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LEC : Rogue distance le peloton

La formation Rogue reste intouchable après trois semaines de compétition dans notre championnat européen de League of Legends. L’équipe est cependant suivie de près par Fnatic et G2 Esports, qui se sont affrontés ce samedi dans le premier classico de la saison. Une rencontre qui a tourné à l’avantage des ninjas.

Clap de fin pour la troisième semaine de la saison régulière de ce Spring Split 2022 en LEC. Un week-end de compétition bien rempli au cours duquel le public aura eu le loisir de profiter de certains matchs très attendus, comme le premier classico de la saison entre G2 Esports et Fnatic.

Un classico remporté par G2 et qui referme donc une semaine noire pour les Fnatic. En effet, la veille, les hommes de YamatoCannon s’étaient inclinés face aux Rogue dans un affrontement plus que serré. C’est un Baron Nashor récupéré par Larssen & co qui leur permettaient de prendre définitivement l’avantage dans la partie, mais aussi dans le classement général !

En effet, grâce à ces victoires face à Fnatic et Team Vitality, l’effectif de Rogue reste invaincu et compte deux victoires de plus que ses plus proches concurrents.

Du côté de la Team Vitality, c’est une semaine en demi-teinte qui vient de se dérouler, alors que les deux victoires du week-end dernier nous laissaient penser que la formation avait trouvé la bonne recette. Si l’équipe a clôturé cette troisième semaine avec une défaite face à Rogue, elle a heureusement su capitaliser sur sa rencontre contre SK Gaming. Une rencontre, transformée en succès, qui permet à l’organisation française de se raccrocher à la 6ème place du classement, à ex-aequo avec EXCEL et Team BDS.

Des BDS qui finissent d’ailleurs leur semaine en 2-0, une première pour la jeune formation menée par Adam « Adam » Maanane, après deux victoires face à SK Gaming et Astralis. La formation danoise reste toujours bloquée en dernière position du classement, sans aucune victoire au compteur …

Plusieurs rencontres sont à noter pour la semaine prochaine. On pourrait notamment vous conseiller de vous installer devant l’affrontement entre G2 Esports et Rogue, qui aura lieu samedi à 21 heures. Dans le milieu de tableau, c’est le match entre Team BDS et Misfits Gaming qui attirera notre attention deux heures plus tôt.

Le classement provisoire du LEC (Week 3)

  1. Rogue (7-0)
  2. Fnatic (5-2)
  3. G2 Esports (5-2)
  4. MAD Lions (4-3)
  5. Misfits Gaming (4-3)
  6. Team Vitality (3-4)
  7. EXCEL (3-4)
  8. Team BDS (3-4)
  9. SK Gaming (1-6)
  10. Astralis (0-7)
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FIFAe Nations Series : les eDevils repassent en 1ère division de leur conférence

Les eDevils se sont illustrés ce jeudi et ce vendredi à l’occasion de la deuxième semaine de play-ins des FIFAe Nations Series. Au terme des douze matchs disputés, la Belgique s’est classée 2ème de sa division. Un résultat impliquant une promotion dans la division reine pour la troisième semaine de qualification qui prendra place les 10 et 11 mars.

Cela faisait près d’un mois que les fans belges de FIFA attendaient de notre équipe de eDevils qu’elle se montre sous un plus beau jour, après la déconvenue de la première de semaine de qualifications aux FIFAe Nations Series qui s’était soldée par la relégation de nos représentants en deuxième division de leur groupe. C’est maintenant chose faite, au lendemain d’un deuxième week-end de play-in franchement mieux abordé.

Mais avant de s’attaquer à la performance des Belges, rappelons en quelques lignes le format de l’évènement. Les FIFAe Nations Series, c’est tout simplement la compétition internationale de FIFA disputée par pays et en équipe de deux. Au total, ce sont 30 équipes européennes, réparties en deux conférences, elles-même divisées en deux divisions, qui s’affrontent durant quatre semaines de matchs pour accumuler un maximum de points et assurer la qualification au Main Event de la compétition.

L’arrivée de ShadooW couronnée de succès

Nos eDevils ont entamé le week-end sur les chapeaux de roue. Dans les deux premières rencontres disputées face à la Slovaquie, Stefano Pinna et ShadooW, titulaires pour le week-end, inscrivaient un total impressionant de sept goals pour seulement un encaissé, validant facilement les deux premières victoires. Si la Roumanie venait jouer les trouble-fêtes en s’imposant lors du match aller, nos joueurs n’ont pas tardé à riposter en remportant le match retour sur le score de trois buts à un. Notre délégation clôturait la première journée face à l’Islande sur un match nul et une défaite, dans deux rencontres largement à notre portée.

C’est face à la Finlande que les eDevils entamaient la deuxième journée, chargés à bloc. Un premier adversaire du jour plus coriace que prévu, mais face auquel nos joueurs n’avaient pas à rougir. Finalement, les Finlandais tiraient le meilleur des deux matchs. Les deux nations se quittaient avec chacune une victoire dans la poche, malgré un précieux but supplémentaire pour les nordiques. (0-1; 2-0). Contre l’Estonie, nos joueurs sécurisaient une victoire, mais se laissaient complètement remonter lors du match retour pour finir sur un match nul.

C’est contre l’Irlande du Nord, théoriquement l’adversaire le plus faible, que notre nation clôturait le week-end. Un adversaire visiblement bien en deçà du niveau général de la compétition, et contre lequel nos joueurs n’avaient aucun mal à s’imposer deux fois consécutives sur les scores de 4-0 et 2-1.

Grâce à une deuxième place au classement de leur division, nos eDevils remontent donc d’une division et iront côtoyer les meilleures nations du FIFA européen lors de la troisième semaine de compétition. Au classement des points de consistance, qui détermineront la qualification des pays concernés à la fin de la phase de play-ins, la Belgique se situe pour l’instant en fin de peloton. Il faudra donc mettre les bouchées doubles lors des deux dernières semaines de compétition pour tenter d’arracher une qualification directe au Main Event, sans passer par les play-offs.

Rendez-vous les 10 et 11 mars sur Proximus Esports et en télévision sur Pickx Live !

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Un tournoi Minecraft provoque une panne générale d’internet en Andorre

Le 19 janvier dernier, la petite principauté de Andorre a vu ses accès Internet coupés durant plusieurs heures. En cause ? Des cyberattaques visant un groupe joueurs participant à un tournoi Minecraft doté d’un cash-prize de 88 000 euros, plutôt conséquent pour le titre de l’éditeur Mojang.

Petite principauté catalane bordée par l’Espagne d’un côté et jouxtant la France de l’autre, l’Andorre n’est pas à première vue le genre d’État reconnu pour son implication dans l’organisation de tournois e-sportifs. Et pourtant, le petit pays a connu une mésaventure plutôt originale à la mi-janvier.

On les appelle les attaques par déni de service distribuées (DDos). Si ce nom vous est étranger, il l’est beaucoup moins pour les personnes travaillant dans le domaine de la cyber-sécurité. Pour faire court, elles visent généralement à rendre un service ou un serveur indisponible en l’épuisant par l’envoi d’une multitude de requêtes depuis plusieurs points du web.

Un procédé souvent utilisé par les pirates informations dans des attaques de grande envergure, et qui a été utilisé dans un tournoi Minecraft intitulé ‘SquidCraft’ lancé ce 19 janvier dernier dans le but de possiblement déconnecter 8 concurrents andorrans qui ont malheureusement été éliminés du tournoi. Rassemblant une centaine de joueurs dans une adaptation de la série SquidGame, où tout est permis, le tournoi a du coup pris une tournure que peu attendaient.

Suspicion de tricherie

Des joueurs ont-ils pris la règle « Tout est permis. » au pied de la lettre? Ou bien tout ceci n’est-il que le résultat d’un concours de circonstances ? Quoi qu’il en soit les organisateurs n’ont pas jugé l’excuse du piratage comme étant valable, sans preuve de lien réel entre la déconnexion des joueurs et la nature malveillante de l’acte.

Un tel évènement a bien évidemment éveillé les soupçons de beaucoup de personnes quant aux intentions de la personne ou du groupe derrière ces agissements. Et au vu du cash-prize de 88 000 euros décerné au vainqueur, ça se comprend.

Petite conséquence assez cocasse : cette opération a par la même occasion saturé les serveurs du seul fournisseur d’accès du pays, Andorra Telecom, et a coupé les Andorrans de leur connexion internet pendant plusieurs heures!

Personne ne sait si les concurrents éliminés auront un jour gain de cause étant donnée l’origine inconnue des attaques mais ce dont on est sûr après un tel évènement, c’est la visibilité monstrueuse apportée à ces tournois basés sur la série télévisée Squidgame, avec plus de deux millions de spectateurs sur Twitch.

Crédit image : Microsoft, Caras.

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Dans les coulisses de l’organisation de tournois e-sportifs : une discussion avec Moritz van der Lugt

Ce mois-ci, on vous emmène à la rencontre de Moritz Van Der Lugt. Si ce nom ne vous est pas familier, Moritz est pourtant une personne-clé dans le petit, mais grandissant, écosystème e-sportif du Benelux. Bien loin du devant de la scène, c’est généralement dans les coulisses des différentes compétitions e-sportives qu’il met sur pied avec ses collaborateurs de chez META que le jeune homme de 27 ans évolue. Rencontre avec un passionné de jeu-vidéo, mais aussi un entrepreneur dans l’âme.

Bonjour Moritz, peux-tu nous expliquer en quelques mots d’où tu viens et qui tu es? 

Je m’appelle Moritz Van Der Lugt. Je suis né en Allemagne mais j’ai grandi et toujours vécu dans le nord des Pays-Bas, à Groningen. J’ai d’ailleurs fait mes études à l’Université de Groningen où j’ai étudié l’économétrie. De l’autre côté, je pense qu’on peut dire que j’ai été un gamer à peu près toute ma vie, d’une manière ou d’une autre. Que ce soit en tant que joueur passionné, ou au travers des différents projets que j’ai lancé du côté e-sport. Aujourd’hui, je suis Project Manager pour META, une agence esports à 360 degrés, qui comprend aussi l’organisation de compétitions e-sportives.

Comment cette relation avec le jeu-vidéo a commencé ?

Je suis le dernier d’une fratrie de quatre donc je suis tombé dedans assez jeune. Le premier jeu auquel je me rappelle avoir beaucoup joué c’est Diablo, avec mes frères et mes cousins. Ensuite Counter-Strike est très vite arrivé et je suis toujours resté un gamer dans l’âme.

A l’époque, tu étais donc un joueur comme beaucoup d’autres. Comment le jeune garçon qui jouait à Diablo après les cours s’est-il retrouvé investis dans les coulisses de l’e-sport ?

J’ai toujours trouvé les cours assez ennuyeux quand j’étais plus jeune. Du coup, j’aimais m’investir dans des projets sur le côté, en combinant ça à ma passion pour le gaming. Le premier était les Next Level Gaming Series, un circuit compétitif qu’on avait mis en place avec quelques amis sur DOTA 2. Durant un an et demi, on a organisé près de cinq tournois par semaine en Europe, en Amérique du Nord et même en Australie. J’ai développé cet esprit d’entrepreneur avec d’autres initiatives, comme un webshop de tee-shirts exclusifs. Ca m’a permis d’accumuler plus d’expérience dans le milieu professionnel.

Tu as envisagé d’adapter tes études pour te professionnaliser dans l’e-sport ?

Pas vraiment. L’économétrie est très basée sur les maths et c’est quelque chose qui me plaisait vraiment à l’époque. Les nombres, la logique, le côté analytique, ce genre de choses. Mais je ne suis jamais demandé « Comment combiner ces études avec mon amour pour l’e-sport ou l’entrepreneuriat ? ». Je me suis dit que si une opportunité se présentait dans ces milieux je la saisirais.

« Quand on en prend en charge des gros projets, avoir compter sur l’expertise de ses collègues est essentiel. « 

Tu n’as plus quitté le milieu du gaming par après ?

En fait si. A un moment, je me suis beaucoup plus concentré sur mes études en laissant mes projets entrepreneuriaux sur le côté. J’ai d’ailleurs travaillé dans des milieux assez différents, beaucoup plus liés au côté matheux de mes études. La boite pour laquelle je travaillais en Allemagne a été restructurée et j’ai vu ça comme une opportunité de retourner à mes amours pour l’e-sport. C’est à ce moment que j’ai débarqué chez META. Quand le projet d’ERL de League of Legends est arrivé sur la table, on m’a proposé d’en être responsable.

Les Country Finals de la Belgian League, dont Moritz a participé à l’organisation.

De manière plus pratique, quel est ton rôle en tant que project manager ?

Il y a beaucoup de choses qui constituent mon rôle, qui plus est au vu des autres taches que je remplis pour META en plus de mon titre de « Project Manager. ». De manière générale, je suis chargé de la bonne tenue de la compétition et de faire le liens entre toutes les personnes impliquées dans le projet. Ca recouvre la création des concepts, leur sponsoring, leur design, la manière dont on va communiquer dessus et à quel timing, entre autres.

Du coup, tu dois avoir des journées bien différentes.

Oui. En fait, mes journées changent beaucoup en fonction de la phase dans laquelle le projet se situe. Par exemple, prenons la fusion entre la Dutch League et la Belgian League, ça touche à plein d’aspects différents. Il a fallu créer la nouvelle identité des Elite Series, développer une marque viable autour de celle-ci, trouver des sponsors. Dans le cas de League of Legends, être en contact permanent avec Riot Games était essentiel pour déterminer quel format prendrait la compétition, quelles conditions devaient être respectées, etc. En résumé, ça revient beaucoup à m’assurer que les différentes personnes savent ce qu’elles ont à faire pour que tout s’imbrique correctement et que le projet dont je suis chargé soit aligné avec nos objectifs généraux.

Effectivement, ça n’a pas grand chose à voir avec des études en économétrie. Comment gères tu le fait de devoir toucher à plein d’aspects différents, dont certains dans lesquels tu n’avais peut-être pas beaucoup d’expérience à tes débuts ?

Selon moi, la chose la plus importante pour moi est de me rappeler que je n’ai pas la science infuse. Je travaille avec des personnes qui ont bien plus d’expertise que moi sur certains sujets et il est important que je puisse me reposer sur eux. Je pense d’ailleurs que c’est quelque chose d’essentiel dans la vie d’entreprise. Je pense cependant que la manière de penser que les mathématiques t’imposent m’aident vraiment à garder un regard critique et cartésien sur l’état de mon projet.

« Pousser les Elite Series vers le plus haut niveau de compétition dans le Benelux. »

Vous avez récemment annoncé votre tout nouveau circuit, les Elite Series, regroupant quatre jeux différents. Peux-tu nous expliquer le processus qui a abouti à la création de cette nouvelle ligue, la plus grande de Belgique ?

Nous avions remarqué que la structure utilisée par la Belgian League, composée de deux splits différents débouchant chacun sur des finales, était une bonne recette. Nous l’avons appliquée à notre circuit CS:GO, qui portait d’ailleurs déjà le nom de Elite Series, avant de nous dire que ces différents circuits seraient bénéfiques les uns pour les autres si ils étaient regroupés sous le même drapeau. Nous avons donc sélectionné des compétitions que nous organisions déjà sur ces deux jeux, et sur Rainbow Six, en y rajoutant une compétition sur Rocket League. Le but était vraiment de pouvoir faire progresser ces différents circuits ensemble comme le plus haut niveau de compétition atteignable sur ces quatre titres dans le Benelux.

La restructuration des ERLS de Riot Games, et donc la fusion de la Belgian League et de la Dutch League représentait donc une belle occasion

Exactement. La fusion des deux compétitions impliquait automatiquement la création d’une nouvelle marque. Au dessus de ça, la standardisation des ligues régionales de Riot Games a apporté certains changements au format de la compétition afin que toutes les ligues soient identiques, ou presque. C’est la combinaison de tous ces facteurs qui nous a fait sauté le pas, en perfectionnant les circuits inférieurs comme le Belgian Tour ou l’Open Tour.

Vous mettez d’ailleurs un focus plus important sur ces circuits amateurs. Pourquoi avoir pris cette direction ?

Pour nous, les Elite Series sont pertinentes pour les joueurs qui sont déjà les meilleurs de leur région. Si nous organisions déjà des compétitions amateures, comme avec l’Open Tour Benelux sur League of Legends, ces dernières ne proposaient qu’un nombre limité d’occasions pour les joueurs d’un moindre niveau de s’affronter. On voulait mettre en place un niveau intermédiaire où les joueurs peuvent découvrir cet écosystème compétitif. Ca leur permet aussi de prendre le pli, et de développer un mindset ainsi que des habitudes qui tendent vers la compétition de plus haut niveau, avec des jours de matchs fixes et plusieurs rencontres par semaines.

Une initiative qui offre aussi aux joueurs amateurs une perspective d’évolution au sein de ces différents circuits

Exactement! Ces ligues étant reliées entre elles par des tournois de promotion/relégation, même les amateurs peuvent maintenant rêver à atteindre le niveau le plus élevé de leur région.

Alors que d’autres jeux, comme VALORANT, connaissent un bel essort depuis plusieurs mois, pourquoi avoir choisi Rocket League comme quatrième volet ?

Rocket League a toujours été un titre très populaire en terme d’e-sport. Pas au point d’un jeu comme League of Legends, mais quand même. En réalité, le jeu possède l’avantage énorme d’être un des titres les plus les plus faciles à comprendre, voire le plus facile. C’est littéralement du football avec des voitures, ce qui constitue la meilleure définition que vous pourriez donner à un non-initié. Ca facilite grandement le fait d’attirer un public plus mainstream et étranger à l’e-sport. L’autre facteur, c’est le fait que nous avons une scène très active, avec certains joueurs de classe mondiale et plusieurs compétitions qui avaient déjà lieu auparavant. On avait donc les bases solides pour implémenter le jeu.

Avec la création des ligues régionales sur VALORANT, on aurait cependant pu s’attendre à l’arrivée prochaine d’un circuit Benelux. C’est sur la table à l’heure actuelle ?

VALORANT est un titre e-sport qui connaît une forte croissance depuis un certain temps déjà. L’absence d’une compétition centrée sur le Benelux était perceptible d’après l’expérience des joueurs, des organisations et des organisateurs. L’introduction de la VRL France : Revolution, à laquelle les joueurs du Benelux peuvent participer , est un ajout bienvenu à l’écosystème VALORANT en 2022, mais signifiait qu’il y avait encore un vide à combler pour la grande quantité de joueurs du Benelux à la recherche d’une compétition structurée pour se développer. C’est là qu’intervient le VALORANT Trinity Trials en tant que VRC exclusif pour le Benelux, offrant exactement une telle plateforme pour le jeu compétitif à différents moments de l’année.

Pourquoi ne pas avoir rassemblé cette même compétition avec les autres sous la bannière Elite Series ?

Les Elite Series sont là pour représenter le plus haut niveau de compétition atteignable sur chacun de ces jeux au sein du Benelux. La région étant compris dans la VRL (ligue régionale; ndlr) française, nous ne pouvions prétendre à ce statut pour VALORANT.

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Les plus grands rachats de l’histoire de l’industrie du jeu-vidéo

Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft a bouleversé le secteur des jeux. La société américaine de logiciels a battu tous les records en dépensant la somme faramineuse de 68,7 milliards de dollars pour s’offrir le studio Activision Blizzard, l’un des mastodontes de l’industrie. Une industrie qui a eu le temps d’évoluer depuis sa création dans les années 50. On passe en revue les plus gros rachats de l’histoire du jeu-vdiéo.

2022 : Microsoft rachète Activision Blizzard – 68,7 milliards de dollars

Nous en avons parlé en détail dans notre article, mais le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft pourrait bien bouleverser le monde du jeu. Non seulement il y a une réelle chance que les futurs jeux Call of Duty n’apparaissent plus sur PlayStation, mais pratiquement tous les jeux Activision Blizzard arrivent sur Game Pass. Dites donc adieu aux prix élevés des jeux : un seul abonnement mensuel vous donnera bientôt accès à l’ensemble du catalogue de l’éditeur.

La poussière de l’annonce est un peu retombée. Le PDG de Xbox, Phil Spencer, a déjà donné un aperçu de ce qu’il a l’intention de faire avec l’entreprise. Par exemple, M. Spencer a tweeté qu’il avait des conversations avec les patrons de Sony au sujet du « désir de Microsoft de garder Call of Duty sur PlayStation« . Plusieurs développeurs de CoD auraient également déclaré vouloir s’éloigner du calendrier de sortie annuel.

En outre, le PDG s’est montré très enthousiaste à l’égard des nombreuses anciennes franchises que possède Activision Blizzard. Dans une interview accordée au Washington Post, il a cité nommément Guitar Hero, King’s Quest et HeXen, entre autres. Spencer est également convaincu que la culture toxique au sein de l’entreprise sera abordée. Il reste à voir si Xbox peut répondre à tous ces souhaits.

2022 : Take-Two Interactive rachète Zynga – 12,7 milliards de dollars

Fait remarquable, le record établi par Microsoft a surpassé son détenteur tout juste jeune… d’une semaine . Take-Two Interactive, la société mère de jeux tels que Grand Theft Auto, Red Dead Redemption et Bioshock, a racheté Zynga début janvier. Ce développeur est principalement connu pour ses jeux Facebook, tels que FarmVille, Zynga Poker et Words With Friends.

Ce prix élevé n’est pas surprenant : les jeux gratuits de Zynga incitent de nombreux joueurs à se livrer à des « microtransactions« . Il s’agit de boosts que vous pouvez acheter avec de l’argent réel pour améliorer votre progression dans le jeu. Grâce à ce modèle de revenus, le développeur a réalisé un chiffre d’affaires de 2,78 milliards de dollars en 2021.

2016 : Tencent achète Supercell – 8,6 milliards de dollars

Vous l’aurez compris, les microtransactions sont extrêmement lucratives. Il n’est donc pas surprenant que deux des trois plus grandes fusions dans le secteur des jeux concernent les jeux mobiles, dont beaucoup sont basés sur ces mécaniques. En 2016 Tencent a acheté 81,4 % des actions de Supercell, devenant de facto son nouveau patron. Le développeur est devenu mondialement connu au cours des années précédentes avec des jeux pour smartphones tels que Clash of Clans, Clash Royale et Hay Day. Supercell a été fondé en Finlande, mais la société a depuis ouvert des bureaux en Chine, au Japon et aux États-Unis.

Ce n’est en aucun cas le premier développeur occidental dans lequel Tencent investi. Sur la base de ses investissements, la société holding chinoise est la plus grande société active dans le secteur des jeux. Outre sa position de leader du marché en Chine, Tencent possède également Riot Games et détient des parts dans des développeurs tels qu’Epic Games (créateurs de Fortnite), Bluehole Studio (créateurs de PUBG), Ubisoft (créateurs de Rainbox Six Siege), Roblox Corporation et Discord.

2021 : Microsoft achète ZeniMax Media – 8,1 milliards USD

L’achat d’Activision Blizzard n’a pas été le seul moment où Microsoft a fait sentir sa présence dans le secteur vidéoludique. En mars 2021, Xbox avait déjà surpris avec l’acquisition de ZeniMax. Des studios de développement légendaires tels que Bethesda Game Studios (The Elder Scrolls, Fallout) et id Software (DOOM, Wolfenstein) ont ainsi été intégrés à Xbox Game Studios.

Peu de temps après, presque tous les jeux du catalogue de ZeniMax ont été ajoutés au Game Pass. Grâce à des contrats antérieurs avec Sony, Deathloop et Ghostwire : Tokyo seront toujours disponibles sur PlayStation 5. En revanche, des projets très attendus comme Starfield et The Elder Scrolls VI seront des exclusivités Microsoft et n’apparaîtront que sur Xbox et PC.

2014 : Microsoft rachète Mojang – 2,5 milliards de dollars

La frénésie d’achat de Microsoft est un phénomène relativement récent. Pendant les périodes où Bill Gates et Steve Ballmer étaient PDG de Microsoft, la division Xbox était reléguée dans un coin oublié. Mais l’actuel PDG Satya Nadella a complètement inversé la stratégie de l’entreprise en 2014. Il a licencié Don Mattrick et nommé Phil Spencer à la tête de la Xbox, dans le but d’effacer le lancement dramatique de la Xbox One.

Et Phil Spencer ne s’est pas tourné les pouces, loin de là. Lorsque le créateur de Minecraft, Markus « Notch » Persson, a indiqué fin 2014 qu’il souhaitait vendre ses parts de Mojang, Xbox n’a pas hésité une seconde et c’est un accord de 2,5 milliards qui a été rapidement conclu. Depuis, l’univers de Minecraft s’est étendu, avec plusieurs spin-offs. Le rachat s’est donc vu devenir un grand succès pour Microsoft. En avril 2021, la société a annoncé que Minecraft attirait 140 millions de joueurs chaque mois. En comparaison, l’ensemble de la plateforme Steam reçoit en moyenne 120 millions d’utilisateurs par mois.

2014 : Facebook/Meta achète Oculus VR – 2 milliards de dollars

Facebook, cet autre géant de la Silicon Valley, a également mis la main au porte-feuille en 2014. Cette année-là, le PDG Mark Zuckerberg annonçait le rachat d’Oculus VR, une société connue pour avoir mis sur le marché les premières lunettes de réalité virtuelle destinées au grand public : l’Oculus Rift. Avec cet achat, Zuckerberg marquait en fait le premier pas de sa stratégie Metaverse, la création d’un monde virtuel accessible par des lunettes VR.

Grâce aux énormes budgets de Facebook, Oculus a pu développer et commercialiser l’Oculus Quest, un casque de réalité virtuelle utilisable sans ordinateur. Grâce au Quest et au Quest 2, Oculus est devenu le leader du marché dans le secteur de la VR. Dans les années qui ont suivi, Facebook a également racheté un certain nombre de développeurs VR, tels que Beat Games (Beat Saber) et Ready At Dawn (Lone Echo).

Des rachats aux conséquences majeures

Les conséquences de ces fusions peuvent être importantes, tant pour les entreprises concernées que pour le secteur lui-même. Avec de telles fusions les studios échangent souvent leur indépendance contre de une belle enveloppe, mais perdent plus d’une liberté. Ils ne peuvent plus choisir les projets sur lesquels ils travaillent, mais doivent obéir aux ordres de leur nouveau propriétaire. Il arrive également que l’entreprise soit restructurée, ce qui entraîne parfois des licenciements.

Les joueurs sont également touchés par ces fusions. Un facteur qui dépend de la mesure dans laquelle l’acheteur veut changer le cap de sa nouvelle acquisition. Par exemple, si Microsoft décide d’exclure Call of Duty des consoles Sony, les joueurs PlayStation devront se tourner vers une Xbox ou un PC de jeu. Ce n’est pas donné, surtout avec la pénurie actuelle de composants électroniques.

L’industrie du jeu dans son ensemble pourrait perdre son équilibre en raison d’achats importants. L’équilibre entre les trois grands (Microsoft, Sony et Nintendo) pourrait être bouleversé par les récentes mesures prises par Microsoft. Espérons que non, car un monopole n’est jamais une bonne nouvelle pour le consommateur lambda.

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UFL : le potentiel concurrent de FIFA dévoile des premiers extraits de gameplay

UFL, le jeu qui se dit vouloir concurrencer du mastodonte FIFA, poursuit sa campagne de lancement. Après l’annonce successive de certains joueurs partenaires, dont le Belge Romelu Lukaku, c’est un premier extrait de gameplay qui a été dévoilé au public. Pour l’occasion, la licence s’offre les services de Cristiano Ronaldo en tant qu’ambassadeur.

Annoncé en août 2021, UFL n’en fini plus de bousculer le monde du gaming et du football. Après avoir annoncé un titre 100% free-to-play et au gameplay « pensé pour être fun, compétitif, réaliste et réactif », le studio Strikerz, Inc vient de lever une partie du voile qui reposait toujours sur sa dernière création.

La vidéo d’une minute et trente secondes laisse apercevoir plusieurs extraits montés d’un match joué, entrecoupés de cinématiques tout droit tirées du moteur graphique Unreal Engine, sur lequel tournera la licence. Soyons honnêtes, si plusieurs indices nous ont été glissé par les développeurs sur la jouabilité du jeu, il est compliqué de se faire un avis sur le gameplay, qui semble néanmoins très bien fini.

La courte séquence nous permet aussi de distinguer ce qui ressemble fort au mode FUT de la licence FIFA, et permettant aux joueurs de créer leur équipe de rêve, composée de différentes cartes d’un niveau plus ou moins élevé. Un mode qui rapidement conquis une majorité de l’audience FIFA, devenant rapidement le plus joué de la licence.

© UFL

Et pour promouvoir son jeu, UFL sait s’entourer des meilleurs! Depuis plusieurs semaines, le studio de développement a en effet annoncé sa collaboration avec des joueurs de classe mondiale qui prendront le rôle d’ambassadeur. Cerise sur le gâteau, la licence vient de s’offrir les services de Cristiano Ronaldo. Le Portugais au 396 millions d’abonnés sur Instagram rejoint donc les rangs des partenaires du jeu. Un Belge fait d’ailleurs partie du casting, en la personne de Romelu Lukaku.

Pour l’instant, aucune date de sortie précise n’a été avancée par Strikerz, Inc. On peut cependant s’attendre à une sortie en fin d’année, période à laquelle la saison de football aura repris.

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ESLOL : Echo Zulu toujours invaincu

Les Echo Zulu ont continué à briller lors de la deuxième de Elite Series sur League of Legends. Un succès qui s’est fait au détriment des clubs belges KRC Genk et de KV Mechelen, toujours bloqués en milieu et fin de classement. LowLandLions et Sector One, plutôt bien côtés en début de saison, accusent toujours un certain retard avec seulement une victoire au compteur.

Décidément, le classement des Elites Series, le plus haut niveau de compétition sur League of Legends dans notre cher Benelux, ne ressemble pas à ce qu’on aurait pu anticiper à l’annonce des différentes compositions.

Première constatation après deux semaines de compétition: les favoris ne sont pas ceux qu’on imaginait. Des équipes comme Sector One, KV Mechelen et LowLandLions, ayant pourtant réalisé un mercato très correct, ont bien du mal à faire prendre la sauce. Si la première victoire des renards pourrait rassurer, elle l’est moins quand on prend la mesure de l’adversaire, Team7AM, n’ayant toujours pas sécurisé un succès sur les quatre matchs disputés.

Malgré un score similaire à celui de S1, le temps semble déjà plus ensoleillé du côté de KVM Esports. Si l’équipe est elle aussi assise sur un record d’une victoire pour trois défaites, ces dernières ont été encaissées face au trio pour l’instant installé sur les premières marches du classement.

Un premier pentakill signé Simpli (S1)

De leur côté, les ION SQUAD poursuivent leur beau départ dans la compétition. Après une première semaine couronnée de succès et deux victoires successives, la formation a enchainé avec une victoire face à Team 7AM. Une belle lancée stoppée ce mercredi soir par les mCon LG Ultragear au terme d’une rencontre disputée, et qui place donc les ION SQUAD en seconde position juste derrière des Echo Zulu toujours invaincus.

Les KRC Genk réussissent quant à eux la belle opération de la semaine. Les hommes en bleu se sont imposés coup sur coup face à Sector One et KVM Esports, venant se placer aux côtés de ION SQUAD et mCon sur la deuxième marche du podium.

On laissera cependant l’action de la semaine à Simpli, midlaner de Sector One, qui s’offre le premier pentakill de la saison aux commandes de son Corki et face à la composition 7AM.

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VALORANT : Sector One annonce sa participation à la ligue française

Alors que les formations participantes sont annoncées au compte-gouttes, l’organisation belge Sector One vient de dévoiler qu’elle prendra part à la ligue régionale française de VALORANT. Cette dernière sera intégrée dans le circuit compétitif global du FPS, octroyant au vainqueur un ticket pour le tournoi de promotion VCT.

Présente sur des titres comme League of Legends, Counter-Strike ou encore Fortnite, la structure bruxelloise Sector One vient d’annoncer son arrivée sur un nouveau titre! Pour sa première saison, les renards rejoindront la ligue régionale française de VALORANT, la VRL France Revolution, faisant partie des huit circuits régionaux mis en place par l’éditeur.

C’est donc hors de nos frontières que Sector One fera ses premiers pas sur le FPS de Riot Games, alors que le Benelux ne dispose pas encore de son propre circuit. Une ambition clairement affichée, et justifiée par les renards : « Même si la scène Benelux se développe bien en ce moment, pour nous ça faisait sens de s’internationaliser et d’aller toucher ce tout nouveau public qu’est le public français. » nous explique Thomas, Brand Manager chez S1.

« On compte bien rendre au fans le support qu’ils nous donne. »

Car c’est en effet un sacré coup de projecteur que l’organisation belge risque de recevoir, la France profitant d’une exposition et d’une audience bien plus grande que dans nos régions. L’équipe trouvera aussi sur sa route des adversaires bien connus du public. D’après les dernières rumeurs, certains streamers populaires auraient aussi manifesté leur envie de faire concourir une équipe dans la compétition. Réponse dans quelques jours, quand toutes les formations auront été annoncées.

© Sector One

Au-delà de la récompense garantie au vainqueur de la compétition, c’est une belle opération qu’entreprend Sector One. L’organisation sera la seule représentante du Benelux, considérée par Riot comme faisant partie de la même région que la France. Et du côté de la structure, on voit ça comme un avantage : « On ne le prend vraiment pas comme une pression, mais vraiment plus comme une force. On sait quel support les gens du Benelux peuvent donner, et on compte bien leur rendre. » continue Thomas.

Pour l’heure, la composition de Sector One n’a pas encore été dévoilée. Mais connaissant le sérieux de l’organisation, on se doute qu’un roster solide a été prévu pour assurer un minimum de performance. Le grand vainqueur de la compétition se verra attribué un ticket qualificatif pour le VCT Promotion, tournoi de qualification pour la compétition reine en Europe.

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Proximus ePro League : Le KRC Genk prolonge son momentum

Ce mercredi marquait la cinquième journée de saison régulière de notre Proximus ePro League nationale. Une journée soulignée par la punition infligée au KV Mechelen par ShadooW et le Standard de Liège mais aussi la victoire du KRC Genk qui prend donc la tête du classement général.

À peine quelques jours après la quatrième journée de saison régulière, les joueurs engagés en Proximus ePro League se sont une nouvelle fois affrontés ce mercredi après-midi. Une après-midi de matchs légèrement écourtée suite au report de deux matchs opposant le RFC Seraing au KAS Eupen et le K Saint-Trond VV au SV Zulte Waregem.

C’est l’OH Leuven et son joueur Ward Goethaert qui ouvraient le bal face au KRC Genk de Gilles Bernard. Au terme des 90 minutes de match, ce dernier repartait victorieux sur le score de 2-1. Un score partagé par Optimum (Union Saint-Gilloise) et Zak Bentato (RSC Anderlecht) qui se rencontraient un peu plus tard dans l’après-midi dans un match qui a finalement tourné à l’avantage d’Anderlecht.

Après sa première défaite de la saison face à l’Union Saint-Gilloise lors de la quatrième journée, le Club de Bruges a su rebondir face au KV Kortrijk et Manse Bogaerts. Rudi Ekmen s’est imposé sur le score de quatre buts à deux. Pour le Cercle de Bruges en revanche, le scénario ne s’est pas déroulé de la même manière. Malgré une belle domination d’Ostende dans la rencontre, le Cercle remontait à un point du nul à quelques minutes. Malheureusement pour le joueur Lars Depoorter, ses efforts ne furent pas suffisants et la rencontre s’achevait sur le score de 3-4 en faveur d’Ostende.

Dans la cinquième rencontre de la journée, Zulte Waregem s’imposait face au K. Beerschot V.A. grâce à la belle performance de son joueur Renzo. Le Standard de Liège et son e-sporter ShadooW ont ensuite infligé la sanction de la journée au KV Mechelen de Miran. La rencontre s’est achevée sur le score de 4-0, laissant Malines en dernière position du classement. Le KAA Gent et le Royal Antwerp F.C ont ensuite terminé la journée avec un partage. Score final 1-1

C’est donc maintenant le KRC Genk qui mène la danse en tête du classement avec 12 points au compteur et seulement une petite unité d’avance sur le Standard de Liège. Viennent ensuite le KAA Gent, le Club de Bruges, Anderlecht et Zulte Waregem, avec 10 points récoltés au cours des cinq premières journées. Vous l’aurez compris, tout est encore possible pour les équipes du top, glissées dans un mouchoir de poche. Pour les équipes du bas de classement en revanche, engranger des points supplémentaires devra être une priorité absolue pour les journées à venir.

Suite au prochain épisode, ce 2 février dès 13h.

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LEC : Mikyx remplace Advienne chez Excel Esports

L’organisation EXCEL, présente dans le championnat européen de League of Legends, a annoncé ce mardi 25 janvier un changement dans sa composition titulaire. Mihael « Mikyx » Mehle remplacera ainsi Henk « Advienne » Reijenga au poste de support pour le reste du Split, avec effet immédiat.

Alors que le LEC, la compétition reine en Europe sur League of Legends, a repris il y a deux semaines et qu’on pensait le mercato définitivement terminé, c’est un nouveau changement qui vient d’être annoncé. La structure Excel Esports vient d’annoncer le remplacement de Advienne, le support de l’équipe, par Mikyx, débarqué de chez G2 Esports et dont la période d’inactivité n’aura finalement duré que deux semaines.

Placée en 6ème position à ex-aequo avec la Team Vitality, Excel a réalisé un bon début de saison au vu des forces en présence et de ses ambitions. La formation s’est notamment imposée face à et SK Gaming et Vitality alors que les abeilles étaient données favorites par beaucoup. Des résultats qui n’ont visiblement pas satisfait le coaching staff et la structure, dont les ambitions étaient affichées dès le début de la saison.

Le principal concerné, Advienne, s’est exprimé via un Twitlonger sur la situation actuelle. Ce dernier aurait été mis au courant dimanche soir, en aval du match joué face à SK Gaming, et remporté par Excel. D’après les informations qu’il rapporte, cette décision « prise unilatéralement par le management de Excel et sans aucune consultation des joueurs avant effet » ne serait pas basée sur « des problèmes de performances, des problèmes de motivation, des problèmes concernant ma personnalité ou tout ce qui est lié au jeu ou en dehors.« . Comme il le dit ensuite, c’est donc une décision purement basée sur le côté business.

Une décision qui questionne quand on apprend que le management d’Excel Esports avait pour projet pendant le mercato de reconstruire le roster autour d’Advienne et de Markoon, jungler de la formation. Pour rappel, le joueur avait évolué chez BIG en Prime League durant un split avant d’être recruté par l’équipe académique de Excel lors du mercato 2020. Il avait été promu en équipe LEC en juin dernier.

La nouvelle composition Excel devra donc faire ses preuves dès ce vendredi. L’organisation rencontrera MAD Lions à 19 heures dans la bataille qui sévit actuellement en milieu de classement.