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La Fédération Belge d’esports continue son développement

Ce mois-ci, nous sommes allés à la rencontre de Samy Bessi, vice-président de la BESF, la fédération belge d’esport. L’occasion de s’écarter quelque peu de l’aspect esportif de la chose afin de se pencher sur tout ce qui peut graviter autour. Comment faire évoluer la Belgique dans l’écosystème esportif ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre.

Bonjour Samy, tout d’abord, pour planter quelque peu le contexte, pouvez-vous nous présenter le lieu où l’on se trouve actuellement ?

Bien sûr, on se trouve aujourd’hui à la Gare Maritime de Bruxelles, située à Tour et Taxis, dans le Belgian Esports Base Camp. Ce lieu a été inauguré en juillet dernier et tout le monde peut y accéder gratuitement. On peut venir faire des sessions de gaming d’une quinzaine de minutes entre amis, en famille. Aujourd’hui, tout ce travail se fait en collaboration avec l’association bruxelloise EGO. Depuis son ouverture, nous avons déjà pu accueillir quelques compétitions. Le but reste quand même de grandir pour accueillir toujours plus de compétitions sur des jeux variés.

La grande finale des qualifiers belge sur eFootball 2022 entre Ahmedswat (en rouge) vs Milan17Jon (en noir). © @Esports_Belgium

Mais qu’est-ce que la Fédération Belge d’esport ? Depuis quand existe-t-elle ?

La Fédération Belge d’esport, c’est une ASBL, d’abord créée en 2008, avec un réel renouveau en tant qu’ASBL à partir de 2018. La BESF a donc vocation aujourd’hui de représenter tout ce qui touche et gravite autour de l’esport. Cela comprend à la fois gérer avec les différents pouvoir publics, les acteurs qu’ils fassent partie du milieu de l’esport ou non. Mais aussi, accompagner, d’une certaine manière, les joueurs ainsi que leurs parents afin de les informer ou encore répondre à leurs interrogations pour qu’ils puissent réellement appréhender le milieu de l’esport.

Comment la BESF travaille-t-elle pour essayer contribuer à l’essor de l’esport sur le territoire belge ?

Lorsque la BESF a été refondée, on a pensé nos actions autour de cinq piliers qui nous paraissent essentiels. On a tout d’abord celui de « recherche et éducation« . Celui-ci s’est fait en deux parties, l’une première de recherche pure, sur la question esportive. On a créé des études, grâce aux financements de la Loterie Nationale pour justement nous aider pour y voir plus clair, nous aider afin de voir vers quoi nous devions et vers quoi nous voulions tendre surtout. 

On a donc pu constater que plus d’un million de personnes en Belgique sont considérées comme des joueurs. Donc il y a eu une grosse phase de recherche. Pour l’éducation, cela se fait plus vis à vis des jeunes, des esportifs, de les accompagner dans leurs parcours, car aujourd’hui en Belgique, il n’y pas de statut « d’esportif » et c’est compliqué donc c’est en grande partie pour cela cet aspect éducation. Ce sont souvent de jeunes joueurs, le but était donc de les soutenir et de leur éviter de faire certaines erreurs. Le second pilier est sur le « caractère fiscal et légal« , justement, car ce milieu est encore quelque peu compliqué aujourd’hui et il faut donc essayer d’appréhender au maximum la question pour pouvoir bien la gérer.

En plus de ces piliers nécessaires, on imagine que l’aspect compétition prend une place importante dans vos actions et vos choix ?

Effectivement, par la suite, on va un peu plus se concentrer sur l’aspect compétitif des choses avec le pilier « éthique et intégrité« , faire en sorte que tout puisse être accessible à tout le monde. Après l’objectif, aussi, c’est d’être un minimum compétitif et que ça soit les meilleurs joueurs qui puissent être récompensés. Et c’est ici que le pilier final intervient qui est celui des « compétitions » duquel je suis en charge. Notre objectif est donc d’organiser sur les différents jeux présents, des compétitions nationales afin que nos joueurs puissent nous représenter que ce soit à l’échelle européenne ou bien internationale.

Depuis le renouveau de la BESF et l’ouverture de ce Belgian Esports Base Camp, avez-vous déjà eu l’occasion d’organiser des événements ?

Au-delà de cela, de base, faut savoir que ce lieu reste ouvert et accessible à tous, chaque esportif ou encore équipe peuvent faire en sorte de venir ici pour se réunir, en mode bootcamp, mais aussi pour profiter du matériel à disposition, de s’entraîner dans des conditions qui restent optimales avec une des meilleures connexions. Si un joueur à l’envie un jour de venir ici, car sa connexion n’est pas bonne, il en a totalement la possibilité.

Pour ce qui est de la question des événements, il y en a effectivement déjà eu. Il y a quelques semaines, sur eFootball, on a pu organiser un tournoi national, qualificatif pour les championnats d’Europe qui auront lieu début septembre au Monténégro. Et c’est clairement pour ce genre d’événement que l’on a voulu créer ce lieu, mais aussi la BESF. Le gagnant, Jon Bruno, il aura donc l’occasion de représenter son pays, après avoir triomphé face à de grosses pointures de la scène nationale. C’est donc un super moyen pour lui ne serait-ce que pour gagner en visibilité et de pouvoir vivre des telles expériences. Et on ne sait pas, mais c’est peut-être aussi le début de quelque chose pour lui. Et, s’il performe bien, il aura peut-être la chance de qualifier pour les Championnats du Monde qui se dérouleront à Bali en novembre.

Quels seront les autres jeux sur lesquels vous allez vous positionner pour créer des compétitions nationales ?

Alors déjà, on se calque sur l’IESF, qui est la Fédération internationale d’esports. Ainsi, on fait en sorte de créer des tournois pour que l’on puisse avoir des représentants sur les différentes scènes représentées, comme ce fut le cas lors des derniers Championnats d’Europe sur CSGO où une équipe emmenée par V1d avait représenté la Belgique.

On se positionne également sur d’autres jeux comme Tekken, où les choses devraient rapidement se décanter à l’approche des championnats du monde justement ou encore des jeux comme Simracing où l’on a plusieurs représentants qui ont participé aux qualifications pour les championnats du monde.

Y a-t-il des jeux vers lesquels vous aimeriez vous tourner à l’avenir et qui n’entrent pas forcément dans les plans de l’IESF ?

Je sais que pour certains jeux qui ne sont pas forcément présents sur la scène, il y a quand même pas mal d’émulations. Quand on voit Rocket League par exemple, je ne connais pas trop, mais on voit qu’il y a des tournois locaux qui se sont créés. C’est franchement intéressant et on se dit que ça peut être une bonne chose de se pencher là-dessus, puisque ça va créer une effervescence chez les joueurs et ça permettra peut-être de faire émerger de nouvelles pépites. Mais surtout, il y a le fait que les communautés elles-mêmes s’investissent en créant ce genre de tournois et c’est grâce à ces bases-là que l’on doit avancer et travailler.

Qu’en est-il de l’avenir ? Quels sont vos objectifs ?

À l’avenir, je pense que l’objectif est de réussir à créer de multiples scènes compétitives aux couleurs de la Belgique. Qu’importe le jeu, le but serait de toujours réussir à y intégrer un joueur belgeReprésenter au mieux l’étendard de la Belgique à travers l’Europe et le Monde et évidemment, le but ultime serait de voir nos joueurs triompher et ramener une médaille d’or. La volonté sera de réussir à mettre la Belgique sur l’échiquier esportif. De part tout ce qui a été mis en place par le passé, ça prouverait que tout n’était pas vain et que le vivier d’esportif belge est conséquent et tend à s’améliorer de plus en plus. Forcément, cela prendra du temps, des investissements sont nécessaires, mais ça reste quand même le principal objectif pour les mois et les années à venir. 

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Modern Warfare II se précise : tout ce que l’on sait dessus

Préambule et chronologie

Il est utile, pour commencer, de rappeler le cycle de production typique d’un Call of Duty : avec une dizaine de studios de développement ayant co-participé à la création de l’entièreté des jeux de la licence, seuls 3 majeurs possèdent la charge optimale de produire un jeu annuellement et sont donc à retenir.

Les 3 studios sont les suivants :

  • Infinity Ward, constituant le tout premier studio et moteur de la série. (COD 4, MW II, MW III, …)
  • Treyarch, célèbre pour la création du fameux mode zombie, sphère appréciée d’une partie majeure de la fanbase et développée à travers tous les opus réalisés par ces derniers. (World at War, Black Ops I, Black Ops II)
  • Sledgehammer Games, le tout dernier studio étant apparu en 2010 et connu pour développer le genre action-aventure de la série. (MW III, …)

Cette ‘trinité’ se succède dans le développement des Call of Duty et réalise, dans l’ordre cité et chaque année, un opus de la série. Il arrive parfois que deux studios co-développent le jeu.

N’échappant pas à la règle et avec un Vanguard co-développé par Sledgehammer Games et Treyarch, c’est au tour d’Infinité Ward de prendre le commandement et de publier le nouveau jeu : Modern Warfare II, qui sortira officiellement le 28 octobre 2022.

© Activision

A titre d’information complémentaire, l’opus de 2023 sera normalement réalisé par Treyarch et constituera, selon les leaks publiés sur la toile, une suite à la série Black Ops.

Cependant, les dernières rumeurs suite aux déclarations d’échec d’Activision par rapport aux vente de Vanguard laissent présager qu’il n y aura pas de contenu publié en 2023 mais bien plus tard, afin de laisser le temps à la série de souffler et de se renouveler.

Une franchise qui ne se porte plus aussi bien qu’on ne le pense?

Pour continuer, les chiffres de ventes des jeux prennent une mauvaise direction et c’est à travers l’énième opus qu’est Call of Duty Vanguard qu’on ressent la série s’essouffler. Un essoufflement de la licence qui a été accompagné d’une baisse globale de la côte de popularité auprès des joueurs et ayant connu ses prémices depuis la sortie de Black Ops II en 2012.

En effet, à travers les publications des résultats d’Activision, on constate que la communauté s’est réduite de 50 millions de joueurs de 2021 à 2022, ce qui représente 1/3 de la communauté active de la licence.

Les raisons qui peuvent expliquer cette baisse sont multiples et non uniques.

Effectivement, un multijoueur moyen et précipité, de multiples bugs majeurs dont certains encore non corrigés, un mode zombie étendu à l’ensemble de la sphère Call of Duty répétitif et non pertinent, une période –la deuxième guerre mondiale– de l’aventure déjà maintes fois exploitée et un manque d’intérêt pour les nouveaux mode de jeu peuvent être certaines raisons qui ont poussé la communauté à se délaisser de Vanguard.

A noter que cette baisse d’intérêt touche aussi la communauté de Warzone, malgré les nombreuses modifications avantageuses et pertinentes du free-to-play.

La faute : l’argent est-il devenu le seul moteur d’Activision? Le rythme annuel obligatoire de parution des opus, l’intérêt effréné pour les micro-transactions et la pression subie par les développeurs pour un rythme annuel sont-elles les causes des conséquences citées ci-dessus? A croire que oui, selon une certaine partie de la fanbase.

Il est donc important de rappeler l’intérêt qu’aura le prochain opus en termes de ventes et de reprise de la série : une deuxième baisse d’intérêt pourrait porter un coup fatal à la licence et développer son déclin inexorable…

Un changement de tradition?

De telles informations ont déjà provoqué des changements au sein de la direction d’Activision.

L’information capitale est la suivante : un remaniement du rythme de parution des opus de la licence est à prévoir. Les jeux pourraient ne plus être publiés annuellement après Modern Warfare II mais suivront un rythme plus espacé entre chaque sortie de jeu.

Un changement qui rappelle le même que celui opéré par Ubisoft pour la licence Assassin’s Creed, changement d’ailleurs salué par la communauté qui permettrait de tempérer et d’élargir l’excitation des joueurs avant la parution des jeux et d’améliorer potentiellement la qualité de ces derniers.

L’exclusivité du jeu change-t-elle de camp?

Janvier 2022, le rachat au montant astronomique de 68,7 milliards de dollars d’Activision-Blizzard par Microsoft sonne le glas de la fin d’une époque de Call of Duty sur Playstation.

En effet, un contrat d’exclusivité entre Sony et Activision permettait depuis des années aux nombreux contenus téléchargeables de sortir plus tôt sur Playstation, permettant à la communauté Playstation de profiter plus tôt de contenus.

Cependant, cette ère est maintenant révolue suite au rachat par Microsoft : une certaine peur s’est même installée autour des communautés hors-Xbox pour savoir si les jeux se déclineront toujours sur d’autres plateformes.

Phil Spencer, dirigeant de Xbox Game Studios, a tenu à clarifier la situation en soutenant le fait que la suite du FPS militaire se déclinera toujours sur les autres plateformes, dont la PS4 et la PS5.

La différence se jouera sur le fait que les Call of Duty pourront faire partis du Game Pass de la Xbox et proposer de pair du contenu exclusif à la console de Microsoft. Négliger les autres communautés serait un énorme manque à gagner pour la firme.

Pour terminer, des nouvelles d’insiders suggèrent que le contrat effectué entre Sony et Activision permettent à Sony de profiter de l’exclusivité pour encore trois autres Call of Duty : le contrat se terminerait en 2025/2026.

Cependant, la dernière action en date concerne malgré tout l’opposition de Sony à ce rachat monstre : l’achat n’étant pas encore finalisé, une série d’éditeurs dont Sony se sont plaints au Conseil Administratif brésilien pour sa Défense Économique (CADE) pour essayer d’empêcher le rachat progressif de la firme.

Microsoft remet en cause le plaidoyer de Sony en affirmant que ces derniers ne se sont pas encore résignés à faire la compétition avec le Game Pass. Toujours selon Microsoft, ce modèle serait une menace à la domination de Sony dans le marché de la distribution numérique et serait un nouveau modèle de monétisation capable de challenger le business model actuel de Sony.

Quid de Modern Warfare II?

Une série d’informations capitales quant au jeu à proprement parlé ont été diffusées.

Du côté des leaks :

Pour commencer, le jeu nous plongerait dans un monde ouvert, à travers une guerre contre les cartels de la drogue où une jauge de moralité pourrait être présente. Un mode baptisé ‘DMZ’ sera de la partie : un monde ouvert généré procéduralement où les joueurs devront accomplir des missions. Des fuites de sessions privées du jeu ont montré qu’il s’agira d’un mode où l’exploration, le craft et la survie seront les thèmes principaux.

Ensuite, le gameplay serait similaire au précédent Modern Warfare où la dimension « parkour » serait une composante essentielle. Certaines maps seraient inspirées du level-design de Counter Strike : le but est clairement de créer des maps mémorables aux joueurs, à l’image des premiers jeux de la série. Un mode intitulé « Attackers vs Defenders » où le but serait de défendre ou d’atteindre une zone avec des objectifs dans un certain délai serait aussi de la partie. Le rôle attribué à chaque joueur le sera par un vote de l’équipe.

Mais aussi, Certaines maps mythiques de la licence feraient leur grand retour : Terminal, Quarry, Highrise & Afghan, toutes provenant du Modern Warfare II de 2009. Une autre nouvelle majeure : un éditeur de cartes fera son apparition pour la première fois dans l’histoire des COD, permettant à la communauté de créer ses propres maps.

© Activision

Des fuites du code de l’alpha privée ont été diffusés, dévoilant certaines informations comme la liste des armes (47 armes présentes) présentes sur le jeu ou de nouvelles cartes. Certaines armes emblématiques comme la AUG sont de retour. Sept nouvelles cartes ont été aussi dévoilés ainsi que 7 nouveaux atouts. Fantôme, Pillard, Surarmement, Sang-froid & Ingénieur sont de retour.

Pour terminer, via une fuite de données de la version mobile de Warzone, il a été dit que le mode populaire de Modern Warfare III, « Infectés », serait de retour. Le jeu classé sera disponible dans le jeu peu de temps après son lancement et Treyarch sera en charge du développement du mode.

Ce qui été diffusé d’officiel :

Selon Activision, il s’agit de l’un des épisodes les plus ambitieux et les plus travaillés de la série Call of Duty. Le jeu sera de retour sur Steam après une longue absence. Mais aussi, MWII aura le même nouveau moteur que Warzone II. De ce fait, il sera plus facile à l’équipe d’un jeu d’implémenter une composante provenant de l’un des jeux vers l’autre et vice-versa.

Un trailer du mode solo a été diffusé récemment. Ghost, Price, Soap & Gaz sont de retour.

Selon des équipes de journalistes de différents sites ayant eu un contact direct avec l’équipe du jeu, le jeu se déroule 3 ans après les évènements de MW. Le but de l’histoire sera de déjouer un complot terroriste majeur contre les États-Unis.

Ensuite, un nouveau mode nommé « Knockout« , en 6vs6, fera son entrée : le but sera de garder un sac rempli de billets dans un délai d’une minute.

Vous voilà maintenant bien renseignés! La prochaine action en date? Le 15 septembre pour les prochaines révélations, on vous donne donc rendez-vous à cette date-là.

© Activision

Sources : CharlieIntel, resetera.com, RalphValve, Youtube, Twitter & site officiel Call of Duty

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Place aux ESL Challenger de Melbourne

Du 2 au 4 septembre, les fans australiens de CS:GO seront gâtées avec la tenue de l’ESL Challenger à Melbourne. Le tournoi, qui se déroulera pendant la DreamHack Melbourne, opposera huit équipes du sub-top pendant trois jours de compétition . L’enjeu : une place dans la Conférence de l’ESL Pro League 17.

La provenance des participants est très diversifiée. Des équipes du monde entier se rendront dans la ville australienne. OG Esports sera le seul représentant européen au tournoi. La nouvelle équipe de l’AWPer degster estfait office de favorite pour la victoire finale.

En ce qui concerne les challengers, les Brésiliens d’Imperial Esports sont à surveiller. L’équipe de l’IGL FalleN s’est récemment renforcée avec l’arrivée de chelo, et sera ravie de montrer ses compétences lors de son premier tournoi avec ce nouveau roster. Leurs compatriotes de paiN Gaming ne doivent pas non plus être sous-estimés.

La compétition commencera ce vendredi avec la phase de groupes. La plupart des parties seront disputées en Bo1, tandis que les rencontres décisives pour la qualification en play-offs le seront en Bo3. Après cela, c’est simple : quatre équipes se qualifient pour les play-offs le dimanche. Les deux demi-finales et la grande finale seront elles aussi jouées sous le format de Bo3.

© ESL

Et les enjeux seront grands lors de cette phase de play-offs. Non seulement les joueurs peuvent gagner un cashprize 50 000 $, mais les gagnants recevront également un billet pour la conférence ESL Pro League 17. Il s’agit du tournoi de qualification pour la 17ème édition du prestigieux tournoi ESL.

En raison du décalage horaire, l’événement ne sera pas diffusé par Proximus. Vous voulez quand même assister à la conclusion de l’ESL Challenger Melbourne ? Regardez la chaîne Twitch d’ESL à 8 heures le dimanche matin pour le début de la grande finale. Ou gardez simplement un œil sur Proximus Esports pour un compte-rendu du tournoi !

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Keoz est le seul Belge à se qualifier pour le RMR européen

Ce fut un week-end passionnant pour les équipes qui n’avaient pas encore obtenu leur place dans le tournoi qualificatif vers le Major IEM de Rio. Ces deux derniers jours constituaient en effet une dernière chance de rejoindre les prétendants déjà qualifiés pour le RMR européen. Et avec Nicolas « Keoz » Dgus, on peut désormais compter la présence d’un Belge parmi les équipes ayant obtenu leur ticket !

Bien que notre compatriote ait été mis sur le banc de touche par Falcons Esports au cours du mois d’août, il a immédiatement trouvé une place en tant que remplaçant. D’abord chez Benched Heroes, une équipe constituée par l’AWPer britannique smooya, puis chez GamerLegion.

Les deux équipes ont dû attendre les matchs décisifs du dimanche soir, ce qui leur a permis de se qualifier à la dernière minute. Alors que Benched Heroes l’emportait contre les Illuminar polonais, l’effectif GamerLegion battait les Russes de Forward. Les deux matchs se sont terminés sur le score de 2-1.

Cependant, GamerLegion a dû revenir d’un déficit de 1-0 après une défaite sur Dust2 au terme d’un overtime. Mais sur Mirage comme sur Ancient, le roster international était clairement le meilleur : cette dernière carte s’est terminée sur un score net et sans bavures de 16-1. Notre compatriote a d’ailleurs excellé en Bo3, avec un K/D de 59/52 et un ADR de 84,2.

Mais Keoz ne sera pas le seul élément belge dans les RMR européens. L’organisation gantoise HEET Gaming, avec un roster entièrement français, s’était déjà qualifié pour l’événement samedi, après une victoire contre GamerLegion. Astralis s’est également qualifié après trois tours infructueux. Les grands absents sont sans aucun doute les Copenhagen Flames et les Movistar Riders, qui ont été éliminés lors de la première journée.

Commence donc maintenant l’attente pour la prochaine phase des RMR européens, qui débutera le mardi 4 octobre. Durant cette semaine, tous les billets pour l’IEM Major à Rio de Janeiro seront distribués. Voici la liste de tous les participants :

RMR A

FaZe
Cloud9
G2 Esports
Ninjas in Pyjamas
Team Spirit
Bad News Eagles
Sprout
Aurora Gaming
Fnatic
forZe
Eternal Fire
B8
ECSATIC

RMR B

Natus Vincere
Team Vitality
ENCE
BIG
Heroic
Outsiders
Team Falcons
MOUZ
OG
K23
Monte
Sangal Esports
FANTASY
SAW
HEET Gaming
BenchedHeroes

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LEC : Résumé d’un premier week-end de play-offs explosif

C’est un départ en trombe que vient de connaitre la phase de play-offs du Summer Split 2022, ultime étape compétitive avant les Championnats du Monde, que les équipes encore en lice touchent maintenant du bout du doigt. Trois matchs se disputaient tout au long du week-end, et les scénarios auront été étonnants à plus d’un égard.

Ce vendredi soir, l’effectif Rogue et les MAD Lions, respectivement classés deuxièmes et troisièmes au terme de la saison régulière, ouvraient le bal pour l’une des rencontres les plus disputées de ce premier round de matchs. Un affrontement qui aura été au bout des cinq manches admises.

© LEC (Michal Konkol)

En effet, si les les Rogue ouvraient rapidement le score, les deux équipes recollaient successivement chacune au score. Il aura fallu 44 minutes lors de la cinquième partie pour voir les Rogue prendre définitivement l’avantage, clôturer la rencontre et donc valider leur place en demi-finale.

La deuxième rencontre du week-end et de la partie supérieure de l’arbre des play-offs opposait les G2 Esports – premiers de la saison régulière – face aux Misfits Gaming. Comme on pouvait s’y attendre, les individualités du midlaner Vincent « Vetheo » Berré n’auront pas fait le poids face à une équipe G2 Esports bien plus complète et confortable dans un plus grand nombre de situations.

Après avoir été considéré comme l’architecte de la survie des Misfits tout au long du Split, le Français s’est incliné avec son équipe sur le score de 3-1, et au terme d’un BO5 largement maitrisé par le Belge Raphaël « Targamas » Crabbé et les ninjas de G2.

Et la dernière rencontre de la semaine fut surement celle au scénario le plus palpitant : un match de la dernière chance pour Fnatic et EXCEL, glissés dans le loser bracket après avoir terminé à la cinquième et sixième place du classement. Ce sont les hommes d’EXCEL qui prenaient les devants dès l’entame du match, en remportant coup sur coup la première et la deuxième manche du BO5.

À une défaite de l’élimination définitive, c’est une autre facette des Fnatic, qu’ils avaient eu bien du mal à montrer récemment, que le public a pu retrouver. Pourtant privés de picks permettant à leurs carrys de compter sur un bon scaling en fin de partie, les Fnatic réussissaient à remonter la pente, concluant la série sur un reverse sweep que peu avaient vu venir. On notera d’ailleurs la performance du jungler espagnol Iván « Razork » Martín Díaz, élu MVP de la rencontre.

© LEC

On retrouvera donc les Fnatic face à Misfits Gaming ce vendredi dès 18 heures pour une place face à MAD Lions, dans une rencontre qui prendra place ce dimanche à 17 heures. Samedi, ce sont les deux cadors de la saison régulière, Rogue et G2 Esports, qui s’affronteront afin de décrocher la première place en finale du Summer Split 2022. Notons que si les G2 Esports étaient déjà qualifié aux Worlds grâce à leur performance en saison régulière, les MAD et Rogue ont ce week-end validé leur participation à la compétition.

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Les Championnats du monde Pokémon de Londres connaissent leurs vainqueurs!

Cette année, c’est la ville de Londres qui a accueilli les Championnats mondiaux Pokémon sur plusieurs disciplines différentes dont 2 qui nous intéressent particulièrement ; le jeu-vidéo Pokémon (Epée & Bouclier) & Pokémon Unite. Les compétitions se sont déroulées du 18 au 21 août dernier et plus d’un million de dollars ont été répartis aux différents vainqueurs.

le VGC : Pokémon Epée & Bouclier

Catégorie Masters

Le premier jour, les joueurs ont été départagés sous un format à la suisse où les joueurs avec maximum deux défaites continuaient l’aventure. Il en allait de même pour la deuxième étape donnant accès aux Playoffs. Là, un système en Bo3 à simple élimination était appliqué.

Les meilleurs joueurs de la zone nord-américaine, européenne, latino-américaine et asiatiques se sont donc affrontés et c’est à travers un top 10 plutôt diversifié en termes de nationalités que l’on constate la victoire du Portugais Eduardo « EmbC » Cunha dans la catégorie Masters -joueurs nés avant 2005-.

Actif depuis 2016 seulement, il remportera une série de petits victoires à travers différents tournois régionaux et internationaux pour finalement décrocher les 10 000 dollars du vainqueur des mondiaux contre l’Espagnol KastyTP.

Son équipe victorieuse est composée de Sylveroy forme Cavalier d’Effroi, Zacian Epée Suprême, Félinferno, Fulguris, Gorythmic & Tritosor.

Catégorie Senior

Chez les Seniors -joueurs nés entre 2006 et 2009-, c’est le Japonais Yasuharu Shimizu qui remporte le tournoi avec l’équipe suivante : Groudon, Zacian Epée Suprême, Félinferno, Fulguris, Florizarre et Archéodong. Il gagnera la partie face à l’Australien Nicholas Khan 2-0.

Catégorie Junior

Chez les plus jeunes – 2010 et plus-, c’est aussi un Japonais du nom de Kosaku Miyamoto qui remportera le tournoi face à Kiara Nguyen de la région Océanie. Son équipe :  Zacian Epée Suprême, Farfaduvet, Tortank, Gaulet, Démétéros forme totémique et Sylveroy forme Cavalier d’Effroi.

Pokémon Unite

Pokémon Unite, le jeu vidéo d’arène de bataille en ligne multijoueur dit le ‘League of Legends du Pokémon‘ et commercialisé en 2021 connait ses tout premiers mondiaux!

Il faut dire que la concurrence était rude pour ce jeu, car c’est la première fois dans l’histoire de Pokémon que de véritables teams e-sports s’affrontent lors de tournois et c’est aussi la première fois que des teams possédant l’appellation e-sportive sont créées pour concourir à des tournois Pokémon.

Qui plus est, le Prize-pool était assez conséquent pour une compétition Pokémon : $100,000 pour les premiers, $75,000 pour les deuxièmes, $65,000 pour les troisièmes et $60,000 pour les quatrièmes.

Les Européens ont notamment été représentés par ‘Apprentice Esports’, et ‘Nouns Esports’ où aucun Belge ni de Français ne compte pour l’instant parmi leurs rangs.

L’équipe nord-américaine BLVKHVND composée des américains Kyriaos, Overlord98, Slashcan, Junglebook et du canadien Elo arrivent premiers.

La jeune équipe créée le 27 février 2022 a de quoi dorer ses blasons car elle est la première à écrire son nom dans l’histoire du jeu! Les Européens de Nouns Esports remportent la deuxième place, les Singapouriens Renaissance la troisième et les Japonais de T2 la quatrième place.

Assiste-t-on à une renaissance de l’esport Pokémon à travers Pokémon Unite? A croire que oui, il est dès lors important de suivre ce jeu de près dans les futures années.

La suite de l’aventure?

Les prochains mondiaux de 2023 auront lieu dans la ville portuaire de Yokohama, dans la préfecture de Kanagawa et à quelques lieux de Tokyo. La suite de la compétition ne se déroulera plus sur les jeux Pokémon Epée et Bouclier mais bien sur les nouveaux Pokémon Ecarlate & Violet qui sortiront mondialement le 18 novembre 2022!

Sources : The Pokémon Company, Twitter et Liquipedia.

Crédit image : Win.gg

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LEC : Le midlaner belge Nisqy élu MVP du segment estival

La fin de saison de ce summer split de LEC a réservé toutes ses surprises jusqu’à la dernière seconde. Les G2 Esports, avec notre représentant belge Targamas en support ont remporté la phase de groupe talonné par de solides MAD Lions de notre second représentant belge Nisqy. 

Le midlaner, qui a rejoint la structure à l’aube de ce split a donc remporté le titre de MVP. Un titre gagné au nez et à la barbe de son coéquipier, le jungler espagnol Elyoya second et du midlaner danois des G2 esports, Caps qui complète le podium.

Alors que l’on connaissait déjà certaines récompenses pour ce split, comme celui du meilleur coaching staff, qui avait été décerné à celui des MAD Lions de notre belge Christophe « Kaas » van Oudheusden. Une récompense logique puisque les MAD ont impressionné durant ce split par leur régularité.

Entre temps, Nisqy avait déjà pu remporter le titre du plus grand nombre d’hommes du match lors du split, avec sept. Il s’était même payé le luxe, avec la quasi-entièreté de ses coéquipiers, hormis son toplaner Armut, d’être présent dans la première équipe-type. L’autre belge de cette compétition, Targamas a lui été placé dans la deuxième équipe, aux côtés de ses coéquipiers Jankos et Caps.

L’autre prix décerné quelques jours avant celle du MVP était pour récompenser le meilleur Rookie de ce split. Le néophyte du LEC qui aura réussi à s’intégrer pour le mieux dans la ligue. Celui qui rafle la mise est le support d’Astralis, JeongHoon. Il devance au classement deux toplaners : Irrelevant des Misfits Gaming et Agresivoo de la Team BDS. 

Une performance qui n’aura malheureusement pas été concrétisée par une qualification en play-offs pour les siens, contrairement à Irrelevant. Néanmoins, les belles dispositions montrées par le coréen laissent de bons espoirs pour la suite.

Ainsi, de nombreux joueurs ont pu être récompensés avec une nomination dans l’une des équipe-type de ce split. De superbes récompenses pour les joueurs qui auront sans doute à cœur de prouver leur bonne forme. Les play-offs réservent encore tout leur suspens et nos Belges de la compétition vont devoir prouver qu’ils ne sont pas là pour rien

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EUM : Le KRC Genk se qualifie pour les play-offs

La phase de groupe des play-in vient tout juste de refermer ses portes. Seize équipes des différentes régions européennes s’affrontaient. Pour cette compétition, nos représentants des Elite Series n’avaient pas la tâche aisée.

La structure néerlandaise The Agency se retrouvait dans le groupe C des Français de GameWard emmenés par un Innaxe intenable sur les matchs allers. Les coéquipiers de Kruimel n’ont rien pu faire face aux Français. Pire même, ils ont concédé trois défaites en autant de rencontres pour leur première journée de compétition.

Un réel échec pour les récents vainqueurs du Summer Split des ESLOL qui avaient à cœur de rattraper leurs erreurs des premiers matchs. 

Malheureusement, pour eux, les Néerlandais n’ont rien pu faire de plus lors des matchs retours et se sont de nouveau inclinés lors de leurs trois matchs, pour un bilan de phase de groupe de 0-6…

De leur côté, le KRC Genk Esports et leur support belge Moopz ont mieux géré leur première journée, en terminant second du groupe A avec un bilan de 2-1. Un seul revers face aux Grecs de Famagusta qui terminent premiers invaincus des matchs allers. Une première journée terminée en positif laissant de bons espoirs pour le second jour.

Le KRC Genk aura réussi sa deuxième journée avec le même bilan que pour les matchs aller. Au final. RoyalKanin & co ont terminé avec un bilan de 4-2 et se qualifient pour le knockout stage de ces play-in. Ils terminent seconds de leur groupe derrière le quasi sans-faute des Grecs. Une qualification pour les joueurs d’arendmen qui devront confirmer lors de la phase knock-out.

Lors de ce knock-out stage, on retrouvera de nombreux favoris qui ont survolé leur groupe durant ces play-in : les Français de Vitality.Bee ou GameWard, les Grecs de Famagusta ou encore les Allemands de SK Gaming Prime.

À partir de samedi, les quatre rencontres se joueront afin de connaître les quatre dernières équipes à se qualifier pour ces phases de groupe des European Master Summer 2022. 

Et pour ce knock-out stage, le KRC Genk ira se confronter aux solides GameWard. Les joueurs réaliseront-ils l’exploit de se qualifier pour la phase principale de ces European Masters ? Nos Belges restent malgré tout sur une meilleure performance que lors du split printanier puisqu’ils n’étaient même pas sortis des groupes. Réponse ce samedi dès 11 heures.

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LEC : Nos représentants belges à l’assaut des play-offs

Ce sont Raphaël Targamas Crabbé et les G2 Esports qui ont arraché la première place de la phase principale de ce Summer Split de LEC avec une dernière semaine de compétition renversante.

Alors que les play-offs approchent, nos représentants belges continuent d’être mis en lumière, puisque l’équipe type de ce summer split à été dévoilée avec une légère domination de la part d’un roster. 

La domination dans ce classement des joueurs de MAD Lions, emmené par leur midlaner Yasin Nisqy Dinçer n’est pas étonnante. Les lions ont particulièrement brillé tout au long de ce split en impressionnant et en se payant le luxe de sécuriser en premier leur place en play-offs. Quelques petits accrocs en cours de route les feront terminer néanmoins seconds, à bilan égal avec G2.

Les équipes sont donc prêtes à en découdre et les affiches proposées promettent d’être de véritables bangers. L’ouverture des hostilités se fera ce vendredi par un MAD Lions contre Rogue réservant toutes ses promesses. Nisqy aura donc sa carte à jouer pour qualifier son équipe en finale du winner bracket face à de solides Rogue qui auront été réguliers et dangereux tout le long de ce split.

La seconde demi-finale oppose samedi, les premiers de ce split, les G2 et leur Belge Targamas, contre de surprenants Misfits Gaming, qui ont terminé la phase de groupe en trombe emmenés par un Vethéo de feu. Une rencontre qui semble être promise à G2 mais les lapins ont des choses à prouver et espèrent venir jouer les trouble-fêtes.

Dans le loser bracket, Fnatic et EXCEL s’affronteront ce dimanche. EXCEL qui s’est qualifié aux dépends de Vitality lors d’un tiebreaker de haute volée lors de la dernière journée de saison régulière aura à cœur de prouver qu’ils peuvent faire douter Upset et les siens.

Tous les matchs de ces play-offs se joueront en Bo5. Quelles équipes réussiront à gagner la bataille mentale et sur le terrain ? Quelles équipes rejoindront T1 et Gen.G déjà qualifiées pour les Worlds? Suivez à partir de vendredi les play-offs de LEC pour le savoir.

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VCT : Les billets pour la grande finale se sont vendus en une demi-heure seulement

La semaine prochaine, les VALORANT Champions débutent enfin. 16 équipes de toutes les régions s’affronteront lors de la grande finale de la saison VALORANT, pour tenter de succéder à Acend en tant que champion. Les barrages du tournoi se dérouleront pour la première fois devant un public en direct, mais Riot Games semble avoir sous-estimé la demande de billets.

La vente des billets pour les play-offs a commencé mercredi après-midi, et la grande finale a affiché complet après seulement 30 minutes. Riot avait loué la Volkswagen Arena d’Istanbul pour l’occasion. Ce stade peut accueillir environ 5000 spectateurs, ce qui est clairement insuffisant au regard de l’intérêt de la communauté. Où est-ce qu’il y a plus que ça ?

Sur Twitter et Reddit, une partie de la communauté se plaint des bots, qui achètent un grand nombre de billets. Ces derniers seraient utilisés par des revendeurs de billets, qui les revendent ensuite pour réaliser un bénéfice. Dommage pour les fans qui voulaient vivre l’expérience des VALORANT Champions en direct pour la première fois.

L’explication du choix d’une petite arène réside plus que probablement dans les résultats décevants du VALORANT Masters de Copenhague, qui a eu lieu en juillet. Ce tournoi a connu la pire audience jamais enregistrée pour un tournoi VCT et de nombreux sièges sont restés vides dans l’arène.

Ce ne sera certainement pas le cas à Istanbul. La phase de groupe débute le 31 août, les play-offs ont lieu du 9 au 18 septembre. Le week-end de la finale affiche complet, mais il reste des billets disponibles pour les quarts et les demi-finales. Avec Nivera et ScreaM, deux Belges participeront au tournoi.