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Calendrier e-sport : Juillet 2021

C’est le début des vacances scolaires et le moins qu’on puisse dire, c’est que si vous êtes en vacances, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer! De nombreuses compétitions sont prévues pour ce mois de juillet, autant à l’international que dans notre plat pays. On décortique tout ça ensemble.

National

Counter-Strike

Elite Series Season 1: Summer Split |Du 15 juillet au 16 septembre

Après un premier Spring Split qui s’est avéré être une franche réussite, le circuit Elite Series est de retour! Au programme, un Summer split qui s’étalera sur près de deux mois et qui rassemblera six équipes. Le gagnant repartira avec un cash-prize de 3000 euros et rejoindra le eClub de Bruges, vainqueur du Spring Split, dans les finales.

Red Bull Flick : Qualifier belge | Le 10 juillet

La compétition CSGO de Red Bull fait son grand retour pour sa seconde édition! Au programme: des affrontements en 2V2 sur des maps créées spécialement pour l’occasion et favorisant l’affrontement. Avant de rêver grand, il vous faudra d’abord passer par ce qualifier belge, le deuxième des quatre organisés sur notre territoire. Qui sait, peut-être finirez-vous à Helsinki pour disputer la grande finale ?

League of Legends

Belgian League | Tous les lundis dès 18h50

Notre circuit national de League of Legends vient de passer la moitié de son Summer Split, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce segment nous a pour l’instant réservé de belles surprises. Sector One a démarré la saison sur les chapeaux de roue mais a vu sa série d’invincibilité arrêtée par le nouveau roster de KRC Genk qui ne fait que monter en puissance. Avec un niveau aussi serré dans le milieu de tableau, la fin de saison risque d’être intéressante, et le suspense devrait être entier jusqu’au bout.

Starlan Community Tournament Summer 2021 | Du 10 au 11 juillet

L’organisateur de tournoi Starlan revient petit à petit sur la scène et nous propose en ce mois de juillet un petit tournoi de League of Legends! Le mot d’ordre est simple : amusement! Les prix à gagner sont tout aussi sympathiques que l’ambiance proposée par l’organisation : en plus des 100 euros promis à l’équipe victorieuse, celle-ci aura le plaisir de se voir offrir une session de coaching par Tybot, le coach de Starlan Gaming Club, équipe de Belgian League.

Open Tour Benelux : Summer Split | Du 17 juillet au 15 août

Le dernier qualifier de l’Open Tour Benelux arrive à grand pas. Ces 3 et 4 juillet, les équipes engagées tenteront pour la quatrième et dernière fois de se qualifier pour le Summer Split qui démarrera le 17 juillet. Si le haut du tableau est maintenant presque assuré d’y participer, l’écart de points dans le bas de classement risque de nous réserver de belles surprises lors de ce dernier qualifier.

Red Bull Solo Q : Qualifiers belges | Les 8 et 31 juillet

Vous le connaissez, il est de retour! Red Bull nous propose à nouveau son tournoi de 1V1 sur League of Legends. Encore une fois, vous devrez passer par plusieurs qualifiers avant d’espérer vous qualifier pour la grande finale mondiale qui se tiendra à Francfort du 3 au 5 décembre.

FIFA 21

Brussels Fifa Summer Cup : Phases finales | Le 10 juillet

Tournoi d’été typique de chez nous, la Fifa Summer Cup a commencé le 13 juin où depuis et périodiquement, une poignée d’élus a été choisie pour concourir à la finale qui se jouera le 10 juillet 2021. Il restera, auparavant, encore quelques finalistes à se départager le 7 juillet lors de la huitième Cup. D’autres informations nous parviendront en temps voulu pour la grande finale. Les premiers et deuxièmes respectifs remporteront chacun 1000 euros de cashprize et 2 tickets de cinéma.

Rainbow Six Siege

Rainbow Six Benelux League saison 6 | Les 7, 14 et 21 juillet

Il ne reste maintenant plus que trois journées de championnat dans la ligue principale du Benelux! Pour l’instant, les GAMMA GAMING caracolent en tête, portés par un Avaiche qui a récolté 10 titres de MVP tout au long de la saison. La bataille risque de faire rage dans le milieu de classement, avec des équipes au coude à coude. Et quand on voit la récompense promise aux vainqueurs, ça se comprend. Ces derniers repartiront avec la bagatelle de 6375 euros, une qualification en saison 7, mais aussi une place en European Challenger League.

International

Counter-Strike

Intel Extreme Masters XVI – Cologne | Du 6 au 18 juillet 2021

C’est un évènement mythique de l’écosystème CSGO qui revient en ce mois de juillet! Les IEM Cologne sont de retour, pour le plus grand plaisir des fans. Malheureusement pour eux, c’est en studio, et sans public, que se jouera la compétition. Les meilleures équipes du monde se retrouveront donc dans la « Cathédrale de Counter-Strike » pour tenter de remporter les 400 000$ promis au vainqueur. Une compétition qui nous un promet un beau spectacle, sans aucun doute.

League of Legends

LEC Summer Split 2021 | Tous les vendredis et samedis à partir de 18h

Le championnat européen de League of Legends a repris ses droits depuis maintenant trois semaines! Si certaines équipes ont réalisé de belles performances, des géants comme G2 Esports semblent encore en difficulté. Toues les équipes n’ont maintenant qu’un objectif : finir en play-offs pour espérer décrocher un ticket pour les Worlds.

LCS Summer Split 2021 | Tous les samedis et dimanches à partir de minuit

Même constat pour nos cousins d’Outre Altantique, les équipes sont de retour sur la Faille de l’Invocateur et devront tout donner pour afficher une forme convaincante à l’approche des Championnats du Monde de fin d’année.

FIFA 21

FIFA 21 Global Series : Play-offs Europe | PS4 : Du 9 au 11 juillet | XBOX : Du 2 au 4 juillet

Les FIFA Global Series continuent, après quelques mois de pause. Après les différents qualifiers, ce sont maintenant les 64 meilleurs joueurs de chaque plateforme qui se rencontreront durant ce mois de juillet pour décrocher une place dans la grande finale qui se tiendra à Londres au mois d’aout. Si sur XBOX, nous n’aurons pas de représentants, il reste toujours une chance pour que Stefano Pinna se voit qualifié pour l’évènement… Réponse dans quelques jours.

Rainbow Six Siege

European League 2021 – Stage 2 | Du 17 juin au 26 juillet

La ligue européenne de Rainbow Six Siege se poursuit, et les équipes ne lachent pas leur objectif des yeux : une qualification au Six Invitational d’aout qui sera finalement organisé au Mexique! Pour l’instant, le classement reste très serré, et c’est tout ce qu’on veut pour nous amener un peu de spectacle!

Valorant

VALORANT Champions Tour 2021: Europe Stage 3 Challengers 1 | Du 7 au 11 juillet 2021

Les joueurs ont eu le temps de se reposer après le premier Master qui a eu lieu à Reykjavik, et il est maintenant temps de se remettre en selle. Si le Master de Berlin n’arrivera qu’en septembre, les équipes devront maintenant tenter de se qualifier pour l’évènement. Pour cela, elle participeront au circuit Challengers, dont la première édition du Stage 3 aura lieu du 7 au 11 juillet. On gardera bien évidemment un oeil sur les Belges lors de la compétition.

Red Bull Campus Clutch – Phases finales | Du 17 au 18 juillet 2021

Le tournoi universitaire de Valorant organisé par Red Bull touchera à sa fin à la moitié du mois! Après plusieurs semaines de compétition, les différentes universités qualifiées vont donc maintenant s’affronter dans un évènement offline organisé à Madrid. Douze nations seront représentées, dont la Belgique qui enverra les étudiants de la PXL Hogeschool, qualifiés après une très belle performance lors des qualifiers belges. Plus qu’une chose à leur souhaiter désormais : ramener la coupe à la maison.

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La star française de CS:GO NBK- transitionne sur Valorant

Nathan « NBK » Schmitt, le double champion français de Major et légende vivante de la scène CS:GO prend un nouveau départ, cette fois-ci sur Valorant. Un choc même si certains éléments pouvaient nous laisser penser qu’un départ vers le FPS de Riot Games était probable.

L’annonce s’est faite dans une vidéo publiée récemment sur le Twitter du joueur OG Esports. Le départ pour Valorant est ainsi officialisé ! Revenons sur l’héritage du joueur qui aura fait rêver les français durant plusieurs années.

Une histoire déjà belle et bien remplie

Avant d’en arriver là, Nathan “NBK-” Schmitt a eu une longue et fructueuse carrière sur CS Source et son homologue actuel CS:GO. On lui compte ainsi plus de 12 ans de carrière au plus haut niveau sur les deux jeux, avec un point culminant lors de ces deux majors remportés. Le premier avec la Team LDLC lors de la DreamHack Winter en 2014, le deuxième avec Team Envy lors de la DreamHack Open Cluj⁠-⁠Napoca en 2015. Ce sont d’ailleurs les deux seuls majors remportés par des rosters français encore à l’heure actuelle. Et puis NBK- c’est aussi trois présences dans le top 20 des meilleurs joueurs en 2013 (5ème), 2014 (17ème) et 2015 (9ème). Un palmarès donc bien garni !

L’histoire, en revanche, n’est pas toute rose pour le “Natural Born Killer” (NBK). En effet sa carrière n’a pas été façonnée que de succès, c’est d’ailleurs ce qui le fait pencher vers Valorant récemment. On peut penser aux problèmes avec G2 il y a de ça quelques années, puis plus récemment avec Vitality qu’il a dû quitter pour des problèmes de relations humaines. De même pour le projet OG Esports, dont il était censé être une pièce maîtresse. Il se retrouve ainsi sur le banc de ses deux structures après seulement quelques mois passés auprès de ses coéquipiers respectifs.

La dernière expérience en date c’est son passage temporaire chez DBL PONEY, le mix français composé entre autres de bodyy et lucky. Il y refait très bonne figure et se tient au même niveau que beaucoup de joueurs sur la scène actuelle. Mais ce projet ne trouvant pas de structure, NBK- est condamné à rester auprès de OG.

“A new beginning”

Après ce court passage parmi le mix de DBL, il est vrai que la scène CS:GO paraît peu ouverte à de nouvelles propositions pour NBK.

Que FaZe se sépare écarte Coldzera sur le banc aurait pu être une piste ou encore la Karmine Corp qui s’est pendant un temps intéressée à l’aventure DBL PONEY. Mais aucune de ces deux pistes n’a été vraiment creusée et concrétisée pour le joueur français.

La suite logique était donc bien Valorant ! Logique peut-être, mais surtout floue. Qui va pouvoir accueillir NBK- en son sein parmi les meilleures structures de la scène. Bon avantage, NBK- est déjà bien habitué aux projets à l’international, un bon pas.

Ceci-dis, la bonne nouvelle est qu’une annonce de ce genre n’est jamais faite à la va-vite. La solution devrait ainsi déjà être prise pour l’ancien joueur CS:GO et il ne serait pas étonnant de voir une annonce de sa future équipe d’ici peu. Espérons donc avoir des nouvelles au plus vite, car s’il a su nous faire vibrer sur CS:GO il devrait aussi pouvoir imposer son style sur Valorant ! Après tout, il reste un natural born killer quelque soit le FPS qu’il choisira.

NBK-, bienvenue chez Riot Games, tu manqueras à l’univers compétitif de CSGO, ainsi qu’à beaucoup de fans.

Copyright visuel : OG Esports

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Manchester City à la recherche de son futur joueur Fortnite

Vous pensez avoir les épaules et le niveau pour représenter sur Fortnite l’un des clubs les plus connus de la planète football? Ca tombe bien, Manchester City a annoncé être à la recherche de son premier joueur professionnel sur le battle royale!

C’est un jeu de plus que Manchester City compte bien ajouter à ses activités e-sportives, après le classique FIFA sur lequel le club possède plusieurs joueurs.

Désormais, c’est Fortnite qui est dans le collimateur du club de football anglais. Ce dernier a en effet publié une annonce pour recruter son futur joueur professionnel sur le Battle Royale de Epic Games. C’est via un tournoi, le City Solos Hunt, que le club recrutera son futur joueur.

Le grand gagnant repartira avec un contrat d’un an en tant que joueur professionnel, mais disposera aussi de plusieurs petits avantages. En plus du contrat, le futur joueur se verra offrir un voyage tous frais payés à l’Etihad Stadium, comprenant des billets de match et une visite du stade. Une occasion de rêve pour tout joueur rêvant d’un avenir professionnel.

Si vous voulez vous inscrire, pas de temps à perdre. Rendez-vous sur le site de Manchester City Esports pour remplir le formulaire et participer à la compétition dont les inscriptions resteront ouvertes jusqu’au 11 juillet. Si le tournoi est ouvert à tous les pays, ou presque, le seul pré-requis est d’être âgé de 16 ans minimum.

On vous souhaite donc bonne chance à tous! Et qui sait, peut-être que la future star Fortnite de Manchester City portera les couleurs de la Belgique…

Copyright visuel : Manchester City Esports

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FNC Nisqy : « Jouer collectif et donner le maximum, c’est tout ce qui compte. »

Alors que le LEC, le championnat européen de League of Legends, a redémarré depuis trois semaines, Yasin « Nisqy » Dinçer, le midlaner belge de la formation Fnatic nous a accordé un peu de son précieux temps. Après un mercato endiablé, on a discuté de la forme de l’équipe, de la manière dont celle-ci se construit au fil du temps, mais aussi du quotidien de joueur. Une interview en toute détente, avec l’un des joueurs francophones les plus en vue du circuit mondial.

Salut Nisqy, comment vous allez toi et l’équipe après ce début de split ?

Quand tu gagnes souvent, ça se passe assez bien. On va dire ça comme ça. Je pense que la première semaine nous a fait du bien. Se faire une petite frayeur c’est souvent utile. Ça nous a forcés à revoir nos priorités: ce qu’on veut jouer, la manière dont on veut le jouer. Tout se passe super bien du coup, voire même un peu trop. « Rires » Même si on a eu quelques difficultés cette semaine en entraînement, je pense qu’on est toujours sur le bon chemin.

Parlons un peu de l’équipe. Vous avez été une des équipes qui était au centre de l’attention pendant le mercato, notamment avec le roleswap de Bwipo et le recrutement d’Adam. Tout d’abord, comment tu as réagi au recrutement d’Adam? Est ce que c’est un joueur que toi, tu connaissais déjà bien personnellement?

Je ne le connaissais pas personnellement. J’ai commencé à la regarder quand il était chez Karmine Corp et qu’il performait assez bien. Je me suis vraiment dit qu’il avait l’air bon. J’ai commencé à regarder un peu ses streams et je pense qu’on s’est un peu parlé. Je le suivais de loin mais sans le connaitre personnellement.

C’est un joueur que tu as conseillé au management quand l’idée est venue de faire roleswap Bwipo?

On m’a demandé mon opinion, bien sûr. Pour moi, c’était une des seules recrues qui faisait que le roleswap de Bwipo en valait la peine. Vu les performances de Bwipo sur la toplane, même si le dernier split était pas optimal, il fallait quelqu’un qui puisse reprendre son rôle au même niveau de jeu que lui. Dans ce cadre là, Adam était vraiment une valeur sûre.

Il a un playstyle, très agressif, et souvent qualifié de SoloQueue player, comment ça s’est intégré dans le plan de jeu de Fnatic? 

Dès le début, c’était très important pour l’équipe et pour moi qu’il ne change pas totalement son style de jeu pour nous. Avoir un joueur qui maitrise si bien les champions plus agressifs pour le mettre sur un tank n’a pas beaucoup de sens. C’est important qu’il joue ce qu’il a envie de jouer. Qui plus est, quand il est sur un champion agressif et qu’il connait le match-up, il a tendance à exploser l’équipe adverse donc on essaye de jouer un peu plus autour de lui.

Le roster de Fnatic (Adam-Bwipo-Nisqy-Upset-Hyllisang; de gauche à droite) Copyright : Fnatic

L’apport d’un rookie bourré de talent, mais qui reste un rookie et qui a très peu d’expérience en compétitif, est-ce que ça change un peu la dynamique de l’équipe?

Je ne pense pas que ça change autant que les gens pourraient le penser. On joue plus ou moins de la même manière et notre manière de fonctionner reste similaire. On communique, on fait les choses un peu comme le split dernier je dirais. La seule différence, bien sûr, c’est qu’au top, on a quelqu’un de peu expérimenté. Donc, à chaque fois qu’il y a un problème, on lui donne quelques conseils. Je sais que Bwipo parle beaucoup du rôle de toplaner avec lui. Mais sinon, pour moi, rookie ou vétérans, je ne pense pas que ça change tant que ça notre dynamique.

Tu parles du dernier split, qui était sûrement l’un des plus compliqués pour la structure. Selon toi, qu’est ce qui a posé problème dans le Spring Split 2021 pour Fnatic?

Je pense qu’on était cinq bons joueurs individuellement, mais en tant qu’équipe, on ne voyait pas le jeu de la même manière par rapport à maintenant où j’ai l’impression que les parties sont beaucoup plus simples à jouer parce qu’on est tous sur la même longueur d’onde et on sait tous comment on veut jouer le jeu.

Le fait que Bwipo passe dans la jungle a un rapport avec ça?

De manière générale, je pense que le fait que Hyllisang (support de l’équipe; ndlr) et notre jungler Bwipo jouent plus ensemble rend la chose beaucoup plus simple aussi. Ils ont plus de synergie et sont clairement bons niveau communication donc ça aide beaucoup.

Concernant le roleswap de Bwipo, comment s’est passé le processus de réflexion qui a mené l’équipe à prendre ce choix? C’est une décision qui a été prise par le management ou vous en avez discuté entre vous? 

C’est une idée qui est venue des deux côtés. Au départ, Bwipo y avait pensé et en avait parlé à l’équipe, puis le management s’est dit que ça pouvait être une bonne idée. Le recrutement de Adam nous a aussi poussé dans ce sens. Personnellement, j’ai toujours pensé qu’il était plus fait pour ce rôle que celui de toplaner. Quand on sait les connaissances qu’il a sur le jeu, la manière qu’il a de le voir et la communication qu’il a en jeu, c’était presque une évidence. Bien sûr, c’est une décision qu’on a réfléchi avec l’équipe. Tout le monde était d’accord pour l’aider dans sa transition. On lui a fait confiance et on savait qu’il avait les capacités pour le rôle.

Au vu de leur style de jeu très différent, qu’est ce qui est différent entre la synergie que tu avais avec Selfmade et celle que tu as avec Bwipo? 

Ce qui est très cool avec Bwipo, c’est qu’étant donné qu’il n’a pas énormément d’expérience en jungle, il est énormément ouvert d’esprit par rapport aux conseils qu’on pourrait donner. Ca nous permet d’essayer beaucoup de choses. Avec Selfmade, on jouait plus comme deux personnes distinctes, que comme un réel duo, avec chacun des styles de jeu pas optimaux quand il s’agissait de les combiner. Selfmade va plusavoir tendance à farmer pour pouvoir carry en lategame tandis que Bwipo a plus tendance à jouer autour de la map par exemple.

En écoutant une de tes interviews, j’ai entendu que tu avais, à une époque, un petit faible pour le rôle d’AD carry. Tu pourrais envisager un changement de rôle si l’occasion se présentait?

Peut-être le jour où je serai naze au mid! « Rires » C’est un rôle que je joue depuis longtemps et je ne me vois pas changer de poste pour l’instant, sauf si j’ai une idée géniale ou qu’un plan en or s’offre à moi. Mais pour l’instant, je suis bien à mon poste et je suis concentré dessus.

Sam Matthews (CEO de Fnatic) mentionnait récemment l’envie de créer un nouveau projet au sein de Fnatic, même si cela devait prendre plus de temps que prévu et que les résultats n’étaient pas directement ceux escomptés. Au vu des trois premières semaines de split, c’est une bonne direction que vous prenez?

Si on continue de performer comme on le fait pour l’instant et que l’ambiance reste telle qu’elle est pour l’instant, on peut clairement se considérer comme une team du haut de classement. Bien sûr, c’est très simple à dire après une série de victoires, le plus important ça reste la manière dont on rebondit après des défaites. Ca dépendra de plein de facteurs. Par exemple, Adam n’a jamais joué sur scène donc il faut voir comment il s’acclimate à ça. C’est compliqué de s’attendre à quelque chose quand on a pas de base sur laquelle se fixer.

« Jouer à cinq et donner le maximum, c’est tout ce qui compte. Si on s’en tient à ça, je suis convaincu qu’on peut aller aux Worlds.« 

Cet entre-saison a été le théâtre de débats autour de l’utilité, ou pas, des rumeurs concernant les transferts de joueurs, avec tout ce que cela implique. Sur ce débat, tu te positionnes où? Est-ce que malgré tout, la création de compte comme LEC Wooloo n’a pas relancé un peu la hype autour des transferts ?

Souvent, en tant que joueurs, si l’information ne te concerne pas tu as tendance à t’en foutre un peu « Rires ». Après bien sûr, quand ça te touche c’est différent. Je pense que tout ça dépend de deux choses: le mental que tu as en tant que joueur, et le type de rumeurs. Quand je vois les rumeurs qui ont été lancées sur les raisons du départ de Selfmade, et qui étaient totalement fausses, j’ai tendance à me dire que c’est un peu n’importe quoi. Le réel problème selon moi, c’est la tendance que le public a à faire une confiance aveugles envers les personnes qui diffusent ces rumeurs, sans se demander si elles ont de bonnes chances d’être fondées ou pas. Les gens ne réalisent pas toujours que ces rumeurs peuvent avoir un réel impact sur le comportement des joueurs et des structures.

Comment ca se passe pour toi la vie à Berlin?

Pour l’instant j’ai mon propre appartement! Quand j’étais chez Cloud9, je vivais dans la gaming house et quand je suis arrivé en LEC on m’a proposé de faire une collocation. Je me suis dit que j’allais essayer de vivre seul et pour l’instant ça se passe très bien!

Après 6 mois chez Fnatic, je suppose que tu as pris tes marques?

Tout à fait. De manière générale, c’est beaucoup plus simple de faire bouger les choses étant donné que je connais à peu près tout le monde au sein de l’organisation. Quand j’ai quelque chose à demander, je sais vers qui me tourner et c’est super agréable. Je suis beaucoup plus à l’aise, en mode « chill » comme on pourrait dire « Rires ».

Après un Spring Split un peu compliqué, comment tu envisages ce nouveau segment? Tu as travaillé de ton côté de ton côté pendant l’entre-saison pour améliorer certains points et arriver mieux préparé?

Oui, c’était assez important pour moi! Au Spring, j’avais tendance à jouer ce que les gens pensaient qui était bon, en laissant mes envies de côtés. Je donnais beaucoup de confiance à mes coéquipiers et eux me donnaient beaucoup de feedback. Attention, c’est toujours le cas maintenant mais je suis plus affirmé. J’ai mes champions de confort et si ils ont quelque chose à proposer il n’y a évidemment pas de problèmes à en discuter. J’ai tendance à fonctionner plus au feeling sur le jeu.

On t’a entendu récemment expliquer que tu prenais un rôle beaucoup plus « carry » depuis le début du split, en récupérant plus de ressources par exemple. Comment te sens-tu dans ce nouveau rôle?

J’ai toujours eu l’impression d’avoir ce rôle mais sans le jouer de la manière la plus propice. Quand on joue un champion plus carry, il faut apprendre à jouer de manière à se mettre dans de bonnes conditions pour tenir son rôle, ce qui est beaucoup plus le cas maintenant. Je joue de manière un peu plus « égoïste » si je peux dire, et pour l’instant ça fonctionne. Puis, les champions supports, ça m’a plu un moment mais je voulais revenir à ce que j’aimais réellement. Après, c’est aussi un plaisir de savoir évoluer sur tous les types de champions.

Copyright : Fnatic

Avec la montée en puissance de champions comme Akali, Lucian etc, je suppose que la méta te plait pour l’instant!

Plutôt oui, j’ai surtout réussi à me faire une bonne idée et une bonne connaissance de l’état du jeu actuellement. Je me suis habitué dès le début à jouer contre les bons champions de la meta et j’arrive à m’adapter au fur et à mesure donc c’est très positif. Je suis confiant sur ce que je joue et je pense que ça se voit dans nos parties.

Vous êtes quand même l’équipe de LEC qui rassemble deux belges en son sein, on peut donc se douter qu’une bonne partie des fans du pays sont derrière vous. Un dernier petit mot pour eux?

Ca fait toujours plaisir de voir qu’on a une communauté belge qui nous suit, malgré le fait qu’on ne les voit pas souvent étant donné le peu d’évènements organisés en Belgique. Un gros merci pour le soutien, on va tenter de vous rendre fiers. Puis, les français ont souvent tendance à nous considérer comme l’un des leurs donc on va tâcher de leur rappeler d’où on vient. « Rires »

Bien reçu Nisqy! Encore un gros merci pour ton temps, et courage pour le reste du split!

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Sinner Esports rejoint les qualifiés pour la 14ème saison d’ESL Pro League

Alors que se jouaient ce dimanche les phases finales de la 37ème saison de la première division d’ESEA, c’est l’équipe tchèque de Sinner Esports qui a réussi à s’imposer. Les joueurs repartent donc avec la garantie de disputer la 14ème saison de l’ESL Pro League.

La République Tchèque était visiblement en forme en ce dimanche 27 juin. Alors que les joueurs de l’équipe nationale de football réussissaient l’exploit de s’imposer deux buts à zéro face à l’équipe des Pays-Bas dans le premier huitième de finales de l’EURO 2021, c’est aussi le roster CSGO de Sinner Esports qui a récolté les honneurs.

En effet, l’équipe s’est imposée face aux Polonais de AGO en grande finale de la 37ème saison de l’ESEA Premier Division, porte d’entrée vers les compétitions top-tier européennes. Les deux équipes s’étaient déjà rencontrées au cours de la phase de groupes de la compétition. Un affrontement qui s’était soldé par une première victoire des Sinners sur le score de 2-0 (16-9; 16-12).

Disposant d’une map d’avance due à leur position dans le upper bracket, les Tchèques sont donc arrivés confiants dans cette grande finale. Sur Nuke, map choisie par les AGO, les Sinners montraient leur domination en inscrivant 10 manches du côté attaque. Les six points manquants étaient inscrits dans la foulée sans grande difficulté. Vertigo fut plus compliquée à gérer pour les Sinners. Malgré tout, ces derniers réussissaient à s’imposer pour clore définitivement une rencontre remportée 3-0 (16-8; 16-12).

En plus des 80 000$ destinés aux vainqueurs, l’équipe repart surtout avec une place pour la 14ème saison de l’ESL Pro League, une récompense juteuse pour une équipe qui n’a jamais atteint ce niveau de compétition.

Pour le Belge Keoz, engagé dans le tournoi sous les couleurs de LDLC OL, la compétition s’est arrêtée plus tôt. L’équipe française s’est en effet inclinée 2-1 face à ForZe dans le troisième round de l’arbre inférieur. Un résultat qui garantit, au moins, à l’équipe de participer à la prochaine saison de la division Premier de l’ESEA.

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LEC : Fnatic s’impose face à G2 Esports dans le classico

La formation de Fnatic s’est défaite des hommes de G2 Esports dans le classico de cette troisème semaine de compétition. Ils se maintiennent donc dans un haut de classement plus que serré, qui devrait se débloquer au cours des prochaines semaines de compétition.

C’est un affrontement attendu qui s’est joué ce week-end lors de la troisième journée du LEC, le chmpionnat européen de League of Legends. Les deux structures légendaires que sont Fnatic et G2 Esports se sont rencontrées dans un classico qui a tenu toutes ses promesses et qui a vu les premiers repartir avec la victoire.

Ce Summer Split avait pourtant bien mal démarré pour les joueurs de YamatoCannon, qui étaient ressortis des deux premières journées de la saison avec autant de défaites, pour aucune victoire. Les joueurs ont cependant bien rebondi, collectionnant depuis les victoires face à des équipes de haut de tableau ou des structures plus en difficulté, comme Astralis dont le projet semble avoir bien du mal à prendre.

Du côté des G2 Esports, c’est un bilan mitigé qui se dresse alors que la mi-saison arrive à grands pas. Alors que la formation fut, à une époque, considérée comme l’équipe européenne au plus haut potentiel, forcé de constater que les impressions ne sont plus les mêmes à l’heure actuelle.

Après un Spring Split aux résultats plutôt décevants, Rekkles et ses coéquipiers n’ont pas réussi à faire beaucoup mieux lors des premières semaines de compétition. Ces derniers n’ont remporté que 4 rencontres sur 7, alors que beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que l’équipe peut faire mieux.

Pour l’instant, c’est la formation de Misfits Gaming qui mène la danse dans le classement général. Le français Vetheo et ses collègues ont su montrer un niveau de performance étonnant, jusqu’à accumuler six victoires pour une seule défaite. La formation s’est payée le luxe de s’imposer face aux Fnatic lors de la première journée de rencontres, mais devra encore affronter des équipes comme G2 Esports et MAD Lions afin de confirmer une belle première moitié de Split.

Copyright visuel : LEC

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League of Legends pour les noobs – Volume I : Les bases

Bien que League of Legends soit l’un des jeux-vidéo les plus populaires de tout les temps et un des titres e-sportifs les plus regardés sur la planète, certains néophytes démarrent à peine le jeu à l’heure d’écrire ces lignes. C’est pourquoi on s’est dit que reprendre les bases, c’était peut-être une bonne idée. Voici donc un petit guide, à consommer sans modération, pour démarrer le jeu avec les bons réflexes.

Mais c’est quoi League of Legends?

Si vous avez sûrement déjà entendu un de vos amis vous dire « He j’ai fait un pentakill sur Leona alors que mon ADC était AFK. », il est tout d’abord probable que vous n’ayez absolument rien compris. Tout d’abord, sachez que cette affirmation est largement improbable. Si vous comprenez pourquoi à la fin de ce guide, c’est qu’on aura réussi notre mission. Ensuite, la première question que vous avez dû vous poser est : « Mais qu’est ce que c’est League of Legends? ».

League of Legends est un jeu d’arène de combat en ligne multijoueur, également connu sous le nom de MOBA. Bien qu’il existe plusieurs modes de jeu, on se concentra ici sur le mode de jeu classique, qui se joue sur la carte appelée « La Faille de l’Invocateur ». Sur cette dernière, ce sont 10 joueurs répartis en deux équipes de cinq qui s’affrontent. Chacun de ceux-ci joue avec un personnage différent, appelé champion. C’est sur ce mode de jeu que se jouent tous les gros circuits compétitifs, régulés directement par l’éditeur du jeu Riot Games.

Chacun de ces champions jouera un rôle très particulier dans l’équipe, dépendant de sa position sur la carte. Vous aurez deux moyens de faire des dégâts aux adversaires : vos sorts (au nombre de quatre) ainsi que vos auto-attaques.

Comment remporter la partie ?

Pour remporter la victoire face à l’ennemi, il vous faudra détruire le Nexus de la base adverse. Mais qu’est ce qu’un Nexus vous demandez-vous surement? Et bien le Nexus, c’est tout simplement le coeur de la base. Maintenant que vous savez comment remporter la victoire, laissez-nous vous expliquer l’environnement dans lequel se déroulera la partie.

Connaitre la Faille de l’Invocateur

Comme on vous l’expliquait ici plus haut, le mode de jeu principal de League of Legends se joue sur une carte appelée « la Faille de l’Invocateur ». Celle-ci est apparue dès la création du jeu, pour évoluer au fil du temps et des mises à jours proposées par les équipes de Riot Games.

La Faille de l’Invocateur est divisée en trois voies, plus communément appelées « lanes ». Le joueur qui ira sur la voie du haut est appelé un toplaner. Sur la midlane, vous retrouverez votre midlaner. En botlane, c’est un peu différent car vous retrouverez deux joueurs : un ADC, ou AD Carry, et un support. Le dernier joueur a pour rôle de parcourir la carte, et plus particulièrement la jungle, en éliminant des mobs afin de donner l’avantage à l’un de ses laners.

Sur chaque lane, vous serez accompagnés de minions, aussi appelés creeps. Tuer les minions ennemis vous donnera avant tout de l’argent, nécessaire pour acheter les objets qui vous permettront d’équiper votre personnage et d’améliorer ses statistiques. Ces derniers vont donneront aussi de l’expérience, qui permettra à votre champions de gagner des niveaux, et donc de devenir plus puissants.

Les tours et les inhibiteurs

Comme vous pouvez le constater sur cette carte, le chemin vers le Nexus adverse ne sera pas simple. Afin de progresser vers la base ennemie, vous devrez détruire, au minimum, toutes les tourelles d’une lane, ainsi que celles de la base.

Si vous vous approchez trop d’une tour et que vous êtes seuls, celle-ci vous attaquera. (Spoiler alert : ça fait mal, très mal.) Il faudra donc éliminer les minions adverses afin que les vôtres puissent progresser jusqu’à la tour qui se dresse devant vous. Une fois que vos minions seront visés par les coups de la tour, vous aurez tout le loisir de la détruire.

Les champions

Choisir son champion correctement

Comme on vous l’expliquait, chaque joueur présent sur la faille prend le contrôle d’un personnage appelé « Champion ». À ce jour, il en existe 155 au total. Bien entendu, chaque champion dispose de ses spécificités et caractéristiques, et ce sont ces dernières qui vont nous permettre de classer les champions en différentes catégories.

Et c’est là que réside la première spécificité de League of Legends. Au vu du nombre très élevé de combinaisons possibles entre les différents champions, aucune partie ne sera identique à la précédente. C’est d’ailleurs l’un des premiers aspects stratégiques du jeu : Comment constituer l’une des équipes les plus complémentaires?

Mais allons encore plus loin. Au fur et à mesure que vous jouerez avec différents champions, certains vous sembleront bien plus forts que d’autres. Si certains profitent en effet parfois d’une période de grande forme, rappelez vous que chaque champion, ou presque, peut être contré en en choisissant un autre en réponse.

Ainsi, la partie démarre dès l’instant où vous entrez dans la sélection des champions, aussi appelée draft. Pour vous dire à quel point cette étape est importante, l’ordre de pick et de banissement est prédéfini à l’avance. Si une équipe a le premier choix, c’est l’adversaire qui aura le dernier. Toute une stratégie est donc à développer si l’on veut pouvoir disposer de la meilleure composition possible, sans pour autant se la faire contrer.

Bien entendu, si vous démarrez le jeu, le principal conseil que l’on puisse vous donner est de choisir un champion qui vous plait, et sur lequel vous êtes à l’aise dans votre rôle. Une fois que vous en maitrisez un, passez à un autre, puis à un autre, afin de vous constituer un petit pool qui vous permettra de ne pas vous retrouver démuni en cas de ban de votre champion favori.

Les différents rôles

Les assassins

Les assassins peuvent se définir en trois caractéristiques : une grande mobilité, une faible quantité de points de vie, mais une force de frappe surprenante lorsque le champion est maitrisé. Ces derniers se retrouvent souvent sur la voie du milieu ainsi qu’en jungle. Dans la peau d’un assassin, votre rôle sera d’attendre le moment opportun pour rentrer dans le fight et éliminer les cibles les plus fragiles, et qui mettent le plus de dégâts. Attention, ce rôle nécessite une grande précision car votre petit nombre de points de vie ne vous permettra pas l’erreur.

Les mages

Les mages peuvent aussi être appelés AP Carrys, en raison des dégâts magiques qu’ils vont être capable d’appliquer sur une cible. Ces derniers reposent donc sur une bonne utilisation des sorts, car vos auto-attaques n’auront que peu d’utilité. Très souvent retrouvés sur la midlane, certains mages peuvent cependant être utilisés à presque tous les rôles. Il existe différents types de mages : des utilitaires, qui vous permettront d’appliquer des contrôles de foule sur vos adversaires, et des mages se concentrant sur les dégâts, ceux qu’on appelle alors AP Carrys.

Les tanks

Comme leur nom l’indique, les tanks ne sont pas là pour appliquer des dégâts aux adversaires, mais bien pour encaisser ceux de l’équipe ennemie. Si ce rôle peut paraitre moins important à la première lecture, il prend pourtant toute son importance dans les phases de regroupement, où les éléments les plus meurtriers de votre équipe auront besoin de quelqu’un pour encaisser les dégâts à leur place. Considérez aussi que au plus longtemps vous restez en vie, au plus vos équipiers auront le temps de frapper l’ennemi, jusqu’à finalement les faire tomber. Si la majorité des tanks se retrouvent souvent sur la toplane, certains supports sont également de ce type.

Les tireurs

Les tireurs se démarquent par une caractéristique assez simple : leur puissance de frappe repose très souvent sur des auto-attaques posées à distances. Alors que la force d’un assassin est de frapper vite, et fort, les tireurs seront très utiles en phase de combats de groupe, où ils s’assureront de poser des dégâts sur la durée afin de faire fondre les barres de vie adverses. Cependant, cette puissance sur la durée est compensée par une grande fragilité. Il faudra donc s’assurer de protéger votre tireur afin de lui permettre de tenir son rôle.

Les supports

Si le support est le rôle le moins excitant pour une bonne majorité des joueurs, il reste cependant capital et relève d’une grande importance. En tant que support, votre rôle sera de débloquer certaines situations afin de permettre à vos alliés de prendre l’ascendant sur vos adversaires. Un rôle qui nécessite souvent des champions qui peuvent altérer l’état de l’ennemi, par exemple en l’immobilisant ou en l’empêchant de lancer ses sorts et auto-attaques. Ne vous méprenez pas, il s’agit surement de l’un des rôles les plus forts du jeu. Vous retrouverez les champions supports sur la botlane, mais aussi parfois au poste de jungler.

Les combattants

Les combattants sont des champions assez polyvalents dans l’ensemble. Ils sont généralement un mix équilibré entre dégâts, défenses, et compétences utilitaires. Évoluant généralement au corps-à-corps, ces derniers se retrouveront souvent au milieu des combats. Beaucoup sont axés sur les dégâts physiques, certains sont magiques, tandis que d’autres infligent un mélange des deux.

Olaf, l’un des combattants de League of Legends / Copyright : Riot Games

Nous voilà déjà à la fin de ce petit guide qui, on l’espère, vous a familiarisé avec les bases de League of Legends. Si la théorie reste importante, qui plus est dans un jeu aussi complexe, c’est bien la pratique qui fera de vous un excellent joueur. Il ne vous reste donc plus qu’une chose à faire: vous rendre sur la Faille de l’Invocateur et tenter de grimper le classement! De notre côté, on vous laisse un peu de temps pour assimiler tout ça, et on revient avec un guide qui poussera certains concepts un peu plus loin. Dernier petit conseil : les jeux-vidéo restent un loisir, comportez-y vous bien, et les résultats ne devraient pas tarder à arriver.

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Rocket League : AztraL en direction de la Karmine Corp ?

Le Belge Maello « AztraL » Ernst serait sur le point de rejoindre le nouveau roster de la Karmine Corp sur le jeu Rocket League. C’est en tout cas ce que de nombreuses rumeurs rapportent. Si le recrutement venait à être officialisé, le Belge serait assuré de disposer d’une équipe compétitive pour la saison prochaine.

Souvenez-vous, il y a quelques mois la structure française Solary rachetait le roster Rocket League de l’équipe nord-américaine Oxygen Esports, dont faisait partie le Belge AztraL. Si les joueurs n’avaient la garantie que de passer la fin de saison au sein de la structure, leur futur restait plus qu’incertain.

Pourtant, celui de notre compatriote semble avoir fuité sur la toile. En effet, depuis plusieurs heures, plusieurs rumeurs circulent sur le possible recrutement de AztraL au sein de la structure française Karmine Corp. Un roster qui serait alors complété par le rachat de deux joueurs issus de l’équipe Vodafone Giants : l’Espagnol Marc « Stake » Bosch ainsi que le Marocain Amine « itachi » Benayachi. Une équipe assurément bourrée de talent.

Même si l’organisation star de la LFL, la ligue française de League of Legends, ne dispose pas de slot en RLCS, elle disposerait avec ces recrutements d’une force de frappe non négligeables, avec trois joueurs expérimentés et habitués de la compétition.

Pour certains, ces rumeurs ne sont pas étonnantes. Après avoir tout gagné sur League of Legends, remporté un titre mondial sur TFT grâce à leur joueur Double61, les dirigeants de l’organisation avaient il y a quelques temps annoncé vouloir se lancer sur une nouvelle licence. Si les doutes se sont d’abord portés sur une possible arrivée sur Counter-Strike avec un recrutement de l’équipe française DBL Poney, l’aventure semble maintenant prendre une nouvelle direction.

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BLAST dévoile son premier tournoi Apex Legends

BLAST, le célèbre organisateur de tournois e-sportifs, a dévoilé son premier événement Apex Legends. 40 équipes européennes se disputeront le titre de « BLAST Titans » ainsi qu’une cagnotte de 40 000 euros. Top départ de la compétition le 23 juillet.

BLAST, l’organisateur de sports électroniques, a annoncé se lancer désormais sur Apex Legends, le célèbre jeu Battle Royale de Respawn Entertainment. Les débuts de l’organisateur de tournois danois sur Apex prendront le nom de BLAST Titans et réuniront 40 équipes européennes. 20 équipes sont invitées sur la base de leur niveau de performance, tandis que les organisateurs distribueront également 10 wildcards. Les places restantes seront pourvues par des qualifications ouvertes, qui auront lieu les 3, 4, 10 et 11 juillet.

Le tournoi BLAST Titans s’étalera sur les week-ends du 23 au 25 juillet et du 31 juillet au 1er août. Lors du premier week-end de compétition, toutes les équipes s’affronteront dans un format de double élimination. Les 20 meilleures équipes seront ensuite invitées au deuxième week-end. Les détails ne sont pas encore connus, mais le site officiel promet déjà un « format innovant ».

L’annonce est une déclaration claire et nette faite à la concurrence. Jusqu’à récemment, BLAST était surtout connu comme l’un des principaux organisateurs de tournois CS:GO. Mais avec les annonces récentes de BLAST Titans et du Fortnite Champion Series All-Star Showdown, l’organisateur semble vouloir élargir ses ambitions. Après Counter-Strike, DOTA 2 et Fortnite, Apex Legends devient donc le quatrième jeu e-sportif de l’offre de tournois de la société danoise.

Copyright visuel: BLAST

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Quel FPS télécharger sur son smartphone ?

Soyons honnêtes, quand le mot e-sport est prononcé, ce dernier fait directement penser à des compétitions disputées sur consoles ou sur PC. Pourtant les chiffres sont formels, il y a bien plus de joueurs sur mobile que sur tout autre plateforme. Mais est-ce que la scène e-sportive y est pour autant aussi bien développée ? Penchons-nous sur l’exemple des FPS mobiles.

Beaucoup de jeux, beaucoup de choix

Avant tout, il faut bien comprendre que le marché du jeu-vidéo mobile saturé et qu’il est parfois compliqué de s’y retrouver. Bien souvent, les portages de jeux vidéo traditionnels sur mobile sont les premiers titres qui nous viennent en tête. Il existe pourtant une multitude de licences, développées exclusivement sur mobile.

©daxueconsulting – Tous les jeux PuBG-like disponibles en Asie.

Si l’e-sport a maintenant contaminé la presque entièreté de la planète, son pendant mobile reste bien plus populaire sur le continent asiatique. Les App Store de ce continent en sont d’ailleurs la preuve : une multitude de jeux, et de clones sont disponibles, rendant le choix du joueur souvent compliqué.

Pourtant ce genre de problème arrive aussi aux consommateurs occidentaux. Beaucoup de noms, et peu d’assurance d’avoir un produit bien fini, tant les reviews sur ce segment sont rares. C’est pourquoi on s’est dit qu’une petite liste non-exhaustive des FPS à télécharger de toute urgence pourrait vous être utile.

Call of Duty : Mobile, le nom à connaître

© Activison & Call of Duty : Mobile – Images du jeu

La franchise Call of Duty,fer de lance des FPS en général, a pendant des années regné en maitre sur le milieu, parfois dérangée par Battlefield ou d’autres FPS plus tactiques mais jamais ébranlée.
Un portage sur mobile n’était ainsi qu’une question de temps, et c’est le 1er octobre 2019 que les voeux des joueurs sont exaucés. Derrière le jeu, Activision n’est pas seul. En effet, TiMi Studio et Tencent Games (retenez bien ce nom) viennent apporter de l’aide au projet.
Le jeu est très bien reçu et gagne même deux distinctions comme celle des “The Game Awards” en tant que « Best Mobile Game” en 2019.

Call of Duty Mobile (CoDM) est aussi devenu l’une des plus grosses scènes e-sportives mobile dès l’année 2020. En effet, cette même année marque l’arrivée officielle du tournoi Call of Duty World Championship présenté et sponsorisé par Sony, qui s’accompagne de plus de 1 million de dollars en cash-prize. Un circuity qui fait de la scène CoD Mobile une scène top tier en e)sport !

Le système de qualifications ouvertes permet à tous les joueurs et équipes avec un niveau minimum sur le jeu de s’y inscrire et ainsi espérer se qualifier pour les phases finales. Preuve que le circuit fonctionne, l’édition 2021 voit son cash-prize doubler jusqu’à un montant de 2 millions de dollars.

© Call of Duty : Mobile & Sony – Rendez-vous dès le 3 Juin prochain pour la première phase du CoDM World Championship.

Tencent Games et TiMi Studio à la tête des triple A sur Mobile

Un autre jeu phare des FPS Mobile est PuBG. La version portable du Battle Royale bien connu attire de plus en plus de monde et ce partout autour de la planète. Un nom revient lors du développement de cette version, TiMi Studio.

© PuBG Mobile & Tencent Games – Ici la Pro League Americas, mais ces évènements sont internationaux et se développent à vitesse grand V.

Le jeu est annoncé sur Android et iOS le 9 février 2018, avec un total de 75 millions de pré-inscriptions avant sa sortie internationale en mars de la même année. PuBG Mobile se classe aussi premier et deuxième dans les classements chinois des téléchargements iOS au lancement, en faisant l’une des licences mobiles les plus jouées sur le continent.

En terme d’e-sport, les joueurs de PuBG reconnaîtront quelque peu les ressemblances avec leur alter-ego sur mobile. La PuBG Mobile Pro League (PMPL) est ainsi présente sur tous les continents, des Amériques à l’Asie du sud-est en passant par l’Europe de l’ouest ou encore la région russe. Chaque conférence accueille 16 équipes qualifiées au préalable par des qualifications ouvertes dans chaque pays.

Certains acteurs de l’esport traditionnel se sont déjà positionnés sur PuBG Mobile, comme ESL qui a participé à l’élaboration de la ligue. Certains de ces acteurs considèrent d’ailleurs PuBG Mobile comme un meilleur investissement en termes d’esport que sa version PC, au vu des chiffres du jeu sur les deux plateformes !

© esportsinsider – Un partenariat entre ESL et PuBG a eu lieu pour former le système/calendrier esport actuel.

Voilà déjà deux des FPS principaux qui trustent la scène esportive mobile à travers le monde. Dominés et développés par Tencent Games et TiMi Studio qui s’imposent en tant qu’incontournables, ou presque sur cette nouvelle tendance qui se dessine.

Profitant des moyens de Tencent Gaming, le géant chinois qui a participé au développement des deux jeux, ces deux premiers jeux font partie des fers de lance du segment. Cependant, si ils font partie des licences qui boostent la scène e-sportive mobile, il en existe pourtant une multitude d’autres.

Des concurrents pourtant bien implantés !

© Garena Free Fire – Vous voilà parachuté sur une carte en équipe ou tout seul, trouver le meilleur armement possible et battez vous. Le dernier survivant gagne ! Cela vous dit quelque chose ? Pourtant Free Fire le sublime sur mobile.

Un autre titre à la tête des Battle Royale sur mobile se dénomme Free Fire, développé par 111Dots Studio et publié par Garena, développeur et éditeur de nombreux jeux, bien connu en Asie du Sud-Est. Dès 2010 ils sont par exemple distributeurs d’un certain… League of Legends. L’éditeur participait aussi au lancement de Call of Duty Mobile et n’en est donc pas à leur coup d’essai sur le mobile.

Free Fire reste pourtant bien leur titre maître. Sorti en fin d’année 2017, il est reconnu comme le meilleur jeu par les votes de la communauté sur le Google Play Store en 2019. Il est, durant la même année, le jeu mobile le plus téléchargé, preuve que sa qualité est adaptée à beaucoup d’appareils. Le jeu privilégie les performances, avec un gameplay original et bien pensé.

Un gameplay approprié peut-il aider à développer une scène pérenne ? C’est une bonne base en tous cas. Et les développeurs de Free Fire ont su s’en servir pour amener au sommet leur circuit annuel : Les Free Fire World Series.

© Garena Free Fire – Peu connue en Occident, les World Series de Free Fire réservent pourtant plus de 2.000.000$ de Cash-Prize aux participants ! Tentant n’est-il pas ?

À l’image de Riot Games sur ses titres, Garena reste aux commandes de toutes les compétitions. Le jeu ayant dépassé le milliard de dollars de recette, en seulement deux ans d’existence, l’édition 2021 réservait 2.000.000$ de cash-prize à ses participants ! Un chiffre exceptionnel même dans l’esport traditionnel surtout au vu de la jeunesse du jeu. Malheureusement pour nous, peu d’européens participaient, notre région n’étant pas considérée comme une région majeure sur le jeu.

Cela dit, le spectacle fut au rendez-vous et ce sont les Thaïlandais de Phoenix Force qui sont repartis avec les 500.000$ promis au gagnant! Ainsi, des régions peu reconnues sur d’autres scènes e-sportives s’illustrent sur FreeFire. La scène européenne est encore un peu délaissée, mais cela vous laisse de la place pour devenir les prochains champions d’Europe !

Le futur du FPS mobile en marche !

© Valorant & Riot Games – Une image datant de la béta du jeu Valorant pc. On pouvait déjà y voir le mode tactile pour des PC avec écrans activables, mais pas seulement car récemment des annonces ont été faites quant à la venue prochaine de Valorant sur mobile.

L’une des grosses nouvelles à propos des FPS mobiles reste l’arrivée de Valorant sur tous les appareils capables de le supporter ! Espérons que le gameplay sera simplifié mais c’est un nouveau pas vers une scène plus reconnue et pérenne. Au vu de ses chiffres faramineux de la version PC après seulement un an, plusieurs millions de personnes devraient s’essayer au portage sur mobile. Connaissant Riot Games, nous pouvons nous attendre à de l’e-sport sur le jeu d’ici quelques années, si l’écosystème s’y prêtait ! En comparaison, l’e-sport sur Wild Rift, portage mobile de League of Legends, a mis un an à se mettre en place, Riot Games ayant exprimé leur envie de le développer seulement en début d’année.

Alors que Valorant n’est qu’annoncé, d’autres jeux sont déjà présents sur le marché et y ont fait leur place sans pour autant se lancer dans l’esport. C’est le cas de Warface :

© Warface MY.GAMES & Crytek – Un jeu déjà très attirant sur PC, sa version portable permet de toucher un public plus large sans pour autant lui en faciliter la tâche.

Le portage mobile du jeu Warface développé par My.Games et Crytek est un FPS très intéressant qui rassemble beaucoup de joueurs sur ses deux versions (PC & mobile), en faisant un potentiel compétiteur à Call of Duty : Mobile depuis sa sortie en début d’année 2020. Depuis, l’équipe de développement n’a pas beaucoup partagé sur un possible futur e-sportif.

Un studio de développement apparaissait comme le grand manquant de notre dossier, Gameloft, un studio de création française fondé par un des directeurs d’Ubisoft et expert depuis des années du mobile. En 2017, 2,5 millions de jeux Gameloft étaient téléchargés chaque jour. L’entreprise dispose de près de 187 jeux sur smartphone, dont plusieurs FPS, développés par ses 20 studios de création. Parmi eux, on reconnait un titre qui est presque devenu un passage obligatoire pour tout gamer mobile : Modern Combat 5.

Le dernier né de la série des Modern Combat instaure des missions solos et des combats en fast FPS joués en multijoueur. Disponible sur PC à travers Steam, le portage mobile est tout à fait viable et est même parfois bien plus jouable en termes de feelings. Cependant, il n’est pas vraiment penché vers l’e-sport. Une version plus portée sur la compétition a cependant fait son apparition, sous le doux nom de Modern Combat Versus.

© Modern Combat Versus & Gameloft – Une grande étape dans l’avancée de Modern Combat a été l’association avec Honor et ESL. Développant ainsi une vraie scène compétitive.

Malheureusement, malgré un projet de grande envergure, l’occident à eu du mal à s’accrocher au projet mobile. Il est aussi vrai que le jeu n’avait pas les mêmes sensations que l’épisode 5 de la série. Celui-ci paraissait plus fluide et réaliste dans son gameplay. Les tournois sponsorisés par Honor sur la plateforme ESL Play n’ont ainsi pas dépassés plus d’une quinzaine d’équipes à travers le monde. Ces mêmes tournois étaient censés mobiliser une grande partie de la communauté du jeu. La communauté a essayé de créer des tournois, cependant mineurs datant d’il y a quelques années. Le grand public n’y ayant pas eu accès facilement, tous ces petits projets sont morts dans l’oeuf. Une logique qui a valu à Modern Combat 5 de redépasser son successeur en terme de nombre de joueurs.

Si les développeurs n’ont plus émis l’envie de développer un circuit e-sportif sur le jeu après ce résultat très peu probant, on peut toujours espérer le retour de grands noms comme ESL. Mais soyons honnête, il semblerait que ce titre fasse bel et bien partie du passé.

Et les FPS tactiques dans tout ça ?

Avis à tous les fans de CSGO et de tout FPS tactique, voilà enfin un portage sur mobile ! Fidèle à celui dont il s’inspire, le jeu propose quelques achats cosmétiques (Skins d’arme, etc.) que vous pourrez entre autres débloquer grâce à des caisses. Les nombreuses mises à jour du jeu vous permettront de rester investi dans celui-ci et ainsi continuer à développer vos mécaniques mobiles. Les équipiers seront bien plus importants sur ce jeu que sur tout autre FPS déjà présenté, car les FPS tactiques ne pardonnent que très peu les erreurs commises ! Toujours est-il que la scène e-sportive de ce titre est elle aussi encore en stase. Et pour l’instant, peu de nouvelles ont été publiées, si ce n’est quelques tournois communautaires.

© Critical Force – Le petit studio finlandais a surpris beaucoup de monde avec ce seul et unique jeu sorti jusqu’à présent. Espérons que le développement continue au mieux pour peut-être espérer un émmergement de l’esport sur ce jeu !

Comme nous avons pu le voir, de nombreux titres de FPS sur mobile se battent pour être sous la lumière des projecteurs. Et il en reste encore beaucoup d’autres que nous n’avons pas pu citer pour cause de redite ou de manque d’informations à leur sujet. Une chose est sure, les projecteurs ne tarderont pas à se pencher sur le mobile, au vu des structures qui s’y sont déjà placées et les communautés que de tels circuits pourraient engager. Certaines structures sont d’ailleurs créées depuis ces mêmes jeux mobiles (Team Queso en est un des exemples les plus flagrants.)

Alors même si les FPS ne sont qu’une branche parmi d’autres, ils restent l’un des secteur dont les utilisateurs sont le plus friands. Avec l’Asie en fer de lance, il est très probable que la vague mobile déferle bientôt sur le continent européen. Au final même si le mobile reste renié par les occidentaux, il devient incontournable pour beaucoup ! Attention à ne pas rater le train en marche. Et qui sait, peut-être que nous auront, nous aussi, une section jeux mobile dans le futur.

Copyright visuel : Mobile games demonstration at 2018 Asian Games picture by Akira Kodaka