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LG R6S : WanteD et Team86 confirment, Activit-E rebondit

La deuxième semaine de la nouvelle ligue Rainbow Six Siege de LouvardGame débutait ce lundi. Après deux premières journées disputées, celles-ci ont laissé place à de plantureux succès. Bilan des courses, deux équipes sont d’ores et déjà en danger !

Au terme de la première semaine de compétition, Apologis, Team WanteD et Team86 trônaient en tête du classement avec 4 unités. Si tout ne s’est pas passé comme prévu pour le premier cité, les deux autres ont prouvé qu’il faudra compter sur eux pour les quatre places qualificatives.

En effet, malgré son avance au classement, Apologis faisait face à une surprenante équipe d’Activit-E (aVe) ! Un véritable retour en force pour aVe, qui s’imposait 1-7 en réponse à deux premiers matchs teintés de déception. Heureusement pour Apologis, cette défaite sévère ne restait pas trop longtemps dans les esprits. Le day 4 se passait beaucoup mieux, avec une victoire leur permettant de rester au sein du top 4.

Pour en revenir à la nouvelle line up d’Activit-E, la journée suivante allait être encore plus surprenante. De retour au premier plan, la structure belge allait de nouveau infliger un cinglant 7-1 à Mouseplayz cette fois-ci. Grâce à cette double victoire, elle réalise un bond de la 7e à la 4e place.

Mais outre le retour d’Activit-E, cette semaine de compétition nous a également permis de voir émerger deux favoris à la qualification : Team WanteD et Team86. Toutes deux avec 4 points après deux journées, leur affrontement mutuel en day 4 s’annonçait encore plus haletant suite à leurs victoires respectives face à Redbloods (7-3) et KWK (2-7). Avec 7 points chacune, l’équipe qui l’emportait prenait tout simplement la tête du classement. Le choc n’a en tout cas pas manqué d’intérêt.

Le duel serré de bout en bout, aucune des deux équipes n’est parvenue à tirer son épingle du jeu. Score final 6-6 et un leadership partagé pour les deux structures qui se positionnent sans l’ombre d’un doute comme candidates à la 1re place !

LouvardGame Result Day 3 Rainbow Six Siege
©LouvardGame
LouvardGame Result Day 4 Rainbow Six Siege
©LouvardGame

Rajoutez à ces résultats les doubles défaites des Redbloods et de FAKE e-sport et vous obtenez le classement jusqu’à la 8e et dernière position. Il leur faudra désormais prendre garde. Car si la situation donne l’impression que nous n’en sommes qu’au début, nous avons pourtant bel et bien dépassé la moitié de la phase de groupe. Plus que trois rencontres au programme. Soit un maximum de 9 points à prendre alors que les deux derniers en ont déjà 4 et 7 de retard sur la 4e place qualificative. Autant dire que la 5e journée de championnat, lundi 3 août, pourrait déjà être fatale pour ces derniers !

LouvardGame standing Day 4 Rainbow Six Siege
© LouvardGame

Crédits photo : Twitter JPM

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Belgian League : Aethra se qualifie pour la demi-finale et pour le Country Finals

Grosse performance d’Aethra Esports ce jeudi avec un double objectif décroché face à Team 7AM. Cette fois tout est réuni pour un véritable choc face à KVM pour atteindre la finale de ce summer split.

Ce jeudi se déroulait le match 2 des play-offs de Belgian League sur League of Legends. Le duel tant attendu entre le 3e et le 4e de la saison régulière pour une qualification en demi-finale. Mais plus encore, le vainqueur de ce choc remportait automatiquement un minimum de 70 championship points, soit l’assurance de participer au grand tournoi final : le Country Finals.

Toujours est-il que les deux équipes étaient prêtes à en découdre dans ce BO3. Il s’agissait là de leur tout premier match de play-offs étant donné la dernière place d’Aethra lors du Spring Split et l’arrivée de Team 7AM à l’inter-saison. Leur duel s’annonçait serré car, même si Aethra partait favori, les joueurs de 7AM étaient eux aussi parvenus à faire tomber Sector One en championnat. Toutes les deux capables du meilleur comme du pire, l’affrontement pouvait faire des étincelles.

Relativement équilibrée, les deux équipes se sont montrées patientes tout au long de la partie. Malgré cela, petit à petit, pièce par pièce, Aethra prenait l’avantage en or collecté. Un avantage qui allait s’accentué après la prise du dragon vers la 16e minute de jeu. Ils en profitaient d’ailleurs pour porter leur différence de kills à 3-7. Dès ce point précis l’équilibre allait complètement se renverser. Les 7AM s’effondraient jusqu’à la destruction de leur base et ce malgré une bonne construction jusqu’à la moitié de la partie.

Plus le droit d’hésiter, Yoni et les siens se devaient de remporter la seconde manche pour ne pas se faire sortir à la 4e place. Mais les cinq minutes de pause n’ont pas été suffisantes pour redresser la barre face à des adversaires en pleine confiance. D’ailleurs, Aethra entamait mieux la partie et se facilitait un peu plus la tâche lors de ce second affrontement. Team 7AM ne pouvait rien faire pour stopper leur progression et s’avouait vaincue.

Score final 2-0 et Tuomari, Goksi, Mikkel, Slyv3r et Bardo décrochaient leur ticket pour le tour suivant ! La demi-finale face aux KVM, le 3 août prochain, mènera le vainqueur aux côtés de Sector One pour la grande finale de cet été. Satisfaction supplémentaire, Aethra décroche par la même occasion la dernière place disponible pour le Country Finals de cet automne. Un ultime tournoi pour le sacre de champion de Belgique 2020. Nous y retrouverons également S1, Malines et le RSCA.

Un résultat qui mettait également un terme à la compétition pour les 7AM. Probablement déçue de l’élimination, la jeune équipe peut être satisfaite de son parcours, lors duquel nous avons pu assister à une belle progression qui se s’est traduite en une qualification aux play-offs.

La suite de la phase finale est toujours à suivre sur la plateforme ou l’application Proximus Pickx. Vous pouvez également suivre le prochain match du 3 août sur les chaînes Twitch ProximusEsportsFR ou ProximusEsportsNL.

Play-offs Belgian League day 2
© Belgian League

Crédits image : Aethra Esports

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Belgian League : Sector One ne tremble pas et file en finale

Ce lundi marquait le début des play-offs du dernier split de la Belgian League sur League of Legends. Un choc au sommet entre le premier, Sector One, et le second, KVM Esports, pour une qualification directe en finale.

Après un spring split compliqué, le KVM a semble-t-il bien profité de l’intersaison pour remanier son roster et se préparer pour cet été. Et pour cause, avec sept victoires au compteur lors de la phase classique, les Malinois ont brillamment gravi les échelons grâce à une courbe de progression ascendante. Ils avaient donc gagné le droit d’affronter le champion en titre. Une équipe de Sector One qui, après avoir redémarré la compétition en enchaînant les victoires, a montré quelques failles en s’inclinant à deux reprises. Mais pour rappel, leurs deux confrontations précédentes avaient tourné à la faveur de S1 dans des matchs relativement équilibrés. Une situation qui laissait présager un duel disputé pour ce premier match de play-offs au meilleur des trois rencontres (BO3).

Le premier match démarrait très fort avec un premier mort (0-1) dans les premières secondes venu des sorts du KV Malines. Un tout petit avantage que les « Foxes » résorbaient assez rapidement en remontant à 3-2, puis 5-3, voire même 15 kills à 6 après 21 minutes de jeu. Une domination dans les duels qui se traduisait également par la prise de trois dragons pour S1, qui avait alors toutes les cartes en main pour se diriger vers la base adverse. La bande à Robba ne pouvait rien faire face à un champion retrouvé qui remportait cette première partie sans l’ombre d’une contestation !

Une petite désillusion pour Malines qui devait rapidement réagir et ne pas s’effondrer mentalement, pour emmener leur BO3 vers la troisième manche décisive. Bien en jambes lors de leur retour dans la faille, les challengers mettaient du rythme et maintenaient la pression pour prendre l’avantage après le premier quart d’heure. Mais même avec la main mise sur les échanges, rien n’est jamais gagné face aux Sector One. Ces derniers grappillaient progressivement pour finalement revenir aux commandes au niveau statistiques, sans oublier la prise des deux derniers Baron Nashor face à des Malinois devenus impuissants. C’est donc après un peu plus de 40 minutes de jeu que le favori donnait le coup de grâce sur une base adverse complètement rasée et sans défense.

Malgré une tentative de réaction du KVM, ce lundi soir, S1 avait récupéré ses lettres de noblesse pour s’imposer en champion. Seule consolation pour Sumi et des siens est que leur parcours n’est pas encore terminé. Il se poursuivra le 3 août prochain face au vainqueur du match de ce mercredi entre Aethra Esports et Team 7AM. Une toute dernière chance pour eux de prendre leur revanche et d’arracher le titre au passage.

Sector One remporte donc la victoire 2-0 et adresse un avertissement à tous ses concurrents : « On est prêt et il faudra venir nous chercher en finale !« 

Play-offs Belgian League day one
©Belgian League

Pour rappel, la meilleure façon de suivre la Belgian League en direct est de vous rendre sur la plateforme ou l’application Proximus Pickx. Vous pouvez également suivre les chaînes Twitch ProximusEsportsFR ou ProximusEsportsNL. Rendez-vous donc ce jeudi 30 juillet pour suivre le match 2 en direct !

Crédits image : Sector One

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Filip Langerock, CEO LowLandLions : « Devenir la première équipe professionnelle du Benelux »

Quelques semaines après le changement de nom Defusekids pour LowLandLions, le CEO Filip Langerock revient sur ce choix et retrace avec nous près de 17 années d’histoire.

Les amateurs d’e-sport n’auront certainement pas manqué la nouvelle concernant l’une des structures majeures du Benelux. En effet, il y a déjà quelques semaines, alors que Defusekids (DK) dominait le championnat régional sur Rainbow Six Siege, apparaissait soudainement le nom LowLandLions au sommet du classement en lieu et place du logo habituel de DK. Une modification surprenante pour la structure qui n’avait pas encore réalisé d’annonce officielle. Pourtant tout était déjà en place, le site en construction, les réseaux sociaux mis en attente de diffusion, la migration était inévitable.

Defusekids

Defusekids, l’équipe qui trône au sommet de l’e-sport Benelux et qui tente depuis plusieurs années de percer au niveau international, reprenait les trois lettres (LLL) d’une structure historique de notre territoire. L’occasion était donc belle de retracer cette belle aventure autour de quelques questions et de préfacer l’avenir que son président espère radieux !

Bonjour Filip, dans un premier temps, pouvez-vous nous rappeler depuis combien de temps existe Defusekids et son histoire ?

Je suis moi-même impliqué dans l’e-sport depuis 2000. C’est à partir de 2003 que je n’ai plus joué pour me concentrer sur la gestion en organisant des événements, des LAN, en gérant des équipes ou même en créant un site Web d’actualités. Mais au final, c’est la gestion d’équipe qui me convient le mieux.

Pour Defusekids, tout a commencé en 2003 alors que l’équipe était la meilleure de Belgique sur Counter Strike 1.6 et par extension du Benelux ! Cette formation a également participé à quelques événements mondiaux comme les WCG, l’ESWC ou encore l’Acon 5.0

En 2017, alors que je venais de faire une courte pause dans l’e-sport, j’ai décidé d’y reprendre un rôle actif. Après un certain temps de réflexion, j’ai repris le même nom en hommage à son âge d’or.

Quels étaient vos objectifs lors de cette reprise ?

L’idée de départ était de constituer une équipe Counter Strike dont le Benelux pourrait être fier.

C’était en tout cas une autre époque que celle que nous vivons. Cela a dû vous laisser quelques souvenirs mémorables…

Le plus mémorable à cette époque est qu’il n’y avait pas toujours HLTV et certainement pas de streaming. Nous devions regarder les bots mIRC qui montraient les matchs “en direct” sur une chaîne spécifique.

Toujours est-il que vous avez depuis parcouru un sacré bout de chemin. Vous doutiez-vous que DK deviendrait l’une des plus grosses structures du Benelux ?

Franchement oui ! En 2017, il y avait peu de noms solides comme ceux qui existaient aux alentours de 2010. Seul Sector One est une équipe de cette époque qui a toujours de la renommée dans l’e-sport.

En tout cas, pour ce qui est des objectifs à court terme, nous avons réussi à poser notre marque sur les jeux pertinents de la scène locale, mais nous n’avons pas toujours pu traduire cela à l’échelle internationale. Ce n’est pas facile en tant que simple équipe « amateur » Benelux de rivaliser avec des structures disposant de budgets et infrastructures conséquents. Nous sommes donc encore loin de notre objectif à long terme, qui est de devenir la première équipe professionnelle du Benelux. Je ne sais pas si nous y arriverons un jour. Mais si je nous compare simplement tous les autres pays européens, le Benelux arrivera-t-il à franchir le pas et oser investir dans l’e-sport ?

Vous avez malgré tout brillé sous ce nom. Dès lors quel est votre meilleur souvenir avec Defusekids ?

Difficile de choisir, mais la victoire de l’équipe CS:GO en ESL Belgique hiver 2018 me semble être la plus mémorable. L’équipe avait été brisée et les règles ESL ne nous permettaient pas de faire des changements. De plus, les autres équipes ne nous laissaient pas utiliser leurs joueurs pour le tournoi à moins de payer des montants ridiculement élevés pour un seul événement. Au final, nous avons gagné contre un mix avec ScreaM dans un retour fantastique et contre toute attente.

Évidemment, la gestion d’une structure ne va pas sans périodes plus compliquées. Avez-vous un moins bon souvenir que vous souhaiteriez partager?

Il y bien sur des mauvais souvenirs, mais je ne vais pas les préciser. Ce qui m’agace le plus, c’est qu’il y a des joueurs qui prennent tout comme si c’était évident et simple. De nombreux joueurs pensent qu’il suffit de passer quelques heures à jouer pour que ce soit suffisant. De mon avis, je regrette également que les jeunes joueurs ne parviennent plus à “se faire mal” pour y arriver en s’entraînant plus que le strict minimum. Ils voient plus l’e-sport comme un hobby que comme un vrai sport et sont ensuite surpris de ne pas passer au niveau professionnel.

Avant de passer au futur et votre changement pour LowLandLions, si vous deviez décrire DK en un mot, quel serait-il ?

Ambitieux ! Nous ne sommes pas encore à l’endroit où nous devrions être et nous sommes peut-être naïfs dans notre objectif final, mais je crois que si tout le monde, y compris en dehors de LLL, continue à mettre l’e-sport en avant, nous aurons un jour une véritable scène e-sportive professionnelle au Benelux.

Cela me permet donc aussi de remercier toutes les personnes que nous avons persuadées de jouer pour Defusekids après beaucoup d’insistance. Sans oublier les personnes qui nous ont maintenus sur la bonne voie grâce à leurs conseils.

LowLandLions

Place désormais à l’avenir et aux « Lions » ! Alors que Defusekids trônait au sommet de la scène locale, beaucoup ont été surpris par ce changement de cap. Du coup, quand et pourquoi avez-vous décidé de changer de nom ?

Le choix du nom est en fait très simple. Il était compliqué d’expliquer à des personnes qui ne savent rien de CS : GO ou de Rainbow Six Siege l’intérêt du nom Defusekids (un jeu de mot entre kit de désamorçage et kids). Les sponsors potentiels avaient du mal à le comprendre. C’est pourquoi il était temps de l’enterrer pour redémarrer LowLandLions. Ce nom correspond aussi à tout ce qui nous identifie : lowlands pour les pays plats et le lion qui répond à notre volonté d’être en “tête de peloton”.

Cest un choix pour les affaires, mais aussi par nostalgie. LowLandLions était l’équipe e-sport la plus dominante entre 2007 et 2017. Je ne pense pas qu’il y ait eu d’autres marques e-sport Benelux qui s’approchent de ce qu’a réalisé LLL au cours de ces dix années. Mais c’est aussi un choix de cœur pour la structure que j’avais démarré en 2007 et pour laquelle je pouvais encore récupérer le nom.

Si le choix du nom a été facile, je suppose que la mise en place d’un pareil plan n’est pas si évidente. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les étapes et ce que vous avez dû mettre en place pour en arriver là ?

J’étais toujours en possession du nom. C’était donc juste une question de droits avec les autres personnes qui pouvaient également le réclamer. Nous leur avons expliqué ce que nous planifions et que notre ambition n’était certainement pas de dévaloriser la marque LowLandLions. Grâce à de bons accords nous avons été autorisés à l’utiliser et la marque LLL est aussi désormais détenue à 100 % par notre société.

Ensuite, il y a beaucoup d’étapes pour faire le transfert. Je soupçonne d’ailleurs que beaucoup de fans se sont aperçus que le changement ne s’est pas passé aussi bien que nous l’aurions souhaité. Les réseaux sociaux, entre autres, étaient imprévisibles et difficiles à planifier. Mais en bref, en plus du dépôt de la marque, il a fallu mettre en place les réseaux sociaux, le (re) branding (logo et visuels), communiquer à toutes les parties impliquées, préparer et planifier le contenu du lancement, tout comme créer un nouveau site interne ou encore le merchandising.

Au-delà de la nostalgie et de la compréhension du nom, avez-vous de nouveaux objectifs suite à ce virage ?

Outre le changement de nom et de visuels, avec LLL nous voulons d’avantage nous concentrer sur la communauté et sur le contenu. Les principales conséquences sont qu’il y aura davantage d’événements que nous organiserons et plus de vidéos.

Nous voulons aussi nous renouveler et serons la première équipe e-sport à lancer une application mobile pour nos fans au cours de l’été. Ce qui nous permettra d’obtenir davantage de données et de rapports sur LLL pour nos partenaires.

Nous souhaitons également intégrer les jeux mobiles. En rajoutant Brawl Stars, je pense que nous avons un super atout et aussi la plus grande communauté Benelux sur le jeu. Nous souhaitons nous concentrer principalement sur les plus grands jeux e-sport du Benelux. À l’heure actuelle il s’agit de League of Legends, Counter Strike et Rainbow Six. Mais les jeux mobiles dans l’e-sport sont quelque chose en quoi je crois vraiment. Surtout si le jeu nécessite de réelles compétences comme sur Brawl Stars.

Restez-vous tout de même ouvert à des nouveaux jeux?

Lorsque des nouveaux jeux arriveront nous analyserons la situation. Le meilleur exemple est Valorant. Mais nous pensons qu’il est trop tôt pour parier dessus. Le jeu n’est pas encore assez mature, la scène n’est pas encore assez formée et il n’y a pas non plus de tournois vraiment structurés auxquels participer.

Mais au final, votre principal objectif reste le même. À savoir devenir une structure professionnelle.

Notre ambition est de devenir la première équipe professionnelle e-sport du Benelux avec des joueurs pouvant vivre à temps plein de ce métier. Contrairement à presque tous les pays de l’Union européenne, cela n’a pas encore été possible pour une organisation de notre région.

Ce sont donc vos fans qui seront attentifs à votre évolution. À ce sujet, comment ont-ils réagi à votre décision ?

Dans l’ensemble je pense que les retours ont été positifs. Il y a eu beaucoup d’étonnement pour avoir abandonné Defusekids, mais les raisons sont assez claires et compréhensibles.

Est-ce que ce changement de nom vous rajoute de la pression ?

Personnellement je pense que la pression est plus élevée par ce que nous héritons d’un nom légendaire et que nous voulons honorer cet héritage du mieux possible. Avec tous ce que nous préparons, je pense que nous serons à la hauteur.

Cela ne va pas tout transformer du jour au lendemain, mai que pensez-vous de l’e-sport en Benelux ?

Localement, il y a encore trop peu d’attention pour l’e-sport en général et certainement encore plus pour les équipes. Les sponsors, partenaires potentiels et les médias grand public n’ont pas encore pleinement compris ce qu’est l’e-sport. Ils ne savent pas comment y faire face et avec quels joueurs ils devraient être en contact.

Cependant, le niveau du Benelux est généralement élevé. Seulement, nous perdons nos talents presque directement pour l’étranger, car il n’y a pas d’opportunités pour se développer professionnellement dans notre région. À l’avenir le Benelux sera toujours un vivier pour les talents, mais nous devrions être en mesure de mieux les guider dans leur future carrière professionnelle à l’étranger.

Filip, merci d’avoir répondu à nos questions. Nous vous laissons le mot de la fin.

Merci à Proximus Pickx pour l’interview. Proximus est l’une des premières entreprises à vouloir prendre le “risque” d’investir dans l’e-sport en Belgique et je pense que la communauté est globalement très satisfaite de cette initiative. De plus je tiens à remercier mon équipe, toutes les personnes qui me soutiennent et ce de toutes les manières possibles. L’e-sport est un sport d’équipe et cela également en management.

Crédits photo : LowLandLions

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La Belgique officialise ses représentants sur PES et NBA 2K

Hier, dans l’après-midi, une annonce est passée presque inaperçue dans l’horizon de Twitter, mais la BeSF (Belgian Esports Federation) a annoncé ses représentants nationaux sur NBA 2K et PES.

Et oui, la Belgique sera maintenant assurée de pouvoir participer aux compétitions internationales sur au moins deux jeux différents grâce aux joueurs sélectionnés par la BeSF et les capitaines.

NBA 2K

Le roster officiel rassemble les sept meilleurs joueurs belge sur le jeu NBA 2K.

Et plusieurs noms ici ne vous seront pas inconnus, entre autre le capitaine Badjian, nominé Belgian 2020 Esport Player « Rookie of the Year ». Nous avons pris un peu de son temps pour lui poser des questions quant au roster qu’il a sélectionné : “Franchement on a une bonne équipe. On a pas de très grands noms comme d’autres gros pays en Europe mais on a des gars qui ont l’habitude de jouer à un bon niveau, qui sont jeunes et qui ont l’envie de s’améliorer. Je suis confiant dans le fait que l’on puisse créer une bonne surprise lors des tournois européen et pourquoi pas aller titiller et faire peur aux plus grosses équipes européennes.”

Vous pouvez consulter le roster belge officiel sur NBA2K ici.

Voilà de quoi confirmer nos espoirs et nos attentes par rapport au ebasket ! Mais NBA 2K n’est pas le seul roster a avoir été annoncé, passons maintenant sur nos joueurs PES.

PES

Pour reprendre le même phrasé, le roster officiel rassemble lui, deux des meilleurs joueurs belge, un duo bien connu des amateurs de eFootball : Mikail “FETIH1453ELTURC” Gonen et Jon “Milan17Jon” Bruno. Ces deux joueurs nous avaient déjà représentés lors du eEuro 2020 face à d’autres pays européens.

Nous avons aussi eu l’honneur de poser des question au capitaine FETIH1493ELTURC à propos des objectifs qu’il espère atteindre avec son duo : “Je me sens super à l’aise avec mon coéquipier, on a le même âge les mêmes passions, ça aide beaucoup pour la compréhension et le travail d’équipe.
On est capable de très belles performances, on a le potentiel pour gagner les tournois c’est sûr. Mais malheureusement pendant l’eEuro on a été mal entouré, pas assez suivis, on avait l’impression de jouer le tournoi en solitaire. Alors on compte bien ne pas refaire les mêmes erreurs cette fois-ci.
Quant aux objectifs, ils sont assez clairs : gagner tous les tournois auxquels on va participer !”

Vous pouvez consulter le roster belge officiel sur PES ici.

Merci à nos deux capitaines, et nous l’espérons, à bientôt lors de tournois internationaux ! Quant à nous, nous suivrons de près les matchs de chacunes des équipes !

Crédits photo : BESF

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Play-off de Belgian League : une dernière ligne droite haletante

La phase de groupe du summer split est terminée et les quatre équipes qualifiées sont connues. Si Sector One garde le statut de grand favori, nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise… Place aux play-offs.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi ces dernières semaines, le championnat belge de League of Legends entre dans sa dernière ligne droite. Sector One, KVM Esports, Aethra Esports et Team 7AM sont les quatre qualifiés pour les play-offs de cet été. Plus aussi intouchable que lors du défunt split, le leader S1 doit prendre garde à la montée en puissance des Malinois, du retour en force d’Aethra ou encore des nouveaux venus de Team 7AM, qui se sont qualifiés en play-off pour leur première participation à la Belgian League.

Les équipes et rapports de force

1er : Sector One

La compétition de printemps sur League of Legends avait vu le sacre de Sector One après un incroyable parcours sans aucune défaite. Un sans faute que les « Foxes » ont poursuivi lors de cet été jusqu’au fameux soir du 29 juin. Un lundi pas comme les autres qui avait vu Aethra réaliser la première grosse surprise de la saison 2020. Était-ce le fruit du hasard ou le champion ouvrait-il la porte à son propre renversement ? La réponse tombait deux semaines plus tard lors du duel face à Team 7AM. Sector One chutait une nouvelle fois à la surprise générale.

© Belgian League

Bien que cela ne remette pas en cause sa position de grand favori, ces deux défaites ont définitivement effacé son statut d’intouchable. Si le doute ne s’est vraisemblablement pas installé dans l’esprit du capitaine Night, l’espoir et la confiance se sont certainement diffusés au sein des rangs concurrents. Dès lors la question est de mise : Sector One va-t-il de nouveau survoler les échanges ou sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère ?

2e : KVM Esports

Ils avaient créé la surprise lors de la dernière journée de championnat de spring split, en se qualifiant pour les play-offs au nez et à la barbe d’Aethra et de Brussels Guardians. Mais pour cette édition, la qualification des Malinois ne doit rien au hasard. Malgré un faux départ face au RSCA, Sumi et les siens ont ensuite fait preuve de solidité au point de ravir une seconde place méritée à une seule petite longueur de Sector One. Avec sept victoires pour seulement trois défaites, autant dire que les changements de l’entre-saison ont porté leurs fruits.

© Belgian League

Le KVM se positionne désormais comme réel prétendant à la finale. Seul petit bémol, aucun de leurs duels contre les « Foxes » n’a encore tourné en leur faveur. Il leur faudra pourtant être fin prêt pour le 27 juillet, car ils ouvriront le bal des play-offs face à ces mêmes S1. En cas de victoire, les rapports de force seraient alors totalement renversés et nous ne serons pas à l’abri d’une grosse surprise.

3e : Aethra Esports

Après avoir terminé le spring split comme lanterne rouge, les joueurs d’Aethra se trouvaient dans une situation assez compliquée. La réaction était obligatoire pour la structure qui sortait d’un titre en ESL Proximus Championship.

Bien que les deux premières semaines de compétition ne laissaient rien présager de bon, un premier succès face à Anderlecht lors de la week 3 lançait les hostilités de la toute nouvelle équipe. Mais après deux victoires en trois matchs, c’est lors de la 5e semaine qu’eu lieu le grand renversement. Aethra sortait vainqueur de son duel face à Sector One et devenait la toute première formation à renverser l’ogre orange. Malgré une défaite contre Malines dans la foulée, l’équipe composée de Mikkel, Tuomari, Goksi, Slyv3r et Bardo clôturait son parcours sur trois victoires consécutives.

© Belgian League

Avec une fin de phase régulière en boulet de canon et après un exploit face au champion, Aethra ne sera certainement pas un oiseau pour le chat et pourrait, pourquoi pas, réaliser l’exploit de cet été !

4e : Team 7AM

Après l’arrêt complet de la structure TimeOut, second du dernier split, Team 7AM débarquait comme le « Petit Poucet » de la compétition. Mais forts de leurs performances en Open Tour Benelux et de leur confiance en leur potentiel, Yoni et les siens ont fait preuve d’une belle progression afin d’arracher la toute dernière place qualificative.

Pourtant, la première partie de compétition n’augurait rien de bon. Après un décevant 1-4, les 7AM se devaient de réagir s’ils souhaitaient conserver leurs chances de qualification. Heureusement pour eux, ils profitaient de la méforme des Anderlechtois en week 5 pour engranger leur seconde victoire et s’ouvrir la route vers la phase finale. Mais bien plus que deux succès consécutifs face aux concurrents directs, la jeune équipe réalisait également la performance incroyable de renverser Sector One le soir du 13 juillet. Avec pareil exploit, Team 7AM ne pouvait que mériter une qualification validée par la dernière défaite du RSCA face au leader.

© Belgian League

Leurs opposants sont donc prévenus ! Les prendre de haut serait le risque assuré de trébucher et de laisser à cette ambitieuse équipe l’opportunité de toucher son rêve ultime… le titre de champion de Belgique.

Calendrier et format

À l’instar de la précédente édition, les matchs de play-offs seront joués au meilleur des trois manches (BO3). Seule la finale permettra aux équipes de se départager au terme d’un BO5.

La journée inaugurale aura lieu ce lundi 27 juillet avec le premier choc entre le vainqueur de la phase régulière face au second : Sector One vs KVM. Le vainqueur sera automatiquement qualifié pour la finale. Le perdant, lui, devra encore affronter le gagnant du match entre Aethra (3e) et Team 7AM (4e).

Un format qui ne laisse que très peu de marge de manœuvre au formations, pour un sprint final qui s’annonce haletant.

© Belgian League

Les enjeux

Le titre du summer split

Pour cette seconde partie de championnat, les enjeux sont doubles. Le tout premier est évidemment la course pour le titre d’été. Dès le 27 juillet, les quatre qualifiés se lanceront dans un sprint qui les mèneront à la finale de cette section d’été. Outre le prestige, la victoire le 10 août prochain permettra au champion d’empocher la part du lion des 7 500€ de cash prize. Soit 2 500€ pour le 1er, 1 500€ pour le second, 1 250 pour le 3e et 1 000 pour le 4e. Une chose est certaine, nous savons d’ores et déjà qu’Anderlecht empoche les 750€ de la 5e place et que les Brussels Guardians (6e) en reçoivent 500.

Voilà déjà un beau petit package qui sera décerné au vainqueur. Mais comme si cela ne suffisait pas, le titre offrira également une place pour les play-ins des European Masters. Pour rappel, Sector One y avait brillé au printemps dernier en sortant des poules, avant d’échouer à une victoire du Main Event face à… Defusekids (devenu LowLandLions).

Les Country Finals

Cependant, la saison 2020 ne sera pas encore terminée au terme de ces play-offs. Résolument tournées vers l’avenir, les équipes ont déjà le grand tournoi final en ligne de mire : les Country Finals. Et pour cause, durant toute l’année, les joueurs avaient également pour objectif de décrocher les meilleurs places possibles afin d’empocher un maximum de points au classement général. Un ranking qui laisse une dernière chance aux Anderlechtois de rebondir. Car au terme du summer split, nous retrouverons les quatre meilleures structures sur l’ensemble de l’année pour le titre final de champion de Belgique 2020 sur le jeu de Riot Games.

Voici un petit rappel de la distribution des championship points par tranche de championnat :

Spring split

1erSector One90 pts.
2eTimeOut Esports (annulé)70 pts.
3eRSCA Esports50 pts.
4eKVM Esports30 pts.
5eBrussels Guardians10 pts.
6eAethra Esports0 pts.

Summer split

1erTBDQualifié Country Finals
2eTBD90 pts.
3eTBD70 pts.
4eTBD40 pts.
5eRSCA Esports20 pts.
6eBrussels Guardians0 pts.

Nous savons donc désormais qu’Anderlecht possède un total définitif et suffisant de 70 points. Pour les autres équipes, dans le pire des scénarios possibles, Sector One et Malines sont assurés de terminer à la 3e place. Ils auraient donc respectivement un minimum de 160 et 100 points. Nous pouvons donc affirmer que ces deux formations sont également qualifiées pour les Country Finals.

Dès lors, suite au départ de TimeOut, seuls Aethra (0 pts.) et 7AM (0 pts.) peuvent encore espérer passer au tour suivant. Quoi qu’il arrive, le vainqueur du duel entre le 3e et le 4e recevra un minimum 70 points. Soit le même résultat qu’Anderlecht.

En conclusion, S1, KVM et Anderlecht sont assurés de leur participation à la grande phase finale. Il ne reste dès lors plus qu’une seule place à pourvoir et qui sera disputée le 30 juillet prochain entre Aethra et Team 7AM.

Pour en revenir à ce que nous vous annoncions en introduction, ces play-offs s’annoncent plus que jamais sous le signe du spectacle avec son lot d’enjeux et de tension. Le rendez-vous est donc fixé pour quatre journées de play-off du 27 juillet au 10 août, à suivre en direct sur la chaîne Twitch de Proximus.

Crédits image : Belgian League

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iDex, belge pro sur Valorant – “La difficulté dans le jeu réside dans la compréhension des sorts adverses”

Aujourd’hui nous allons à la rencontre de Sammy “iDex” Van de Weghe, ancien joueur professionnel sur CS:GO et maintenant professionel sur Valorant. Nous lui avons posé des questions quant à ses expériences et son passé. Nous lui parlerons également de sa nouvelle activité sur le jeu de Riot Games !

CS:GO

Bonjour Sammy ! Pourrais-tu te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas ?

Salut ! Je m’appelle Sammy, je suis né le 26 août 1998 et j’ai donc 21 ans. Je vis à Bruxelles depuis toujours mais ma mère vie en Espagne et je suis d’origine belgo-azerbaïdjanaise.

Te rappelles-tu de ton premier contact avec un jeu-vidéo compétitif ?

Oui mais c’est assez flou. Ce qui m’a mis dans cette folie de la compétition c’est l’esprit de « Lan » dans les cybercafés. Mes parents me mettaient en cours de langue en vacances depuis mes 10 ans pour que je sois polyglotte, après ces cours, j’attendais sagement que ma mère vienne me chercher dans un cybercafé où je jouais principalement à Counter-Strike 1.6 ou Source. Sur place, tu pouvais lancer des petites parties contre les gens. Les entendre rager ça me motivait pas mal à être le meilleur et le plus malin.

Quand es-tu arrivé sur CS:GO ? Qu’est-ce qui te plaît dans le jeu ? Qui est ton mentor à ce moment là ?

Je suis arrivé sur CS:GO en 2014 (16 ans) dans un cybercafé où j’allais jouer 2 à 3h par jour et qui s’appelait le « Botkamp » à Porte de Hal. J’ai eu une grosse dose de motivation envers ce jeu car Titan venaient très régulièrement s’entraîner à l’étage de ce même cyber. Je venais discuter et espionner leurs méthodes d’entraînement, je rencontrais pour la première fois des gens extrêmement motivés qui renvoyaient une énergie de compétition renversante.
Ce qui m’a plu sur le jeu c’est le système de ranks, les serveurs personnalisés (awp_lego 2 par exemple) et le fait de pouvoir inviter qui je voulais dans le cybercafé, c’était très amusant surtout le côté stratégique qui m’obsédait beaucoup.
Mon mentor c’était Makushime, je jouais en équipe chez Overlate de 20h à 23h depuis le cyber et il m’a beaucoup aidé à me développer à mes débuts, merci à lui.

Une fois arrivé sur CS:GO quel a été ton parcours ?

Mon parcours a été très lent mais constant, je n’ai cessé de progresser. Mais je pense n’avoir jamais vraiment atteint le niveau que j’espérais avoir un jour.
J’ai commencé à me faire connaître car j’avais des projets d’équipes avec des joueurs extrêmement jeunes tels que misutaaa (13 ans à l’époque), nous étions vraiment bons pour notre âge.
Ça a fait beaucoup parler de nous car l’égo de certains anciens en prenait un coup. À ce moment là, on a commencé à entrer dans la scène très fermée de Counter-Strike francophone. Et avec l’arrivée d’autres joueurs comme flex0r on a commencé à step-up (Cela a d’ailleurs permis à misutaaa de monter en flèche jusqu’à arriver chez Vitality aujourd’hui.)
Après il y a aussi l’aspect communautaire et actif sur Twitter qui m’a fait énormément connaître sur la scène.

Ton premier souvenir sur CS ? La première fois que j’ai joué à CS…

Je devais avoir 9 ans dans un cybercafé en vacances d’été à Bakou en Azerbaïdjan, je me rappelais que tous les petits et grands du quartier m’appelaient « Samir » et ils m’invitaient en fin de soirée pour aller jouer au cyber avec eux, on jouait sur fy_pool_day tous l’un contre l’autre et j’étais pas mauvais, c’est tout ce dont je me rappelle, c’était de super souvenirs qui restent ancrés à jamais dans ma mémoire.

À partir de quel moment décides-tu de devenir pro ?

Je pense que j’ai voulu devenir pro en voyant Titan s’entraîner. Et en regardant les premiers majors de CS:GO comme l’ESL One Cologne 2015. Des événements spectaculaires, j’avais envie d’atteindre ce niveau, j’étais aussi un très grand fan de ScreaM.

Quelle est pour toi la meilleure équipe compétitive avec laquelle tu as pu jouer et vos meilleurs résultats ?

Nostalgique, je dirais GosuCrew Prodigy avec misutaaa, Lord, Slaazyy et Kronic. On arrive à la Gamers Assembly 2017 avec une moyenne d’âge de 16-17 ans et on renvoie à la maison plusieurs grosses équipes du sub-top. On s’était créé un public sur place au vu de nos performances, c’était super cool.
Réaliste, je dirais Alltech avec des entraînements et une approche très professionnelle, on a fait quelques résultats en ligne sur ESEA, c’était une des meilleures équipe sub-top à l’époque.

Quel est ton meilleur souvenir et ta plus grande déception en tant que joueur ?

Meilleur souvenir, les entraînements au sein des 2 plus grandes écoles esport de France (Gaming Campus à Lyon et l’Education Gaming School à Bordeaux), tu te retrouves avec 4 mecs passionnés dans des locaux suréquipés, de quoi faire tourner des têtes.
Grosse déception, être exclu du projet Alltech. Tisser des liens très forts avec certaines équipes et être exclu du jour au lendemain sans avoir l’opportunité de m’adapter ça m’avait plongé dans une frustration assez importante. Cette frustration s’est petit à petit transformée en force.

Ton arme et ta map préférée dans le jeu ?

L’AK-47, l’arme représentante de la patte CS. Et Cache, surtout depuis la nouvelle mise à jour !

Selon toi quel est le meilleur joueur et la meilleure équipe de tous les temps ?

Question difficile, mais là tout de suite misutaaa et Vitality. J’espère les voir tout casser au Major de Rio en novembre prochain !

Streaming

Peux-tu nous expliquer la transition entre joueur pro et streameur ?

On ne peut pas vraiment parler de transition, je suis toujours resté joueur. Je suis parti vivre quelques mois en Espagne en février 2019 pour jouer dans le sub-top espagnol. à l’époque je m’étais fait un nom sur la scène CS:GO francophone et belge. La RTBF avait besoin d’un spécialiste CS:GO pour le projet de stream Tarmac. De là, je suis devenu le premier joueur CS:GO sponsorisé par l’état. Ils m’ont mis dans des conditions extraordinaires pour que je puisse vivre de ma passion tout en jouant comme d’habitude dans mes équipes.

Quels sont les conseils que tu peux donner aux lecteurs qui voudrait devenir streamer un jour ?

Faites ce que vous aimez en stream et faites-le pour vous. Quelqu’un de passionné qui partage ce qu’il aime faire, c’est ce qui marchera toujours le mieux !

Valorant

Quand décides-tu de passer sur Valorant ? Et pourquoi ce choix ?

Je décide de passer sur Valorant avant même la bêta car ma situation sur CS:GO ne pouvait pas continuer ainsi.
Trop peu d’équipes disponibles et une scène qui avançait sans moi, à cause notamment d’un ban sur une plateforme qui m’a coûté énormément d’opportunités.

Venant de CS:GO (et des autres CS), que penses-tu de Valorant ? Quelles sont les difficultés à maîtriser avant tout ?

J’ai accroché tout de suite ! Valorant reprend des mécaniques de jeu de CS:S et CS:1.6 qui sont plus punitives que CS:GO. Les smokes et les flashs sont remplacées par des sortilèges spécifiques à chaque personnage, cela force l’esprit d’équipe.
La difficulté réside dans la compréhension des sortilèges adverses. Si on veut jouer à haut niveau, être surpris dans ce jeu n’est pas une option. Il faut connaître instinctivement toutes les options qui s’offrent à l’ennemi pour être prêt à contrer leur plan de jeu.

Quels sont tes meilleurs résultats sur Valorant ? Et avec qui ?

Je dirais le tournoi G2 avec l’équipe Benelux. Je suis accompagné de ScreaM, Ex6tenz, bazy et davidp, on se présente comme une super team Belge et on écrase tout le monde, sauf en finale où l’équipe adverse abuse d’un bug du jeu pour gagner, mais ça c’est une autre histoire.

Et un commentaire par rapport à ton équipe actuelle “Citron Chien” quels sont vos objectifs à court et à long terme ?

Notre objectif principal c’est de stabiliser 5 joueurs dans une organisation (c’est en cours), cela nous empêchera déjà de changer de joueurs toutes les semaines.
Puis en étant dans le tier 1 des équipes, on veut s’imposer en abordant le jeu simplement tout en s’adaptant continuellement. On est tous originaires de CS:GO donc on sait pertinemment ce qui fonctionne dans une équipe sur le long terme.

Nos objectifs à court terme c’est d’être la meilleure équipe francophone et à long terme une des meilleures dans le monde.

Selon nos recherches tu joues Cypher, peux-tu nous en dire plus sur ce personnage, les bases à bien comprendre et ce qu’il faut chercher à améliorer ? Qu’est-ce qui te motives pour jouer avec lui ?

J’ai toujours eu ce rôle de vicieux dans mes anciennes équipes. Trouver les bons timings pour arriver dans le dos, etc. Ce personnage permet de tendre des embuscades tout en ayant des informations clés pour comprendre ce qui se passe sur le terrain.
Pour jouer Cypher à haut niveau, il faut améliorer sa réflexion : par exemple les raisons pour tendre tel ou tel piège, le but est de punir les joueurs trop agressifs ou pas assez méthodiques.
Ce qui me motive c’est le fait de pouvoir éliminer des joueurs à travers un mur sans qu’ils aient pu voir le bout de mon chapeau. J’ai une pression psychologique non négligeable sur les équipes contre qui je joue et j’utilise cette pression à mon avantage.

Quelle est ton arme favorite ? Team Vandal ou Team Phantom ?

La vandal, mais le débat n’a pas à exister, faut juste savoir choisir son arme en fonction des rounds :
Longue distance et duels en 1 contre 1 = Vandal (attaque)
Combat rapproché et ennemis multiples = Phantom (défense)

Quel est ton niveau compétitif actuel, sachant que tu étais Valorant (Niveau le plus élevé) durant la bêta ?

On est clairement dans le niveau pro là, mais je ne suis rien sans mon équipe à vrai dire, et ça tombe bien car Valorant, c’est un jeu d’équipe !

Enfin, pour toi la scène Valorant belge a-t-elle de quoi se développer sur le jeu ? On voit déjà des gros noms nationaux tirer leur épingle de la scène internationale, tu en fais partie, pour toi peut-on s’attendre à une équipe belge bientôt ?

La scène belge a du potentiel c’est sûr ! Mais je suis déçu que si peu de gens ne se soit démarqués jusqu’ici.
Une vraie équipe belge ça me semble compliqué pour 2020 je pense. Par contre, on peut former une équipe belge assez impressionnante pour de potentiels “Worlds”.

Un conseil pour tes fans belges, pour les aider à progresser sur ce nouveau jeu ?

Quels fans ?,demande-t-il en rigolant. Plus sérieusement, je dirais de simplement regarder beaucoup de streams des bons joueurs et des compétitions. Ne pas oublier de s’entraîner 1h par jour dans le mode entraînement et trouver rapidement 4 coéquipiers pour progresser en équipe sur le jeu.

Quels sont finalement tes objectifs personnels ?

Très simplement me démarquer sur la scène comme le Cypher le plus redoutable du monde et avant tout participer à un tournoi international de grande envergure !

Nous espérons que cette interview vous a intéressé ! Merci à Sammy pour le temps qu’il nous a accordé

Du tac au tac :

  • Frites ou boulettes ?

Frites sauce brazil direct !

  • Ketchup ou mayonnaise ?

Ketchup + parmesan meilleure combinaison.

  • Bière ou sodas ?

Sodas toujours avec modération.

  • Cinéma ou football ?

Cinéma bien accompagné.

Mer ou Ardennes ?

La mer, j’en ai marre de marcher en montagne en famille.

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Rocket Baguette : Summer Grand Prix – La Belgique échoue en finale

Le Summer Grand Prix est un tournoi organisé par Rocket Baguette et sponsorisé par Psyonix, la société de développement de Rocket League. La compétition a accueilli les plus grosses équipes européennes du jeu.

40 000 euros étaient à se partager durant l’événement regroupant tous les plus gros noms de la scène Rocket League en Europe. Bien évidemment, à cause des mesures sanitaires dues à la Covid-19, le tournoi s’est déroulé en ligne.

12 équipes ont été invitées, les 6 équipes les moins biens classées devaient se départager dans un arbre à double élimination. Le top 2 de cette phase a ensuite rejoint les 6 autres équipes pour former deux groupes.

La phase de groupe a ensuite été disputée, après celle-ci, il ne restait plus que six équipes en lice : Renault Vitality, Oxygen Esports, FC Barcelona, Team BDS, Team Singularity et Team Liquid. Finalement, les deux dernières équipes citées n’atteindront pas le carré finale.

Le FC Barcelona est parvenu à terrasser la Team BDS 3 à 0 dans la demi-finale du loser bracket mais sont tombés contre Oxygen Esports en finale qui leur a infligé une défaite 4 à 2.

La finale Renault Vitality contre Oxygen Esports s’est avérée plus compliquée que prévue. Les franco-belges de chez Oxygen Esports avaient un BO7 (quatre victoires pour une équipe forment un BO7) de retard.

Oxygen Esports a fait l’exploit de rattraper son retard en remportant le premier BO7 (4 à 2). Cependant, le deuxième BO7 a été remporté sous le score de 4 à 3 par l’écurie Renault Vitality qui ne s’est pas laissée faire.

Kaydop, Alpha 54 et Fairy Peak sont les grands gagnants de ce Rocket Baguette : Summer Grand Prix. Ils repartent avec 20 000 euros. Notre joueur belge AztraL et ses coéquipiers français Chausette45 et Ferra, qui terminent à la deuxième place, ont remporté 12 000 euros.

Crédits : Rocket Baguette

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LG R6S : intraitable WanteD prend la tête, Apologis et Team 86 suivent

La deuxième journée de la ligue Rainbow Six Siege organisée par LouvardGame a eu lieu ce mercredi. Trois équipes ont émergé au sommet du classement, mais tout reste à faire.

Après une première journée terriblement disputée, les huit équipes de la LG R6S se retrouvaient ce mercredi pour clôturer leur semaine de compétition. Cette fois-ci, les partages ont laissé place à plusieurs victoires convaincantes.

C’est notamment le cas de Team WanteD qui, après avoir été accroché (6-6) par Activit-E, rencontrait FAKE e-sport pour un duel qui s’annonçait disputé. Mais le choc attendu a finalement débouché sur un pétard mouillé. En effet, après avoir remporté la défense sur le score 5-1, WanteD n’a ensuite laissé qu’un petit round à son opposant avant de clôturer sur un brillant 7-2.

Pour la seconde rencontre, KWK n’avait pas le droit à l’erreur. Battu lundi soir par FAKE, la victoire était indispensable face à Activit-E pour éviter de se faire distancer au classement. Malgré un début de match compliqué en phase d’attaque (2-4), les KWK ont ensuite réalisé un très bon side défensif face à une équipe aVe en panne d’inspiration. Une magnifique prestation avec une seule manche perdue et une victoire finale sur le score de 7-5 ! Un succès qui leur permet de s’installer confortablement dans le milieu de classement.

La soirée se poursuivait sur une nouvelle petite surprise. Après ses trois premiers points arrachés deux jours plus tôt, Mouseplayz pouvait marquer le coup en s’installant en tête avec une seconde victoire consécutive. Mais c’était sans compter sur une solide Team 86. Et pour cause, après un début disputé (3-3), l’équipe composée de JPM, Yuki, Curly, Layton et Assassin prenait un avantage définitif pour s’imposer 4-7.

LouvardGame Result Day 2 Rainbow Six Siege
© LouvardGame

Pour terminer, Apologis avait la lourde tâche de clôturer la soirée face à Redbloods. Un match qui s’est effectivement avéré disputé durant huit rounds. 2-2, 3-3, puis 4-4, les deux équipes semblaient tenir le bon bout jusqu’à l’émergence d’Apologis. La structure française enchaînait ensuite trois manches d’attaque pour arracher la victoire 7-4.

Avec quatre victoires sur quatre rencontres, ce day 2 nous a de nouveau offert un joli spectacle. Mis à part la cinglante victoire de Team Wanted, l’ensemble des équipes laisse entrevoir de belles dispositions, pour un championnat qui s’annonce disputé de bout en bout !

LouvardGame standing Day 2 Rainbow Six Siege
© LouvardGame

Crédits photo : Team WanteD

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Proximus s’associe à Eleven Sports pour diffuser la ePro League

Eleven Sports a trouvé un accord avec Proximus afin de diffuser tout le football dans le championnat belge pour les cinq prochaines saisons ! Y compris la Proximus ePro League !

La nouvelle était tombée officiellement en début de mois, Eleven Sports avait signé un contrat de diffusion avec la Pro League pour transmettre à la télé toutes les compétitions du football belge pendant cinq ans. Comprenant la D1A, la D2A, la Super League féminine mais aussi la Coupe de Belgique et surtout la Proximus ePro League ! De quoi ravir les téléspectateurs et surtout nos lecteurs, car Proximus s’est associé à Eleven Sports pour continuer à vous proposer la diffusion des compétitions de la Pro League. Y comprit la ePro League qui, nous l’esperons, devrait continuer à être diffusée sur tous vos écrans dont sur Twitch ! De quoi voir encore beaucoup de buts et de surprises pour encore quelques années nous l’espérons !

Nous espérons donc vous revoir bientôt sur Twitch ou devant le grand écran pour pouvoir profiter et vibrer tous ensemble sur les prochaines éditions de la Proximus ePro League !

Crédits Photo : Eleven Sports