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Euro FIFA20 de l’EMF : pas de Belge sur le podium, Ardixa en quart

L’EMF Euro eSport a rendu son verdict pour nos quatre Belges. Malgré un début de parcours prometteur, notre plus haut représentant termine en quart de finale.

Du jeudi 28 à ce dimanche 31 mai se déroulait les championnats d’Europe FIFA20 organisés par l’European Minifootball Federation (EMF). À défaut de pouvoir organiser ses compétitions sur les terrains traditionnels en raison de la crise sanitaire, la fédération européenne a décidé de se tourner vers le foot virtuel. C’est à cette occasion que Jason « Ardixa » De Villers (Activit-E), Matthias “MatthaX” Rousselet (Charleroi) et Quentin “ShadooW” Vande Wattyne (Standard) représentaient notre pays après avoir atteint les demi-finales lors des qualifications nationales. Lenny « Lanny » Tordoor (Outplay Esports), lui, remplaçait Elias “ZayroR” Bray.

Reversés dans leur propre groupe, nos quatre joueurs débutaient la compétition sur les chapeaux de roue. Au sein du groupe C, ShadooW terminait en tête avec un sans-faute et neuf points au compteur.

EMF EURO FIFA20 G
© EMF

Même résultat pour le joueur du Sporting de Charleroi, qui déroulait à la première place avec un ratio buts marqués/buts encaissés impressionnant (+12).

EMF EURO FIFA20 G
© EMF

Également après un sans-faute et un ratio encore plus favorable (+16), Lanny, qui participait pour la première fois à pareil tournoi, démontrait qu’il n’était pas là pour faire de la figuration. (Gouape N)

EMF EURO FIFA20 G
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Notre quatrième joueur clôturait lui aussi la phase de poule à la première place du groupe K. Malgré un petit accroc lors de son match d’ouverture (1-1), Ardixa empochait tout de même sept points et passait au tour suivant.

EMF EURO FIFA20 G
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Play-off

Après ces belles performances, l’espoir de voir l’un de nos joueurs en finale était de mise. Un espoir confirmé dès les 1/16e avec un trois sur quatre encourageant. Seul le représentant du Standard s’inclinait d’un petit but face à l’Ukrainien Pavlov Apenko.

EMF EURO FIFA20 G
© EMF

Malheureusement pour nous, la phase suivante allait changer toute la dynamique avec deux éliminations coup sur coup. MatthaX et Lanny ne survivaient pas aux 1/8e de finale et seul le joueur d’Activit-E remportait son duel pour conserver un espoir de podium.

EMF EURO FIFA20 G

Dernière étape du samedi soir pour une qualification aux finales du lendemain, Jason De Villers tombait sur le Bulgare Niklolay Bokov. Mais si notre compatriote dominait la rencontre au niveau des statistiques, son adversaire se montrait d’une efficacité redoutable en concrétisant son seul et unique tir au but de la rencontre.

© Ardixa

Malgré un résultat plus qu’honorable, il s’agit là d’une petite déception pour Ardixa qui semblait pouvoir prétendre à la finale. Mais aussi pour ses trois coéquipiers qui, avec un peu plus de chance, avaient toutes les qualités nécessaires pour revendiquer une place sur le podium.

Crédits image : EMF

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G2 Esports European Brawl II : les Belges encore au sommet sur Valorant

Depuis l’arrivée du jeu Valorant, plusieurs Belges ne cessent de se distinguer sur la scène internationale. Cela a de nouveau été le cas lors de l’European Brawl II organisé par la structure G2.

Après le succès de sa première édition, la structure G2 Esports remettait le couvert avec un second European Brawl sur le jeu Valorant. Du 26 au 27 mai, 10 équipes représentant une nation ou une région du globe s’affrontaient. 12 500€ de cash prize étaient à se partager au bout de ce nouveau tournoi.

Parmi les participants nous retrouvions deux Belges. Qui d’autre évidemment qu’Adil « ScreaM » Benrlitom, qui écume les compétitions et podiums du nouveau jeu de Riot Games ? Pour l’accompagner, un autre joueur noir, jaune, rouge connu de la scène Counter Strike: Global Offensive était de la partie : David « Davidp » Prins. Nos deux compatriotes formaient la team nommée… « ScreaM » avec Adam « ec1s » Eccles (Anglais), Jérôme « JEROME » Coupez (Français) et Ardis « ardiis » Svarenieks (Letton).

Team Scream Valorant G2 Esports European Brawl 2
© G2 Esports

Petit avantage et non des moindres, les cinq coéquipiers étaient automatiquement qualifiés pour les quarts de finale, tout comme la Team Suède. En résumé, pour débuter, deux groupes étaient composés de quatre équipes. Groupe A : Team Finlande, Team Allemagne, Team UK et Team Espagne. Groupe B : Team Pologne, Team France, Team Balkans et Team Turquie. Les trois meilleures de chaque groupe passaient au tour suivant.

C’est à ce stade que les deux Belges ont rencontré la Team Germany, sortie 3e de la poule A. Une première étape rondement menée, sur le score de 2-0 pour passer en demi face au Royaume-Uni. Un adversaire nettement plus coriace, mais tout de même éliminé au terme du BO3 sur le score de 2-1.

Bracket European Brawl 2 Valorant
© Liquipedia

Une fois encore, ScreaM atteignait une finale et épatait la galerie sur son nouveau jeu de prédilection. Opposé à la Finlande, la victoire ne s’est pas fait attendre avec deux maps remportées haut la main (13-4 et 13-7) et un chèque de 10 000€ dans la poche.

Dans l’attente, désormais, de la sortie officielle du jeu prévue le 2 juin prochain, la longue période de test aura porté ses fruits. Doté de quelques talents, notre petit pays pourrait rapidement se faire une place au chaud sur les futurs circuits internationaux.

Crédits image : G2 Esports

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Un joueur belge sacré champion de France sur CS:GO

Nivera, le jeune joueur professionnel belge devient champion de France sur Counter-Strike durant l’ECN avec Team Heretics.

Après une saison presque parfaite (13 victoires pour une défaite dans cette saison de l’ECN Summer 2020), Team Heretics, structure espagnole reconnue sur la scène Counter-Strike, se voit sacrée championne de France sur ce Summer Split 2020 !

Un niveau supérieur

Cela fait déjà plusieurs semaines que Team Heretics ne cesse d’impressionner les amateurs de Counter-Strike. Après un résultat plus qu’honorable à l’ESL One : Road to Rio (l’équipe se classant 4ème de son groupe devant des équipes de renom telles que ENCE ou Fnatic), on attendait cette équipe à un niveau bien supérieur que leurs concurrents de ce championnat de France ! Et en effet, Team Heretics a survolé la compétition française en affichant seulement une défaite face à LDLC OL, l’autre équipe en forme de l’ECN.

Dès les demi-finales, l’équipe sort dominante sur un score presque sans accrocs : 16-5 sur Inferno, l’une de leurs meilleures maps, leurs adversaires Alltech leur donneront tout de même du fil à retordre sur Overpass : 16-12. La finale à l’instar de la demi-finale, est sans appel, un BO3 rondement mené sur un score de 16-4 et 16-2 sur des cartes absolument identiques : Inferno et Overpass.

Quant aux scores de l’équipe, ils reflètent une certaine dominance. On retrouve cependant un joueur qui attire l’œil avec son drapeau belge parmi tant de drapeaux français.

Nivera, le prodige belge

Un nom est sur toutes les bouches depuis son entrée dans l’équipe de Team Heretics, ce jeune prodige ne cesse d’impressionner.

Son nom ? Nabil « Nivera » Benrlitom, le jeune joueur star belge, son nom de famille doit vous rappeler quelque chose, Nivera est en effet le plus petit des frères de ScreaM, l’un des joueurs belges les plus reconnus sur la scène CS internationale !

Au vu de son jeune âge, son score dans la compétition est impressionnant. Il a fini dans les six premiers en terme de KD/A et même quatrième en terme de clutchs gagnés. Ce qui reflète un mental à toutes épreuves.

Dans une interview donnée à 1PVCS, son coéquipier xms parle de lui ainsi : « J’ai rarement vu un mec mettre autant de One ». Et quand on lui demande de comparer son niveau par rapport à son grand frère, xms n’hésite pas à dire que leur talent est équivalent. Dans les mois à venir, nous suivrons donc l’évolution de cette jeune pépite belge de très près !

Crédits photo : Louvard Game

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Rainbow 6 Benelux League : deux nouveaux qualifiés, mCon en danger

À l’approche de la fin de la phase de groupe les verdicts commencent à tomber. Si trois équipes sont désormais certaines d’accéder au play-offs, trois autres sont, elles, déjà condamnées.

L’une des petites nouvelles de la soirée est le changement de nom des joueurs de Defusekids qui deviennent LowLandLions. Cela n’a évidemment rien changé à leur suprématie avec deux nouvelles victoires et une place leader assurée.

La 11e et la 12e journée de championnat ont également été profitables à Sector One, qui s’est de nouveau baladé contre Team XY et El Whiz Wrangler. Deux performances qui permettent aux « Foxes » de filer en play-off. Même topo pour Epsilon qui se devait de réagir après deux défaites cinglantes la semaine dernière. Et c’est chose faite, avec deux nouvelles victoires convaincantes et une place assurée pour la phase finale.

Rainbow Six Siege Benelux League Schedule Mercredi 27 mai
© Rainbow Six Benelux League
Rainbow Six Siege Benelux League Schedule Jeudi 28 mai
© Rainbow Six Benelux League

Il ne reste donc désormais plus qu’une place à décrocher pour les play-offs. Si mCon part avec un léger avantage, cela s’annonce tout de même compliqué après deux rencontres galvaudées. Un faux pas qui laisse la porte grande ouverte à uX Gaming. Et pour cause, si leurs défis pour la prochaine et dernière semaine ne semblent pas impossibles face à Epsilon et El Whiz Wrangler, ceux de mCon s’annoncent dantesques. Il leur faudra en effet prendre suffisamment de points face à Sector One et LowLandLions… Rien que ça !

Cette avant-dernière semaine a dès lors aussi été fatale pour trois formations. Team XY, Mouseplayz et El Whiz Wrangler n’ont désormais plus aucun espoir de qualification.

Rainbow Six Siege Benelux League Standing Week 12
© Rainbow Six Benelux League

Crédits image : Rainbow Six Benelux League

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NumberOne CS:GO : Lamif et TheDice au top, Clear arrache le nul

Deux équipes poursuivent leur chevauchée en tête du classement du Legend Stage. Clear arrache le premier match nul de cette compétition sur Counter Strike: Global Offensive.

Plus les semaines avancent et plus le choc s’annonce inévitable. Après quatre journées de compétition dans cette nouvelle étape du NumberOne, Lamif et TheDice semblent intouchables.

Opposée à Misterya, l’une des équipes en difficulté dans le bas de tableau, Lamif avait le statut de favori pour la première rencontre de la soirée. Un statut confirmé, mais non sans difficulté. Un succès 16-13 remporté dans les trois dernières manches alors que les deux équipes se tenaient de près jusqu’à 13-13. Lors de leurs deux victoires de cette semaine, Lamif a heureusement pu compter sur un excellent YOUYOU qui, avec un ratio de 2.05, décroche le titre de Golden Boy.

Le second affrontement de la soirée était probablement le plus attendu de la soirée. Toujours invaincu, TheDice rencontrait Fragbox, un adversaire coriace qui a déjà fait parler de lui en s’imposant contre Apologis et Tenerife Titans. Cependant, pas de surprise cette fois-ci dans une soirée qui allait tourner court. 16-8 et une victoire sans appel pour les champions en titre qui poursuivent leur chemin en tête avec Lamif.

S’en suivait le duel entre Tenerife Titans et Clear. Si les premiers cités sortaient d’une défaite face à Fragbox, Clear, eux, avaient grandement besoin de points après trois défaites consécutives. Mais alors que les Titans menaient 15-12 et s’envolaient vers la victoire, un sursaut d’orgueil permettait à leurs opposants de revenir à égalité pour arracher le match nul dans une fin de match incroyable.

En clôture de soirée, nous devions encore assister à la rencontre entre Epsilon Esports et Apologis. Malheureusement, un forfait d’Epsilon venait gâcher le spectacle. Une déception pour les spectateurs, mais qui fait les affaires d’Apologis avec une troisième victoire consécutive.

Après deux semaines de Legend Stage, nous retrouvons donc Lamif et TheDice dans le rôle de Leader, Apologis seul à la troisième place suivi de Fragbox et de Tenerife Titans. Clear monte d’un cran avec son match nul alors que Misterya et Epsilon occupent la lanterne rouge avec zéro point.

Crédits image : LouvardGame

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Retour de la Belgian League : qui pour détrôner Sector One ?

Comme promis, la ligue belge de League of Legends fait son grand retour avec sa compétition d’été. Cinq équipes se sont durement préparées dans le seul et unique but de détrôner le géant Sector One.

Après une édition de printemps remplie de spectacle, mais dominée de long en large par Sector One, nous sommes fin prêts pour le deuxième épisode de cette année 2020. Place au « Summer Split  », soit six équipes professionnelles prêtes à tout pour décrocher la plus grosse part des 7 500€ de cash prize et le ticket pour les qualifications aux European Masters. De plus, au terme de cette compétition, les quatre équipes ayant récolté le plus de points sur l’ensemble des deux splits seront qualifiées pour les « Country Finals » et ses 10 000€ supplémentaires. Une toute dernière étape qui sacrera la meilleure équipe du pays. Dès lors, comme nous le dit l’adage : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Étant donné la possibilité d’effectuer des transferts entre chaque phase de compétition, rien n’est joué d’avance et chaque structure conserve ses chances pour le titre de champion de Belgique 2020.

Classement général Belgian League League of Legends
© Belgian League

Mais avant cela, place aux prétendants. Évidemment, à quelques heures de la compétition, toutes les équipes n’ont pas encore communiqué leur composition. Si nous notons l’arrivée de Team 7AM en remplacement de TimeOut, de nombreux changements chez Aethra et Malines, il n’est pas impossible d’assister à d’autres annonces d’ici le premier match.

Les déçus

Bien que lors de la dernière journée de championnat la qualification était encore possible pour chaque équipe, deux ont finalement déchanté. Leur objectif : revenir au sommet !

C’est évidemment le cas d’Aethra Esports. Le contraste, entre leur précédent titre à l’ESL Proximus Championship et leur niveau de jeu affiché durant le printemps, était considérable. Une dernière place et un échec résultant du départ de quelques piliers vers d’autres horizons. Face à cette désillusion, c’est une toute nouvelle équipe qui se présente désormais pour relever la tête avec, comme seul rescapé, Jan-Willem « Tuomari » van Wingerden.

Dans la même situation, les Brussels Guardians ! Avec seulement trois victoires au compteur, le bilan était trop léger pour espérer passer en play-off. Certainement une déception pour cette structure habituée des phases finales de la scène belge. Eux aussi auront sans nul doute profité de la trêve pour tenter récupérer leur place parmi les quatre meilleures formations du pays.

Le nouveau venu

Si vous avez été attentifs à l’actualité e-sport de ces dernières semaines, vous aurez appris que la structure TimeOut a depuis cessé ses activités. Une décision laissant dès lors une place vacante au sein de la ligue nationale et une opportunité saisie par Team 7AM ! Une formation qui a démontré de bonnes prédispositions en s’imposant lors des Proximus Cup 2 et 3. Ils ont notamment devancé les Brussels Guardians lors de la troisième édition. Des résultats qu’il faudra maintenant confirmer au plus haut niveau national et face à des joueurs ayant déjà usé de leurs talents sur la scène européenne et internationale.

Les outsiders

Deux équipes font partie de cette catégorie. Si l’une était attendue et aurait même pu faire mieux étant donné son talent intrinsèque, l’autre a réalisé la surprise du défunt championnat. Il s’agit du KV Malines.

Les Malinois ont vécu une saison quelque peu compliquée. Lanterne rouge du début à la fin, personne ne s’attendait à les voir passer en phase finale. Pourtant, étant donné le gaspillage de leurs concurrents directs, ce sont bien eux qui ont été les auteurs du grand retournement de situation lors des deux dernières journées. Qualifiés, ils sortaient ensuite des play-offs dès le premier tour face à Anderlecht et ponctuaient une saison sauvée de justesse. Leur objectif sera évidemment de monter en puissance lors de cette nouvelle édition et ce avec une formation grandement remaniée. Seuls deux joueurs ont été conservés: Rob « Robba » Zoon et Siemen « Flubbertje » Vanhove.

Autre candidat aux premières places, le RSC Anderlecht. Emmenée par leur capitaine Taz, la seconde équipe engagée par un club de football professionnel possède toutes les armes nécessaires pour se hisser au sommet. Mais pour cela, il leur faudra faire preuve d’une plus grande régularité. Selon nos sources, seul le changement d’un remplaçant a été effectué au sein de leur noyau. Est-ce que le départ de TimeOut leur offrira l’espace nécessaire pour atteindre la finale ? Début de réponse dès ce lundi !

Le grand favori

Personne n’était dupe au début du championnat de printemps. Avec sa nouvelle composition, Sector One était taillé pour jouer les premiers rôles. Mais qui aurait imaginé pareille domination. Les « Foxes » ont tout simplement roulé sur leurs opposants en remportant toutes leurs rencontres, à savoir 12 au total. Pour confirmer encore un peu plus son talent, S1 en a profité pour réaliser une campagne européenne de qualité en frôlant la qualification aux European Masters.

À moins que l’un de ses concurrents ne se révèle lors de cet été, Sector One est le principal candidat à sa propre succession. Mais comme de coutume, l’e-sport nous réserve toujours son lot de surprises et ce pour le plus grand plaisir de ses fans.

Le calendrier complet et retransmissions

Place désormais aux huit semaines de compétition pour la phase de groupe qui débute le 1er juin. Chaque lundi, dès 18h30, vous pourrez assister à trois rencontres par soirée. Les quatre premiers s’engageront ensuite immédiatement dans play-offs pour la dernière ligne droite vers la finale. Avec ce long et beau programme, autant dire que la Belgian League animera tout votre été pour une clôture en apothéose vers la mi-août.

Phase de groupe:
– Semaine 1 : Lundi 1er juin
– Semaine 2 : Lundi 8 juin
– Semaine 3 : Lundi 15 juin
– Semaine 4 : Lundi 22 juin
– Semaine 5 : Lundi 29 juin
– Semaine 6 : Lundi 6 juillet
– Semaine 7 : Lundi 13 juillet
– Semaine 8 : Lundi 20 juillet

Play-off:
PO 1 : Lundi 27 juillet
PO 2 : 29 juillet
PO 3 : Lundi 3 août
Finales : Lundi 10 août

Tout cela sera évidemment à suivre en live sur la chaîne Twitch gameluxLOL pour les téléspectateurs néerlandophones et gameluxLOLfr pour les francophones. Les commentaires et analyses seront une nouvelle fois assurés par les compères « Visso » et « Paulolax ».

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un très bon été, que ce soit au bord d’une piscine ou… dans la faille de l’invocateur !

Crédits image : Belgian League

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Proximus ePro League : Manse en famille à Courtrai depuis deux saisons

Après avoir fait la rencontre de REGO et de Nycom, nous voici avec Manse « Manse01 » Bogaerts, le joueur qui arpente les couloirs du KV Courtrai depuis deux saisons déjà. Un profil particulier qui, sans avoir réellement rêvé de professionnalisme, s’est finalement imposé comme l’un des meilleurs joueurs du pays.

Comme nous vous l’avions déjà expliqué, certains joueurs de la Proximus ePro League font preuve de longévité au sein de leur club. Nous avons dès lors décidé de partir à la rencontre de ceux ayant débuté comme joueur amateur, pour finalement décrocher un contrat pro l’année suivante. Un parcours qu’a bien connu Manse.

D’un enfant passionné à professionnel

Courtraisien et ancien joueur dans ses jeunes années, ce passionné de foot est également un grand fan de son club local. « J’habite juste à côté du stade. Du coup, dès que la compétition a été lancée (ePro League), je n’ai pas hésité une seconde à choisir Courtrai. » Un choix tout aussi naturel pour lui que celui de jourt au jeu de foot FIFA. « Je suis un grand fan de football depuis que je suis enfant, explique-t-il. Il n’y avait donc qu’un pas à faire pour jouer à FIFA. J’y joue depuis 2004. Cela fait de nombreuses heures de jeu, mais c’est seulement en 2017, lorsque le RSC Anderlecht a débuté sa campagne de recrutement, que je m’y suis mis sérieusement. » Une fois ce cap passé, le jeune homme de 23 ans s’est aperçu de son bon niveau. Un constat qui l’a depuis poussé à participer à de nombreux autres tournois.

Malgré cela, Manse n’aurait jamais imaginé devenir professionnel sur son jeu de cœur. Le voilà pourtant au sommet de son art parmi les meilleurs joueurs du pays. Un statut qui est tout d’abord passé par les épreuves de sélection du KV Courtrai pour la saison 2018-2019. « Je ne pense pas avoir été sélectionné seulement parce que j’étais le meilleur des candidats, mais parce que mon profil leur correspondait plus« , précise-t-il avec réalisme.

Pour cette toute première saison, Manse a donc dû passer par la case amateure. Soit un passage obligé par le championnat régulier avant d’espérer affronter les ténors du pays. « À mon avis, j’ai d’abord été amateur, car le club n’était pas encore prêt à nommer un joueur pro et il fallait que je fasse mes preuves. » Un an plus tard, nous pouvons affirmer que le contrat a été respecté. « Ils n’avaient pas trop d’attentes sur moi car on ne savait pas comment cela allait se passer. Mais évidemment j’espérais faire partie du top 6. Cela s’est finalement passé mieux que prévu, se rappelle-t-il avec plaisir. J’ai constamment été au sommet pour finalement terminer à la deuxième place. Le niveau était très relevé, mais nous sentions que c’était la première fois que pareille compétition était organisée car la tension était palpable. » Preuve que les débats étaient disputés, sur 15 rencontres, le Courtraisien s’en est sorti avec un bilan de huit victoires pour quatre matchs nuls et seulement deux défaites. Un nombre de partages dans la moyenne supérieure par rapport à ses concurrents, qui démontre qu’il fallait rester vigilant tout au long du championnat pour espérer passer au tour suivant. Il peut cependant se satisfaire de brillants succès comme celui contre REGO, l’actuel joueur pro de Mouscron, ou encore des matchs nuls contre Bruges et Zulte Waregem.

Une fois qualifié, Manse pouvait alors se frotter aux joueurs pros. Ce qu’il fit avec talent et résistance. En effet, avec seulement quatre matchs à jouer dans une poule composée du Club Bruges, d’Anderlecht, de Charleroi et du Cercle Bruges, la marge de manœuvre était faible. C’est certainement le constat qu’il a pu en tirer suite aux trois premières journées. Après s’être quittés dos à dos avec Cercle, Courtrai retrouvait BoBo, le joueur amateur qui lui avait infligé son plus lourd revers lors de la phase précédente. Mais bien en jambes, ou devrions-nous dire bien en manette, Manse réalisait un second match nul. Avec deux points au compteur, il était temps de réagir, mais cette fois-ci contre Miran, le joueur du Club qui avait démontré tout son talent en terminant premier du championnat amateur. Au final, le duel débouchait sur un nouveau match nul 1-1, soit trois petits points sur neuf possibles. Pour espérer se qualifier, il devait encore se frotter à Emperatoor et son équipe d’Anderlecht, tout en espérant un partage entre les deux clubs brugeois. Si le KV poussait l’exploit en s’imposant face au futur finaliste, malheureusement pour lui, Miran assurait le derby de la Venise du Nord et se qualifiait en compagnie du rival bruxellois. Bilan des courses, une troisième place valorisante, mais insuffisante pour passer dans le carré final.

« Plus un joueur parmi tant d’autres »

Évidemment, le bilan était là et il était positif. Après un parcours plus qu’honorable en phase classique et de belles prestations en play-offs, il pouvait envisager l’avenir avec confiance. « Après cette compétition, je pense avoir reçu un peu plus de respect car je n’étais plus un joueur parmi tant d’autres, mais le numéro deux du championnat amateur. Au-delà de ça, ce statut au sein d’un club de foot professionnel a changé pas mal de choses comme ma gestion des réseaux sociaux sur laquelle je devais m’améliorer« . Finalement, son parcours dans la compétition a abouti à la signature de son contrat pro. « Lors de l’annonce officielle, je n’ai pas été réellement surpris car on m’avait prévenu que cela allait arriver. Mais j’étais très heureux. » Grâce à cela, le nouveau joueur professionnel pouvait faire l’impasse sur le long parcours du combattant des joueurs amateurs et se concentrer immédiatement sur le play-off de la saison 2019-2020.

Une preuve de confiance que le joueur aimerait rendre à ses dirigeants. « Ma relation avec le club est très bonne. C’est un lieu familial et chaleureux où nous pouvons discuter de tout et proposer nos propres idées. Je pense en tout cas qu’ils ont été agréablement surpris de ma performance et qu’ils ont de nouveau voulu m’offrir ma chance cette année. » Évidemment, désormais, les attentes en termes de résultats sont plus élevées. Une pression supplémentaire qu’il faudra apprendre à gérer. « En tant que joueur pro, vous voulez toujours prouver que vous méritez ce statut. J’espère donc vraiment atteindre les quarts de finale. Après ce stade, tout peut arriver.« 

Bien sûr, atteindre les demis et pourquoi pas la grande finale avec son trophée à la clé reste un rêve à portée de main pour ce membre des « Kerels ». La scène nationale semble être son principal objectif actuel « Je ne pense pas que l’on attende beaucoup de moi à l’international. C’est aussi très difficile dans ce domaine« , avoue-t-il. Toujours est-il que Manse s’est tout de même bien préparé pour atteindre ses objectifs. « J’ai beaucoup joué au mode 85 face à mon coéquipier Arne, car c’est un mode avec une façon de jouer différente. » Espérons pour lui que le travail porte ses fruits car, après l’élimination de son équipier amateur lors de la phase classique, Manse reste l’ultime chance courtraisienne pour atteindre les sommets belges sur FIFA 20. Lui en tout cas n’en démord pas et est bien prêt à faire parler la poudre.

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NumberOne : Lamif passe en tête, TheDice également invaincu

Troisième journée de championnat pour le circuit NumberOne sur le jeu Counter Strike: Global Offensive. Si deux équipes émergent, l’une d’entre-elles surprend et d’autres peinent à démarrer.

La soirée a débuté par une nouvelle surprise. Bien qu’ils aient démarré la compétition par un plantureux succès contre Apologis, les Fragbox se sont ensuite inclinés en journée 2 face à une excellente équipe de Lamif. Mais ce mardi, les nouveaux venus ont démontré qu’ils méritaient bel et bien leur place au sein du Legend Stage en s’offrant le scalp des Tenerife Titans (14-16). Fragbox met donc une nouvelle fois ses concurrents en garde !

Results Day 3 NumberOne CSGO Counter Strike: Global Offensive
© LouvardGame

Voilà de quoi bien lancer une soirée qui s’est poursuivie avec le duel entre TheDice et Clear. Si sur le papier Clear ne partait pas avec la faveur des pronostics, ils ont tout de même offert une belle résistance face au champion en titre. Cela n’a pas empêché TheDice d’empocher la victoire 16-14 et de conserver son statut d’invincibilité.

Après l’échec des Titans, mais sous pression suite à la victoire de TheDice, Lamif n’avait pas le doit à l’erreur contre Epsilon. Une mission rondement menée sur le score de 16-12 et qui les porte en tête du classement.

Pour clôturer la soirée, Apologis rencontrait Misterya. Après une première manche gâchée, les premiers cités ont semble-t-il repris du poil de la bête en empochant leur second succès de la compétition. Quant à Misterya, cela s’annonce d’ores et déjà compliqué dans le bas de tableau en compagnie d’Epsilon et de Clear.

En conclusion, des premières tendances commencent à se dessiner en tête comme dans le fond du classement. Lamif pourra-t-il conserver son excellent rythme et les trois équipes du bas pourront-elles rebondir ? Réponse dès ce jeudi avec la quatrième journée de championnat.

Standing Day 3 NumberOne CSGO Counter Strike: Global Offensive
© LouvardGame

Crédit photos : LouvardGame NumberOne

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Avec la VUB, l’e-sport s’installe dans les universités

C’est désormais officiel, l’e-sport prend une place éducative au sein de nos Université. La Vrije Universiteit Brussel (VUB) l’a bien compris et proposera une formation post-universitaire sur le domaine.

Si certains pays ont d’ores et déjà intégré l’e-sport à leurs programmes pédagogiques, la Belgique fait une nouvelle fois figure de retardataire dans le domaine. Si des projets aux succès variables ont déjà été proposés, majoritairement au sein d’écoles privées à l’instar de la France, c’est la première fois que l’e-sport s’invite dans une institution aux diplômes reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ce cap, c’est la VUB qui l’a franchi. Évidemment, il ne s’agit pas d’une simple formation pour mordus de jeux vidéo, mais bien pour appréhender des matières génériques, telles que le marketing, le management ou la sociologie, au travers du spectre et des spécificités du secteur de l’e-sport. Décomposé en cinq thèmes, l’histoire, les données, les événements, le marketing et l’impact sociétal, le programme sera abordé par différents experts internationaux du secteur.

Les cinq thèmes

L’histoire : Qu’on le veuille ou non, l’e-sport n’est pas arrivé du jour au lendemain. La situation actuelle est le résultat de décennies d’évolutions, qu’elles soient techniques ou événementielles. L’appréhension de ce parcours permettra notamment d’avoir une base solide pour la compréhension des autres thèmes.

Les données : L’analyse des données et des statistiques sont primordiales dans la gestion de l’e-sport. Que ce soit au niveau d’une structure, d’une équipe, d’événements ou de tournois, les étudiants découvriront comment analyser des données et plus particulièrement celle liées à l’e-sport.

L’événementiel : L’un des moteurs de l’évolution de l’e-sport. Cet aspect de la formation pourrait apporter son lot de bienfaits à notre pays qui manque encore cruellement d’événements, malgré la présence de quelques leaders sur le marché. L’augmentation du nombre d’événements ne pourra qu’avoir un impact positif sur l’évolution du secteur dans notre pays.

Le marketing : Comme le marketing est une matière générique à bon nombre de secteurs économiques, il n’échappera pas à ce programme. Une bonne maîtrise de ses techniques est le complément parfait aux autres modules pour ancrer l’apprentissage théorique à la réalité.

L’impact sociétal : Les jeux vidéo et l’e-sport ont un impact non négligeable sur nos rapports sociaux et nos fonctionnements au quotidien. Comment comprendre ce type de rapports humains très particuliers ou encore comment analyser le succès fulgurant d’un jeu tel que Fortnite. Des questions vastes sur une société qui ne peut plus négliger l’impact de l’e-sport sur son évolution ces dix dernières années.

Par ces cinq thèmes, inutile de préciser que ceux-ci ont un intérêt générique pour les étudiants et leur avenir. Si l’angle de l’e-sport mérite son propre programme académique et intéressera bien évidemment ses passionnés, ceux-ci en ressortiront avec des notions capitales pour leur future carrière, qu’elle soit dans ce domaine ou non.

Plus d’informations via ce lien.

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L’Italie championne de l’eEuro 2020 sur Pro Evolution Soccer

Déjà grande nation du football traditionnel, l’Italie est désormais championne d’Europe des terrains virtuels. La Squadra Azzura s’est imposée lors de l’eEuro 2020 organisé sur le jeu de foot Pro Evolution Soccer (PES).

Si le jeu de foot FIFA est déjà bien connu de tous, il est nécessaire de savoir que son premier concurrent est bel et bien PES. Malgré une scène e-sportive moins médiatisée, un eEuro avait lieu le week-end dernier sur le jeu de l’éditeur Konami. Alors que les joueurs de foot devront patienter jusqu’à l’année prochaine pour assister au vrai championnat d’Europe (UEFA), les meilleurs joueurs de la discipline en ligne se sont affrontés pour le titre final. Malheureusement pour nous, la Belgique n’était pas parvenue à s’y qualifier.

À ce petit jeu, ce sont les Italiens qui se sont montrés les plus forts parmi les 16 nations en lice. La compétition débutait avec quatre groupes de quatre équipes, dont seuls les deux meilleures pouvaient se qualifier pour la phase finale. Dès lors, l’Espagne et la Roumanie se qualifiaient dans le groupe A, la Serbie et l’Italie dans le groupe B, la Croatie et les Pays-Bas dans le groupe C, la France et Israël dans le groupe D.

Une fois arrivées en quart de finale, les équipes s’affrontaient au meilleur des trois rencontres (BO3). Une étape lors de laquelle la Roumanie, la France, l’Italie et la Serbie se sont montrées les meilleures. Arrivées en demi-finale, seule l’Italie s’avérait intraitable en écartant la France avec deux victoires à zéro. La Serbie éprouvait quant à elle un peu plus de difficultés pour s’imposer contre ses voisins croates (2-1). Malgré cela, les Serbes passaient en finale et obtenaient leur revanche du groupe B face à l’Italie.

Play-off eEuro 2020 PES
© UEFA

Lors de cette finale jouée en BO5, ce sont une nouvelle fois les Italiens qui se sont montrés les plus forts en encaissant qu’une seule défaite. Résultat 3-1 et un nouveau titre de champion d’Europe pour la Squadra Azzura, mais cette fois-ci sur Playstation 4 ! Pour la petite anecdote, grâce à ce sacre, les champions décrochent la bagatelle de 40 000€ sur un cash prize total de 100 000€.