Après l’élimination de la dernière équipe européenne, Rogue, lors des quarts de finale de ces Worlds, il ne restait plus que des équipes asiatiques dans le dernier carré de la compétition. Une hégémonie menée principalement par la Corée, représentée par DRX,Gen.G et T1 alors que de son côté, la Chine est représentée par JD Gaming.
La première demi-finale opposait samedi T1 à JDG. Les chinois de JDG, premiers de la Ligue Chinoise lors du segment d’été retrouvaient Faker et les siens, deuxièmes lors du dernier segment coréen.
Les deux équipes auront proposé une rencontre pleine de rebondissements et de suspense. Les Chinois ont réussi à sécuriser la première game grâce à un énorme Kanavi. Dès la seconde game, les débats se sont stabilisés et les T1 ont commencé à mettre leur jeu en place, bien emmenés par leur botlane : Gumayusi-Keria.
Trois games plus tard, ce sont les coréens qui sécurisent ce premier ticket en grande finale de ces Worlds 2022 (3-1). Une dernière game conclue en moins de 25 minutes pour permettre à Faker de se qualifier pour la cinquième fois de sa carrière en finale.
La seconde demi-finale, 100 % coréenne, opposait dimanche Gen.G, vainqueurs du dernier segment coréen, aux DRX, qui ont terminé quatrième et qui ont créé la surprise en battant les Champions du monde en titre, les EDward Gaming en quart de finale.
Une rencontre serrée opposant des joueurs qui se connaissent parfaitement, à force de s’affronter à longueur d’année au sein de la ligue régionale coréenne. La rencontre tourne rapidement en faveur des Gen.G, grâce à une superbe première game de la part de leur ADC Ruler et leur midlaner Chovy.
Les trois suivantes tourneront en la faveur des DRX : les botlaners Deft et BeryL ont sorti des games parfaites afin de permettre à leur équipe de renverser la situation et de continuer leur parcours incroyable en éliminant de solides favoris de la compétition (3-1).
Une grande finale qui promet donc toutes ses promesses entre deux des meilleures équipes du monde. Faker, remportera-t-il sa quatrième couronne mondiale ? BeryL, qui accède à sa troisième finale consécutive, réussira-t-il à remporter un deuxième titre ?
Dans la nuit de samedi à dimanche prochain, à 1h du matin, heure européenne, le Chase Center de San Francisco accueillera la grande finale de ces Worlds 2022. Qui de DRX ou de T1 remportera l’ultime Bo5 de cette saison et empochera près de 500 000 dollars sur les 2 millions mis en jeu ?
La compétition esportive ne date pas d’hier et la scène globale s’est développé au fil des années et des compétitions. Des milliers de supporters se regroupent, chaque année, pour profiter des plus beaux événements compétitifs qu’offre l’esport. Des Worlds de League Of Legends ou Rocket League, au légendaire The International de Dota2, sans oublier les ESL Pro League de CS:GO. L’esport regorge de multiples jeux compétitifs suivis.
Cependant, de nombreux jeux tendent à s’imposer et à se développer sur la scène. De Teamfight Tactics, à Geoguessr, en passant par le renouveau des jeux de combat tels que Tekken ou Street Fighter, la scène esportive actuelle se réinvente et offre des possibilités plus variées aux spectateurs.
Teamfight Tactics
Lancé en 2019 par Riot Games, le même éditeur de jeu que League Of Legends, Teamfight Tactics est un jeu de type auto battler. Calqué sur l’univers de League Of Legends, le joueur affronte sept adversaires au cours de sa partie. Il débute la partie avec 100 hp et son objectif est de former la meilleure équipe possible.
Pour cela, le joueur peut s’appuyer sur divers aspects. L’augment : au cours de la partie, des augments sont proposés pour améliorer l’effectif, et la synergie : chaque champion a au minimum deux synergies qui lui sont propres. Le but est de lier des champions regroupant les mêmes synergies afin de les rendre plus fort et enfin les items/objets : il y a de nombreux items qui, bien utilisés, rendent les champions plus puissants/résistants ou encore rapides.
Le dernier objectif est de réussir à faire monter ses champions de niveau. Diverses cartes de champions sont disponibles aléatoirement. En achetant trois champions de niveau 1, celui-ci passe niveau 2. Avec trois champions de niveau 2, le champion passe niveau 3 et ses prédispositions augmentent proportionnellement.
En termes de compétition, le jeu en est encore à ses balbutiements sur la scène internationale, face à un League Of Legends. Depuis la création du jeu, des Worlds sont organisés chaque année. L’occasion de voir les meilleurs joueurs de chaque région s’affronter. En 2020, le français de la Karmine Corp, Emre « Double61 » Demirtas a remporté les Teamfight Tactics Galaxies Championship. En 2021, notre compatriote belge Nicolas « ACKK » Batoko a terminé à une honorable 15e place lors des Worlds. Il évoluait à l’époque pour Arma Team et évolue désormais chez Exalty.
Nouvelle aventure sous les couleurs d'Exalty en compagnie de @Kimi_TFT & @GheedTFT , objectif GSC 3 & qualification en hexleague dès ce week end ! https://t.co/eu0z0lXSso
Du côté de nos locaux du jeu, on retrouve plusieurs noms qui s’intègrent bien au sein de la scène compétitive. Le représentant de la structure PCS, le Belge Texita affronte les meilleurs joueurs francophones au sein de la Hex League, la ligue française.
Pour cette saison des Worlds, les qualifications se jouent de différentes manières et on a pu retrouver nos représentants belges au cours de ces qualifications. Durant la Golden Spatula Cup n°2, ACKK et Texita ont tenté de se qualifier, soit directement pour les prochains Worlds en remportant la Cup, ou bien en faisant un bon top pour engranger des points. Malheureusement, ce n’était pas un bon jour pour ACKK qui n’a pas su performer. De son côté, Texita a vu une qualification en play-offs lui tendre les bras mais ça n’a pas suffit.
C'est la fin de la GSC #2 pour moi, 17e/128 malheureusement on est éliminé à rien et donc on passe pas en final, mais on gagne full points pour les championnats d'Europe donc tout ça n'aura pas été useless, GG à tous les participants et surtout aux qualifiés ! pic.twitter.com/Db8DqA3Phv
De bons espoirs pour l’avenir, avec nos représentants locaux. Le jeu n’a de cesse de progresser et les Worlds 2022, qui auront lieu entre le 18 et le 20 novembre prochain offriront une belle tribune pour la scène esport TFT.
En attendant, on pourra continuer de suivre les exploits de Texita qui a su confirmer sa place dans la grande ligue. Après avoir atteint la Hex League lors du split précédent, le joueur de PCS aura affiché une bonne régularité lors de ce split, sécurisant une douzième place.
Nul doute qu’il faudra compter sur Texita lors du prochain split de la Hex League. Et en plus de Texita, c’est sur l’ensemble de la scène TFT belge qu’il faudra suivre l’évolution de près dans les mois à venir.
Geoguessr
Vous vous retrouvez déposé à un endroit aléatoire sur la planète et vous devez découvrir où. En partant de ces informations et à l’aide de la technologie de Google Streetview, vous pourrez vous déplacer et vous aider de la zone ou bien des différents panneaux pour essayer de trouver le point exact où vous vous situez, et ce, dans le temps imparti. Plus vous être proches de votre point de départ, plus vous remporterez des points parmi les 25 000 mis en jeu. L’objectif est donc d’être le plus précis possible en un rien de temps.
Créé en 2013, le jeu a vraiment bondi en termes de visibilité en 2020, bien aidé par une communauté francophone qui s’est mise à y jouer énormément durant le confinement. Ainsi, il n’est pas rare, parmi les meilleurs joueurs, de voir des actions folles, dans des modes de jeu extrêmement difficiles.
Les aptitudes demandées aux joueurs sont différentes de jeux tels que CS:GO ou encore League Of Legends. Exit l’aim irréprochable, les visions de jeu ou autres mécaniques. Ici, on travaille également sa culture générale, sa géographie ou encore ses langues. Les meilleurs joueurs passent par des apprentissages totalement incroyables afin de toujours être les plus performants possibles sur le jeu.
Pour ce qui est de la compétition en équipe, le gameplay s’est révélé être intéressant et haletant à suivre. Des formats qui sont forcément attrayants pour le public avec généralement des parties relativement rapides.
Une première compétition internationale à laquelle l’une de nos compatriotes s’est confrontée aux meilleurs joueurs du jeu. En effet, la Belge MissTk Deb a participé à cet événement, aux côtés des Français Agelias et Gunhter au sein de la team Gaufre Ter. Wass. Chicon. Une performance honorable pour les trois qui donne des espoirs pour la suite. La compétition a quant à elle été remportée par les Speed Plonkers, composés de Blinky, Kodiak et Maccem.
Encore difficile de savoir ce que l’avenir compétitif du jeu donnera, mais si de nouvelles compétitions sont amenées à se créer, il est possible de s’imaginer que l’engouement autour de la pratique puisse encore grandir, intéresser et fédérer plus de monde.
Mais aussi…
Il est possible de s’imaginer que de nombreuses scènes sur des jeux bien moins médiatisés puissent grandir et devenir de réguliers rendez-vous pour supporter nos compatriotes. Bien que les compétitions autour de certains jeux restent encore peu mises en lumière, les bonnes performances de la part de nos compatriotes sont de bons moyens de s’intéresser plus pleinement à certaines scènes.
Dans la catégorie des jeux de combats, on retrouve parmi nos joueurs belges, quelques pointures de ces jeux. En effet, pour ce qui est de Street Fighter V, notre compatriote, le Belge Rabie « Takamura » Houmaid vient tout juste de remporter pour la région d’Europe de l’Ouest sa qualification pour la prochaine Capcom Cup IX, après sa victoire en finale régionale contre l’italien MrWolf (3-2).
Une superbe performance pour le joueur qui aura l’occasion de défendre haut les couleurs belges lors de cet événement qui regroupera les meilleurs joueurs de la planète. Un autre belge qui performe bien sur un jeu de combat, c’est Richard « PikaH » Donders Borrego, le joueur de Tekken.
Pour cette saison, le joueur n’a eu que très peu d’adversité, en remportant quasi tous les tournois locaux auxquels il a eu la possibilité de participer. Au classement régional, il devance ses adversaires très largement en termes de points. Pour ce qui est du classement européen, il se classe même parmi les 20 meilleurs joueurs de l’Ouest de l’Europe.
Il devait tout naturellement pouvoir prétendre à une place pour les championnats du monde mais dans l’incompréhension générale, il n’y participera malheureusement pas. Un coup de frein dans sa progression, lui qui restait sur une victoire pour sa dernière sortie : lors du tournoi régional de Liège Bastogne Liège. Un tournoi qui se jouait également sur Street Fighter et qui a été remporté par… Takamura !
PiKaH aura néanmoins l’occasion de prouver dès ses prochains événements, comme lors du dernier tournoi régional, celui de Rotterdam le 27 novembre prochain.
I can't help but feel dissapointed in the way @BNEesports managed TWT this year. They did not check the dojos and we have people over there that gathered points in 96+ dojos with more than 40 dq's.
Ainsi, de nombreuses peuvent espérer une plus grande médiatisation lors des prochains mois. Les principaux événements de ces différentes scènes permettront de mettre d’autant plus en avant les performances remarquables sur ces différents jeux.
De TFT à Geoguessr, en passant par Tekken ou Street Fighter, la scène esportive s’étoffe avec toujours plus de choix. La réussite de nos compatriotes dans différents jeux renforce forcément notre chauvinisme et la volonté de les supporter lors de leurs différents exploits.
Il sera donc intéressant de suivre durant les prochains mois la manière dont certains jeux vont évoluer et peut-être s’installer encore plus durablement dans le paysage esportif local. Une possible occasion de voir plus régulièrement à l’œuvre nos champions belges à travers divers événements ou durant, à plus grande échelle, diverses compétitions internationales.
Tout d’abord : félicitations pour votre victoire ! Quel effet cela fait-il d’être le nouveau champion du championnat ESL Benelux Proximus ?
Nous sommes bien sûr heureux de cette victoire. Moi et Xaka (coéquipiers chez Project Eversio, ndlr) avons perdu deux fois contre l’eClub Brugge en finale de l’ESL Benelux. Ce fut donc un grand soulagement.
Comment vous préparez-vous habituellement pour un tel tournoi ?
Nous n’avons pas trop préparé l’eClub Brugge pour ce tournoi, ils jouent généralement de la même manière. Nous avons réutilisé les préparations précédentes et tous les anti-strats (moyens de contrer la tactique d’une équipe, ndlr).
Comment s’est déroulé ce processus avec les autres participants ? Stinkdiertjes, votre adversaire en demi-finale, par exemple, est un mix. Cela rend-il les choses plus difficiles ?
En effet, de nombreux anti-strats ne vont pas à l’encontre d’un mix comme celui des Stinkdiertjes. La chose la plus importante est que nous avons joué notre propre jeu avec confiance.
Avec cette victoire, vous avez fait un premier pas vers l’ESL Pro League. Avez-vous hâte de vous mesurer aux meilleurs joueurs internationaux de CS:GO ?
Nous ne savons pas encore si nous serons autorisés à participer à la conférence elle-même, nous devrons peut-être d’abord participer aux éliminatoires. Dans tous les cas, nous allons rencontrer de bons adversaires, mais nous sommes prêts à montrer que nous pouvons aussi faire quelque chose au niveau international.
Un certain nombre de participants ont déjà été annoncés. Et pas des moindres : Imperial, Outsiders, Team Falcons,… Comment évaluez-vous vos chances ?
Je pense que nous jouons toujours mieux en tant qu’outsiders. Si nous gagnons, ce sera de toute façon une surprise; je pense que tout le monde s’attend à ce que les autres équipes nous battent. Mais je pense que nous avons une chance d’avoir quelques surprises.
Comment se montrer à la hauteur d’un si grand tournoi international ? Comment se préparer à de tels adversaires ?
Nous allons voir qui sont nos adversaires de toute façon et les anti-stratégies. Il faudra en effet plus de préparation, car ce sont de nouvelles équipes pour nous.
Vous vous rendez à la Coupe du monde d’esports à Bali en décembre en tant que membre de notre équipe nationale de CS:GO. Quels sont vos objectifs pour ce tournoi ?
À Bali, en tant que Team Belgium, nous serons également des outsiders. En tant que mélange, nous essayons d’organiser des journées d’entraînement. Par exemple, la Macédoine sera représentée par les BLUEJAYS (le vainqueur du championnat européen, ndlr), ils seront de toute façon les favoris. Non seulement parce qu’ils sont bons, mais aussi parce qu’ils forment une équipe complète et s’entraînent ensemble depuis longtemps. Dans tous les cas, nous voulons essayer de sortir des play-in.
Comment partagez-vous votre temps entre Genk et l’équipe nationale ?
Les jours de congé à Genk, j’envoie quelque chose dans le groupe WhatsApp de Bali, et ensuite nous voyons si quelques personnes peuvent s’entraîner. En tant qu’IGL, j’essaie alors de préparer certaines choses, des stratégies et des défauts.
Vous passez donc tous les jours à jouer à CS:GO ?
À peu près, oui. Parfois, on ne peut pas. Il est difficile de trouver des jours d’entraînement car chacun est occupé par ses propres affaires. Mais nous avons quelques jours d’entraînement. J’essaie donc de m’occuper de CS:GO tous les jours, que ce soit pour Genk ou pour l’équipe de Belgique.
Que pensez-vous de la scène CS:GO belge en ce moment ?
En termes de compétences, le Benelux se porte très bien. En ce qui concerne le côté casual, la région recule peut-être un peu, si l’on considère le nombre d’équipes qui jouent. Mais je pense que la communauté en elle-même se porte bien, tout le monde essaie de s’entraider.
Comment pensez-vous qu’il pourrait être amélioré ?
Nous avons une communauté assez jeune dans le Benelux. Si nous nous concentrons sur nos jeunes talents à l’avenir, je pense qu’ils seront un jour capables de frapper plus loin que nous.
Vous êtes membre du KRC Genk depuis environ trois mois maintenant. Quelles sont vos expériences avec le club ?
Il est agréable de jouer pour Genk. Je ne m’y attendais pas vraiment à l’avance. Si vous regardez le Club Brugge, par exemple, leurs médias sociaux ne sont pas toujours à jour en ce qui concerne les jeux qu’ils jouent. Mais à Genk, nous faisons nos bootcamps dans le stade même. On a donc l’impression de faire vraiment partie du club, et ils nous aident vraiment pour tout. Jusqu’à présent, j’ai eu de très bonnes expériences avec le club.
Existe-t-il des différences entre le fait de jouer pour un club de football et une organisation de sport électronique ordinaire comme le projet Eversio ?
Le projet Eversio avait bien sûr un budget plus modeste. Là-bas, ils ont seulement aidé aux frais de voyage, ce dont nous étions évidemment très reconnaissants. Mais avec le budget d’un club de football comme Genk, vous avez vraiment un avenir et nous pouvons aller très loin. C’est une motivation supplémentaire pour nous.
Le Club Brugge et le Racing Genk sont rivaux en football, est-ce que cela joue également sur le serveur ?
Nous jouons assez souvent contre le Club Brugge, bien sûr. Quatre jours après le championnat ESL Benelux Proximus, nous les avons à nouveau battus dans la Kayzr League (16-8, ndlr). Par conséquent, nous devons changer les choses à chaque fois, car ils savent comment nous jouons, et vice versa. Il y a effectivement une rivalité, mais je pense que c’est une bonne chose en soi. Nous essayons toujours de nous améliorer et je pense qu’ils le font aussi. Je pense que nous nous aidons mutuellement en fin de compte.
Le club est-il ambitieux en termes d’esports ?
De toute façon. Nous avons déjà un plan jusqu’en juillet 2023 pour poursuivre ce projet. Pas seulement sur CS:GO d’ailleurs, l’équipe League of Legends de Genk est également assez importante. Et ils ont aussi deux des meilleurs joueurs belges de la scène FIFA, qui ont tous deux participé à la Coupe du monde (Gilles Bernard et Stefano Pinna, ndlr). En termes d’esports, Genk est très désireux de rivaliser.
En tant qu’équipe CS:GO, quels sont vos objectifs à court et à long terme ?
Nous ne nous attendions pas vraiment à gagner l’ESL Benelux en si peu de temps. Maintenant, nous voulons montrer au niveau international que nous sommes assez bons pour gagner des matchs. Je ne peux pas fixer de date limite, mais notre objectif est d’acquérir une renommée internationale.
Enfin, reviendrez-vous l’année prochaine pour défendre votre titre ?
Oui, absolument ! Je pense que le championnat ESL Benelux Proximus sera toujours un tournoi important, donc nous reviendrons certainement.
Les fans de CS:GO seront également au rendez-vous en 2023. L’ESL organisera plus de 40 tournois l’année prochaine, à la fois en ligne et en réseau local. Et les fans n’auront pas à attendre longtemps pour un premier tournoi de haut niveau : le 31 janvier, l’IEM Katowice donnera le coup d’envoi, le prestigieux tournoi en Pologne où FaZe Clan a triomphé cette année.
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La saison 17 de l’ESL Pro League débute fin février et ne se termine qu’en avril. IEM Spring et IEM Dallas complètent le programme de la première partie de la saison. En juin et juillet, les joueurs bénéficient d’une pause estivale. La deuxième partie débute avec l’IEM Cologne, sans doute le tournoi ESL le plus important de l’année prochaine, avec un premier prix d’un million de dollars. Nous terminons avec l’ESL Pro League S18 et l’IEM Fall.
Bien sûr, il y aura à nouveau des tournois plus petits. Et cela inclut deux nouvelles éditions de l’ESL Benelux ! Les dates exactes ne sont pas encore connues, mais toutes les compétitions régionales auront lieu entre avril et juin, et entre octobre et décembre.
Autre petit changement par rapport à l’année dernière : l’ESL Pro League durera cinq semaines à partir de cette année, soit une semaine de plus que ses prédécesseurs. En effet, à partir de maintenant, la conférence de l’ESL aura lieu immédiatement avant la Pro League, il n’y a donc plus de rupture entre les qualifications et l’événement principal.
« Il est passionnant d’envisager plus de 40 tournois à travers le monde, à tous les niveaux de la pyramide compétitive de CS:GO – de l’aspirant au professionnel. Bien que nous ayons planifié ces tournois, notre travail n’est pas encore terminé. Nous essayons constamment de nous améliorer et de travailler à l’obtention d’expériences formidables pour notre communauté mondiale« , nous a confié Shaun Clark, directeur principal d’ESL.
Le Capcom Pro Tour est une série de tournois organisés par le développeur de jeux-vidéos Capcom. Street Fighter V étant la principale licence représentée, notre prodige belge Takamura a pu décrocher la place magistrale de premier dans ce tournoi propre à notre région!
Chaque région du monde doit posséder un champion et les festivités ont commencé depuis le 30 avril 2022 avec la nomination du premier vainqueur de la zone Amérique de l’Ouest; Miky « Samurai » Chea.
Dans notre région, le Belge Takamura a remporté la finale 3-2 face à l’Italien MrWolf en combinant les meilleurs combos et esquives avec le personnage d’Akuma.
Unleashing fury @Takamura_Be fights their way into Winners Finals of our CPT EU WEST Top 8! #CPT2022#Top8
Depuis le début du Pro Tour en avril, 14 champions ont pu confirmer leur place de manière définitive à la suite de la compétition. Ces 14 champions, dont Takamura et le Français Mister Crimson, se qualifient à la prestigieuse compétition mondiale qu’est la Capcom Cup IX.
Il reste cependant les 5 champions des zones suivantes à désigner : Moyen-Orient, Asie de l’Est, Asie, Europe de l’Est et Amérique de l’Est. Ces derniers s’affronteront jusqu’au 3 décembre 2022.
Au total, 19 champions régionaux seront qualifiés pour la Capcom Cup, neuvième du nom.
Il y aussi d’autres moyens d’accéder à la Cup : le champion de l’EVO 2022, le Japonais Kawano, y possède déjà une place bien au chaud tandis qu’ultérieurement, le World Warrior sera organisé où de nombreux participants originaires de 26 régions différentes s’affronteront dans un système de leaderboard à points : seul le top 8 aura droit à se diriger plus loin.
Crédit image : Capcom
En 2019, des gains de $250,000 attendaient le premier mondial, de quoi motiver notre champion belge?
Il ne nous reste plus qu’à patienter jusqu’au mois de décembre et de souhaiter bon courage à notre prodige national pour la suite des opérations.
Cela surprendra peu de fans de CS:GO, mais l’histoire du développement d’Astralis s’enrichit d’un nouveau chapitre. L’AWPer, connu comme l’un des meilleurs joueurs du monde et vainqueur de quatre Majors, avait quitté l’organisation pour NIP l’année dernière. Mais ce transfert record ne s’est pas bien passé : en raison de problèmes mentaux, il a quitté le roster principal en décembre.
Depuis lors, le moulin à rumeurs tourne à plein régime. Un retour potentiel a été spéculé pendant des mois, et il a finalement été confirmé. L’absence de l’ESL Major à Rio et le départ de k0nfigont été deux coups durs pour Astralis. Il semble que ceux-ci aient été le facteur décisif pour ce transfert.
La victime de ce transfert est farlig. L’AWPer n’a pas réussi à convaincre depuis son arrivée en février et a donc été mis sur le banc. Des points d’interrogation subsistent néanmoins au sein de l’équipe. La doublure MistR va-t-elle réclamer une place de titulaire ? Astralis optera-t-il pour un autre membre de l’équipe de l’académie ? Ou est-ce qu’il faut sortir le porte-monnaie pour un autre transfert de haut niveau ? Les Danois sont également toujours à la recherche d’un entraîneur permanent.
Quoi qu’il en soit, l’organisation aura tout le temps nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Comme mentionné précédemment, Astralis n’a pas réussi à se qualifier pour le prochain Major, qui débute le 31 octobre. Le week-end dernier, après sa défaite contre ses compatriotes d’Heroic, l’organisation a obtenu un billet pour la finale d’automne de BLAST Premier en novembre.
Donc, avec l’arrivée de dev1ce, l’équipe actuelle est la suivante :
Nous verrons dev1ce en action pour la première fois lors de l’Elisa Masters, le seul tournoi de haut niveau qui reste au programme des Danois cette année. Notre compatriote Keoz et l’organisation belge HEET se sont également qualifiés pour cette épreuve.
Comme prévu, le championnat du monde Halo a été dominé par les équipes nord-américaines. Parmi les 20 participants, il y avait 13 équipes américaines. Les fans européens de Halo ont dû espérer le succès d’Acend, Natus Vincere et JLINGZ esports.
Malheureusement, aucune équipe européenne n’est parvenue à franchir la phase de groupe du tournoi en un seul morceau. Acend et JLINGZ ont réussi à se qualifier pour l’arbre inférieur des playoffs, mais ont perdu respectivement contre Cloud9 (1-3) et eUnited (0-3).
Donc le mot est passé aux Américains. Cloud9, FaZe Clan, Native Gaming Red et OpTic Gaming ont atteint la phase finale des éliminatoires. Après trois Bo5, les fans pouvaient se préparer à la grande finale entre OpTic et Cloud9. Celle-ci se déciderait non pas avec un, mais avec deux Bo7.
Cloud9 a fait honneur à son statut favori en menant 4-1 dans la première manche. OpTic était dos au mur, mais grâce à une deuxième mi-temps parfaite, l’équipe a remporté la victoire finale. OpTic Gaming est ainsi couronné champion du monde au Seattle Convention Center et a remporté 400 000 du million de dollar mis en jeu dans la cagnotte.
Mais après une saison difficile, l’avenir de l’esport ne semble pas très prometteur. Le pic de 143 000 téléspectateurs lors de la grande finale n’a pas encore touché les autres tournois. Espérons que 2023 sera une meilleure année pour Halo. Le prochain grand événement aura lieu à la fin du mois de février à Charlotte, en Caroline du Nord.
Paris accueillait ce week-end les premiers championnats du monde par équipe de Geoguessr. La compétition réunissait 30 équipes composées de 3 ou 4 joueurs qui allaient devoir tout donner pour être les plus précis possibles et marquer un maximum de points.
Parmi elles, une équipe fièrement représentée par l’une de nos compatriote, la belge MissTk Deb. La joueuse, auteure d’une belle performance faisait équipe avec les français Agelias et Gunhter sous le nom de Gaufre TER. Wass. Chicon.
Le principe de Geoguessr est simple : vous êtes posé à un endroit sur la planète et vous devez découvrir où. A l’aide de la technologie de Google Streetview, vous pouvez vous déplacer et vous aider de la zone et des panneaux pour essayer de trouver le point exact où vous vous situez. Plus vous êtes proche du point initial, plus vous remportez de points.
L’événement avait la particularité d’être casté en direct sur la chaîne Twitch d’Antoine Daniel. Le streamer français est un grand adepte du jeu et il s’est entouré de nombreux streamers comme Etoiles, MisterMV ou encore Aypierre pour l’accompagner lors de cette journée.
Une phase de groupe attendait d’abord les différentes équipes dans un format spécial permettant de voir différents gameplays propres au jeu. Trois modes différents attendaient donc les joueurs : le NMPZ, le no move et le mode normal.
Le mode normal permet aux joueurs de se déplacer à leur guise dans le temps imparti pour découvrir leur lieu de départ. Le no move empêche les joueurs de bouger de leur point de départ avec la possibilité de tourner sur soi et de zoomer dans l’espace. Le NMPZ est le mode ultime pour les joueurs de Geoguessr, puisqu’il ôte toutes les possibilités d’actions des joueurs. Ils doivent donc se fier à leur instinct et compter sur leurs connaissances.
Un format très haletant qui permet de voir des confrontations toujours plus folles avec des possibles revirement de situation. Les play-offs offrent d’ailleurs des confrontations en Bo3 d’abord, puis en Bo5 à partir des demi-finales.
La grande finale opposait donc l’équipe A Community Team, emmenée par les Américains Toro3317 et Radu ainsi que de l’Indien matepotato. Ils affrontent la team des Speed Plonkers, emmenée par le local, le français Blinky, accompagné de l’allemand Kodiak et du suédois Maccem.
Une finale en Bo5 pour un duel au sommet parmi six des meilleurs joueurs du jeu. Et la finale aura tenu toutes ses promesses. Un début solide de la part des Speed Plonkers leur permet de mener 2-0. La troisième manche tourne rapidement à l’avantage de A Community Team qui mène jusqu’à la dernière map.
Un choix totalement différent entre les deux équipes sur la dernière map aura fait tourner la balance en faveur des Speed Plonkers, qui remportent cette grande finale devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs sur le live d’Antoine Daniel.
Une consécration pour les trois hommes, bien connus comme étant des références du jeu au sein de la communauté. Un premier titre par équipe qui vient confirmer leur excellent niveau.
Une première compétition internationale en équipe réussie pour GeoGuessr. Le format de la compétition était attrayant et nul doute qu’il est probable de revoir très prochainement des compétitions de ce genre se réaliser de nouveau.
Le Français Nahid « Condoriano » Benamar Aïssa remporte cette année la Manette d’Or, trophée iconique de la licence FIFA!
La compétition avait réussi à réunir plus de 250 participants et le jury qui a choisi le meilleur but était composé de Sandy Héribert, journaliste et animatrice, Messaoud Benterki, journaliste, Arsène Froon, animateur et vidéaste ainsi que Josspace, influenceur de l’e-football.
🏆 Pour cette édition 2022, la #MANETTEDOR c'était un nouveau trophée mais toujours les mêmes émotions.
Réalisé à la 4ème minute d’un match Manchester City-Chelsea, le « cyborg » Haaland nous effectue un magnifique coup du scorpion après avoir accueilli un centre très précis de Phil Foden.
Avec un trophée valorisé à plus de 2500 euros, Condoriano a pu aussi compter sur des récompenses complémentaires : une carte PSN de 50 euros, une manette DualSense et une Playstation 5.
Mais ce n’est pas tout! En plus des récompenses qu’il a obtenus, il s’est vu offrir deux places pour la cérémonie du Ballon d’Or.
Effectivement, le concours de la manette d’Or s’est fait en partenariat avec la prestigieuse cérémonie du Ballon d’Or. Grâce à sa victoire le 17 octobre dernier, Condoriano a donc pu assister au couronnement de son compatriote Karim Benzema. Une soirée qu’il n’oubliera sans doute pas de sitôt, entouré par les meilleurs athlètes du monde du football.
Crédit : Artempo
S’il fallait une preuve de plus que la licence FIFA fonctionne toujours autant, le dernier record en date vient en attester : lors de la semaine de lancement, 10,3 millionsde joueurs ont été acceuillis. Un nouveau record qui prouve à quel point la licence est lucrative! Nul doute que la prochaine édition de la manette d’Or réservera encore de superbes buts.
Contrairement à la World Cup de Riot Games, l’Europe peut encore devenir championne du monde sur DOTA 2. Sur les quatre finalistes, deux rosters européens sont encore en compétition : le scandinave de Team Liquid et le roster international de Team Secret.
Étonnamment, Team Liquid est parmi les quatre derniers. Après une bonne phase de groupe, où l’équipe a terminé à la deuxième place, elle a perdu contre la Team Aster dans l’arbre supérieur. L’équipe du capitaine MATUMBAMAN a dû vaincre successivement Entity (2-1), OG (2-0) et Thunder Awaken pour décrocher une place en finale.
Pour la Team Secret, le Main Event s’est déroulé beaucoup plus facilement. Puppey et ses coéquipiers, qui ont tout de même décroché la médaille de bronze en 2021, n’ont même pas perdu un seul round. Evil Geniuses (2-0) et Thunder Awaken (2-0) ont eu du mal à résister.
Secret n’est donc plus qu’à un Bo3 de la grande finale. Mais ils devront d’abord vaincre Tundra Esports, qui compte trois Européens dans ses rangs avec Skiter, Nine et Saksa. Dans l’arbre inférieur, Team Liquid affrontera l’équipe chinoise Team Aster. Si Liquid remporte ce match, l’équipe devra également battre le perdant de Team Secret-Tundra Esports pour s’assurer une place en finale.
And with that, we're done with the Playoffs! Join us next weekend at 12PM SGT on October 29th for the Finals Weekend, where we watch four teams duke it out for the Aegis of Champions. #TI11pic.twitter.com/9RmsEk55nB
La conclusion de cette saison de DOTA 2 aura lieu le week-end prochain à l’Indoor Stadium de Kallang, à Singapour. Le 30 octobre, vous découvrirez donc qui succède à Team Spirit en tant que champion de The International et qui remportera la majeure partie de la cagnotte.
Ce montant s’élève actuellement à plus de 17,5 millions de dollars et augmentera encore au fur et à mesure que les Battle Pass seront vendus. La dernière édition a dépassé la barre des 40 millions de dollars, et TI11 pourrait même battre ce record.
