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Interview avec Badjian, espoir belge sur NBA2K

Dans cette série, nous irons au plus près des joueurs et des organisateurs e-sports avec des interviews, des rencontres, des reportages afin de découvrir l’univers des joueurs professionnels, semi-pros ou amateurs de la scène e-sport belge.

Nous sommes allés à la rencontre de Bryan « Badjian » Badjie, 22 ans, jeune talent belge de la scène NBA2K. Il est considéré comme l’un des plus talentueux joueurs du mode ProAM, mode le plus compétitif sur la licence.

Mais qu’est-ce que le ProAM ?

ProAM est un mode de jeu qui s’apparente à celui du Club Pro FIFA.
Le mode consiste à prendre le contrôle d’un joueur de l’équipe, comme au basket traditionnel, de respecter sa position et son rôle pour ne pas déséquilibrer le reste de l’équipe. Les autres personnages sont aussi contrôlés par d’autres joueurs. Chaque joueur doit se coordonner avec le reste de son équipe et suivre un meneur de jeu qui met en place des stratégies défensives comme offensives.

Tout commence à Bruxelles du côté d’Anderlecht, là où a grandi Bryan, passionné par le football et par le sport en général. Alors concentré sur ses études et après avoir obtenu son CESS, il se dirige vers des études de communication, mais ne se sentant pas à l’aise, il décide de changer d’orientation vers des études de langues et d’interprétation, mais rien n’y fera. Piqué par l’e-sport, Bryan décide d’arrêter pour se consacrer à l’e-sport.

Bonjour Bryan, pourquoi et comment en es-tu venu au monde de l’e-sport ?

Bonjour Proximus, j’ai commencé l’e-sport parce que je jouais beaucoup à FIFA. Je me sentais à l’aise sur le jeu et prêt à défier d’autres joueurs en LAN. J’ai alors décidé de m’inscrire au tournoi de Belgique organisé par EGO en 2016 après avoir vu une de leurs affiches. Étant quelqu’un de nature compétitive, j’ai pris goût ce type de compétition. Après ce tournoi, je me suis rendu compte que j’avais un bon niveau et que je pouvais aller plus loin.

Tu joues actuellement à NBA2K, jeu peu médiatisé sur la scène e-sport, pourquoi ne pas être resté sur FIFA ?

Je jouais aussi à NBA2K et le championnat du Benelux est apparu. J’ai réalisé une très belle performance lors de ce tournoi, j’ai senti un feeling sur ce jeu contrairement à FIFA. Je me disais de ne pas lâcher ce jeu et de continuer dans cette voie pour tenter de performer.

Après une seconde place au tournoi des Pays-Bas, Bryan s’ouvre des perspectives et ne souhaitant pas s’arrêter sur ses bonnes performances, décide de s’inscrire au championnat de France NBA2K. Tout comme la scène du Benelux, la scène française manque de tournois et de développement ce qui est assez compliqué pour une progression de carrière.
Lors d’un tournoi à Paris avec une place sur le podium, Badjian commence une aventure dans le club de l’AS Monaco, il se retrouve alors propulsé sur la scène française.
Avec le club monégasque, Badjian enchaîne les victoires et les titres et fini par remporter le championnat élite French ProAM League.
Une restructuration à Monaco fait que le club se sépare de son effectif NBA2K. Badjian est transféré chez Supremacy, ce qui ne l’empêchera pas de remporter une deuxième fois la FPL avec sa nouvelle équipe.

Tu viens de remporter les deux plus grosses compétitions françaises et un award pour le rookie belge lors des Belgian Games Awards, quel est le sentiment que tu peux avoir sur ces performances ?

C’est un immense plaisir. J’ai remporté la FPL avec l’AS Monaco, puis l’année suivante Supremacy l’emporte pendant la deuxième saison, mais je n’avais pas encore rejoint l’effectif à ce moment là. Lors de la troisième saison, on s’est retrouvé pendant une sorte de rassemblement et on a décidé entre les joueurs de Monaco et certains de Supremacy de monter une équipe ensemble. L’équipe n’était composée que de joueurs vainqueurs de la FPL. On arrive à remporter la compétition avec cette équipe en jouant pour Supremacy, on a même été plus loin en remportant aussi la French ProAM Cup dans la foulée.
Le sentiment que j’ai avec tous ces trophées et titres remportés, c’est un réel sentiment de joie et de plaisir, l’accueil de la communauté est aussi très intense, car je ne m’attendais pas à attirer autant d’engouement autour de moi.

Bryan « Badjian » Badjie – ©AS Monaco

En février lors des Belgian Games Awards, Bryan remporte le trophée du meilleur rookie belge de l’année. Pour les premières récompenses de l’e-sport belge, il sera accompagné de Gabriel « Bwipo » Rau, joueur League of Legends de l’équipe Fnatic, dans la catégorie meilleur joueur professionnel et de l’ESL Proximus Championship dans la catégorie meilleure compétition belge de l’année.

Supremacy décide ensuite d’arrêter le projet avec l’équipe entière, peux-tu nous en dire un peu plus ?

Ils ont changé un peu le projet et la vision de celui-ci. De notre côté, nos exigences et notre vision ont fait que nous avons eu beaucoup de malentendus, ça été préférable pour tout le monde de se séparer. Chacun est parti de son côté et nous nous sommes mis en quête de représenter une nouvelle structure pour la prochaine saison du ProAM.

Vous avez rejoint 13Utopik dans le début de l’année 2020, comment s’écrit l’avenir pour toi dans les prochains mois et prochaines semaines ? Et pourquoi 13Utopik ?

Nous avons un objectif commun, c’est de pouvoir rentrer et rejoindre la 2K League, mais c’est un travail complexe où il faut être patient, en attendant, on voit que l’e-sport se développe beaucoup en France et en Europe. 2K essaye vraiment, actuellement, de bien se mettre dans l’e-sport en se donnant les moyens. Ils multiplient les tournois, les compétitions ce qui donne la possibilité de se mettre en avant et d’obtenir de la visibilité.

Pour 13Utopik, le choix nous semblait logique dans la continuité de notre carrière parce que Mathias, l’ambassadeur, cherchait une équipe e-sport et surtout une équipe 2K à représenter. Vu qu’il gère beaucoup de choses dans l’équipe, qu’on le connaissait bien et qu’on avait confiance en ses paroles, le projet qui nous a été proposé semblait être le choix le plus logique pour nous.

Quelles sont les prochaines compétitions sur 2K dans lesquelles nous pouvons te suivre ? Et les objectifs avec 13Utopik pour les compétitions qui arrivent ?

La French ProAM League va recommencer d’ici quelques semaines, comme l’an passé, on devrait avoir deux saisons cette année avant 2K21. Pour l’instant, uniquement les membres de notre équipe sur le circuit ont déjà remporté cette compétition. J’espère vraiment qu’on va continuer dans cette dynamique, car même avec le changement de structure, on pense que cela n’aura pas d’impact sur nos performances et surtout, on l’espère sur nos résultats. On reste ensemble, on reste soudés et on veut tout gagner ensemble.
Un autre objectif est aussi d’aller s’imposer sur la scène européenne, en participant à des tournois et compétitions organisés par Buzzer Beater, ESBA (Electronic Sports Basketball Association), BGA (Basketball Gaming Association) ou encore Nice cactus avec son tournoi 2k contest par exemple.
Notre but est d’aller le plus loin possible dans chacune de ces compétitions en gardant en ligne de mire les compétitions françaises.

©NBA 2K League

La 2K League organisée conjointement par la NBA et Take-Two Interactive, est la ligue d’esports professionnelle regroupant les meilleurs joueurs NBA2K dans le monde et aussi la première ligue officielle gérée par une ligue sportive professionnelle américaine.
La NBA 2K League, c’est aussi 356 millions de vues pour les vidéos et l’ensemble des plateformes des réseaux sociaux.
23 équipes sont en compétition, mais pas uniquement des clubs de NBA, exemple du club e-sport professionnel Gen.G. L’équipe américaine signe en 2017 un partenariat historique avec l’Asie et ouvre une franchise d’expansion sous 2K League à Shanghai.

En décembre, Bryan est invité à participer au repêchage de la Draft de la NBA 2K League. Il y passera des épreuves : matchs, interviews avec les managers d’équipes professionnelles. Malheureusement Badjian ne sera pas retenu pendant cette phase de repêchage pour rejoindre les 228 joueurs éligibles à la draft 2020 qui disposait seulement de 68 places.

Qu’est-ce que représente la 2K League dans une carrière de joueur ? Est-ce un objectif pour toi cette saison ?

La Draft sur NBA 2K représente le Graal si je peux dire ça comme ça. Cela nous permet d’atteindre la 2K League qui est le plus haut niveau en-terme d’e-sport sur le jeu, en tout cas pour l’instant. Mais cette année, aucun Européen n’a été drafté ce qui m’a donné un petit coup au moral. C’est la deuxième saison ou du côté européen aucun joueur ne rejoint la ligue. Au total depuis le début de la 2K League, seulement 3 ont réussi à obtenir une place dans la ligue et on se demande si la porte s’ouvrira de nouveau. Nous gardons, avec mes coéquipiers, l’espoir d’obtenir une draft. Il nous reste à faire de bons résultats, se faire repérer et rester actif afin que nous puissions peut-être y accéder un jour !

Un joueur qui selon toi pourrait être qualifié de pépite ?

Celui qui a le plus d’avenir et qui a le plus de chance d’obtenir une place en 2K League c’est Ilyes aka Mastour notre meneur de jeu, je joue avec lui depuis l’époque de l’AS Monaco. On a commencé le ProAM compétitif ensemble et pour moi, il a l’une des plus fortes progressions dans le jeu. C’est un joueur extrêmement intelligent dans le jeu et je pense qu’il est le plus apte aujourd’hui à aller chercher cette place en 2K League. Après, on pourrait plus qualifier notre pivot Adam aka Adaax, qui est très jeune, de pépite, car je pense qu’il pourrait largement aussi atteindre un très haut niveau.

Disposes-tu d’un rituel d’avant match comme certains sportifs de haut niveau ?

Je n’ai pas vraiment de rituel, après, je ne saurais pas l’expliquer, mais quand je suis chez moi, je ne joue jamais sur une chaise. Je joue uniquement sur un matelas et en tailleur. Je ne sais pas si on peut considérer ça comme un rituel ou une habitude, mais c’est quelque chose que j’apprécie vraiment. Sinon, sans hésitation, j’aime avoir une capuche, j’aime trop les capuches, je porte souvent une capuche même quand je ne joue pas. Quand je n’ai pas de capuche, je ressens parfois le besoin de mettre un bandeau à la place.

Tu connais bien la scène NBA de manière générale, si là tout de suite, je te demande ton TOP 5 de légendes que tu aimerais avoir dans ton équipe, qui sélectionnerais-tu ?

Ouhhh…. Celle-là est dure, mais si je devais me fixer sur mes préférences : Kyrie Irving parce que c’est mon meneur préféré, bien entendu au poste de meneur. En arrière, il faut respecter Michael Jordan, c’est un choix incontestable et obligé. En ailier, LeBron James parce qu’il est vraiment trop trop fort. LeBron, c’est mon GOAT. En ailier fort Tim Duncan, je pense, alias Monsieur fondamental et en pivot Kareem Abdul-Jabbar qui reste pour moi un choix personnel.

Je suis un jeune joueur de NBA2K, je veux progresser, qu’est-ce que tu me conseilles ?

Ce que je conseille aux gens qui souhaitent progresser, c’est de jouer de manière compétitive. Ne pas avoir peur de jouer contre plus fort que sois, ça permet de prendre plus rapidement du niveau, de jouer aussi contre des équipes plus fortes. Que ce soit dans le 1v1 ou encore dans les ProAM, il existe plein de tournois. Sur Twitter par exemple il y a plein d’annonces. Cela permet de se faire voir, se faire une place et espérer être repéré. Ne perdez pas espoir et profitez d’un maximum de tournois sur ces réseaux pour progresser et jouer contre les meilleurs.

Depuis notre interview Badjian a participé au NBA 2K20 Challenger Series en 1v1 organisé par l’ESL le week-end dernier. Il s’est incliné en quart de finale de la compétition contre le futur finaliste et allemand « Legacy » sur le score de 59 à 71.
Il s’inclinera une seconde fois en loser bracket face à l’italien « xVill » en Round Lower of 4 (premier quart de finale).

Une saison bien chargée s’annonce pour le calendrier de ce jeune espoir belge, qui on l’espère, aura ses chances pour obtenir une place dans la prochaine draft de la 2K League.

Récapitulatif du palmarès de Badjian :

2k18
En 1vs1 :
– Vice champion de Belgique
– Top 3 championnat de France
– Top 1 tournoi ESL (mini championnat d’Europe)
– Victoire sur plusieurs tournois organisés par NBA2kContest

2k19
En 1vs1 :
– Top 3-4 championnat de France
– Devient le Recordman du plus gros nombre de tournois gagnés ( tournois organisés par NBA2kContest)
– Top 3 tournoi organisé par AMOS en collaboration avec le Paris Basket

En Pro Am :
– Champion de France (1ère saison FPL)
– Vice champion d’Europe

2k20
En 1vs1 :
– Champion du 1er tournoi organisé par NBA2kContest
– Vice champion tournoi PGW

En Pro Am :
– Vainqueur NBA2KLeague EU Invitational
– Champion coupe de France (FPL)
– Champion de France (FPL)
– Champion de France Nice Cactus Invitational
– Champion de France NBA2KContest France cup
– Vice Champion d’Europe (EBO)

© Badjian

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Les événements e-sportifs annulés à cause du Covid-19

Le Covid-19 est actuellement dans toutes les discussions. Tous les événements, qu’ils soient nationaux ou internationaux, sont annulés et tous se posent la question de savoir s’ils pourront reprendre et quand ? Étant donné les blocages dans de nombreux pays, de nombreux événements e-sportifs sont également atteints. Si plusieurs organisateurs ont décidé de passer à un format en ligne, d’autres ont tout simplement été reportés voire annulés. Voici un récapitulatif des événements les plus importants ainsi que les différents salons ou encore les sorties de la PlayStation 5 et de la Xbox One X.

FIFA 20 et la Proximus ePro League

Si le championnat de foot est définitivement clôturé, plusieurs matchs sur les terrains virtuels sont encore à jouer. Alors que la saison régulière a pris fin, nous ne savons pas encore quand la phase finale pourra se jouer. En attendant la confirmation et des informations complémentaires, il vous est toujours possible de profiter du spectacle en consultant les résumés de la phase classique.

Et si les fans de FIFA ressentent l’impact du coronavirus en Belgique, à l’international, EA a également dû annuler ses événements. De ce fait, la FUT Champions Cup Stage de Bucarest n’a pu se tenir et s’est transformée en format online.

NBA 2K League

La plus grande ligue mondiale de basket-ball est actuellement dans l’attente et le doute plane toujours autour d’un possible redémarrage. Aucun match de NBA n’a été joué depuis le 11 mars dernier, au même titre que le championnat virtuel qui n’a pu démarrer. Selon le programme initial, la NBA 2K League aurait du débuter le 24 mars, mais étant donné l’arrêt total du basket-ball, l’ensemble de la compétition a été reportée. Alors que les basketteurs approfondissent leur travail de pré-saison, les e-sportifs la poursuivent quant à eux à la maison.

Cependant, cette période transitoire nous a permis de nous apercevoir que de nombreux footballeurs étaient adeptes de la franchise de basket-ball. Plusieurs Diables Rouges ont notamment partagé leurs duels via les réseaux sociaux. Très actif aussi, notre gardien Thibaut Courtois a par ailleurs participé à la campagne #NBATogether en affrontant quelques célébrités, athlètes et influenceurs européens sur NBA 2K20.

League of Legends

La RIV4L College League qui vient de clôturer sa phase de play-offs en ligne a également été touchée par la situation sanitaire. Sa phase finale, qui aurait du se jouer lors d’un grand événement dans les semaines à venir, a été postposée. La date n’est pas encore fixée, mais il semblerait que celle-ci tourne autour des mois d’octobre et novembre. Même topos au niveau international avec des matchs sans public et retard dans les programmes impactant des compétitions comme la League of Legends Championship Series (LCS) ou encore la League of Legends European Championship (LEC).

Overwatch

Depuis le 11 mars, plus aucun événement local n’a pu être organisé, dont un parisien qui devait se tenir et mars et en avril. Entre-temps, la compétition a bel et bien repris en ligne. Autre victime du Covid, le All-Stars Weekend qui est reporté à la fin de saison.

Rocket League

Il n’y aura pas de Championnat du Monde de Rocket League à Dallas cette année. Les États-Unis sont sévèrement touchés par le virus et le nombre d’infections ne cesse d’augmenter. Ceci dit, les compétitions régionales offlines sont également annulées au profit de compétitions onlines dotées de prize pool plus élevés.

PUBG Global Series

Le premier événement annulé en dehors de l’Asie a été les PUBG Global Series de Berlin. Un tournoi qui devait initialement débuter le 31 mars dernier. Les quatre meilleures équipes au monde, à savoir OGN Entus Force, Four Angry Men, FaZe Clan et le champion en titre, le général G Esports, auraient concouru pour un prize pool de près de 460 000 euros pour un événement qui se profilait comme le grand départ des PUBG Global Series.

Counter-Strike: Global Offensive

Les meilleures équipes de CSGO devront être patientes. En effet, le Major qui devait se jouer à Rio du 11 au 24 mai est reporté au mois de novembre (19-22). Les éliminatoires des IME Katowice n’ont pas non plus été autorisés à s’organiser en février. Le Prize pool a dès lors été augmenté, ce qui rendra la compétition encore plus palpitante. L’ESL Pro League et la ligue FLASHPOINT ont été obligées de terminer les séries éliminatoires à huis clos.

En Belgique, nous retiendrons que la lan LouvardGame 5.2 a été annulée alors que sa version 5.3 d’après été reste dans l’incertitude. Dès lors, les organisateurs se sont lancés dans l’organisation de leur tour NumberOne en ligne. Celui-ci devrait donc débuter durant ce mois de mai. Les dates ne sont pas encore annoncées. Une bonne nouvelle pour les fans belges de Counter Strike, qui pourront dès lors assister au Legend Stage et au Challenger Stage depuis leur petit écran.

Call of Duty

La Call of Duty League a pris le taureau par les cornes en annulant tous ses événements 2020. Heureusement, les fans ne resteront pas sur leur faim avec la diffusion de la compétition qui se poursuit en ligne. La CDL a malgré tout marqué sa volonté de réorganiser ses tournois offlines dès que possible. Évidemment, pour l’heure impossible de savoir quand cela sera-t-il possible.

Apex

EA n’est pas seulement intervenu sur son jeu de foot, mais aussi sur l’Apex Global Series qui a manqué son départ. Le premier major, qui devait se tenir du 13 au 15 mars à Arlington au Texas (USA), a été annulé. Ce devait être le premier de douze événements mondiaux en direct. Une nouvelle fois, les adeptes de la franchise pourront se consoler avec les compétitions en ligne.

Pokémon

Le jeu Pokémon a également eu son lot de désagréments. Les Championnats d’Europe Pokémon qui devaient débuter le 17 avril à Berlin sont annulés. La société Pokémon a également annoncé que les ligues Pokémon Play 2020 aux États-Unis et au Royaume-Uni seraient retardées. Cela comprend le jeu de carte et le jeu vidéo.

CAPCOM Pro Tour

La Belgique ne profite pas de beaucoup d’événements e-sportif. C’est pour cette raison que nous regrettons que le CAPCOM Pro Tour de Bruxelles ait aussi été touché par le Covid-19. CAPCOM a en effet rapidement réagi en annulant le Brussels Challenge. Les Norcal Regionals, April Annihilation et Taipei Major ont pris la même direction. La sécurité des participants a évidemment été privilégiée.

Salons

Et puis bien sûr, il reste les événements et salons majeurs de l’industrie du jeu vidéo qui se retrouvent paralysés par la crise mondiale. La 25e éditions du fameux salon E3 de Los Angeles (9 au 11 juin) n’aura malheureusement pas lieu. Difficile actuellement d’anticiper les conséquences d’une telle annulation. Surtout que cette édition devait accueillir les présentations des consoles nouvelle génération qui devraient être lancées fin de cette année.

Les Pays-Bas ne seront pas non plus épargnés par la crise avec des conséquences directes sur la TwitchCon d’Amsterdam. L’événement qui devait se dérouler début du mois de mai (2-3) dans la capitale néerlandaise a été retirer du calendrier au début du mois de mars. Twitch a rapidement annoncé que les tickets des visiteurs seraient remboursés alors que les entreprises et les sponsors ont eu l’opportunité de se rediriger vers l’édition de San Diego ou toujours en Europe mais en 2021.

Du côté de la Belgique, le plus gros événement gaming du pays semble reste hors de portée de la vague d’annulations… pour l’instant. Les 3 et 4 octobre, vous pourrez vous rendre au Nekkerhal de Malines pour la GameForce. Le gouvernement belge n’a pour leur décidé de suspendre les grands événement que jusqu’au mois d’août compris.

La Game Developers Conference devait se dérouler au mois de mars de cette année. Elle a cependant été déplacée vers le mois d’août. Les organisateurs suivent l’évolution de la situation de près et étudie la possibilité de l’organiser en ligne si cette date s’avère également impossible.

Playstation 5 & Xbox One X

Du côté des nouvelles consoles, qui devraient être en vente d’ici la fin de l’année, les conséquences du virus ne semblent pas les avoir affectées. La Playstation 5 devrait normalement être disponible partout dans le monde d’ici décembre 2020. Situation identique pour la Xbox One X. Et ce bien qu’il y ait des rumeurs que les consoles arrivent un peu plus tard en magasin ou que celles-ci soient en rupture de stock dès leur sortie.

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Rencontre avec Sector One, au sommet de League of Legends

Sector One ! Un nom que peu d’amateurs belges d’e-sport ignorent encore. Rencontre avec la structure qui vient d’asseoir sa domination sur League of Legends en Belgique.

Ce sont des couleurs que nous avons désormais l’habitude de voir lors de toutes les finales e-sportives de Belgique. Quelle que soit la compétition ou le jeu, l’apparition du renard orange fait immédiatement trembler ses adversaires ! C’est en tout cas le constat réalisé par les formations belges récemment engagées en Belgian League (LoL) ou encore lors de la première manche de l’ESL Proximus Cup sur CSGO. Cette réussite n’est pas le fruit du hasard, mais d’un travail important, porté par un staff ambitieux. Petit retour sur la Belgian League ainsi que sur la structure et ses objectifs.

Une frustration bénéfique

L’année dernière a pourtant été parsemée de frustrations pour Eli « Tafikay » Bonny, le manager League of Legends, qui admet volontiers avoir vécu des montagnes russes émotionnelles. « J’ai personnellement mal vécu l’après ESL Proximus Championship. 2019 a été une année difficile émotionnellement avec beaucoup de deuxième places. Étant donné la séparation de la scène belge avec la néerlandaise, notre objectif était la place de numéro un que nous avons perdu en finale. » La désillusion était d’autant plus forte que l’équipe elle-même se sentait capable de tout rafler. « Combiné avec le lieu incroyable de la finale et les nombreux fans qui étaient présents, la défaite a été dévastatrice pour l’équipe et moi-même, explique le capitaine Night. C’était pourtant l’une des premières compétitions où j’avais le sentiment que nous étions les favoris à la victoire.« 

Une terrible déception, mais qui sera une étape importante pour les compétitions à venir. « Je savais que ce roster ne me permettrait pas d’atteindre la victoire que je visais pour le split de la première Belgian League, enchaîne-t-il. L’équipe n’était pas synchronisée et il y avait pas mal de problèmes au niveau de la motivation et des objectifs des joueurs. » Un constat confirmé par le manager qui se devait de réagir. « À partie de là, mon but était simple. Retour à la case départ pour créer une line up nettement plus forte afin que l’année 2020 efface nos récents échecs. » Le staff a alors décidé de reconstruire autour de Night en tant que capitaine, qui lui-même s’était donné la mission de devenir un meilleur joueur pour attirer les meilleurs coéquipiers possibles.

L’ogre de la faille

Quelques semaines plus tard, le bilan est clair et limpide, S1 est devenu l’ogre imbattable d’une scène League of Legends belge, grandie par la nouvelle collaboration entre Riot et META (anciennement 4Entertainment). Engagés sur la nouvelle Belgian League et son split de printemps, les « Foxes » allaient être confrontés aux meilleurs équipes du pays. Mais une nouvelle fois l’objectif était clair : la place de champion. « Dès l’instant où j’ai vu nos adversaires, je savais que nous avions la meilleure équipe, se rappelle Night. À ce moment, cela ne se basait que sur le niveau individuel des joueurs. De mon point de vue, nous avions les meilleurs joueurs à chaque place. Si les premières semaines de la compétition ont été un peu bâclées à cause du peu de temps à notre disposition pour créer des synergies et notre identité, plus le championnat avançait, plus nous creusions l’écart avec les autres équipes.« 

Un écart qu’aucune équipe n’est jamais parvenue à combler. Avec un total de quinze victoires en autant de matchs, la suprématie orangée n’a pas fait l’ombre d’un doute. Si leur manager avoue que leur toute première rencontre contre TimeOut fut la plus difficile à aborder étant donné les incertitudes de la première journée de championnat, les champions en titre ont été les auteurs de plusieurs belles performances. Notamment lors du match de rattrapage suite au report de la 5e journée. « Nous avions clôturé la rencontre en seulement 17 minutes. Par ailleurs, cela nous faisait plaisir de prendre notre revanche sur la finale de l’ESL Proximus Championship. »

La Belgique a besoin de talents

Si au vu du classement, TimeOut représentait leur plus gros concurrent, le niveau semblait tel que même le premier challenger ne semblait pouvoir les déstabiliser. Un résultat que Tafikay explique en deux points. « Le plus gros problème est probablement le manque de talents en Belgique et aux Pays-Bas. Personnellement, je pense qu’il faut deux éléments pour bâtir une grosse équipe. De bons joueurs qui veulent progresser et soutenus par un staff fort. Vous avez besoin d’un staff pour guider vos joueurs dans la bonne direction et vous assurer que vous pourrez les soutenir sur leur chemin, pour autant qu’ils soient capables de rivaliser pour la place de numéro un. C’est ce que nous avons fait autour de notre midlaner et capitaine Night. Cela nous a donné une certaine avance sur nos adversaires, nous permettant de viser les play-in EUM. » En effet, pour rappel, plus que les 2 500 € de cash prize, le champion obtenait le droit de jouer face aux meilleures équipes européennes lors de EU Masters.

Aux portes des ténors européens

Là aussi Sector One était proche de la scène de tous les rêves. Engagés dans les play-ins des EUM, les « Foxes » étaient à une petite victoire de la phase finale, regroupant de nombreux ténors européens. Engagés dans le groupe D avec K1CK Neosurf, WLGaming Esports et PIGSPORTS, nos représentants faisaient belle figure avec une deuxième place en se qualifiant pour le knockout stage. Soit l’étape couperet pour une qualification à tournoi final. « De manière générale notre performance a été bonne, explique le manager. Nous avons atteint notre objectif principal en sortant de la phase de groupe. Même si je pense que nous aurions pu mieux faire face à K1CK Neosurf. » Malheureusement, S1 allait ensuite échouer face à… Defusekids dans un duel fratricide face aux champions des Pays-Bas. « Ce qui est regrettable c’est que nous ayons perdu la finale avec un dernier match au goût amer. » En effet, après deux premières manches d’un BO3 accroché (1-1), DK s’envolait vers le main stage dans un ultime match à sens unique.

Mais Tafikay reste positif et perçoit déjà tous les bénéfices engrangés suite à cette participation. « Personnellement, je pense que la pression a dû jouer un rôle dans notre défaite. Mais nous avons pu acquérir de l’expérience au niveau européen qui est plus élevé que la Belgique. Du coup, nous faisons tout notre possible pour faire progresser notre line up et je peux vous assurer que le split 2 de la Belgian League sera encore meilleur que le premier. L’équipe a montré beaucoup de potentiel et les joueurs sont des diamants bruts en devenir.« 

Une promesse qui sonne comme un avertissement pour leurs adversaires, qui eux aussi, se préparent certainement dans le but de détrôner l’imbattable renard !

La dream team

Pour ceux qui n’auraient pas encore eu l’opportunité de découvrir l’équipe championne, voici une petite présentation.

Maarten « Phoenix » Van Dyck

Le toplaner belge est passé par des équipes telles que le RCSC Charleroi, ToxicFalcons ou encore Aethra Esports avec lesquels il a remporté l’ESL Proximus Championship avant de revenir chez Sector One qu’il avait déjà connu en 2018.

Janne « Dibu » Heikkonen

Finlandais d’origine, le jungler ne fait pas partie des joueurs connus de la scène belge. Il avait déjà parcouru l’Europe avec un top 5-6 lors de l’ESL Vodafone Championship en Italie, juste après avoir remporté la ligue finlandaise avec MJ-Esports.

Jeroen « Night » Segers

La capitaine belge n’est plus à présenter. Pièce centrale de Sector One, il est également passé par le Spawn, Victorious Ace et LowLandLions. Après une année 2019 inondée de médailles d’argent, il semblerait que cette nouvelle année sera parée d’or pour le midlaner.

Ömer « Practice » Türgüt

Deuxième joueur européen, l’Allemand possède lui aussi un beau petit palmarès avec un titre au Nordic Invitational et une 5e place avec Wind and Rain Nordic lors de la Swedish Esports League. Le joeur d’origine turque a en tout cas dominé la botlane tout au long de la compétition.

Vladlen « Saviour » Dvoretsky

Pour le poste de support, le staff a décidé de conserver son talent russe, qui avait déjà assuré le rôle de support pour Futur Perfect avec lesquels il avait remporté le LGL 2019 Spring.

Crédits photo : Belgian League

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Journée 2 de la Proximus Cup sur League of Legends – Preview

La deuxième journée de la Proximus Cup sur League of Legends va être jouée le jeudi 30 avril à partir de 18h00. Retrouvez toutes les informations à connaître dans notre article dédié à ce tournoi !

La Proximus Cup League of Legends est un tournoi organisé sur 4 jeudis par Proximus Esports. Les équipes inscrites vont s’affronter aléatoirement dans des matchs en une seule manche gagnante !

Lors des journées de compétition, les équipes accumuleront des billets de loterie. Une fois tous les tournois terminés, un tirage au sort sera effectué pour désigner l’équipe qui obtiendra un cadeau mystère fourni par la société OnePlus.

S’inscrire

Pour s’inscrire, c’est très simple. Il suffit de vous rendre sur le site Riv4l Rush dans la catégorie Tournois. Il faut savoir que l’équipe peut avoir deux remplaçants. De ce fait, vous pouvez vous inscrire avec une équipe de 7 joueurs.

Stream

Le tournoi sera diffusé en télé sur la chaîne Pickx Live et sur la chaîne Twitch Proximus Esports. Au cast français, nous retrouverons Visso_IceUP et Paulolax !

Résultats

Les matchs seront joués d’ici très peu de temps. Nous actualiserons cet article lorsque nous connaîtrons le dénouement de la première journée.

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IsoNations Cup sur FIFA 20 : la Belgique est bien représentée

L’IsoNations Cup sur FIFA 20 regroupe la crème de la crème des joueurs professionnels dans un tournoi en Club Pro (ici, du cinq contre cinq). Notre équipe belge menée par Gilles Bernard est d’ores et déjà prête à faire des ravages.

Du 30 avril au 11 mai, c’est 31 équipes qui vont s’affronter sur FIFA 20. La compétition commence par une phase de poules dans laquelle la Belgique devra jouer respectivement contre la Hongrie (30 avril), l’Ukraine (1er mai) et la Pologne (2 mai). Pour se faire, Gilles a sélectionné des athlètes e-sportifs de renom : Abdullah Waiss du KRC Genk, Robin “Mr-Robz” Sleeuwagen du KAA Gent, Geoffrey « Blakerevenge » Meghoe de l’équipe amateur de Zulte-Waregem et Stefano Pinna du LOSC.

Sur le papier, l’équipe paraît plus que puissante. Cependant, le mode Club Pro se joue normalement en onze contre onze de sorte que chaque joueur puisse se focaliser sur un seul rôle. Ici, ils devront accroître leur communication, mais aussi leur jeu d’équipe, pour s’assurer la victoire face aux autres équipes.

Gilles Bernard présente son équipe pour l’IsoNations Cup.

Du côté de la France, Mino de la Team Grizi sera le capitaine d’équipe. Il jouera aux côtés de Dylo (Team Vitality), Diakite19x (beGenius), LucaaasPrs et Bryan (WIP).

Le tournoi ne propose pas de lots pour les vainqueurs. Les joueurs ont juste l’opportunité de représenter leur pays lors d’une compétition internationale non officielle.

Crédits image : IsoNations Cup

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Invitational G2 European Brawl sur Valorant : le Benelux se glisse en finale

Valorant est le nouveau FPS (Jeu de tir à la première personne) à la mode. Le jeu est tellement populaire qu’il a atteint, en pic, 1,7 millions de spectateurs le 7 avril sur Twitch, la plus grosse plateforme de streaming de jeux vidéo au monde. La structure G2 Esports a voulu marquer le coup en organisant un tournoi européen avec des influenceurs et des joueurs venant d’autres scènes e-sport comme CS:GO.

Huit équipes se sont affrontées pour tenter de remporter les dix milles euros promis aux vainqueurs. Parmi elles, on retrouve le Benelux représenté par ScreaM, Ex6TenZ, iDex, bazy et davidp. Autant dire que l’équipe est composée à 100% de joueurs venant de Counter-Strike et qu’ils n’étaient pas là pour faire dans la dentelle. Après une victoire deux à zéro contre l’équipe Ibéria, ils sont opposés à l’Italie et Balkans. La demi-finale sera aussi à sens unique et l’équipe belge pointera le bout de son nez en finale. De l’autre côté du tableau, la Team Nordics a d’abord écrasé la Team DACH avant de s’attaquer à la France représentée par Gotaga, Jbzz, Skyyart, pm et SmithZz. Le résultat sera sans appel, Team Nordics remportera les deux matchs 2 à 0 sans vaciller.

La finale pouvait alors commencer. Le Benelux remporte la première carte treize à douze et marque un avantage très certain. Malheureusement, après une deuxième carte en faveur des Suédois, Ex6TenZ et son équipe se retrouvent dos au mur. La troisième carte ira à la Team Nordics après un overtime dans lequel les belges ont subi un problème technique altérant leur communication en jeu. Pour un premier tournoi, cela reste très prometteur… De plus, le jeu est destiné à un avenir compétitif radieux !

Vous pouvez retrouver la diffusion de l’intégralité du G2 European Brawl ci-dessous :

Crédits image : G2 Esports

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LouvardGame investit la scène online

Après plusieurs années de lans à succès, la LouvardGame a décidé d’anticiper sa mue vers un modèle de compétitions en ligne. Le confinement a poussé les dirigeants à accélérer leur développement.

Dans un entretien accordée à la DH, Philippe Bouillon, le CEO de LouvardGame, a expliqué cette nouvelle initiative. Dû à la pandémie, au confinement et à l’incertitude de la reprise des événements offline, le staff a décidé de démarrer son transfert vers les compétitions online.

Face à l’annulation de la LG 5.2 et au doute persistant sur l’édition suivante, le plan appelé « Bebbanburgh » a donc été anticipé. Le championnat « NumberOne », lancé en grandes pompes ces derniers mois, sera désormais joué en ligne. Seules les équipes du Legend Stage et du Challenger Stage seront concernées par cette évolution. Les premières rencontres devraient débuter vers la mi-mai. Le format LAN ne sera relancé que lorsque les autorités nationales l’autoriseront.

Dans la même lignée de cette décision, le nombre de LANs LouvardGame sera progressivement réduit dès 2021. Au terme de cette mutation, un seul événement annuel, annoncé de plus grande envergure, sera organisé.

Une nouvelle ligue en ligne

Et parce qu’une nouvelle ne vient jamais seule, dès septembre prochain, une nouvelle ligue Counter Strike : Global Offensive sera lancée par Imperium, organisation dont la LouvardGame fait partie intégrante. Une nouveauté dans l’objectif d’étendre leur influence territoriale afin de toucher des équipes européennes de plus gros calibre avec un cash prize alléchant. Une expérience qui, si elle s’avère fructueuse, pourrait être étendue à d’autres jeux.

Si cette décision réduira malheureusement considérablement le nombres d’événements e-sportifs sur notre territoire, ces nouvelles perspectives onlines animeront encore plus les saisons des joueurs et ce, tous niveaux confondus.

Crédits : LouvardGame

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La meilleure équipe de Pro League sur FIFA 20

La semaine dernière, nous passions en revue le onze belge sur FIFA 20. Aujourd’hui, nous faisons de même, mais avec notre chère et tendre Pro League. Cette équipe comporte-t-elle des surprises ? Vous allez le découvrir tout au long de cet article.

Le Championnat Belge regorge de gardiens intéressants en version regular (version de base). Citons Dany Vukovic, Thomas Didillon, Sinan Bolat ou Simon Mignolet. Un joueur ne faisant pas partie de cette liste peut également tirer son épingle du jeu : Hendrik Van Crombrugge, ceci grâce à sa carte “Équipe de la semaine”. Cependant, nous opterons pour le numéro deux belge : Simon Mignolet. Il a démarré la saison avec une note générale de 78 mais, grâce à deux grosses performances de sa part, EA Sports lui a attribué deux cartes spéciales, une “Équipe de la semaine” et une carte “Homme du match”, ce qui l’amène à 84 de général. Avec ces reconnaissances, il est au-dessus de la concurrence pour occuper le poste de gardien. 

À la place de latéral droit, nous avons deux options : Clinton Mata ou Joakim Maehle.  Un joueur du Club de Bruges ou un joueur de Genk, champion de Belgique la saison dernière ? Le danois Maehle aura notre faveur au vu de sa note en vitesse (91 contre 84 pour Mata) et sa note en physique. D’ailleurs, lors du lancement de FIFA 20, il figurait parmi beaucoup d’équipes pour bien démarrer dans le mode de jeu FIFA Ultimate Team.

En défense centrale, Vincent Kompany est revenu en Belgique en début de saison et Sébastien Dewaest fait partie des meilleurs défenseurs dans notre plat pays. Pourtant, aucun des deux ne figure dans notre équipe de Pro League sur FIFA 20. En effet, ce sont deux joueurs arrivés cet été en Belgique en provenance du même club, le Sparta Prague, qui retiennent notre attention. L’un d’eux a atterri à Bruges, et le second du côté de Gand. Pour ceux qui suivent attentivement notre championnat, vous l’aurez compris : il s’agit de Simon Deli et Michael Ngadeu. Les deux joueurs possèdent des rendements idéaux pour être défenseurs centraux, c’est-à-dire moyen en attaque et élevé en défense. Ils sont tous les deux également grands avec respectivement 1m92 et 1m90. Vincent Kompany a plus d’expérience que nos deux choix, mais dans FIFA 20 cela n’apporte pas grand-chose.

À gauche, un peu comme pour notre équipe belge, le poste est vraiment délicat. Peu de solutions s’offrent à nous. Konstantinos Laifis est positionné à gauche dans FIFA 20, mais son 66 en vitesse l’écarte directement de nos choix. Federico Ricca (Club de Bruges) ne fait pas beaucoup mieux avec 71 en vitesse. Dès lors, il faut se tourner vers des joueurs de qualité « argent ». On a alors deux joueurs qui se démarquent : Milad Mohammadi (La Gantoise) et Kemar Lawrence (RSC Anderlecht). Ils ont tous les deux une côte de 88 de vitesse, mais il existe une différence assez importante entre eux au niveau de leurs notes de physique, avec respectivement 69 et 79. Vous l’aurez compris : Kemar Lawrence prendra place sur le côté gauche de notre défense.

Pour les trois joueurs de notre milieu de terrain, les noms qui nous viennent rapidement à l’esprit sont ceux d’Hans Vanaken et Ruud Vormer. Pourtant, beaucoup d’autres joueurs peuvent aussi prétendre à une place dans ce milieu à trois : 

  • Omar Govea;
  • Samir Nasri;
  • Steven Defour;
  • Mehdi Carcela;
  • Vadis Odjidja;
  • Adrien Trebel;
  • Patrik Hrosovsky;
  • Godfred Donsah;
  • Faris Haroun;
  • Lior Refaelov;
  • Sven Kums;
  • Mats Rits;
  • Michel Vlap;
  • Eder Balanta. 

La liste est longue et pourtant il ne faut en choisir que trois. Certains noms sont plus connus que d’autres. Nous avons retiré de la liste Sander Berge qui avait sa place dans l’équipe, mais étant donné son transfert en Premier League lors du dernier mercato, nous ne le prendrons pas en compte.

Le premier joueur choisi sera Eder Balanta. Il s’agit du meilleur milieu défensif de notre compétition,  ceci grâce à trois points très importants : ses rendements (moyen/élevé), son physique (85) et sa vitesse (71). 

Pour les deux autres postes au milieu du terrain, nous écartons directement Vormer et Vanaken. Il sont certes de très bons joueurs, mais ils ne disposent pas d’une vitesse nécessaire pour être « viable » dans ce FIFA 20.

À côté d’Eder Balanta, Omar Govea prendra place. Le joueur de Zulte possède 4 étoiles de mauvais pieds et des statistiques assez intéressantes pour un joueur de notre championnat : l’ensemble de ces dernières (hormis le tir) sont supérieures à 70. Ceci est dû à sa bonne performance durant le mois de décembre, qui lui a permis en outre d’obtenir une carte “Équipe de la semaine”.

Le dernier joueur au centre du terrain est Godfred Donsah, un joueur qui évolue au Cercle de Bruges et transfert en provenance de la Serie A (championnat italien), et par ce dernier fait il possède une carte intéressante. Ce n’est pas un joueur qui fera la différence à lui seul, mais il possède des statistiques assez équilibrées, un peu à l’image de Govea.

Ce trio nous offre un milieu assez complet, assez physique et permettant aussi bien de défendre que de créer du jeu et faire jouer leurs coéquipiers en attaque.

Passons aux attaquants. Pour la position d’ailier gauche, nous avons cinq choix possibles :

  • Kevin Mirallas;
  • Theo Bongonda;
  • Nacer Chadli;
  • Krépin Diatta;
  • Marko Pjaca.

Un ailier “lent” sur FIFA 20 serait très problématique. Si nous écartons donc les joueurs qui possèdent moins de 80 de vitesse, il nous reste uniquement Bongonda et Diatta. Le premier cité n’a que 82 en vitesse et 3 étoiles de mauvais pieds. Dès lors, il lui est difficile également d’être titulaire dans cette équipe. Sans réelle concurrence, Krépin Diatta (Club de Bruges) prendra place comme ailier gauche dans notre équipe.

Côté droit, on applique la même règle : si un joueur a une vitesse avec note inférieure à 80, on n’en tient pas compte. Avec ce tri, il reste Junya Ito du KRC Genk et Emmanuel Dennis du Club de Bruges. En version regular, les deux se valent et il est assez compliqué d’effectuer un choix entre eux. Mais, car il existe un mais, il y a quelques semaines, Emmanuel Dennis a obtenu une carte “Équipe de la semaine moments” mettant en avant ses performances lors de la saison dernière. Grâce à cette carte, il prend un net avantage sur Ito. En effet, d’une note générale de 75 pour les deux joueurs initialement, Emmanuel Dennis monte à 84. On peut ajouter à cela qu’il passe à 84 de tirs également, contre seulement 66 pour Ito.

Le dernier poste de notre équipe est le poste d’avant-centre. Mbwana Ally Samatta aurait pu y figurer mais, tout comme pour Sander Berge, au vu de son transfert en Premier League (championnat anglais), nous l’avons écarté. Il nous reste donc comme alternatives :

  • Dieumerci Mbokani;
  • Jonathan David;
  • Kaveh Rezaei;
  • Mbaye Diagne;
  • Landry Dimatta;
  • Siebe Schrijvers;
  • Michael Krmencik.

Sept joueurs pour une seule et unique place. Ils possèdent tous uniquement 3 étoiles de gestes techniques, donc on ne peut pas les départager sur ce point-là. Les amateurs de FIFA le savent, les étoiles de mauvais pieds sont importantes et peut-être encore plus sur FIFA 20 que lors des éditions précédentes. Dès lors, la jeune pépite canadienne de Gand répond présent : Jonathan David possède, lui, 5 étoiles de mauvais pieds. Notre buteur est donc tout désigné.

Comme vous le voyez sur l’image ci-dessus, notre équipe type de Pro League est composée de :

  • Simon Mignolet – G – Club de Bruges
  • Joakim Maehle – DD – KRC Genk
  • Michael Ngadeu – DC – La Gantoise
  • Simon Deli – DC – Club de Bruges
  • Kemar Lawrence – DG – RSC Anderlecht
  • Godfred Donsah – MC – Cercle de Bruges
  • Eder Balanta – MC – Club de Bruges
  • Omar Govea – MC – Zulte Waregem
  • Krépin Diatta – AG – Club de Bruges
  • Jonathan David – BU – La Gantoise
  • Emmanuel Dennis – AD – Club de Bruges

La logique est tout de même respectée avec près de la moitié de l’équipe (cinq joueurs sur onze) qui proviennent du Club de Bruges, c’est-à-dire du club qui a dominé notre championnat tout au long de la saison.

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Journée 4 de l’ESL Proximus Cup sur CS:GO (Unpublished)

La quatrième journée de l’ESL Proximus Cup sur CS:GO s’est jouée le vendredi 24 avril à 17h00. Retrouvez toutes les informations à connaître dans notre article dédié à ce tournoi !

Après quatre journées dans une compétition intense, l’ESL Proximus Cup sur CS:GO a rendu son verdict. Un grand vainqueur a été désigné… Il s’agit de Sector One, qui a réalisé l’exploit de remporter trois des quatre cups organisées sur Counter-Strike.

Grâce à cette domination, les Foxes composés de Joey, ReFuZR, kzealos, von et Maxim ont remporté le gros lot, cinq OnePlus 8 Pro fournis par notre partenaire OnePlus.

Alors que l’ESL Proximus Cup CS:GO vient de prendre fin, la Proximus Cup LoL bat son plein. Vous pouvez en savoir davantage en consultant notre article qui explique le format du tournoi.

Rediffusion

En français, avec les casters HiipOcs et kiiper0ne !

En néerlandais, avec les casters Toldersma et Robert Jan Kortooms !

Classement final

PlacePointsÉquipe
 1375 Sector One
 2225 Reünie
 3170 Project Eversio
 4138 myNEC
 5105 Daddy Chill
 690 GiGx
 780 CAR4
 873 ArBe
 970 Café The Zone e-Sports
 1060 Crevette Party
 1060 TK City
 1060 drop avp men
 1350 Valory Esports
 1350 THICCBOIS
 1350 #PaPy
 1640 Gotrekt1
 1640 Aandacht Te Kort Kinders
 1640 Virtual Brutality!
 1640 DRGN E-Sports
 1640 Mental Gaming
 2130 CENOSILLICAPHOBIAX
 2130 Elbiet
 2130 BxEsport
 2130 Nocturnal eSports
 2130 STRATEGO
 2130 Deleted account
 2130 Kono-Baka
 2130 Quartz eSport
 2130 AVIREX.EU
 3023 JoinTheForce
 3023 CS Knollen
 3023 Los Pollos Hermanos
 3320 Yikes
 3320 Compteur Frappe
 3320 The Boys
 3320 Canity eSport
 3320 Heilige boontjes
 3320 Okyzio
 3320 Bastards Esports
 3320 Annihilation
 3320 AMICIS
 3320 Paladus Esports
 3320 zerotic9
 4413 STARFULLAH
 4510 Spoof
 4510 biOMAN
 4510 TheBoi’s
 4510 The Silver
 4510 BatsBros
 4510 Tjoolders
 4510 Woestijnmuskusratjes
 4510 Hustlers
 4510 zwmbdpwnrtjz
 4510 Gangster
 4510 Muchachos
 4510 Fuckboii Defense Force
 4510 Alter Ace
 4510 NietHappen
 4510 Flashy Panthers
 4510 ESKEEETIT
 4510 Deleted account
 4510 Deleted account
 4510 Smossers
 4510 Hi
 653 xariLis

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Rego et la Proximus ePro League : « Je n’aurais jamais pensé vivre pareille expérience »

Il a 23 ans et est originaire de La Louvière, son pseudo est devenu incontournable sur la scène belge de FIFA. Nous sommes partis à la rencontre de quelques joueurs ayant passé le cap de joueur amateur à celui de joueur pro en deux saisons de Proximus ePro League : voici REGO.

Durant cette période de confinement, nous avons décidé de partir à la rencontre de joueurs d’ePro League au profil particulier. Il y a quelques jours, nous avions eu l’opportunité de vous présenter Nicolas « Nycom » Persoons, joueur professionnel de Zulte Waregem. Place désormais au Hennuyer Anthony Rocchetti. À l’instar de Nycom, Rego a lui aussi passé un cap important entre deux saisons de FIFA. Recruté comme joueur amateur par Mouscron en 2018-2019, le jeune homme a également été promu au statut de pro suite au départ du champion en titre ShadooW pour le Standard. Nous avons dès lors décidé de retracer le parcours de ce brillant joueur, qui a une véritable carte à jouer lors des play-offs de cette année.

D’un tournoi local au titre de champion de Belgique

Comme tout passionné d’e-sport, Anthony n’en est pas arrivé à ce stade par hasard. Entre passion et ambition, il est plongé dans l’univers des jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance. Et tant qu’amoureux de sport, son jeu de prédilection a vite été repéré… « J’achète le jeu FIFA chaque année depuis l’édition 07, entame-t-il ! » Mais évidemment, à l’âge de 10 ans et à ce stade, nous ne parlions pas encore de compétition. Pourtant son discours actuel est clair : « Je ne joue quasiment qu’à FIFA et principalement pour la compétition, pas pour le fun. J’ai tellement l’envie de gagner que je ne joue pas à d’autres jeux. C’est d’ailleurs sur FIFA 15 que j’ai commencé la compétition. J’avais vu l’affiche d’un tournoi dans mon école et comme j’ai l’esprit compétitif je m’y suis inscrit. Et j’ai adoré cette expérience ! Même si je ne suis pas allé très loin, les sensations et l’ambiance étaient supers. Cela m’a donné envie de continuer car je voulais déjà tout gagner. » Un état d’esprit qui va le mener jusqu’à la structure EGO. « Je me suis renseigné sur Internet et je les ai trouvés. À l’époque, ils organisaient plusieurs tournois dans leur gaming house de Bruxelles. J’y rencontrais déjà Zak (Emperatoor) et Quentin (ShadooW). La majorité de la scène wallonne y était présente et c’est là que tout a commencé pour moi.« 

Membre d’EGO, notre jeune talent ne tarde pas à faire ses preuves en remportant le championnat de Belgique sur FIFA 17, pour finalement migrer durant quelques mois chez Epsilon. « C’est à ce moment-là que j’ai fait les qualifications pour devenir le joueur amateur du Royal Excel Mouscron. Ma priorité était de tenter ma chance dans un club wallon. Et comme j’avais déjà fait quelques tournois organisés dans leurs installations, c’est tout naturellement que je me suis dirigé vers eux. » Toujours est-il qu’il était hors de question pour Anthony de manquer pareille opportunité. Déjà en contact avec le club et en possession d’un joli palmarès, ses belles performances lors des qualifications lui ont permis de revêtir le maillot des Hurlus. « C’était un plaisir énorme pour moi de pouvoir participer à cette compétition, se rappelle-t-il. Un premier championnat officiel, diffusé à la télévision et avec autant de médiatisation, il fallait que j’en fasse partie et pourquoi ne pas aller le gagner ? Sans oublier que c’est aussi un bonheur de représenter un club de foot professionnel, qui plus est très sympathique et avec une très bonne ambiance.« 

Plus que cela, l’arrivée de la Proximus ePro League ravit Rego, qui porte un regard positif et encourageant sur la scène FIFA et son avenir. « Cela fait deux ans que nous avons ce championnat. Malgré un peu en retard, c’est super d’avoir suivi les autres pays, car cela fait évoluer la Belgique dans le bon sens. Mon rêve serait même que nous en arrivions à regarder plus d’e-sport à la télévision en prime time et avec de gros événements rassemblant beaucoup de spectateurs. » Un rêve que nourrissent certainement les millions de fans belges et étrangers.

La déception avant le rebondissement

Désormais membre à part entière du Canonnier, l’objectif 2018-2019 était clair. « La direction ne m’avait pas mis de grosse pression sur les épaules. Évidemment, le but était d’aller le plus loin possible. » Engagé dès le championnat régulier avec les autres joueurs amateurs, le Louviérois n’est cependant pas parvenu à rebondir après des débuts compliqués. « On peut dire que cela s’est mal passé pour moi, dit-il, déçu. J’ai entamé le championnat avec deux défaites ce qui m’a directement mis dans le dur. Et lorsque l’on arrive là-bas pour la première fois, on découvre une compétition intense, lors de laquelle le mental est capital pour terminer dans les six premiers. Après un mauvais départ, j’ai rapidement craqué et n’ai pas pu me qualifier. Mais au final, j’en ai retiré beaucoup de positif. Il y avait des cadors dans tous les coins et quelques pépites comme Miran se sont révélées. L’expérience a été incroyable. » Malheureusement, terminant à la 10e place, Rego ne rejoindra pas ShadooW pour représenter son club lors des play-offs.

Et si cela aurait pu marquer la fin de son partenariat avec Mouscron, la saison post ePro League allait prouver le contraire avec un retour en force déterminant. Déçu, mais certainement pas ridicule sur l’ensemble du championnat amateur, Anthony en ressortait plus fort, pour réaliser quelques performances qui allaient taper dans l’œil de la direction. « Ensuite, j’ai participé à quelques tournois avec plusieurs bons résultats comme un top 3 à la Gamers Assembly. Mais ce qui a dû pencher dans la balance est ma victoire en finale lors du tournoi du club face à Quentin. » Reboosté et de nouveau dans une spirale positive, le transfert de son coéquipier vers le Standard lui ouvrait les portes d’une nouvelle dimension. « Après ma victoire, j’avais eu l’occasion de discuter avec les responsables et une fois le départ de Quentin, ils sont venus me proposer la place de joueur pro.« 

Nouveau statut, nouvelles expériences

Inutile de dire que la signature d’un contrat pro amène de nouvelles responsabilités, mais aussi de nouveaux avantages. « J’ai plus de rendez-vous au stade et je reçois un accompagnement pour les tournois, la gestion des réseaux sociaux et tout ce qui concerne la communication, décrit-il. Je devais aussi participer à plusieurs événements pour la promotion de l’e-sport, mais tout est désormais en stand-by avec la période de confinement. » Du côté des petits avantages liés à son statut, notre passionné de foot a reçu un abonnement pour aller encourager son équipe au bord du terrain et a également eu l’opportunité de rencontrer les joueurs. Des petits détails, mais qui font une grande différence pour cet amoureux du ballon rond. « J’ai régulièrement des journalistes qui me contactent, j’ai des supporteurs qui me soutiennent et mes réseaux sociaux se sont fort développés. Je ne pensais vraiment pas pouvoir en arriver jusque-là. C’est un véritable accomplissement pour moi. » Évidemment, si comme tout compétiteur qui se respecte Rego garde certains objectifs en ligne de mire, il a surtout l’intention de profiter un maximum pour ce qui s’apparente à un rêve éveillé. « Je vais évidemment encore essayer d’améliorer mes résultats et ma communication. Mais au niveau compétitif, j’aimerais pouvoir me qualifier pour la FUT Champions Cup. Mais avec la loi sur les loot box qui sont interdites en Belgique, nous partons avec un trop gros handicap par rapport aux joueurs étrangers« 

Place à la saison 2

Désormais dans les crampons d’un joueur pro, le joueur mouscronnois se doit de répondre présent. Directement engagé dans la phase de play-off, l’objectif est très clairement de jouer le titre. Pour cela, le jeune homme sait comment se préparer. Au-delà des tournois préparatifs entre les deux saisons, les heures précédant la compétition sont capitales. « Pour chaque tournoi je veille toujours à mon sommeil. C’est très important pour le mental, explique-t-il. Je fais du sport pour être prêt physiquement et je m’assure de jouer un nombre de matchs suffisent et contre de bons joueurs pour directement évoluer à haut niveau.« 

Un petit rituel qui pourrait bien faire la différence dans une compétition aussi relevée que la Proximus ePro League. Ce qui semble sûr et certain, c’est que REGO a bien l’intention de conserver la coupe de champion de Belgique dans la vitrine du Canonnier.