient d’ailleurs ton premier déplacement pour la Fédération Belge. D’un point de vue personnel, comment tu as vécu la compétition?

Forcément, j’étais hyper emballé de vivre cette expérience que j’avais loupé l’année dernière. C’était une belle récompense et j’ai vraiment décidé de le vivre avant tout comme une expérience humaine : le fait de rencontrer les autres joueurs professionnels, pouvoir tisser des liens, etc.

Pour l’aspect compétitif, tu termines sur un top 16 après un échec en huitième de finale. Tu es heureux de ta performance ?

Je suis très satisfait de mon résultat, au vu de l’entrainement que j’ai pu mettre pour me préparer. Mon objectif principal, qui était de sortir des poules, a été atteint et ce malgré un niveau général plus que relevé. Mon seul petit regret, c’est d’être tombé contre un ami en huitième-de-finale mais étant donné son titre mondial en open lors de cette saison, il n’y a vraiment pas à rougir du fait de s’être incliné.

Comme tu le disais un peu plus haut, tu as vraiment pris l’expérience du côté humain. Comment ça s’est passé avec les autres joueurs une fois sur place ?

L’ambiance était vraiment cool. L’organisation avait mis à notre disposition une salle dédiée pour s’entrainer donc j’ai pas mal côtoyé certains joueurs dès les premiers jours. Étant donné que j’avais pris ma console avec moi, plusieurs joueurs – dont le représentant italien, futur gagnant du tournoi – m’avaient aussi demandé de pouvoir s’entrainer. Du coup, on a passé quelques soirées à s’entrainer. Quand on le voit soulever le trophée quelques jours plus tard, c’est cool de se dire qu’on y a contribué !

Jon Bruno avec le représentant italien

Tu me parlais de l’état du jeu et des petites désillusions que le changement à eFootball avait amené, c’est quelque chose dont tu as pu discuter un peu avec les autres joueurs?

Oui, même si on évolue pas vraiment dans le même monde. Il faut se dire que la majorité des joueurs présents sur place jouent dans les très hautes sphères compétitives. Quand moi, j’ai du mal à trouver un moyen de m’entrainer (avec l’absence de lobbys privés), eux peuvent s’entrainer en hors-ligne face à leurs coéquipiers. Disons que de manière générale, on a arrêté de se plaindre et on prend le jeu comme il vient.

Au niveau du circuit compétitif développé sur le jeu depuis son rebranding, vous êtes satisfaits?

Pour ma part, je trouve ça dommage que les formats de classement mettent avantagent toujours les tricheurs. Quand on regarde le classement du dernier championnat open organisé par Konami, on se rend compte qu’une grosse partie du haut du classement a une différence de buts énormes, parfois jusqu’à 130. En quinze matchs, je vous laisse calculer le nombre de goals qu’il faut mettre pour arriver à un tel résultat. En réalité, ces joueurs font exprès de tomber contre des comptes « amis » et ne font que mettre des buts jusqu’à la 90ème minute. Dans mon cas, quand je gagne 3-0 à la 15ème minute, il y a de fortes chances que le joueur en face abandonne la partie, ce qui me prive de beaucoup d’occasions de rattraper le retard que je prends sur les tricheurs.

Tu as déjà pensé à effectuer une transition vers un titre où le circuit compétitif est plus développé ?

J’y ai déjà pensé, en me disant « Pourquoi pas passer sur FIFA ? Histoire de me jauger un peu. ». Mais je pense que je n’aurais pas le même goût de le faire et je pense que sans la même passion il sera plus compliqué pour moi d’obtenir des résultats. De plus, même si cela reste deux jeux de football, il me faudrait réapprendre tout un tas de mécaniques. Encore quelque chose de compliqué à faire sur un jeu qui me passionnerait un peu moins que eFootball.

Une dernière petite question, de quoi sera fait l’avenir pour Jon Bruno sur eFootball?

Une chose est sûre : j’ai encore envie de me battre. Je sais que j’ai encore beaucoup de potentiel et une certaine marge de progression. Le prochain rendez-vous potentiel serait la Coupe du Monde, qui se disputera à Bali, mais je dois encore voir avec la Fédération. On verra ce qui se présente à moi mais je serai répondrai toujours présent à l’appel.

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ESL Benelux : KRC Genk et LowLandLions survivent au tour d’élimination.

Si l’on observe le déroulé des deux groupes, on est forcés de constater qu’une certaine logique se dégage du parcours de certaines équipes. Après des défaites douloureuses lors de la première journée de l’ESL Benelux Autumn Split, le KRC Genk Esports et LowLandLions étaient renvoyés dans la partie inférieure de l’arbre. Les célèbres organisations belges ont frôlé l’élimination, mais se sont finalement ressaisies avec deux belles victoires.

La soirée a commencé par un affrontement entre la Belgique et les Pays-Bas, représentés LowLandLions et mCon LG Ultragear. Les Lions n’ont pas eu trop de mal avec les Néerlandais, qui avaient terminé la phase de groupe avec deux défaites. Vertigo et Nuke ont fini sur un score de 16-11 en faveur de LLL.

Puis ce fut le tour du KRC Genk Esports et de d0gs de faire leur entrée sur le serveur. Le mix semi-professionnel de d0gsn’a pas encore pu gagner un seul match dans ce tournoi, et cela n’a pas changé hier. Cependant, les joueurs s’en sortent bien. Sur Inferno, Genk aura eu besoin des 30 rounds pour décrocher le premier point.

Sur Nuke aussi, la rencontre s’est avérée passionnante jusqu’au bout : les Limbourgeois ont su faire durer le suspense, avant de s’adjuger de la victoire finale : 16-13. Sur les deux cartes, le Genkois ryu a revendiqué un rôle de premier plan. Le Lituanien a mené le tableau d’affichage avec un total de pas moins de 57 kills, soit un peu moins d’un par tour joué.

Pour participer à la finale en LAN, les équipes gagnantes devront survivre à un tour supplémentaire, qui aura exceptionnellement lieu mercredi prochain. Le KRC Genk Esports affrontera MachineSoldiers à 18h, tandis que LowLandLions jouera contre Team Euroclear à 21h. Rendez-vous donc sur la chaîne Twitch d’ESL Benelux !

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ESL Pro League XVI : le casting des play-offs se complète enfin

Ca commençait à faire long, très long! Après quatre semaines de compétition, la phase de groupes de l’ESL Pro League, dont d’aucuns diront que le format nécessite quelques adaptations, a enfin touché à sa fin ce week-end ! Les derniers matchs du groupe D se jouaient en effet ce dimanche sur les coups de 19h30 pour laisser les trois qualifiés restants prendre place dans l’arbre à élimination directe qui rythmera le quotidien des formations qualifiées pour le reste de la semaine.

Et en tête de la poule, on retrouve le roster russe de nafany, sh1ro et consort, qui évoluent toujours sous le tag de Cloud9. Les C9 étaient bien partis pour terminer sans aucune défaite, mais c’était sans compter sur les Team Liquid qui venaient arracher la victoire lors du dernier match de groupes de deux formations.

© ESL

Des Team Liquid qu’on retrouve d’ailleurs juste derrière sur la troisième marche du podium. Les hommes de nitr0 s’engagent dans les play-offs avec deux défaites pour trois victoires, laissant l’incertitude planer sur la performance à attendre de la part de la formation pour les jours à venir.

En deuxième position dans le groupe D, on retrouve les Brésiliens de FURIA Esports, qui seront donc les seuls représentants du continent sud-américain pour le reste de la compétition.

C’est ainsi que se complète définitivement le casting des équipes qualifiées. Dès ce mardi après-midi, les équipes s’affronteront dans un format de B03, grandement réclamé par des spectateurs de la compétition un peu fatigués par cette succession de BO1 sur près de quatre semaines.

La composition de l’arbre des play-offs – © ESL

Et quelques beaux matchs sont à prévoir. Au premier tour, on rertrouvera notamment NAVI et Heroic qui s’affronteront pour une place face à G2 Esports en quart-de-finale tandis que Team Vitality attend le vainqueur de la rencontre entre les Outsiders et FURIA Esports. De l’autre côté de l’arbre, FaZe Clan reste la formation à observer du coin de l’oeil. Les hommes de Karrigan entameront leur périple vers la grande finale face à Complexity Gaming et visent bien entendu la victoire dans ce tournoi. Une victoire qui serait synonyme de Grand Slam pour les joueurs, qui ne sont maintenant plus qu’à un titre de l’exploit…

Vous pourrez retrouver la grande finale de cette seizième saison de l’ESL Pro League en direct sur Proximus Esports, ce dimanche dès 16h50!

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Worlds 2022 : Les équipes à observer

Il est presque venu ce temps que tous les amoureux de League of Legends attendent avec tant d’impatience tout au long de l’année. La jonction entre les mois d’août et de septembre sonnent généralement la fin des différentes saisons régulières des championnats régionaux majeurs, tels que le LEC – le championnat européen de League of Legends, ou encore la LPL et la LCK – ses homologues chinois et coréens – et il est maintenant venu le temps pour les équipes qualifiées de se concentrer sur l’ultime objectif du circuit : les Mondiaux de fin de saison.

Cette année, c’est sur le continent américain que seront rassemblés les représentants de chaque circuit. La compétition se voudra itinérante. Alors que la phase de play-in sera disputée au Mexique, c’est vers New York que s’envoleront les équipes pour la phase de groupes avant de passer par Atlanta et San Francisco, où se déroulera la grande finale de la compétition.

C’est d’ailleurs la composition des groupes qui a été révélée ce 12 septembre par Riot Games après un tirage réalisé en marge des finales du LCS Championship, le circuit nord-américain, et dont on se servira dans cet article pour parcourir les équipes qu’il faudra tenir à l’oeil durant la compétition.

Les têtes de série

L’une des équipes dont tout le monde parle à l’aube de ces Worlds 2022, c’est sans aucun doute la formation de JD Gaming. Après un Spring Split dans le haut du panier de la ligue chinoise, l’équipe termine la saison régulière estivale en deuxième position du classement général. Un seconde place qui permet à la formation de bien se placer dans l’arbre des play-offs et d’aller chercher le titre après trois BO5 remportés face à LNG et TOP Esports.

Avec un topside extrêmement fort composé de 369 (toplaner), Kanavi jungle) et Yagao (midlaner), l’équipe de JD Gaming disposera de solides atouts à faire valoir, notamment dans un groupe comme le sien.

On traverse maintenant la Mer Jaune pour se rendre dans l’autre ligue qui a régné sur l’écosystème League of Legends durant des années, la ligue coréenne, aussi appelée LCK. De ce côté-là, c’est Gen.G qui a montré les crocs durant le précédent split et qui fait donc son arrivée aux Worlds en tant que favoris de la région, dans un groupe totalement à sa portée.

Placé en compagnie de 100 Thieves et CTBC Flying Oyster dans le groupe D, la formation ne devrait avoir aucun mal à s’extirper de sa poule. L’équipe pourra compter sur les services de Chovy – toujours considéré par beaucoup comme le midlaner le plus talentueux de sa génération – mais aussi de joueurs d’expérience, à l’image de son jungler Peanut. Sur le bas de la carte, les Gen.G n’ont pas à rougir au vu de leur botlane composée de Ruler et Lehends.

Il faut dire que la formation vient de signer une performance dont peu peuvent se vanter sur le circuit compétitif de League of Legends. Alors qu’au printemps, les Gen.G s’arrêtaient sur la seconde marche du podium derrière des T1 invaincus, le segment estival leur fut plus proifitable. Installés en pole position au terme de la saison régulière – en battant au passage le record de parties gagnées en un segment inscrit par les T1 au printemps -, les hommes de Chovy n’ont ensuite fait qu’une bouchée de la légende T1 en écrasant Faker et ses collègues sur le score sans appel de 3-0 lors de la grande finale du split.

Ceux qu’on attend au tournant

Après les mastodontes qui débarqueront dans la compétition avec un statut de quasi-favori, il est temps de vous parler de ces équipes qui risquent bien de faire la surprise, même si on ne mettrait pas toutes nos billes dessus.

On commence par les Chinois d’Edward Gaming. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les champions du monde en titre n’ont pas vraiment performé durant cette saison 2022. Malgré un roster identique, logique au vu de la performance, l’équipe n’est parvenue qu’à un décevant TOP 7-8 au Spring avant de terminer sur la troisième place du podium lors des play-offs d’été. Si nous n’avons pas placé EDG dans la première catégorie, ce n’est pas forcément parce que les joueurs sont moins bons que l’année passée, mais peut-être parce que l’équipe aura plus de mal à se niveler au niveau des autres formations, sans aucun doute plus élevé depuis l’année passée.

Bien entendu, il serait malhonnête de ne pas placer la légendaire T1 dans cette catégorie. Soyons honnêtes : l’équipe n’en est définitivement plus à l’âge d’or qu’elle avait connu il y a de ça quelques saisons, mais elle a tout de même quelques solides cartes à jouer. La formation pourra en effet compter sur de solides individualités. Le jeune support Keria a prouvé cette saison qu’il était capable de tout. Sur la toplane, c’est Zeus qui s’est attiré tous les honneurs, notamment en se faisant une place dans l’équipe première All-Pro, aussi bien au printemps et durant le segment estival.

Du côté de l’Europe, c’est vers G2 Esports que tous les regards seront tournés. Même si les samouraïs n’ont pas réussi le back-to-back et se sont inclinés face à Rogue lors de la grande finale du Summer Split, force est de constater qu’il reste l’une des, voire la seule, formation(s) à pouvoir aller titiller nos adversaires orientaux. Si nos représentants, aussi bien dans le Main Event que dans la phase de play-in, possèdent de gros talents individuels, c’est la performance collective de G2 Esports qui a impressionné tout au long de la saison.

© Michal Konkol/Riot Games

En plus de maitriser la meta (la meilleure manière de jouer au jeu; ndlr), ces derniers n’ont jamais hésité à prendre cette dernière à contrepied, quitte à nous sortir des compositions dont beaucoup avaient oublié l’existence. On se rappellera notamment de la botlane Seraphine-Senna, jouée notamment lors de la demi-finale du Summer Split face à Rogue. G2 Esports reste aussi la seule équipe ayant développé un véritable jeu propre à elle, mais surtout un jeu varié et capable de surprendre les équipes chinoises et coréennes. On le rappelle, mais ces dernières disputent bien plus de BO3 que les équipes occidentales. Une bonne capacité d’adaptation sera donc essentielle pour arracher la victoire.

Le sort de l’Europe

À la vue du tirage, aussi bien dans le play-in que dans le Main Event, on peut se demander si l’Europe a bel et bien une chance de réaliser une performance digne de ce nom.

On commence par G2 Esports. Soyons très honnêtes, quelque soit l’équipe qui rejoindra le groupe B, celui-ci fait déjà office de groupe de la mort à bien des égards. En plus des champions de LPL, JD Gaming, ce ne sont ni plus ni moins les champions du monde de 2020 et finalistes de 2021, DWG KIA, à qui seront opposés les samouraïs de G2 Esports lors de cette phase de groupes. Si une première place semble presque impossible à aller chercher au vu du niveau des Chinois, une deuxième place semble improbable si les Damwon se montrent performants.

Pour Rogue, les scénarios sont déjà plus optimistes, en tout cas en terme d’adversaires. En effet, les champions en titre du LEC échappent à de solides adversaires mais devront tout de même rester prudents. Si TOP Esports s’est déjà avéré capable d’excellentes performances, les Rogue auront un peu plus de mou face aux Gigabytes Marines, le seed 1 de la ligue vietnamienne. Reste à savoir si ces derniers seront en mesure de participer à la compétition. Certains joueurs ont en effet essuyé un refus de leur demande de visas aux États-Unis, rendant leur venue sur le sol américain incertaine. (Note : À l’heure actuelle, les joueurs ont tous reçu leur visa.)

Du côté de MAD Lions et Fnatic, il faudra d’abord s’affranchir de la phase de play-in avant de rêver au titre. Une tâche dont la première partie devrait s’avérer plus simple pour les Fnatic, au vu des forces en présence dans le groupe A. Reste maintenant à voir quelle équipe affronteront les hommes d’Upset en cas de deuxième ou troisième place, synonyme d’un passage obligatoire par le knockout stage, qui les placerait automatiquement face à une équipe du groupe B lors du deuxième round.

La compétition débutera ce 29 septembre, bien évidemment avec la première phase du play-in. Les européens de MAD Lions inaugureront la scène face à Isurus. Un match qui devrait sans aucun doute être à la portée de Nisqy et ses coéquipiers.

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European Masters : retour de l’Espagne sur le trône

C’est un match à enjeux qui s’est joué ce dimanche à 17 heures sur la Faille de l’Invocateur. En effet, après un mois de compétition, Team Heretics et BDS Academy s’affrontaient en grande finale des European Masters de ce Summer Split 2022. Un affrontement France-Espagne attentivement observé des quatre coins du Vieux Continent, et dont l’Espagne est ressortie grande vainqueur après s’être fait peur.

Car si le match s’est finalement joué sur la cinquième partie du BO, c’est bien la Team Heretics qui ouvrait le score au terme de la première game. Un avantage que les Espagnols réussissaient rapidement à doubler, mettant les BDS Academy face à deux balles de match consécutives.

Mais alors que beaucoup pensaient la rencontre jouée, les BDS entraient dans leur zone et reprenaient le contrôle du début des parties, malgré un bluerzor bien déterminé à ralentir leur progression. On soulignera d’ailleurs l’efficacité du pick Sejuani par iBo, qui malgré la remontée des BDS, s’est avéré un choix compliqué à gérer par les BDS. Qu’à cela ne tienne, ces derniers remportaient les deux parties suivantes, donnant au public des traditionnelles « Silver Scrapes » – le titre d’une chanson connue dans l’univers de League of Legends pour être diffusée avant la dernière partie d’un BO – bien méritées.

Malgré le fait de voir le jeune Français Adam placé sur Olaf, un champion de confort dont il a prouvé plus d’une fois la maitrise, c’est une partie extrêmement serrée qui s’engageait sur la Faille. Et alors que les BDS avaient mené le début de partie, les rapports de force s’inversaient autour de la dizaine de minutes jouées. Un Baron Nashor et un push final, concrétisé par la mort de l’entièreté de l’équipe française, qui permettait aux Heretics de s’affranchir des BDS, filant vers un premier titre européen.

La fin du règne français

C’est donc une fin abrupte que vient de mettre l’Espagne aux Français et à leur règne de près de trois années sur le circuit sub-top tier européen. En effet, grâce à la Karmine Corp et son triplé historique, cela faisait depuis près de deux ans qu’une formation autre qu’issue de la LFL ne s’était pas imposée en grande finale de l’évènement. La dernière fois que l’Espagne s’était installée sur le trône remonte elle au Summer Split 2018, remporté à l’époque par MAD Lions.

© European Masters

Quoi qu’il en soit, c’est une belle victoire pour la Team Heretics, qui pourrait désormais devenir la deuxième organisation européenne à s’imposer aux European Masters, et en LEC la saison d’après. En effet, la Team Heretics a officialisé il y a quelques semaines son arrivée dans le plus gros championnat européen pour la saison prochaine. Reste maintenant à voir quels joueurs garderont leur place au sein de la formation.