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Les vainqueurs des Game Awards 2022 ont été désignés

The Game Awards ©

Suivant l’exemple de la célèbre cérémonie américaine des Oscars, les Game Awards ont récompensé une myriade de jeux vidéos et d’acteurs de l’e-sports pour des titres et des catégories variées.

L’évènement, crée et présenté par l’animateur et journaliste canadien Geoff Keighley, possède une portée et une ambition équivalentes à une convention de la Gamescom ou d’un Tokyo Game Show.

Une grande diversité de développeurs, de joueurs et de noms connus de la culture du gaming avaient aussi été invités à la cérémonie. L’on reconnaît notamment comme participants Hideo Kojima, célèbre développeur de la saga Metal Gear, l’acteur Al Pacino ou encore Phil Spencer, dirigeant de Xbox Game Studios

Quand l’acteur Al Pacino rencontre Judge, voix de Kratos dans God of War

Au final, ce sont plus de 31 récompenses qui ont été décernées à des individualités, licences ou organismes pendant environ trois heures de présentations!

Elden Ring élu meilleur jeu de l’année

Il fallait très peu s’en douter : Elden Ring remporte le titre de meilleur jeu de l’année. De gros indices avaient déjà été délivrés depuis les premiers essais par la communauté en février dernier ainsi que grâce aux diverses nominations cumulées au cours de plusieurs autres événements internationaux.

Le jeu vidéo est un action-RPG issu de la collaboration entre Hidetaka Miyazaki et George R. R. Martin, célèbre pour avoir créer la série romanesque des Game of Thrones. Miyazaki, quant à lui, se targue d’être l’auteur de la saga Dark Souls ou encore Sekiro: Shadows Die Twice.

Lorsque la fantasy médiévale de celui qu’on appelle « l’Américan Tolkien » rencontre la dark fantasy du prodige japonais des Dark Souls, cela ne peut donner naissance qu’à une oeuvre prodigieuse!

Mais ce n’est pas tout car Elden Ring s’est vu aussi être récompensé des awards de la meilleure réalisation, de la meilleure direction artistique ainsi que du meilleur jeu de rôle : de quoi dorer ses blasons pendant un bon moment.

La meilleure narration : God of War Ragnarök

Récent concurrent d’Elden Ring au titre du meilleur jeu de l’année, le dernier opus de God of War conte l’histoire de Kratos et de son fils Atreus dans le parcours des Neufs Mondes de l’Yggdrasil, afin de sauver l’existence du Ragnarök

Le personnage de Kratos, fils de Zeus et d’une humaine, a su décrocher une place dans le coeur des fans de la licence pour son rôle d’anti-héros. En effet, avant d’être immergé dans la mythologie nordique, Kratos provoqua la chute des dieux de l’Olympe dont son père Zeus alors conspirateurs et coupables de trahison envers lui.

Développé par le studio californien SIE Santa Monica Studio, il s’agit du sixième God of War de la série et cet opus précédemment sorti ne constitue pas un point final à la saga.

God of War Ragnarök décroche donc les trophées de meilleure narration, meilleur jeu d’action, meilleur design audio, meilleure bande originale, meilleure innovation pour l’accessibilités et meilleure performance vocale pour la voix de son protagoniste; Christopher Judge.

Il suit de très près Elden Ring dans d’autres catégories mais conserve généralement une place de deuxième.

Les trophée e-sportifs

Valorant élu meilleur jeu e-sport

Le free-to-play Valorant remporte le trophée du meilleur jeu e-sport de l’année 2022. Développé par Riot Games et sorti en 2020, il est continuellement mis à jour et des compétitions locales et internationales sont régulièrement organisées.

La dernière Coupe de France a par exemple été décernée à la structure e-sport du français ZeratoR : Mandatory. A l’échelle mondiale, le Valorant Champions Tour se déroule chaque année et la suite de la compétition commencera dès mars 2023.

Au cours des awards, Counter-Strike: Global Offensive est classé deuxième, DOTA 2 troisième et League of Legends quatrième. D’envergure plus modeste, Rocket League fait son entrée au classement en cinquième position.

Le meilleur e-athlète

Cette année, c’est Jacob « Yay » Whiteaker qui a été élu meilleur joueur du monde de l’e-sport. Originaire des États-Unis et âgé de seulement 24 ans, il a su se faire une place dans l’univers impitoyable de la compétition en concourant pour la structure Cloud9 sur le célèbre Valorant.

Suivant Yay au classement, d’autres e-athlètes ont su retenir l’attention du public et du jury cette année. Le joueur de la structure coréenne Gen.G, alias Jeong ‘Chovy’ Ji-hoon, se classe à la seconde place.

Quant à la troisième place, elle est gagnée par le Coréen Lee ‘Faker’ Sang-hyeok de l’équipe T1. Finn ‘karrigan’ Andersen et Oleksandr ‘s1mple’ Kostyliev sont respectivement quatrièmes et cinquièmes.

La meilleure structure e-sport

La structure brésilienne LOUD remporte l’award de la meilleure équipe compétitive de l’année. Leur coach, Matheus « bzkA » Tarasconi, est lui aussi détenteur d’une récompense : celui du meilleur coach de l’année.

LOUD opère principalement sur Valorant où 5 joueurs constituent l’équipe : les Brésiliens aspas, Less, cauanzin, tuyz et l’Argentin saadhak, alors capitaine de l’équipe. L’organisation est connue pour avoir remporté les Valorant Champions 2022.

Enfin, le titre de meilleur événement compétitif de l’année revient aux League of Legends World Championship 2022 qui se sont terminés le 5 novembre passé.

Splatoon 3 élu meilleur jeu multijoueur

Il est désormais temps de faire place aux jeux de l’éditeur Nintendo! Développé par Nintendo EPD et sorti le 9 septembre dernier, Splatoon 3 est un jeu de tir à la troisième personne où le but est de conquérir le plus de territoire face à une équipe adverse, en aspergeant les sols et le mobilier d’encre de couleur.

En attirant à la fois les jeunes comme les adultes, il gagne le titre de meilleur jeu multijoueur de l’année hors milieu compétitif. Il est suivi au classement par Call of Duty: Modern Warfare II, qui a été élu deuxième jeu multijoueur le plus apprécié.

Véritable succès reprenant les bases des deux précédents opus, il s’est vendu à 3,45 millions d’exemplaires en seulement trois jours de commercialisation. Un record qui ne dépasse pas les récents Pokémon Violet et Écarlate mais qui a le mérite de constituer le podium de l’année Nintendo.

Un Zelda comme jeu le plus attendu de l’année

Opportunité rare dans le monde du jeu vidéo narratif, c’est The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom qui a été élu jeu le plus attendu de l’année 2022.

Tears of the Kingdom constitue la suite directe de The Legend of Zelda: Breath of the Wild, le jeu le plus apprécié de la Nintendo Switch et celui qui a su repousser au maximum les capacités techniques et graphiques de la console!

Très attendu par la communauté, peu d’informations ont été livrées quant au déroulement du scénario. Après la victoire contre la bête mythique Ganon et le sauvetage du royaume d’Hyrule, le protagoniste Link se met en route vers d’étranges profondeurs en compagnie de la princesse Zelda.

C’est alors que le corps sans vie d’un homme de la tribu Gerudo apparaît, sûrement prochain réceptacle de Ganondorf, l’antagoniste principal de la série.

Après avoir été repoussé plusieurs fois afin de le perfectionner, sa date de sortie a finalement été annoncée pour le 12 mai 2023.

Stray élu meilleur jeu indé

Stray narre l’épopée d’un chat de gouttière dans une ville souterraine cyberpunk peuplée d’humains et de créatures étranges. Le chat doit résoudre une série d’énigmes à l’aide d’un drone pour remonter à la surface.

Développé par le studio français BlueTwelve basé à Montpellier, il remporte non pas un mais deux titres : celui du meilleur jeu indépendant de l’année ainsi que du meilleur premier jeu indé.

Quelques annonces futures

La cérémonie s’est clôturée par quelques annonces et trailers de jeux à venir. En premier lieu, c’est Death Stranding 2 de Hideo Kojima qui s’est vu offrir un trailer de 4 petites minutes.

Du côté de Blizzard Entertainment, Diablo 3 s’offre une suite via Diablo IV. Annonce très bien accueillie par la communauté, le jeu sortira le 6 juin 2023 sur nouvelle et ancienne génération.

De plus, une bande-annonce inédite de Final Fantasy XVI a été diffusée ainsi que sa date de sortie : le 22 juin 2023 sur PS5.

Quant à Star Wars: Jedi: Survivor, il suivra les aventures du chevalier Jedi Cal Kestis accompagné du droïde BD-1 à partir du 17 mars 2023.

Avec toutes ces annonces, la nouvelle année qui approche sera riche en sorties de jeux vidéos! Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour l’édition 2023 des Game Awards.

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Rocket League : Gen.G remporte le Major de Rotterdam face à AztraL et Moist Esports

Les fans de Rocket League attendaient avec impatience le tout premier Major de la saison, qui se tenait à Rotterdam, aux Pays-Bas. L’occasion de retrouver les meilleures équipes de la planète, toutes régions confondues.

Du côté de nos représentants belges, les attentes étaient grandes. D’une part, le coach de la Karmine Corp, Wagner « Eversax » Benjamin, qui arrive avec ses joueurs dans la peau d’un ultra favori après son énorme parcours régional et sa victoire lors de la Fall Cup.

D’autre part, une équipe qui aura été régulière dans ce segment, enchaînant les top 4, comme lors du premier tournoi de la saison : Moist Esports et son nouveau venu Maëllo « AztraL » Ernst. Des bonnes attentes donc pour le roster qui jouera les trouble-fête.

Enfin, les vainqueurs de l’ultime tournoi régional, Tristan « Atow. » Soyez et la Team Liquid. Des ambitions diverses pour une compétition à coup sûre palpitante.

Une ronde suisse palpitante

Les équipes abordent donc cette ronde suisse avec l’objectif de remporter trois matchs de Bo5 pour se qualifier pour les play-offs.

L’occasion de retrouver les Nord-Américains Gen.G ou encore les vice-champions du Monde G2 Esports. Mais aussi les Européens de la Karmine Corp ou Oxygen Esports, aux outsiders comme la Team Falcons ou les Brésiliens de Team Secret. Ce premier Major a donné quelques indications sur les équipes les plus en forme en ce moment.

© @ RLEsports

Dans cette première partie de compétition, ce sont les Européens de la Karmine Corp, emmenés par leur capitaine Itachi qui se seront mis les premiers en évidence.

Sans trembler, les joueurs du blue wall valident leurs trois matchs en ne concédant en tout et pour tout qu’une seule game. Une qualification express pour les play-offs pour les joueurs d’Eversax qui ont vite été rejoints par leurs compères européens d’Oxygen Esports et leurs locaux, les Néerlandais oaly. et Joreuz.

Dans le même temps, les premières équipes à quitter la compétition sont les Australiens de Pioneers ainsi que le roster international des James Cheese, ne remportant pas la moindre rencontre lors de leurs trois défaites.

Au fur et à mesure que la compétition avance, les placent se font de plus en plus chères pour une qualification en play-offs. Les Nord-Américains de Version1, ceux de Gen.G, emmenés par les Anglais ApparentlyJack et noly., ou encore les Brésiliens de Team Secret valident à leur tour une place dans le top 8.

Malheureusement pour les Européens de Quadrant, les Saoudiens de la Team Falcons ou encore les Brésiliens de The Club, ils n’auront pas réussi à inverser la spirale négative de ce début de tournoi et quittent la compétition en top12.

Alors qu’Eversax et la Karmine Corp ont aisément assuré leur qualification, nos autres belges eux ont eu plus de mal : Aztral et Moist Esports ont bien commencé leur tournoi en s’imposant lors de leurs deux premières rencontres, face à FaZe Clan, 3-1 et The Club, 3-2. La suite aura été un peu plus compliquée, avec des défaites face à la KCorp, 0-3 et à Team Secret, 1-3, les plaçant dos au mur. 

Leur dernière rencontre face à G2 Esports détermine laquelle des deux équipes rentrera prématurément à la maison. Et dans ce match, qui d’autre qu’AztraL pour venir débloquer la situation grâce à des moves de folie. Moist remporte la rencontre 3-2 et élimine les vice-champions du monde en titre.

Pour Atow. et la Team Liquid, après une victoire 3-0 face à la Team Secret, l’organisation a eu plus de mal, s’inclinant coup sur coup face à Version1, 2-3 et FaZe Clan, 2-3. Situation encore plus complexe puisque l’équipe se doit de remporter ses deux prochaines rencontres pour accéder aux play-offs.

D’abord, 3-1 face à Quadrant, puis 3-2 dans une rencontre haletante face aux Australiens de PWR, envoie notre jeune belge dans le top8. La dernière équipe à se qualifier aux côtés de nos Belges, ce sont les Américains de FaZe Clan, qui ont éliminé leurs homologues de Spacestation Gaming, 3-1.

Les play-offs comme apothéose

Avant d’aborder ces play-offs, le constat qui se fait, c’est que les Européens sont majoritaires face aux Américains, avec quatre équipes contre trois. Et dans le lot, les Brésiliens de Team Secret, présents pour jouer les trouble-fête.

© @RLEsports

Les rencontres se joueront cette fois-ci en Bo7 et contrairement à la ronde suisse, tous les matchs des play-offs se jouent le même jour. La pression et la fatigue seront donc des éléments à prendre en compte pour les équipes.

Dans une salle pleine à craquer, les joueurs avaient la possibilité de briller dans ce premier Major de la saison RLCS. Les premières rencontres voient Oxygen Esports se frotter à FaZe Clan dans une rencontre mémorable, conclue par une victoire 4-3 des Américains, emmenés par un excellent mist.

Ensuite, la Team Secret a réussi à s’imposer assez facilement face aux Américains de Version1, 4-1. À noter que les Brésiliens n’auront concédé que trois buts lors de cette rencontre, c’était lors du match qu’ils ont concédé…

Et voilà que nos Belges rentrent en scène. D’abord Atow., face à l’ogre Gen.G, extrême favori de la compétition à l’image de la Karmine Corp. Alors que la Team Liquid a bien entamé sa rencontre, remportant les deux premiers matchs, allant même jusqu’à mener 3 matchs à 1, les trois jeunes joueurs se sont effondrés et ont concédé les trois rencontres suivantes, d’un petit but à chaque fois, pour une défaite 3-4… 

Un revers terrible pour Atow., Acronik et Oski qui ont effectué un tournoi magistral malgré tout, laissant présager de futures sorties prometteuses après ce top 5-8.

Enfin, la Karmine Corp affronte Moist Esports dans un duel fratricide entre le Français Vaitra, et le Belge AztraL face à leur ancienne structure. Les équipes commencent à bien se connaître puisqu’elles se sont déjà affrontées à quatre reprises jusqu’ici cette saison, pour trois victoires du côté du roster français. 

Cette cinquième rencontre aura eu des airs de Belgique. Avec des rencontres ultra serrées tout du long, rise. et joyo et surtout AztraL ont réussi à bloquer et à empêcher la KCorp d’imposer son style, se qualifiant pour les demi-finales, 4-1.

En demi-finale, d’abord, un affrontement nord-Américain entre FaZe Clan et Gen.G. Un affrontement également habituel outre-Atlantique, qui, cette fois-ci, tourne à l’avantage de Gen.G, dans une rencontre à sens unique, 4-1.

De leur côté, les Moist affrontent Team Secret, dans une rencontre qui peut s’avérer être piège pour AztraL. Malgré quelques moments de matchs un peu plus compliqués, Moist assure et rallie la finale, 4-2.

Une première finale de Major super attendue, opposant donc les favoris de Gen.G à de sérieux concurrents en la personne de Moist Esports. Malgré un bon départ pour AztraL, avec une victoire dans le premier match, Gen.G reprend des couleurs et revient fort dans cette rencontre. 

Après deux overtime express, c’est Gen.G qui tourne devant dans ce match. Moist égalise juste après le timeout d’équipe. Malheureusement, Gen.G n’aura pas failli et l’équipe aura su faire tourner la partie en sa faveur pour s’imposer 4-2.

Une compétition qui aura finalement tenu toutes ses promesses. Le MVP de ce Major aura finalement été l’Anglais de Gen.G, ApparentlyJack. Le joueur défensif est finalement décerné à kv1, le joueur de Team Secret et le joueur offensif aura été remporté par le Français de la Karmine Corp, Vatira.

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Malgré quelques regrets de part et d’autre, nos Belges auront particulièrement brillé lors de cette compétition. Ils auront tous été en play-off et avec une mention particulière, forcément, pour AztraL et pour Moist.

Les joueurs vont ainsi avoir l’occasion de se reposer quelques semaines avant de reprendre la compétition courant janvier. Dans tous les cas, l’année 2023 promet d’être superbe et on continuera de suivre de près les performances de nos joueurs sur la scène ! 

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v1d : « Je suis honoré de représenter la Belgique sur CS:GO »

Hey Nicolas ! Tout d’abord, comment trouves-tu Bali ?

Bali est fantastique. Le climat est excellent, il fait 31 degrés en ce moment et le soleil brille. Nous sommes aussi dans une résidence très agréable, c’est le top.

Vous n’êtes pas là en vacances, bien sûr, car vous avez participé à la Coupe du monde CS:GO le week-end dernier. Que pensez-vous du résultat ?

Nous sommes en fait assez satisfaits. Nous sommes sortis de la phase de groupe, face à de bonnes équipes. Parmi eux, la BIG Academy, où plusieurs joueurs évoluent dans l’équipe principale. Mais aussi, la République Tchèque, un bon adversaire contre lequel nous aurions dû perdre sur le papier. Nous sommes sortis de notre groupe avec deux victoires et une défaite. Ensuite, nous avons affronté la Mongolie, qui est, je pense, le grand favori. Nous avons joué deux cartes compétitives, donc nous sommes satisfaits.

La phase de groupe s’est bien déroulée. Vous attendiez-vous à cette qualification à l’avance ?

Notre objectif préalable était de sortir de la phase de groupe, mais nous avons tout de même tiré l’un des groupes les plus difficiles. Lorsque notre groupe a été annoncé, nous étions un peu découragés, mais nous avons gardé espoir. Cela prouve qu’il est encore possible de jouer une équipe comme la République Tchèque.

Seule, l’Allemagne, avec ses joueurs de BIG Academy, s’est montrée trop forte pour vous. Quelle est votre analyse de cette défaite ?

Ce sont des joueurs qui jouent à un niveau plus élevé que nous en dehors de cette compétition. Ils jouent aussi plus souvent ensemble, ce qui leur permet d’avoir un meilleur esprit d’équipe. C’est donc là qu’ils ont un avantage. Je me suis entraîné avec notre équipe avant ce tournoi, mais nous n’avons jamais pu rattraper leurs années d’expérience.

Lors des éliminatoires, vous avez affronté la Mongolie, ou IHC Esports. Pas de cadeau, puisqu’ils ont pu se qualifier pour le Major à Rio en tant que meilleure équipe asiatique.

En effet, ils y ont joué 00 Nation à domicile, par exemple. C’est une bonne équipe, je pense qu’ils sont les grands favoris ici. Nous avons donné tout ce que nous pouvions donner et si je ne me trompe pas, nous avons atteint neuf rounds sur chaque carte (le match s’est terminé 16-9 et 16-8, ndlr). En soi, il y avait quelque chose dans ce match, ce n’était pas une promenade de santé complète. Nous sommes donc satisfaits, nous avons réussi à le rendre excitant à certains moments.

Vous représentez la Belgique sur CS:GO depuis plusieurs mois maintenant. Qu’est-ce que ça fait ?

C’est génial ! Je suis très honoré de pouvoir faire ça pour la Belgique.

Comment se passe le jeu avec vos coéquipiers ?

Ce sont tous des gars de haut niveau, nous nous connaissons depuis longtemps et l’ambiance est toujours bonne. C’est aussi pour cela que ces joueurs sont là, il est important que l’ambiance reste bonne quand on représente la Belgique, quel que soit le résultat. Donc l’ambiance est toujours restée bonne ici.

Avez-vous le sentiment d’avoir progressé en tant qu’équipe depuis le championnat d’Europe en juillet ?

Oui, nous avons obtenu de meilleurs résultats que lors du championnat européen en Roumanie. Nous consacrons également plus de temps à notre préparation. Cela fait du bien de voir que cela porte également ses fruits.

Cela a effectivement aidé, vous êtes restés compétitifs face à des équipes qui sont meilleures sur le papier.

Oui. D’ailleurs, l’Allemagne et la Mongolie sont toujours en lice, les deux équipes contre lesquelles nous avons perdu. C’est aussi quelque chose de remarquable.

Que pensez-vous de l’événement en général ? Est-ce que cela ressemble à un véritable championnat du monde d’esports ?

C’est un événement de premier ordre dans un lieu de premier ordre. Évidemment, nous aurions souhaité une tranche inférieure, mais en soi, ce n’est pas un problème. Cela semble avoir été court, mais les résultats sont là.

Allez-vous suivre le reste de la Coupe du monde ? 

Absolument et sans hésitation. Les matchs seront diffusés sur un grand écran ici, pour que nous puissions les regarder.

Selon vous, la Mongolie est donc favorite pour la victoire finale ?

Oui, soit l’Allemagne, soit la Mongolie. Ou peut-être encore la Macédoine. Ce sera l’un de ces trois pays, je pense.

Enfin, parlons un peu de votre carrière au niveau des clubs. Et le projet CS:GO de Sector One ?

Sector One n’est plus aussi concentré sur CS:GO pour le moment. Cela m’a donné plus de temps pour me préparer à la Coupe du Monde. Sector One est maintenant plus concentré sur VALORANT.

Votre dernier tournoi avec l’organisation était l’Elite Series Summer Split, où vous n’avez pas atteint les playoffs. Quelle a été l’ampleur de cette déception ?

En fait, pas tant que ça, car nous jouions juste entre amis, plutôt par nostalgie. L’aspect organisationnel n’a pas non plus fait l’objet d’une grande attention. Nous n’avons joué que ces matches, nous n’avions pas vraiment préparé quoi que ce soit. La déception n’a donc pas été trop grande.

Sector One a connu un grand succès sur VALORANT. Le roster a remporté le Championnat de France et les épreuves de la trinité VALORANT, organisées par META. Pensez-vous que c’est la raison pour laquelle CS:GO est un peu relégué au second plan ?

Oui, je pense que les bons résultats obtenus sur VALORANT sont une raison pour laquelle ils ont changé d’orientation. C’est aussi compréhensible. À ce propos, ils ont un ancien joueur de CS:GO originaire de Roumanie qui brille désormais sur VALORANT, MaximN. Qui a bien fait la transition.

As-tu envisagé de passer toi-même à VALORANT ?

Personnellement, je n’ai aucun intérêt réel à changer pour VALORANT, mon cœur restera toujours pour CS:GO.

Est-ce que cela a une raison spécifique ?

Je joue à Counter-Strike depuis l’enfance, et je n’ai jamais vraiment essayé de jouer à d’autres jeux en compétition. J’ai joué une fois à une game sur VALORANT, mais plutôt comme un divertissement dans un cadre différent.

META a annoncé en novembre qu’elle mettait fin aux CS:GO Elite Series. Que pensez-vous de cette décision ?

C’est une véritable honte en soi, car la scène CS:GO du Benelux aurait bien besoin de tous les tournois. Mais oui, on ne va pas se laisser abattre, on espère qu’il y aura d’autres tournois à venir. Sinon, nous aiderons toujours à mettre en place de tels tournois dans le Benelux.

Que pensez-vous de cette scène ? Comment voyez-vous l’avenir de CS:GO dans le Benelux ?

Actuellement, vous avez Keoz, par exemple, qui se porte très bien. Malheureusement, il n’a pas pu être présent à Bali en raison d’autres engagements. Il y a cependant des talents émergents, je pense que nous en avons amené quelques-uns avec nous à Bali. n0te, entre autres, a joué très bien, ce qui est quelque chose à surveiller. Nexius est un autre talent prometteur qui n’a malheureusement pas pu être présent non plus. Il joue maintenant pour MOUZ NXT.

Quels sont tes projets personnels d’avenir ?

Pour l’instant, ils sont encore un peu flous, je n’ai pas vraiment de projets d’avenir immédiat. Je laisse en quelque sorte les choses venir à moi, je verrai après Bali ce que je ferai de ma carrière dans CS:GO.

Tu ne rentres pas avant lundi. Que prévoyez-vous d’autres pour les prochains jours à Bali ?

Nous allons essayer d’explorer un peu plus Bali. Nous avons prévu une excursion demain, pour voir certains endroits. Je veux aussi profiter et me reposer un peu plus.

Nous sommes jaloux, amusez-vous bien et merci pour l’interview !

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Calendrier Esports : décembre 2022

National

Rocket League

Belgian Student League : 2022 Winter Clash

Après le Red Bull Campus Clutch sur Valorant le mois dernier, les étudiants belges ont de nouveau la chance de faire leurs preuves au cours d’une nouvelle compétition. Il s’affronteront sur Rocket League pendant le mois de décembre! META, la firme derrière les Elite Series, organisera la nouvelle version de la Belgian Student League.

Quasiment toutes les hautes écoles et universités de notre pays essayeront de se qualifier durant la phase de groupe en novembre pour sécuriser une place aux play-offs. Les festivités dureront du 5 au 18 décembre. Le vainqueur pourra concourir en tant que meilleure équipe du pays à l’University Rocketeers Spring 2023, le tournoi inter-étudiants le plus prestigieux d’Europe.

Trackmania

Trackma’Frites

Réaliser quelques acrobaties en pleine course vous intéresse? Alors,Trackma’Frites est fait pour vous! Ce tournoi, nommé selon le plat préféré de notre pays, a d’abord été joué sur Rocket League. C’est sur la licence Trackmania que se jouera la compétition de ce mois-ci et ce, pour la première fois de l’histoire de Trackma’Frites!

Ce tournoi 100% belge aura lieu à Liège du 11 au 14 décembre. 1500 euros seront à gagner. Pour de plus amples informations, il faudra se référer à nos articles. Intéressés? Inscrivez-vous le plus vite possible sur le site officiel où les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 décembre!

International

CS:GO

BLAST Premier World Final

Comme le veut la tradition, BLAST termine le circuit CS:GO annuel avec la finale mondiale. Au cours de l’année, les équipes ont eu la chance de se qualifier pour le championnat mondial du circuit BLAST. Heroic a décroché le dernier billet fin novembre en battant la FaZe pendant la grande finale du BLAST Fall Final.

Ils se rendront à Abu Dhabi avec Outsiders, FaZe, G2, OG, NAVI et Team Liquid. Du 14 au 18 décembre, les 8 équipes s’affronteront pour déterminer laquelle d’entre elle mérite le titre de championne. Ce n’est bien évidemment pas le seul enjeu; la cagnotte d’un million de dollars peut aussi en faire sourire plus d’un!

FIFA 2023

Plays-ins en ligne de la FIFAe Nations Cup

Les fans de football ont momentanément l’attention portée sur la Coupe du Monde au Qatar tandis que les passionnés de football virtuel pourront se régaler en décembre! En effet, les eDevils devront montrer leurs crocs pour remporter une place à la FIFA eNations League.

Cela faisait longtemps que l’on avait pas vu notre équipe nationale en pleine action sur FIFA. Ce sera aussi la première fois que nous participons à une compétition officielle sur FIFA 23, le nouvel opus de la franchise footballistique. Les confrontations se dérouleront du 15 au 16 décembre à partir de 17 heures. Vous pouvez suivre l’état de la compétition en live sur Proximus Esports et à la télévision via Pickx Live!

Rocket League

RLCS Fall Split Major

Le premier Major de la saison des RLCS approche à grands pas! Du 8 au 11 décembre, les 16 meilleures équipes de la planète prendront place dans l’Ahoy Arena, dans la ville néerlandaise de Rotterdam. Ce groupe comprend pas moins de trois Belges : AztraL (Moist Esports), Atow. (Team Liquid) et Eversax (coach de la Karmine Corp).

Bien que les qualifications pour le tournoi n’ont pas toujours été faciles, nous conservons toujours de grands espoirs pour nos compatriotes. Est-ce que Moist sera sacrée championne avec un Belge dans ses rangs? Liquid conservera-t-elle sa bonne forme? Ou peut-être que le coach Eversax conduira son équipe vers un nouveau succès? Nous le saurons bien assez vite!

Hearthstone

Championnats du Monde

Les championnats du monde de la plupart des jeux compétitifs comme FIFA, CS:GO, LoL et VALORANT ont d’ores et déjà été annoncés. En décembre, tous les yeux seront tournés vers les Championnats Mondiaux d’Hearthstone, le célèbre jeu de cartes à collectionner développé par Blizzard.

Les seize meilleurs joueurs de la planète participeront aux Championnats du Monde du 16 au 18 décembre. Quatre joueurs proviennent des Grandmasters, quatre autres de la compétition chinoise et 8 du Masters Tour. Un total de 500,000 dollars sera à départager et toute la compétition sera diffusée par Blizzard!

Call of Duty

Premier Major de la Call of Duty League sur Modern Warfare II

La sortie de Modern Warfare II réactive le circuit e-sport de la licence! Le 1er Major constitue la première étape du bal des compétitions. Il se déroulera du 11 au 15 décembre au Convention Center, aux États-Unis.

Des grosses structures telles qu’Atlanta FaZe et OpTic Texas s’attaqueront au nouveau jeu de la franchise Call of Duty devant un public déchaîné. La finale du championnat mondial du jeu mobile sera aussi jouée pendant le major, plus d’informations ici!

Autres

IESF World Esports Championship

Le mois de décembre est généralement le mois d’une majorité de championnats mondiaux et cette année ne fait pas exception. La fédération internationale d’e-sport organise la quatorzième édition des seuls et uniques championnats mondiaux d’e-sport! Les e-athlètes voyageront du 2 au 11 décembre vers l’île de Bali, en Indonésie.

De nombreuses licences compétitives tels que CS:GO, Dota 2, eFootball 2023 ou encore Tekken 7 seront représentées. Quelques compatriotes belges participeront à ces compétitions. Crepo W, le vainqueur de la plus récente édition du championnat Proximus de l’ESL Benelux, tentera de mener l’équipe belge à la victoire.

Istanbul Global Esports Games 2022

Vous l’avez bien lu : ce mois-ci, il n’y aura pas un mais bien deux championnats du monde d’e-sport! L’IESF fera concurrence aux Global Esports Games d’Istanbul. Cette nouvelle compétition aura lieu du 15 au 18 décembre dans la ville multiculturelle d’Istanbul.

La liste des licences représentées est légèrement différente de l’IESF. Comme à Bali, Dota 2 et eFootball 2023 auront une scène compétitive. PUBG Mobile et Street Fighter V s’ajouteront à la liste.

Comme vous pouvez le constater, le mois de décembre clôture la saison 2022 d’e-sport avec classe et élégance. Espérons que nous aurons droit à un éventail aussi large de compétitions l’année prochaine!

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VALORANT : Voici les transferts les plus importants de 2022.

Karmine Corp

Si vous avez gardé un œil sur notre site, vous savez déjà que ScreaM et Nivera ont récemment quitté la Team Liquid. Avec les Français Shin, Newzera et xms, les frères ont commencé une nouvelle aventure chez Karmine Corp, l’organisation du streamer Français Kameto.

La nouvelle saison du FPS de Riot ne commence que l’année prochaine, et le nouveau roster de nos compatriotes ne pourra se montrer qu’à ce moment-là. L’ancienne équipe de KCorp a quand même pu terminer la Coupe de France en novembre. Malheureusement, ils y ont été éliminés par les Valorians.

  • 🇫🇷 Alexis “Newzera” Humbert
  • 🇫🇷 Ryad “Shin” Ensaad
  • 🇫🇷 Alexandre “xms” Forté
  • 🇧🇪 Nabil “Nivera” Benrlitom
  • 🇧🇪 Adil “ScreaM” Benrlitom
  • 🇫🇷 Arthur “pm” Guillermet (coach)
  • 🇫🇷 Ahmed “ZE1SH” El Sheikh (coach)

Team Liquid

La décision de laisser partir une superstar comme ScreaM est une perte importante pour Team Liquid. La recherche d’un remplaçant a été toute sauf facile pour l’organisation américaine. Mais il semble que Liquid ait réussi à s’en sortir après tout. Le 11 novembre, la nouvelle équipe a été annoncée dans une vidéo à couper le souffle.

nAts, Redgar et Sayf vont rejoindre les rangs de l’organisation. Cela signifie que les jours de Dimasick, qui a à peine fait partie du roster actif pendant trois mois, sont comptés. Le Kazakh est actuellement sur le banc de touche. On ne sait pas encore où il ira.

  • 🇬🇧 Dom “soulcas” Sulcas
  • 🇫🇮 Elias “Jamppi” Olkkonen
  • 🇷🇺 Igor “Redgar” Vlasov
  • 🇷🇺 Ayaz “nAts” Akhmetshin
  • 🇸🇪 Saif “Sayf” Jibraeel
  • 🇸🇪 Emil “eMIL” Sandgren (coach)
  • 🇬🇧 Jake « Bacon9 » Lloyd (coach)

NRG

Le fait qu’OpTic Gaming n’ait pas obtenu de place dans la franchise nord-américaine de Riot était peut-être la nouvelle la plus surprenante de VALORANT ces derniers mois. Pourtant, l’équipe était parmi les meilleures de l’esport. OpTic a remporté le VCT Stage 1 Masters à Reykjavik, est arrivé troisième au Stage 2 à Copenhague, et a perdu la grande finale de VALORANT Champions contre LOUD.

Ainsi, toutes les organisations ambitieuses activent en Amérique du Nord ont fait la queue pour récupérer le roster. NRG a fini par tirer la plus longue paille en faisant venir FNS, Victor, Crashies et le coach Chet. Le joueur vedette yay a quant à lui obtenu un contrat chez Cloud9. Marved a mis sa carrière en pause. L’année écoulée a été trop fatigante pour le jeune Canadien. 

  • 🇺🇸 Sam “s0m” Oh
  • 🇨🇦 Pujan “FNS” Mehta
  • 🇺🇸 Austin “crashies” Roberts
  • 🇺🇸 Victor “Victor” Wong
  • 🇱🇻 Ardis “ardiis” Svarenieks
  • 🇺🇸 Chet “Chet” Singh (coach)

LOUD

Les tout nouveaux champions du monde LOUD ne sont pas non plus sortis indemnes de la fenêtre de transfert. Les Brésiliens ont surpris amis et adversaires en remportant le titre mondial à Istanbul quelques mois à peine après la création de leur roster. Sacy et pancada sont rapidement passés chez Sentinels, dans un roster anglophone avec Tenz, zekken, SicK et depph.

Le duo a reçu beaucoup de haine de la part des fans brésiliens, qui ont qualifié les joueurs de mercenaires et les ont accusés de ne pas aimer le Brésil. « Je comprends la déception, mais la haine ? C’est triste », a répondu Sacy. Ils ont été remplacés par leurs compatriotes tuyz et cauanzin au début du mois de novembre.

  • 🇧🇷 Erick “aspas” Santos
  • 🇧🇷 Felipe “Less” Basso
  • 🇦🇷 Matias “Saadhak” Delipetro
  • 🇧🇷 Cauan “cauanzin” Pereira
  • 🇧🇷 Arthur “tuyz” Vieira
  • 🇺🇸 Daniel “fRoD” Montaner (coach)
  • 🇧🇷 Jordan “stk” Nunes (coach)

Fnatic

Les équipes ci-dessus devront faire face à une rude concurrence de Fnatic en 2023. En effet, l’organisation britannique s’est fixée pour objectif de construire une super équipe pour la saison prochaine. Pour y parvenir, Leo de Guild Esports et Chronicle de Gambit Esports ont été recrutés.

Fnatic a apporté des tonnes d’expérience avec ces recrutements. Chronicle a atteint la grande finale de VALORANT Champions en 2021, par exemple. Leo, quant à lui, est considéré comme l’un des meilleurs joueurs d’Europe, même s’il n’a que 18 ans. Les attentes pour cette équipe sont donc énormes.

  • 🇬🇧 Jake “Boaster” Howlett
  • 🇫🇮 Nikita “Derke” Sirmitev
  • 🇹🇷 Emir Ali “Alfajer” Beder
  • 🇸🇪 Leo “Leo” Jannesson
  • 🇷🇺 Timofey “Chronicle” Khromov
  • 🇬🇧 Jacob “mini” Harris (coach)

100 Thieves

100 Thieves a échoué dans la phase de groupe de VALORANT Champions 2022, et c’est un coup dur pour l’une des plus grandes organisations esports du monde. En conséquence, le PDG nadeshot a décidé de chercher des renforts. Il a pu le faire avec Cryocells, qui a quitté XSET en octobre.

Will était l’enfant du projet a été mis sur le banc. Le coach et ancien analyste de CS:GO sgares a également quitté l’équipe, pour lui la charge de travail était trop importante. En conséquence, son lieutenant Mikes a été promu à la tête de l’équipe. Fin novembre, JamezIRL, ex-entraîneur de Cloud9, a été nommé son assistant. Curieux de voir si ces nouveaux noms peuvent faire remonter 100 Thieves au sommet.

  • 🇺🇸 Peter “Asuna” Mazuryk
  • 🇺🇸 Derrek “Derrek” Ha
  • 🇺🇸 Brenden “stellar” McGrath
  • 🇺🇸 Sean “bang” Bezerra
  • 🇺🇸 Matthew “Cryocells” Panganiban
  • 🇺🇸 Michael “Mikes” Hockom (coach)
  • 🇺🇸 James “jamezirl” Macaulay (coach)

Evil Geniuses

Alors que la plupart des équipes s’en tiennent à cinq joueurs de base, Evil Geniuses adopte une approche différente. Ils veulent constituer une équipe de 10 joueurs. Pour l’instant, l’organisation compte sept membres : malgré des résultats décevants, le noyau dur a été conservé. Cela fait de l’EG la seule équipe américaine à commencer la saison prochaine avec les mêmes cinq.

Le nouveau joueur vedette en service est Ethan. De 2019 à 2021, il a fait le beau temps pour l’équipe CS:GO de l’organisation, avant de passer aux équipes VALORANT de 100 Thieves, puis de NRG. BcJ a ensuite de nouveau troqué XSET contre l’équipe basée à Los Angeles. Ce sont les sept noms de la liste, on ne sait rien des trois autres au moment de la rédaction.

  • 🇺🇸 Kelden “Boostio” Pupello
  • 🇺🇸 Ethan “Ethan” Arnold
  • 🇺🇸 Brendan “BcJ” Jensen
  • 🇺🇸 Corbin “C0M” Lee
  • 🇨🇦 Vincent “Apoth” Le
  • 🇨🇦 Jeffrey “Reformed” Lu
  • 🇰🇭 Alexander “jawgemo” Mor
  • 🇺🇸 Christine “potter” Chi (coach)
  • 🇨🇦 Jimmy “LiN” Li (coach)

Sentinels

Sentinels a du pain sur la planche après le passage raté du streamer de renommée mondiale Shroud. L’organisation a fait preuve de transparence, seule la star canadienne TenZ a été autorisée à conserver sa place dans le roster. Les champions du monde brésiliens Sacy et pANcada ont été intégrés à l’équipe. L’équipe a été complétée par deux éléments de XSET. zekken devrait fournir une puissance de feu supplémentaire, tandis que IGL dephh devrait garder le cap.

Sentinels espère que ce roster pourra égaler les performances de 2021, lorsqu’il a dominé la scène nord-américaine de VALORANT. La saison prochaine pourrait également être la dernière chance d’obtenir des résultats avec TenZ. Le Canadien a récemment laissé entendre que 2023 pourrait bien être sa dernière année avec l’organisation.

  • 🇨🇦 Tyson “TenZ” Ngo
  • 🇺🇸 Zachary “zekken” Patrone
  • 🇧🇷 Gustavo “Sacy” Rossi
  • 🇧🇷 Bryan “pANcada” Luna
  • 🇬🇧 Rory “dephh” Jackson
  • 🇺🇸 Hunter « SicK » Mims
  • 🇺🇸 Don “Syyko” Muir (coach)
  • 🇺🇸 Adam “kaplan” Kaplan (coach)

NAVI

Les Ukrainiens de Natus Vincere ont peut-être obtenu le meilleur accord de 2022. En effet, NAVI a pu faire venir quatre joueurs de FunPlus Phoenix. L’organisation chinoise a atteint les demi-finales de VALORANT Champions en septembre, mais n’a pas été sélectionnée pour une place dans l’une des ligues franchisées de Riot Games.

Il a donc été décidé de mettre fin aux contrats de tous les joueurs au début du mois de novembre. À peine deux jours plus tard, NAVI était fier d’annoncer l’arrivée de quatre anciens joueurs de FPX ; le Let ardiis a suivi sa propre voie en optant pour l’entreprise américaine NRG. Turk cNed, qui s’est vu refuser une place dans la ligue européenne de Riot avec Acend, complète le roster.

  • 🇺🇦 Kyrylo “ANGE1” Karasov
  • 🇷🇺 Andrey “Shao” Kiprsky
  • 🇸🇪 Pontus “Zyppan” Eek
  • 🇷🇺 Dmitry “SUYGETSU” Ilyushin
  • 🇹🇷 Mehmet “cNed” İpek
  • 🇸🇪 Erik “d00mbr0s” Sandgren (coach)
  • 🇸🇪 Oliwer « LATEKS«  Fahlander

Leviátan

Leviátan s’est imposé comme la meilleure équipe sud-américaine d’esports lors de la compétition VALORANT Champions. L’organisation argentine s’est assurée une belle place en quart de finale en battant Paper Rex et Team Liquid, entre autres, 2-0. Mais au vu des transferts, les propriétaires ne semblent pas se satisfaire d’une place dans le top 8.

Leviátan a attiré pas moins de trois nouveaux joueurs à la fin du mois d’octobre. Nozwerr, qui n’a pas réussi à décrocher une seule victoire avec FURIA pendant la VC, prendra la relève d’IGL, et Mazino et keznit ont quitté KRÜ ensemble. Le trio devrait contribuer à faire bouger LOUD la saison prochaine.

  • 🇨🇱 Vicente “Tacolilla” Compagnon
  • 🇨🇱 Fabian “Shyy” Usnayo
  • 🇦🇷 Agustin “Nozwerr” Ibarra
  • 🇨🇱 Roberto “Mazino” Bugueño
  • 🇨🇱 Francisco “kiNgg” Aravena
  • 🇨🇱 Angelo “keznit” Mori
  • 🇦🇷 Rodrigo “Onur” Dalmagro (coach)
  • 🇦🇷 Martín « Betony«  Bourre (coach)

Comme vous pouvez le constater, la nouvelle saison de VALORANT promet d’être extrêmement compétitive. Les nouveaux effectifs auront encore du temps pour s’installer, puisque le premier tournoi majeur ne débutera qu’en février 2023.

ScreaM et Nivera, peuvent-ils amener Karmine Corp au sommet international en 2023 ? LOUD, conservera-t-il son titre de champion du monde ? Ou verrons-nous de nouveaux challengers ? Ne manquez pas de garder un œil sur Proximus Esports pour toutes les nouvelles du monde de VALORANT !

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À la découverte de Pokémon Violet et Écarlate

The Pokémon Company ©

Inspirée de la péninsule ibérique, la nouvelle région de Paldea est désormais explorable pour tout bon dresseur de Pokémon. Il ne sera pas rare de trouver, lors de cette exploration, des références architecturales à la Sagrada Família ou encore à Madrid, la capitale de l’Espagne. Il faudra alors faire preuve de stratégie et de persévérance pour devenir le nouveau maître de la région!

À travers ses nouvelles mécaniques, son monde ouvert ou encore ses graphismes, est-ce que cette nouvelle aventure représente celle que la communauté attendait tant?

Une aventure en monde ouvert

Après un premier essai de monde semi-ouvert fructueux sur Pokémon Legends: Arceus, Game Freak inaugure son premier open-world à travers la neuvième aventure de sa série principale.

Un premier point fort du jeu réside dans l’intrigue et la manière dont elle est menée. Dans les jeux précédents, le rythme de l’aventure était toujours linéaire et il fallait suivre un scénario précis, calculé du début jusqu’à la fin. Pokémon Violet et Écarlate rompent avec la tradition en proposant trois scénarios possibles au joueur. Les manières de clore l’aventure sont donc multiples et le monde ouvert offre une grandeur nécessaire à ces manœuvres.

Quant au scénario, il peut paraître au début enfantin mais au plus le joueur s’avance dans la partie, et au plus il devient profond. Sa facilité, combiné au fait que l’âge du héros régresse à chaque génération, laisse clairement suggérer que Game Freak a voulu rendre les jeux les plus accessibles possibles pour les jeunes générations.

La région de Paldéa offre une aventure orientée selon les choix du joueur

Cependant, il n’a pas fallu longtemps à tout le monde pour comprendre que l’univers proposé était effectivement grand mais vide de l’intérieur. Certes, ce monde ouvert n’a pas la même prétention que celui de The Legend of Zelda : Breath of the Wild mais il aurait pu s’en inspirer un peu, au moins pour les quêtes annexes et secondaires!

En effet, le contenu hors aventure principale est minime voire inexistant. Excepté la variété de dresseurs, du trop grand nombre d’objets à collecter et des Pokémon présents par-ci par-là, pas grand chose d’autre que l’histoire principale n’est à réaliser dans cette expérience en monde large.

Pire encore, les graphismes de certains environnements paraîtront assez fades voire incomplets en les explorant. Des performances qui, selon une part non négligeable de la communauté, ne seraient pas à la hauteur des capacités graphiques de la Nintendo Switch.

Un véritable downgrade général est remarqué, contrairement au jeu Pokémon Legends: Arceus, sorti en début d’année.

Des performances techniques contestables

Les graphismes de certains décors et le monde ouvert étaient déjà à contester, les mauvaises performances techniques viennent s’ajouter à cela et agrémenter le tout d’une saveur morne. Dès l’entrée en jeu, certains éléments ne passent pas sous l’oeil attentif du joueur.

La caméra tourne très lentement autour du héros pendant n’importe quel parcours, ralentissant les actions possibles et la fluidité des mouvements. Un grand nombre de bugs de textures (hors combat) et d’affichage se dénombrent dès le début et les désastreuses chutes de FPS affectent grandement la qualité de jeu.

Plus encore, les éléments mobiles ou immobiles du monde ouvert ainsi que les Pokémons s’affichent progressivement et non directement, ce qui contraste avec la plupart des open-world de la génération Nintendo Switch. Cet aspect oblige le joueur à toujours réfléchir en son environnement proche et non à se projeter dans des zones plus éloignées quand il le souhaite.

La richesse des textures des Pokémons et des objets en combat, et seulement pendant le combat, demeurent les seules réelles nouveautés techniques apportées. Les textures des Pokémons paraissent plus en phase avec l’ère actuelle malgré les bugs d’affichage. Les plans détaillés de certaines bâtisses et les cinématiques sont aussi à retenir dans le bon.

Une nouvelle mécanique majeure

La Téracristallisation succède en tant que nouvelle mécanique au Dynamax de la 8ème génération. Novatrice et esthétique, elle pare le Pokémon d’un manteau de cristal et le dote d’un renforcement de type. Actionnable qu’une seule fois par combat, elle permet de rendre les attaques du même type que le cristal plus fortes.

Du même calibre de la Méga-Évolution de la sixième génération, elle représente aussi un atout pour la stratégie Pokémon car certains raids permettent d’obtenir des Pokémon téracristallisés avec des types qu’ils ne possèdent pas en temps normal.

The Pokémon Company©

Par exemple, un Pikachu de type électrique se téracristalise avec le type électrique en temps normal. Un raid spécial permettra de l’obtenir téracristalisé avec le type vol, qu’il ne possède habituellement pas, et fournir un STAB (un bonus de puissance, ndlr) à des attaques de type vol, qu’il n’apprend habituellement pas.

Mieux encore, un double-type peut se procurer un troisième type grâce à la téracristallisation! Cela altérerait considérablement le tableau des faiblesses et résistances et donc le milieu de la compétition.

Les spécialistes en la matière compétitive ne se sont pas encore exprimés quant à cette mécanique mais au vu des premiers retours, il est fort à prévoir qu’elle sera intégrée au circuit officiel et non-officiel de la compétition Pokémon.

Retour compétitif

Depuis la fin des combats classés sur Pokémon Épée et Bouclier, le circuit compétitif officiel annonce son grand retour avec la sortie des nouveaux jeux.

Quelques éléments avaient déjà été communiqués par les organisateurs, notamment le lieu des prochains Championnats Mondiaux. L’été 2023 sonnera le retour des festivités mondiales au Japon, dans la ville portuaire de Yokohama. Yokohama est l’inspiration originelle de la ville de Carmin sur Mer dans les deux premiers jeux de la saga : Pokémon Rouge et Bleu.

Le trophée de la saison 2022 (The Pokémon Company©)

Les premiers compétitions régionales débuteront dès janvier prochain. Les compétitions jouées avant janvier 2023 ne permettent pas de débloquer des Championship Points et donc pas d’accès aux mondiaux.

Quant aux tournois in-game, il va falloir attendre au moins le mois de décembre pour voir les premières compétitions classées officialisées. Pour l’instant, seul le Stade de Combat est disponible en jeu : il permet de combattre des dresseurs et dresseuses du monde entier sans pour autant faire partie d’un classement.

Des premiers chiffres rassurants

Enfin, le nombre important de précommandes effectué constitue aussi un élément de réussite pour Game Freak.

En effet, les deux nouveaux jeux sont pour l’instant les jeux les plus précommandés de l’histoire de la licence selon le PDG de The Pokémon Company, Takato Utsunomiya. Qui plus est, ils cumulent aussi le modeste record des jeux les plus précommandés de la Nintendo Switch pendant les 14 jours précédant leur sortie.

Au Japon, pour exemple, une célèbre chaîne de magasins de jeux-vidéos du nom de COMG a publié ses récents chiffres de ventes de précommandes et le constat est clair, les chiffres de Pokémon Écarlate et Violet dépassent déjà des licences connues comme Super Smash Bros Ultimate, Monster Hunter Rise ou encore Splatoon 3.

Une évolution en demi-teinte

Pokémon Violet et Écarlate innovent de par les nouvelles possibilités apportées à la licence. L’évolution en monde ouvert était ce qu’il y avait de mieux à faire pour le présent et le futur de la saga. Le contexte est donc propre au renouveau que la communauté attendait.

Les libertés qu’octroie l’aventure en choisissant la trajectoire du scénario sont plaisantes et l’incroyable variété de Pokémons présents dans le jeu permet de passer un beau moment à composer l’équipe parfaite et à tous les capturer.

Le Pokédex comptabilise plus de 400 créatures dont 106 nouveaux formes ou Pokémons

Le point de rupture réside cependant dans l’ambition des jeux : comment en être arrivé au point de proposer un tel chaos technique?

L’explication est sûrement la suivante : la petite équipe de Game Freak délivre un jeu de la série principale par année. Ces deux dernières années, trois jeux liés à l’intrigue principale ont été commercialisés. Le crunch, soit la pression intense infligée aux développeurs pendant la phase finale de réalisation d’un jeu, a dû être phénoménal. S’y ajoute une volonté de la part de Game Freak de ne pas vouloir agrandir sa petite équipe, limitant ainsi les perspectives d’évolution du groupe!

Un patch majeur pourrait changer la donne mais aucune communication de Nintendo n’est pour l’instant à l’ordre du jour. Il va falloir attendre encore pour que Pokémon profite au maximum des capacités de la Nintendo Switch!

Crédit : ©2022 Pokémon. ©1995-2022 Nintendo/Creatures Inc. /GAME FREAK inc.

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MWII : une semaine après sa sortie, que vaut le jeu?

Depuis sa sortie, le jeu a fait couler beaucoup d’encre auprès des fans. L’occasion de revenir sur les bons et mauvais aspects du jeu qui ont pu émerger cette semaine mais aussi l’éventuelle problématique du SBMM ou encore les différentes mécaniques. MWII est-il le renouveau tant attendu par la communauté?

Des ventes records

Le 31 octobre, le compte officiel de PlayStation sur Twitter a annoncé le succès monstre du nouvel opus de la franchise : le jeu a réalisé le meilleur lancement de toute l’histoire du PlayStation Store pour un Call of Duty.

Ce succès tenait compte autant des précommandes que des copies numériques vendues le jour de sortie.

Trois jours après le lancement, Activision confirmait le fait que MWII avait déjà rapporté 800 millions de dollars. Chiffre qui dépasse de facto n’importe quel autre Call of Duty sorti toutes générations confondues, dont bien évidemment le fameux reboot du premier Modern Warfare alors sorti en 2019.

Pas plus tard qu’hier, c’est le chiffre symbolique d’un milliard de dollars de recettes mondiales qui a été atteint, surpassant ainsi le record qu’avait établi Black Ops II en 2012 après 15 jours de commercialisation.

Le titre dépasse FIFA 23 sur la même longueur de temps, alors tête de liste ces dernières semaines et constitue progressivement un rival pour le jeu le plus vendu de l’année 2022 : Elden Ring.

Pour Activision, les ventes leur permettent donc de retrouver le sourire et de passer au-delà de l’échec critique qu’a été Call of Duty Vanguard (2021) ainsi que de de la déception de Call of Duty Black Ops Cold War (2020).

Malgré tout, une question vient alors à se poser : l’argent rime-t-il avec popularité? Ce jeu est-il une véritable révolution en soi?

Une campagne courte mais incroyablement réaliste

Les joueurs ayant pu précommander le jeu ont profité de la campagne quelques jours avant la sortie officielle du jeu et il n’y a pas à dire, la première force selon les premiers essais du jeu a résidé dans le réalisme probant de la campagne.

En effet, le moteur graphique a été poussé au maximum de ses capacités pour une immersion totale assez bluffante!

Un autre élément qui frappe dès le premier coup d’oeil demeure le réalisme des cinématiques au travers de la technologie de motion capture : l’avancé technique est telle qu’elle permet de supprimer la différence perçue entre la modélisation des personnages et la captation des jeux d’acteurs.

Les cinématiques n’ont donc pas été retouchées par des artistes pour une meilleure modélisation, comme cela l’a été dans les précédents opus.

Qui plus est, l’utilisation de la photogrammétrie a été plus qu’importante dans cet opus : elle consiste à développer les décors de la manière la plus fidèle possible en utilisant des photographies d’un même lieu prises sous différents angles afin d’en soutirer sa profondeur.

Pour exemple, un quartier d’Amsterdam a été magnifiquement reproduit au moyen de cette technique.

Des quartiers tellement bien reproduits que les propriétaires de l’un des hôtels représentés dans le jeu lors de la visite d’Amsterdam réfléchissent à porter plainte pour son inclusion dans le jeu!

Effectivement, l’hôtel Conservatorium d’Amsterdam, un établissement cinq étoiles de la ville, a très peu apprécié le fait qu’Activision n’ait pas demandé l’autorisation de reproduire leurs bâtiments dans le jeu. Surtout lorsque les propriétaires savent qu’une mission sanglante s’y déroule fictivement.

L’architecture de l’hôtel est protégé par la loi mais les réglementations européennes en la matière sont assez floues pour le monde vidéoludique.

Pour terminer, la campagne en a impressionné plus d’un mais le majeur défaut réside dans la durée qu’il faut pour la réaliser.

Certains joueurs l’ont terminé entre 6 et 8 heures de jeu, ce qui contraste avec la durée habituelle des jeux des anciennes générations.

Un hardcore gamer du nom de ‘lazygamer’ a même réussi l’exploit de la finir en 4 heures et 44 minutes en pointant le fait qu’il a pris ses aises afin de ne pas terminer le jeu le plus rapidement possible…

Un multijoueur attractif mais modeste

Le mode multijoueur, quant à lui, était également passé au crible des joueurs les plus aguerris depuis la fameuse déception qu’a été Call of Duty Vanguard.

L’avis général soutient l’idée qu’au démarrage, l’expérience de jeu est profitable et attractive mais qu’elle est quelque peu amoindrie par le peu de contenu disponible dès le lancement. Tout ceci agrémenté d’un menu de jeu trop compliqué pour le commun des joueurs.

Pour exemple, Black Ops Cold War disposait de seulement 8 cartes au lancement tandis que Vanguard en proposait 16. Modern Warfare II fait moins bien en proposant 11 maps dont une, Musée Valderas, supprimée au dernier moment pour une raison inconnue.

Infinity Ward a également confirmé que l’évolution du jeu sera progressive par l’apport de nouvelles cartes ainsi que d’un pass de combat dès mi-novembre.

Le mode Classé ainsi que les classements globaux seront disponibles à partir de 2023. Le mode Hardcore et d’autres nouveaux modes originaux arriveront plus tard dans l’année. Il faudra donc attendre un petit peu plus pour avoir une expérience optimale du jeu.

Malgré le peu de diversité présente dès le début, les modes proposés convainquent. Que ce soit les modes classiques (MME, R&D, Point Stratégique, Domination, Élimination confirmée), la Libération de Prisonnier, le mode K.O. ou Invasion (32VS32), le joueur trouve une expérience de jeu qui lui permet d’y prendre goût pendant un certain temps.

Un gameplay en progression

Malgré des nouveaux apports complètement négligés dans le mode campagne, le gameplay a également été un point important pour juger ce nouveau jeu. Surtout lorsque l’on veut profiter pleinement du mode multijoueur.

Le travail des mouvements aquatiques est tout d’abord un point qu’il n’a pas fallu négliger. Plonger, nager ou tirer depuis la surface devient plus fluide, plus accessible et donc plus qualitatif.

Quant aux bruits des armes, ils sont à nouveau fidèles à la réalité et bien loins du bruit ‘type pistolet à clou’. Une critique qui a souvent été rédigé par la communauté sur les précédents jeux de la série, notamment les Black Ops. Certains Snipers sont même beaucoup plus accessibles que sur les derniers jeux, permettant une même sensation de Quick Scoop que dans la trilogie originelle.

Quelques petits soucis ont été notifiés par les joueurs tel qu’un ‘time to kill’ aux armes rapide contre une dynamique des personnages assez lente. Le slide et le plongeon Black Ops restent assez lents et peuvent facilement vous désavantager face aux ennemis, rendant la mécanique parfois même inutile.

Enfin, la fluidité, les FPS et la qualité graphique sur next-gen demeurent les plus gros avantages pour cet opus et permettent de creuser le fossé avec les anciennes consoles. Une qualité optimale de jeu est dès lors possible avec les bons instruments.

Bugs et crashs

D’autres éléments qui viennent déranger l’expérience de jeu depuis le démarrage sont les bugs et les crashs à répétition qui surviennent lors d’une partie, du déroulement du menu ou d’un jeu en écran scindé.

Cette élément négatif s’ajoute donc à la longue liste des mauvais démarrages dûs aux crashs et bugs en tout genre de la série et les joueurs n’hésitent pas à faire remarquer qu’un démarrage rushé est toujours synonyme de mécontentement général.

En effet, les objectifs commerciaux annuels d’Activision obligent les développeurs à publier le jeu le plus tôt possible en négligeant ces aspects-là.

Ceci ne permet pas à ces derniers de tester de manière efficiente leur jeu et sa capacité à faire face aux problèmes de tout genre. Malgré tout, Infinity Ward corrige progressivement le pas en proposant depuis des patch notes réguliers.

Le SBMM ou Skill Based MatchMaking

Le dernier point qui dérange la communauté depuis quelques jeux, c’est le SBMM. Pour résumer, c’est un système qui fait en sorte de vous mettre continuellement dans des parties où les joueurs ont au moins un niveau équivalent au vôtre. Cela se traduit généralement par des parties biaisées où les adversaires ont un niveau trop supérieur.

Fini les parties avec tant de facilité ou les nukes à répétition, il arrivera aux plus fervents de la communauté de ressentir ceci comme une punition en se faisant battre de la pire des manières dans des parties successives.

De cette manière, il est impossible pour la communauté de joueurs de profiter pleinement du jeu! Proposer différents modes dont l’un sans ce Skill Based MatchMaking serait d’autant plus efficace pour Infinity Ward.

La conclusion

Call of Duty : Modern Warfare II dispose d’un bon potentiel et la communauté ne demande qu’à le développer en corrigeant toutes les précédentes erreurs.

En termes de chiffres, il revitalise les comptes d’Activision mais reste à savoir si il est voulu d’en faire une poule aux oeufs d’or ou une pépite générationnel, telle que l’a été la trilogie originelle. Un système fort en microtransactions, par exemple, projetterait une image redondante auprès des joueurs.

Qui plus est, l’ajout progressif de contenus additionnels avec l’arrivé de la saison 1 permettra aux joueurs de profiter de bien plus que ce que le jeu a dans le ventre. Reste à savoir si le contenu in-game se fera d’une manière gratuite ou payante, sauf pass de combat.

Enfin, une grande diversité au travers de nouvelles maps, les patch notes et l’ajout de nouveaux modes seront des éléments prépondérants pour faire de ce Call of Duty un opus majeur et complet aspirant au « renouveau » que la communauté attend tant depuis des années. L’espoir est toujours permis!

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Calendrier Esports : novembre 2022

National

VALORANT

Les qualifications de la dernière chance du Red Bull Campus Clutch

Red Bull organise un tournoi mondial pour les meilleurs étudiants de VALORANT. Ce mois-ci, c’est aux étudiants belges de jouer. Vous étudiez dans une université belge et vous êtes un fan des FPS de Riot Games ? Alors, inscrivez-vous au tournoi régional ici.

Au total, quatre qualifications ont été organisées, deux en octobre et deux en novembre. Donc si vous voulez encore participer, vous devez vous dépêcher. Les meilleures équipes gagnent un billet pour la finale mondiale au Brésil. Celles-ci auront lieu en décembre et l’équipe gagnante remportera la somme considérable de 20 000 euros !

LAN

Gaming Nights

Du 11 au 13 novembre, les joueurs peuvent se préparer à l’une des plus grandes LAN belges de l’année ! Les Gaming Nights auront lieu à Louvain-la-Neuve, invitant pas moins de 60 des meilleurs joueurs et influenceurs francophones. 20 équipes participeront à cet événement de trois jours, avec à la clé une cagnotte de 15 000 euros.

Des influenceurs bien connus tels que Jeanfils, Nobo et Maytaki seront présents. Et le nombre de jeux est très varié, de Fortnite à Apex Legends en passant par Trackmania, Fall Guys ou encore Worms. Intéressé ? Vous pouvez tout suivre en direct sur la chaîne Twitch de la RTBF, @RTBF_iXPé !

SugarLAN

La Flandre accueille également un tournoi LAN ce mois-ci. Du 25 au 27 novembre, vous pourrez participer à de nombreux tournois lors du SugarLAN à Glabbeek, dans le Brabant flamand. FIFA, CS:GO, VALORANT, League of Legends,… Toutes les principales scènes esports seront présentes ! Des informations sur les billets et l’inscription sont disponibles ici.

International

Counter-Strike : Global Offensive

IEM Rio Major

Le deuxième Major de 2022 domine le monde de CS:GO en novembre. Seize équipes vont se battre pour la gloire éternelle à Rio de Janeiro. Et les enjeux sont élevés. Surtout pour FaZe Clan, qui pourrait prolonger son titre majeur à Anvers et remporter le Grand Chelem Intel – qui vaut un million de dollars. Les équipes brésiliennes veulent également faire des prouesses devant leur propre public.

Pour la première fois depuis longtemps, un Belge est également en lice dans le Major. Keoz a atteint la phase des champions avec GamerLegion. Cela dure jusqu’au 3 novembre. Entre le 5 et le 8 novembre, l’étape des légendes sera achevée. Les huit équipes restantes s’affronteront sur la scène des champions à partir du 10 novembre. La grande finale, devant un public en direct bien sûr, aura lieu le dimanche 13 novembre.

BLAST Premier Fall Final

Mais l’IEM Major n’est pas le seul événement CS:GO qui sera sous les projecteurs ce mois-ci. Le circuit BLAST 2022 touche aussi discrètement à sa fin. La finale d’automne de BLAST Premier est l’avant-dernier tournoi de cette saison. Là, les équipes CS:GO auront une chance supplémentaire de gagner un billet pour les finales mondiales BLAST en décembre.

Des équipes de premier plan telles que FaZe, NAVI et Team Liquid descendront à la Royal Arena de Copenhague pour disputer ce tournoi entre le 23 et le 27 novembre. Outre une place en finale mondiale, 200 000 dollars sont également en jeu. Une raison suffisante pour que les équipes donnent le meilleur d’elles-mêmes, même après le Major brésilien.

League of Legends

Grande finale des Worlds 2022

L’apothéose du circuit de League of Legends est très proche. Ce week-end, la grande finale des Worlds 2022 sera jouée. Depuis fin septembre, les meilleurs joueurs de la ligue mondiale participent au plus grand tournoi esports de l’année.

Les équipes européennes ont longtemps été exclues de ces éliminatoires. Comme prévu, deux équipes coréennes vont se battre pour la couronne. Sera-t-il le quatrième titre pour Faker et T1, ou le premier pour DRX ? Vous découvrirez la réponse dimanche soir : à 1 heure du matin, heure belge à laquelle le coup d’envoi du match sera donné.

FIFA 23

EA Sports Cup

La première édition de l’EA Sports Club bat son plein. Pour célébrer la sortie de FIFA 23, le développeur a annoncé une compétition à part entière. À partir du 17 octobre, les joueurs de FIFA s’affronteront dans des matchs 2v2 pendant trois mois. De nombreux grands noms y participent, notamment Manchester City Esports, PSG Esports et Fnatic.

Chaque région a son propre tournoi. En janvier, les meilleures équipes de chaque continent se rendent à Londres. Dans un format hors ligne, ils se disputent la cagnotte de 250 000 dollars et une place dans la prestigieuse FIFAe World Cup Club. Les matchs seront diffusés chaque semaine sur les chaînes officielles Twitch et YouTube d’EA Sports.

Rainbox Six Siege

Six Jönköping Major

Les fans de FPS vont être gâtés ce mois-ci, puisque Rainbow Six couronnera également un nouveau champion de Major en novembre. À l’origine, l’événement devait se dérouler en Asie, mais Ubisoft a ensuite décidé de le déplacer dans la ville suédoise de Jönköping.

La phase de groupe se déroulera du 21 au 23 novembre et la finale du 25 au 27 novembre. Le Brésil et les États-Unis sont bien représentés, mais avec risze, la Belgique participe également. En tant que membre du roster francophone de Wolves Esports, notre compatriote tentera d’égaler sa place en quart de finale du Major de Berlin.

Rocket League

RLCS Fall Invitational Europe

Le premier split de la nouvelle saison de Rocket League s’achève en décembre avec le Fall Split Major à Rotterdam. Chaque région aura une dernière chance de se qualifier pour ce tournoi lors des RLCS Fall Invitationals. L’enjeu de ce tournoi en ligne est de 100 000 dollars et de précieux points pour le classement du circuit RLCS.

Nous sommes particulièrement impatients de participer à l’édition européenne. Avec Atow. (Team Liquid), Eversax (coach Karmine Corp) et AztraL (Moist Esports), ce ne sont pas moins de trois Belges qui participent ! Réservez donc votre agenda du 11 au 13 novembre pour assister aux meilleurs matchs de Rocket League que l’Europe puisse offrir.

Fortnite

FNCS Invitational

Fortnite est moins connu pour ses tournois, mais de temps en temps, il organise des événements intéressants. Le week-end des 12 et 13 novembre, 50 duos se disputeront le premier prix de 200 000 dollars à Raleigh, en Caroline du Nord. Les participants jouent six matchs par jour, et le vainqueur est annoncé à la fin par un système de points. Bien que de nombreux talents européens aient été invités, aucun compatriote ne participe malheureusement à la compétition.

Overwatch

Play-offs de l’Overwatch League

Le 31 octobre, la conclusion de l’Overwatch League 2022 a commencé. Lors des éliminatoires de la ligue franchisée de Blizzard, 12 organisations tentent de devenir le nouveau champion du monde. En termes de participants, il s’agit principalement de listes américaines et asiatiques, mais avec le London Spitfire, nous avons également un représentant européen à Anaheim. Les 4 et 5 novembre, les finales seront jouées.

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Les scènes émergentes de l’esport

La compétition esportive ne date pas d’hier et la scène globale s’est développé au fil des années et des compétitions. Des milliers de supporters se regroupent, chaque année, pour profiter des plus beaux événements compétitifs qu’offre l’esport. Des Worlds de League Of Legends ou Rocket League, au légendaire The International de Dota2, sans oublier les ESL Pro League de CS:GO. L’esport regorge de multiples jeux compétitifs suivis.

Cependant, de nombreux jeux tendent à s’imposer et à se développer sur la scène. De Teamfight Tactics, à Geoguessr, en passant par le renouveau des jeux de combat tels que Tekken ou Street Fighter, la scène esportive actuelle se réinvente et offre des possibilités plus variées aux spectateurs.

Teamfight Tactics

Lancé en 2019 par Riot Games, le même éditeur de jeu que League Of Legends, Teamfight Tactics est un jeu de type auto battler. Calqué sur l’univers de League Of Legends, le joueur affronte sept adversaires au cours de sa partie. Il débute la partie avec 100 hp et son objectif est de former la meilleure équipe possible.

Pour cela, le joueur peut s’appuyer sur divers aspects. L’augment : au cours de la partie, des augments sont proposés pour améliorer l’effectif, et la synergie : chaque champion a au minimum deux synergies qui lui sont propres. Le but est de lier des champions regroupant les mêmes synergies afin de les rendre plus fort et enfin les items/objets : il y a de nombreux items qui, bien utilisés, rendent les champions plus puissants/résistants ou encore rapides.

Le dernier objectif est de réussir à faire monter ses champions de niveau. Diverses cartes de champions sont disponibles aléatoirement. En achetant trois champions de niveau 1, celui-ci passe niveau 2. Avec trois champions de niveau 2, le champion passe niveau 3 et ses prédispositions augmentent proportionnellement.

© Riot Games

En termes de compétition, le jeu en est encore à ses balbutiements sur la scène internationale, face à un League Of Legends. Depuis la création du jeu, des Worlds sont organisés chaque année. L’occasion de voir les meilleurs joueurs de chaque région s’affronter. En 2020, le français de la Karmine Corp, Emre « Double61 » Demirtas a remporté les Teamfight Tactics Galaxies Championship. En 2021, notre compatriote belge Nicolas « ACKK » Batoko a terminé à une honorable 15e place lors des Worlds. Il évoluait à l’époque pour Arma Team et évolue désormais chez Exalty.

Du côté de nos locaux du jeu, on retrouve plusieurs noms qui s’intègrent bien au sein de la scène compétitive. Le représentant de la structure PCS, le Belge Texita affronte les meilleurs joueurs francophones au sein de la Hex League, la ligue française.

© Riot Games

Pour cette saison des Worlds, les qualifications se jouent de différentes manières et on a pu retrouver nos représentants belges au cours de ces qualifications. Durant la Golden Spatula Cup n°2, ACKK et Texita ont tenté de se qualifier, soit directement pour les prochains Worlds en remportant la Cup, ou bien en faisant un bon top pour engranger des points. Malheureusement, ce n’était pas un bon jour pour ACKK qui n’a pas su performer. De son côté, Texita a vu une qualification en play-offs lui tendre les bras mais ça n’a pas suffit.

De bons espoirs pour l’avenir, avec nos représentants locaux. Le jeu n’a de cesse de progresser et les Worlds 2022, qui auront lieu entre le 18 et le 20 novembre prochain offriront une belle tribune pour la scène esport TFT.

En attendant, on pourra continuer de suivre les exploits de Texita qui a su confirmer sa place dans la grande ligue. Après avoir atteint la Hex League lors du split précédent, le joueur de PCS aura affiché une bonne régularité lors de ce split, sécurisant une douzième place.

© @TFT_France

Nul doute qu’il faudra compter sur Texita lors du prochain split de la Hex League. Et en plus de Texita, c’est sur l’ensemble de la scène TFT belge qu’il faudra suivre l’évolution de près dans les mois à venir.

Geoguessr

Vous vous retrouvez déposé à un endroit aléatoire sur la planète et vous devez découvrir où. En partant de ces informations et à l’aide de la technologie de Google Streetview, vous pourrez vous déplacer et vous aider de la zone ou bien des différents panneaux pour essayer de trouver le point exact où vous vous situez, et ce, dans le temps imparti. Plus vous être proches de votre point de départ, plus vous remporterez des points parmi les 25 000 mis en jeu. L’objectif est donc d’être le plus précis possible en un rien de temps.

Créé en 2013, le jeu a vraiment bondi en termes de visibilité en 2020, bien aidé par une communauté francophone qui s’est mise à y jouer énormément durant le confinement. Ainsi, il n’est pas rare, parmi les meilleurs joueurs, de voir des actions folles, dans des modes de jeu extrêmement difficiles.

Même si le jeu n’a encore connu que très peu d’événement compétitifs de grande ampleur, le tout premier tournoi mondial, en équipe, s’est tenu il y a de ça quelques jours, à Paris. Une première compétition, diffusée sur la chaîne twitch du streamer français Antoine Daniel, qui aura permis de mettre en lumière un esport novateur et différent.

Les aptitudes demandées aux joueurs sont différentes de jeux tels que CS:GO ou encore League Of Legends. Exit l’aim irréprochable, les visions de jeu ou autres mécaniques. Ici, on travaille également sa culture générale, sa géographie ou encore ses langues. Les meilleurs joueurs passent par des apprentissages totalement incroyables afin de toujours être les plus performants possibles sur le jeu.

Pour ce qui est de la compétition en équipe, le gameplay s’est révélé être intéressant et haletant à suivre. Des formats qui sont forcément attrayants pour le public avec généralement des parties relativement rapides.

Une première compétition internationale à laquelle l’une de nos compatriotes s’est confrontée aux meilleurs joueurs du jeu. En effet, la Belge MissTk Deb a participé à cet événement, aux côtés des Français Agelias et Gunhter au sein de la team Gaufre Ter. Wass. Chicon. Une performance honorable pour les trois qui donne des espoirs pour la suite. La compétition a quant à elle été remportée par les Speed Plonkers, composés de Blinky, Kodiak et Maccem.

Encore difficile de savoir ce que l’avenir compétitif du jeu donnera, mais si de nouvelles compétitions sont amenées à se créer, il est possible de s’imaginer que l’engouement autour de la pratique puisse encore grandir, intéresser et fédérer plus de monde.

Mais aussi…

Il est possible de s’imaginer que de nombreuses scènes sur des jeux bien moins médiatisés puissent grandir et devenir de réguliers rendez-vous pour supporter nos compatriotes. Bien que les compétitions autour de certains jeux restent encore peu mises en lumière, les bonnes performances de la part de nos compatriotes sont de bons moyens de s’intéresser plus pleinement à certaines scènes.

Dans la catégorie des jeux de combats, on retrouve parmi nos joueurs belges, quelques pointures de ces jeux. En effet, pour ce qui est de Street Fighter V, notre compatriote, le Belge Rabie « Takamura » Houmaid vient tout juste de remporter pour la région d’Europe de l’Ouest sa qualification pour la prochaine Capcom Cup IX, après sa victoire en finale régionale contre l’italien MrWolf (3-2).

Une superbe performance pour le joueur qui aura l’occasion de défendre haut les couleurs belges lors de cet événement qui regroupera les meilleurs joueurs de la planète. Un autre belge qui performe bien sur un jeu de combat, c’est Richard « PikaH » Donders Borrego, le joueur de Tekken.

Pour cette saison, le joueur n’a eu que très peu d’adversité, en remportant quasi tous les tournois locaux auxquels il a eu la possibilité de participer. Au classement régional, il devance ses adversaires très largement en termes de points. Pour ce qui est du classement européen, il se classe même parmi les 20 meilleurs joueurs de l’Ouest de l’Europe.

© Bandai Namco

Il devait tout naturellement pouvoir prétendre à une place pour les championnats du monde mais dans l’incompréhension générale, il n’y participera malheureusement pas. Un coup de frein dans sa progression, lui qui restait sur une victoire pour sa dernière sortie : lors du tournoi régional de Liège Bastogne Liège. Un tournoi qui se jouait également sur Street Fighter et qui a été remporté par… Takamura !

PiKaH aura néanmoins l’occasion de prouver dès ses prochains événements, comme lors du dernier tournoi régional, celui de Rotterdam le 27 novembre prochain.

Ainsi, de nombreuses peuvent espérer une plus grande médiatisation lors des prochains mois. Les principaux événements de ces différentes scènes permettront de mettre d’autant plus en avant les performances remarquables sur ces différents jeux.

De TFT à Geoguessr, en passant par Tekken ou Street Fighter, la scène esportive s’étoffe avec toujours plus de choix. La réussite de nos compatriotes dans différents jeux renforce forcément notre chauvinisme et la volonté de les supporter lors de leurs différents exploits.

Il sera donc intéressant de suivre durant les prochains mois la manière dont certains jeux vont évoluer et peut-être s’installer encore plus durablement dans le paysage esportif local. Une possible occasion de voir plus régulièrement à l’œuvre nos champions belges à travers divers événements ou durant, à plus grande échelle, diverses compétitions internationales.

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Rocket League : Nouvelle saison pleine de surprises

En ce mois d’octobre, les équipes de la scène des Rocket League Champions Series retrouvent les terrains. Après la victoire de la Team BDS lors des derniers Worlds, l’ouverture du mercato a permis aux structures d’ajuster leurs rosters en fonction de leurs besoins. Notre représentant belge de la scène Maëllo « Aztral » Ernst a quitté la Karmine Corp pour rejoindre Joyo et Rise chez Moist Esport. Un changement d’équipe prometteur pour celui qui avait réalisé un super top 5-8 aux Worlds. Chez notre second belge, la jeune pépite de la Team Liquid, Atow., aucun mouvement au sein du roster. Le joueur repartira pour cette saison avec Oski et Acronik. pour confirmer leur bonne fin de saison passée.

Outre-Atlantique aussi, les attentes étaient grandes quant à la nouvelle saison. Les Brésiliens de Furia débarquent en RLCS NA pour tenter de se faire une meilleure place dans l’élite du jeu. Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls à avoir pris le pari de débarquer dans la ligue nord-américaine. 

Du côté des joueurs, l’espagnol Crr s’est engagé avec Complexity Gaming en provenance de la ligue européenne et des Guild Esports. Autres joueurs à avoir fait ce changement de région : les britanniques Noly (ex-Karmine Corp) et ApparentlyJack (ex-Dignitas) ont rejoint la ligue sous la bannière de Gen.G. La structure a voulu se lancer sur le jeu via sa branche nord-Américaine et elle a décidé de s’appuyer sur les deux hommes, accompagnés de l’Américain Chronic (ex-Randoms). 

Ce premier régional était donc très attendu par les spectateurs. L’occasion de voir quelles équipes réussiront à tirer leur épingle du jeu après ce mercato mouvementé.

L’Amérique du Nord comme mise en bouche

Ce sont les NA qui ont lancé les hostilités en premiers. Le format de ce premier tournoi est identique pour tous : un tournoi en ronde suisse. Le premier à trois victoires se qualifie. Lorsqu’une équipe atteint trois défaites, elle est éliminée. À chaque tour, l’équipe affronte une autre équipe avec le même bilan.

Pour ce début de saison, les équipes devaient passer par un Top16 Qualifiers – accesible uniquement sur invitation -, puis par un Closed Qualifier. Une fois ces tournois passés, les équipes rejoignent donc le tournoi principal. 

© @Rocket League Highlights

Si les grands favoris que sont Faze Clan, G2 Esports ou Version 1 se sont facilement qualifiés, d’autres ont eu beaucoup plus de mal. Les joueurs de Furia, ceux de NRG ou encore les Gen.G n’ont pas réussi à se qualifier lors du Top 16 Qualifiers et ont dû se dépasser pour réussir à se hisser à l’événement principal par le dernier tournoi de qualification. Lors du tournoi principal, les huit meilleures équipes iront s’affronter en play-offs. 

Pour les favoris que sont les G2 ou encore Spacestation Gaming, le parcours aura été parfait pour la qualification : un 3-0 sec qui leur permet d’attendre les autres qualifiés.  la plus grosse surprise sera sûrement venue de la part des Furia, qui ont éliminé NRG dans un Bo5 de feu qui se sera conclu dans le cinquième match. Version 1 et Optic Gaming ont eux aussi réussi à glaner leur place sur le fil. 

© @RLEsports

Des play-offs animés

© @RLEsports

Pour ces quarts de finale de play-offs, de nombreuses affiches palpitantes attendaient les supporters. De Gen.G face à Version 1 à un Furia face à G2 comme premier quart de finale de play-offs en NA pour les Brésiliens, en passant un affrontement entre les Optic Gaming de Retals face à son ancienne équipe de Space Station. Ces play-offs promettaient des affrontements palpitants.

Et ce fut le cas : Furia n’a rien pu faire face à la constance et au niveau du roster de G2. Les Brésiliens ont concédé les trois premières games. Et malgré deux victoires de suite, le come-back était trop dur et ce sont les G2 qui avancent en demi-finale.

Les joueurs de G2 Esports ont rapidement été rejoints par leurs homologues de Faze Clan. FirstKiller, Sypicall et leur nouveau coéquipier Mist – venu remplacer AyyJayy – ont su assez aisément se défaire de 2Piece et des Shopify Rebellion, 4-2.

Pour la seconde demi-finale de ce premier tournoi régional du segment hivernal, on retrouve Spacestation. Arsenal, Daniel et Lj ont maîtrisé leur match contre les Optic Gaming, pour s’assurer une place dans le dernier carré, 4-1. 

Leurs adversaires seront quelque peu surprenant compte tenu de l’équipe qu’ils ont battu. Les Anglais de Gen.G se sont sortis du piège tendu par BeastMode, Comm et Torment. Une victoire 4-1 et une place dès leur première participation dans le top 4.

Les deux demi-finales ont laissé place à des victoires convaincantes et larges. Faze Clan s’est défait de G2 sur un score de 4-1 et les Gen.G, accèdent à leur première finale après avoir battu Spacestation Gaming sur le même score de 4-1.

Pour cette grande finale, on s’attendait forcément à duel âpre et serré entre les deux formations. Malheureusement pour le suspense, la rencontre a vite tourné à l’avantage des joueurs de Faze. Mist et ses nouveaux coéquipiers remportent ce premier tournoi régional d’Amérique du Nord aux dépens de Gen.G, 4-1. Une première sortie réussie pour le roster qui espérera forcément enchaîner lors du second tournoi.

© @Rocket League Highlights

Les autres équipes auront à cœur de se rattraper et de montrer leurs forces dès les prochaines échéances. Car rappelons-le, les bonnes performances aux tournois régionaux permettent de glaner des points en vue du Major de fin de split.

L’Europe comme plat de résistance

Du côté du circuit européen, les cartes ont grandement été rebattues lors de ce mercato. De nombreux mouvements ont été faits et de nouvelles équipes ont vue le jour. L’occasion de découvrir de nouveaux joueurs, mais aussi de nouveaux styles de jeu.

Lors du Top16 Qualifiers, certains noms ronronnants de la scène n’auront pas réussi à se qualifier et ont dû le faire lors des Closed Qualifiers comme ce fut le cas de Solary, Quadrant (ex-GoldenBridge Ball) ou encore Tundra Esport (ex-Top Blokes).

Malgré cette seconde chance, quelques surprises ont eu lieu lors de ce dernier tournoi qualificatif. Ancienne championne du monde durant l’ère Kaydop, la Team Vitality n’a pas su se qualifier. Une énorme désillusion pour les coéquipiers d’Alpha54 qui vont devoir se remettre en ordre d’ici le prochain tournoi.

© @Rocket League Highlights

Lors du tournoi principal, on avait forcément à cœur de suivre nos représentants belges chez Moist Esport ou Team Liquid, mais aussi les derniers champions du monde, la Team BDS. Et les trois équipes se sont qualifiées : de manière assez facile pour BDS et Moist et dans la douleur pour la Team Liquid, mais les équipes iront en play-offs.

Les autres équipes à rejoindre les play-offs sont les Français de la Karmine Corp, les Anglais de Quadrant, les Tundra Esport, les Gamers First ainsi que les Oxygen Esports. Un top 8 remanié pour ce premier tournoi RLCS en Europe.

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Des play-offs renversants

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Lors de ces play-offs, les spectateurs ont eu droit à de nombreux changements quant aux précédents segments. De nouvelles équipes s’installent et performent dès leurs premières échéances, telles que les Espagnols de Gamers First, emmenés par Marc_By_8, qui affrontent les Oxygen Esports, d’Archie, Oaly et Joreuz. Les Espagnols auront bien tenu, mais se sont finalement incliné 4-2.

Autre confrontation de style, entre les Anglais de Quadrant et les champions du monde de la Team BDS. Les Français, emmenés par un énorme MonkeyMoon se sont inclinés contre toute attente au bout de la prolongation du septième match. Une première surprise lors de ces play-offs qui rend les pronostics sur le vainqueur d’autant plus compliqués.

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De son côté, le tout nouveau roster de la Karmine Corp, toujours emmené par leur capitaine Itachi et renforcé par les arrivées des Français Vatira et ExoTiiK allait devoir prouver face à de valeureux Tundra Esport et à leur capitaine Kassio. Les joueurs de la structure française ont bien géré leur match malgré quelques frayeurs sur certaines games. Ils assurent la victoire 4-1 et attendent leur adversaire entre Moist Esport et la Team Liquid.

C’est donc un duel qui attend nos deux représentants belges. D’un côté, le nouveau venu chez Moist, Aztral qui aura à cœur de confirmer au sein de sa nouvelle équipe. De l’autre, le jeune et ambitieux Atow. Avec ses coéquipiers de la Team Liquid, ils n’ont pas été loin de se qualifier pour les play-in des Worlds. Nul doute qu’ils voudront confirmer les espoirs placés en eux. 

Dans ce match très haletant, c’est finalement Moist Esport qui prend l’avantage en gagnant 4-2. Le match a vraisemblablement tourné lors de la quatrième game. La Team Liquid a eu l’opportunité de revenir à égalité tout le long, mais, après six minutes de prolongations, c’est finalement un but salvateur d’Aztral qui permet à Moist de creuser l’écart. Une avance suffisante pour se qualifier en demi-finale. Une défaite, pleine de promesse malgré tout pour Atow et ses coéquipiers.

Les demi-finales réservaient quant à elle de superbes oppositions. D’un côté, deux structures émergentes sur la scène européenne : Oxygen Esports, face à RelatingWave, kash et eekso de Quadrant. Une rencontre qui tournera finalement à l’avantage de Joreuz and co qui remportent ce match 4-0 et qui rejoignent leur première finale de tournoi régional sous la bannière Oxygen.

Pour l’autre demi-finale, c’était une rencontre tellement attendue, voire espérée par les fans, entre les Moist Esport et la Karmine Corp. D’une part Aztral, ancien joueur de la Karmine et qui a à cœur de faire bonne figure. De l’autre, Vatira. Le joueur français retrouve ses anciens coéquipiers. Une rencontre qui tourne finalement à l’avantage de la Karmine grâce à une victoire 4-1. Une qualification en finale pour le blue wall et un top 4 pour Aztral après un premier tournoi épatant sous ses nouvelles couleurs.

La grande finale de ce premier régional Européen qui se joue au meilleur des sept manches oppose donc Oxygen Esports à la Karmine Corp. Les deux rosters ont ainsi l’occasion de remporter leur tout premier régional RLCS avec leur nouvelle équipe. Cette finale tourne rapidement à l’avantage d’Oxygen qui remporte la première manche.

La Karmine se reprend parfaitement en remportant les deux matchs suivants. Le temps-mort aura sûrement eu un effet particulièrement efficace puisque les Oxygen Esports ne laisseront plus aucune chance à leur adversaire, remportant les trois derniers matchs pour s’adjuger ce premier régional.

© @Rocket League Highlights

Ce premier tournoi régional des RLCS a réservé toutes ses surprises. De Faze à Furia en passant par Gen.G, quelles seront les prochaines équipes à performer lors de futurs régionaux côté nord-américain ? 

De même côté européen, Oxygen et ses joueurs vont-ils confirmer ? Qui de la Team BDS, de Moist Esport et Aztral ou de la Team Liquid et Atow, raflera le prochain trophée ? Nul doute que la suite de cette saison RLCS sera pleine de rebondissements.