Catégories
esports-dossier

Tout ce que vous devez savoir sur VALORANT Champions 2021

Avec le tout dernier tournoi Valorant de 2021 à l’horizon, la première saison compétitive officielle du Valorant Champions Tour touche à sa fin. Il est donc grand temps de faire le point ! Quelles équipes ont été les plus fortes cette saison, et lesquelles disposent des meilleures chances de remporter la compétition finale ?

Après 11 mois de compétition, la première saison e-sportive de VALORANT est sur le point d’atteindre son climax : le tournoi VALORANT Champions. Dans cet événement hors ligne, les 16 meilleures équipes du monde s’affronteront pour l’honneur ultime de devenir le tout premier champion mondial sur le FPS de Riot Games

Pour rappel, la saison compétitive de VALORANT se constitue de quatre grands tournois disputés en LAN, un à la fin de chaque trimestre. Les organisations ont pu se qualifier pour ces événements grâce à des tournois de qualification en ligne. Evènements lors desquels les meilleures formations avaient l’opportunité de gagner leur ticket pour la grande messe de fin d’année : le VALORANT Champions. En jeu, la gloire éternelle et une cagnotte de pas moins d’un million de dollars.

Mais quelles sont ces équipes qui ont le plus de chances de remporter ce titre ? Une chose est sûre, dresser une telle liste est loin d’être un exercice facile. En raison de la crise sanitaire causée par la pandémie, les tournois mondiaux organisés sur VALORANT ont été très rares. En outre, certains joueurs et équipes n’ont pas eu la possibilité de se rendre aux tournois LAN en raison de restrictions de voyage ou de problèmes de visa. Pour déterminer quelles sont les équipes les plus fortes au niveau mondial, les tournois Masters hors ligne sont particulièrement importants. Voici les équipes que vous devriez garder à l’œil selon nous.

Les favoris

Gambit Esports

Gambit Esports est considéré par beaucoup comme le roster le plus abouti de la compétition. Depuis l’arrivée de la structure sur VALORANT en septembre 2020, l’organisation russe s’est hissée très rapidement au sommet de la scène, avec comme point culminant le VCT Masters de Berlin. Gambit avait dominé l’événement et n’avait concédé que deux cartes sur le chemin vers le trophée. La voie semble donc ouverte pour que les Russes deviennent les tout premiers champions VALORANT. Bien qu’une des équipes ci-dessous pourrait bien se dresser sur leur chemin.

© Riot Games – Gambit avait dominé la compétition à Berlin.

Sentinels

Sentinels est l’un des deux grands favoris pour représenter l’Amérique du Nord à Berlin. Cette équipe est composée de quatre anciens joueurs professionnels de CS:GO – ShahZaM, SicK, TenZ et dapr – et a tiré le meilleur parti de VALORANT durant la première partie de l’année. Les Sentinels ont remporté les deux premiers tournois VCT de manière dominante, mais ont déçu lors de la troisième édition en ne dépassant pas les quarts de finale. Ils ont été battus à domicile par leurs collègues régionaux de Team Envy, et chercheront sans aucun doute à prendre leur revanche.

© Riot Games – Les Sentinels après leur victoire au VCT Masters de Reykjavik.

Team Liquid

Certains prétendants au titre viennent de notre vieux continent… Voir même notre propre pays. En effet, les frères belges ScreaM et Nivera sont maintenant réunis, et ce combo risque fort de faire des étincelles ! Team Liquid a mis du temps à se qualifier pour le tournoi VALORANT Champions 2021, mais grâce à une performance dominante lors des qualifications de la dernière chance, nos compatriotes ont pu décrocher leur billet à temps.

Avant que Nivera ne rejoigne Liquid, ScreaM a connu une première saison chancelante. Une victoire et un titre de MVP lors des Challengers de l’étape 2 du circuit ont été les points forts de Liquid. Leur non-qualification pour les Challengers de Berlin aura entrainé l’arrivée de Nivera, pour un mieux ! Les deux frères sont également les seuls Belges à s’être qualifiés pour le tournoi. Nos espoirs nationaux reposent entièrement sur eux.

Les outsiders

Fnatic

La légendaire organisation Fnatic est également l’ultime trophée du VALORANT Champions Tour. Depuis leurs débuts en février 2021, ils ont obtenu trois podiums dans des tournois majeurs. Le plus important d’entre eux est sans aucun doute la deuxième place obtenue aux Masters de Reykjavik en mai. Ils y avaient perdu la finale contre les Américains de chez Sentinels, qui sont alors de loin l’équipe la plus forte du circuit. La question est maintenant de savoir si Fnatic pourra à nouveau atteindre ces sommets en ce mois de décembre.

© Riot Games – L’équipe VALORANT de Fnatic

Team Envy

Le deuxième prétendant au titre en provenance de l’Amérique du Nord, c’est bien évidemment la Team Envy, le plus grand rival des Sentinels depuis leur derby à Berlin. Comme la concurrence, le noyau de Envy est composé de vétérans de CS:GO : FNS, Victor et yay. Lors de la troisième étape du VCT, seul Gambit s’était montré trop fort en finale pour les Nord-Américains. Nous verrons s’ils peuvent cette fois-ci aller jusqu’au bout.

© Team Envy – Les joueurs en Envy sur le podium de Berlin

Vision Strikers

Comme vous l’avez peut-être remarqué, presque tous les favoris viennent d’Europe ou d’Amérique. Toutefois, il n’est pas acquis que l’un de ces continents l’emportera à Berlin. Les équipes asiatiques ne veulent pas non plus rentrer chez elles les mains vides.

Le plus grand prétendant à la victoire finale originaire de l’Asie est Vision Strikers. Le roster sud-coréen s’est incliné en quart de finale face à Gambit lors de la troisième étape du VCT, et s’est rendu à Berlin un mois avant les champions pour se préparer de manière optimale. Les Strikers peuvent-ils continuer à faire honneur à l’Asie ?

Un format inchangé

Le format de ce tournoi n’est pas surprenant. Les seize équipes participantes ont été réparties en quatre groupes, et cette phase de groupe se joue dans un format classique de double élimination. Les deux meilleures équipes de chaque groupe passent au tour suivant, les autres sont éliminées.

Les quarts de finale et les demi-finales des play-offs seront à nouveau des matchs B03 en format simple élimination. La grande finale est une exception : elle se décidera dans un match joué en BO5. Les équipes se disputeront une cagnotte totale d’un million de dollars : le vainqueur repartira avec 350 000 dollars d’un coup, tandis que le second devra se contenter de 150 000 dollars.

Autre détail : Chamber ne sera pas disponible pendant le tournoi. Le tout nouvel agent est apparu dans le jeu il y a seulement quelques semaines et n’est pas encore autorisé par Riot à être utilisé dans les matchs professionnels, afin de ne pas déséquilibrer la méta actuelle.

© Riot Games – Le tirage des groupes

Tout comme le troisième évènement du VCT, le tournoi se déroulera à Berlin, plus précisément au Verti Music Hall. Riot avait prévu d’organiser chaque tournoi dans un pays différent, mais en raison de la pandémie, la capitale allemande a de nouveau été choisie. Le lieu doit permettre aux équipes participantes d’obtenir des visas aussi facilement que possible. En raison de la situation sanitaire entourant le coronavirus, aucun public ne sera admis.

Le tournoi durera 13 jours au total, du 1er au 12 décembre. La phase de groupe se terminant le 6 décembre, les équipes restantes entameront les play-offs le 8 décembre. Voici le programme du premier tour :

Groupe A

3/12 – 15h: Acend – Keyd Stars
3/12 – 18h: NV – X10 CRIT

Groupe B

2/12 – 18h: KRÜ Esports – Team Liquid
2/12 – 21h: Sentinels – FURIA Esports

© Riot Games

Groupe C 

1/12 – 18h Team Vikings – Crazy Raccoon
2/12 – 15h: Gambit Esports – Team Secret

Groupe D

1/12 – 15h: Vision Strikers – FULL SENSE
1/12 – 21h: Fnatic – Cloud9 Blue

Les quarts de finale sont prévus les 8 et 9 décembre, les demi-finales le 11 décembre et la grande finale le dimanche 12 décembre. Nous suivrons bien sûr le tournoi de près, alors gardez un œil sur pickx.be/esports pour rester informés !

Catégories
csgo-news

G2 négocie avec le jeune talent russe m0NESY

Selon une source du site français d’informations 1pv, G2 Esports négocie depuis plusieurs semaines avec NAVI au sujet de l’avenir du super talent m0NESY. L’AWPer de 16 ans est sur la liste de souhaits de nombreuses équipes du circuit, mais G2 semble être le seul candidat concret pour l’acquisition. Pour l’instant, aucune communication officielle n’a été faite.

Le moulin à rumeurs concernant les transferts sur la scène CS:GO tourne toujours à plein régime. De nombreuses équipes cherchent des renforts pour défier NAVI, dont la série de victoires et la collection de trophées ne finissent pas de grandir. G2 Esports va plus loin : l’organisation aurait comme objectif de leur arracher le talentueux AWPer m0NESY. Le jeune Russe est actuellement sous contrat avec NAVI Junior, l’équipe académique du vainqueur du Major.

Mais l’organisation ne serait pas prête pas laisser partir son jeune talent aussi facilement. Selon des sources ukrainiennes, NAVI demanderait jusqu’à 600 000 dollars. Un montant énorme, considérant que m0NESY n’a aucune expérience au plus haut niveau. G2 négocierait depuis plusieurs semaines pour faire baisser le prix.

Selon les dernières informations d’une source de 1pv, G2 Esports serait la seule équipe réellement en course pour signer le joueur. Si un accord est trouvé entre les deux organisations, cela signifierait la fin d’AmaNEk dans le roster. Pour l’instant, rien n’est encore fait, et le jeune joueur pourrait donc prolonger chez NAVI.

La rumeur n’est cependant pas le premier changement potentiel du finaliste malheureux du Major PGL. Le coach MaLeK a récemment été remercié pour ses services. Pour le remplacer, l’organisation pense à l’ancien entraîneur de FunPlus Phoenix, emi, mais ses honoraires seraient trop élevés.

G2 cherche également des renforts au poste d’IGL. L’équipe européenne rêve à voix haute d’Aleksib, actuellement actif chez OG Esports. Malgré une non-qualification au Major, OG ne serait pas prêt à le laisser partir comme ça, son contrat n’expirant qu’à la fin de la saison 2022.

Catégories
esports-news

VALORANT Champions : Nivera testé positif à la Covid-19

Qualifié pour le VALORANT Champions avec son équipe Team Liquid, le jeune Belge Nabil « Nivera » Benrlitom aurait testé positif à la Covid-19. Un scénario qui ne l’empêchera apparemment pas de prendre part à la compétition.

La nouvelle est tombée via le site d’informations Upcomer dans la nuit de lundi à mardi. D’après de multiples sources, le jeune Nivera aurait été testé positif à la covid-19 en amont du VALORANT Champions, qui débutera ce 1er décembre dans les studios de Riot Games à Berlin.

D’après les sources d’Upcomer, Nivera aurait contracté le virus plusieurs semaines avant la compétition, mais aurait été testé positif à la sortie de la quarantaine imposée par Riot Games aux équipes participant à la compétition. Depuis, il serait complètement remis du virus.

Les Team Liquid auront du pain sur la planche lors de ce VALORANT Champions

Malgré ce résultat positif, Nivera resterait disponible pour disputer la compétition. Une réaction de Riot Games est cependant attendue dans les heures à venir. Plusieurs joueurs et membres de staffs présents sur place n’étaient apparemment pas au courant du résultat du test du joueur.

Team Liquid débutera sa compétition ce 2 décembre dès 18 heures en affrontant KRÜ Esports dans le groupe B. En cas de victoire, les Liquid affronteront le gagnant du match opposant les Sentinels aux Brésiliens de Furia. Au vu des talents regroupés dans cette poule, beaucoup la considèrent comme la poule de la mort.

© Riot Games

Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que les Liquid sont en grande forme depuis le recrutement de Nivera. Depuis son arrivée dans l’équipe, la formation n’a pour ainsi dire pas perdu une seule rencontre. Les Liquid ont en effet remporté coup sur coup le Last Chance Qualifier, mais aussi le Red Bull Home Ground. Reste que le niveau du VALORANT Champions devrait être plus élevé que ce que les Belges ont rencontré ces dernières semaines …

Catégories
esports-dossier

TEKKEN 7 : À la rencontre de Richard « PikaH » Donders, médaillé de bronze aux Championnats du Monde

Ce mois-ci, on vous emmène à la rencontre de Richard « PikaH » Donders Borrego, de son vrai nom (et il aime qu’on l’utilise)! À peine revenu de Eilat en Israël, où il s’était qualifié pour les championnats du monde de TEKKEN 7 de l’IESF, le Belge ramène avec lui la première médaille noire-jaune-rouge de la discipline. Rencontre avec l’un des meilleurs joueurs de sa génération, qui nous en apprend un peu plus sur l’univers fermé des jeux de versus fighting.

Salut PikaH, comment s’est passé ton retour de Eilat?

Salut! Ecoute ça va, fort fatigué! Le retour à a la vie normale a fait un peu mal mais c’est normal. Retourner à la réalité de l’école après une semaine de compétition et de pur plaisir comme celle-ci, c’est toujours un peu compliqué.

Explique-nous un peu quand a commencé ton aventure dans les jeux-vidéo?

Je joue aux jeux-vidéo depuis mon plus jeune âge. Mes premiers souvenirs remontent d’ailleurs à l’époque de la Playstation 1 que j’avais chez moi. Au-delà des consoles, j’avais aussi une Nintendo DS, et je squattais pas mal le PC de mes parents ! « Rires »

Comme beaucoup d’entre-nous, c’est un grand frère qui t’a fait découvrir cet univers ?

Non, c’est mon père ! Il jouait à l’ordinateur de temps en temps et sur une SEGA Mega Drive. Il m’a vraiment donné la passion des jeux et c’est quelque chose qui ne m’a jamais quitté.

À l’époque, c’était déjà le versus fighting qui te plaisait autant ?

Pas du tout. À cette période, je jouais beaucoup à des jeux de plateaux qui tournaient autour d’un mode histoire, comme pratiquement tous les jeunes enfants de cet âge-là : Crash Bandicoot, Ratchet & Clank, etc.

© BESF – Le joueur polonais et le PikaH après leur match à Eilat

Tu as donc commencé bien plus tard sur les versus fighting …

Pour être honnête, j’avais déjà TEKKEN 5 à l’époque, mais je jouais pas plus que ça. Je faisais quelques parties avec ma mère pour rigoler mais ça allait pas plus loin que ça. J’ai réellement accroché à la série grâce à TEKKEN Evolution.

Comment tu es passé à TEKKEN, en venant de jeu comme Crash Bandicoot, qui font partie de catégories de jeux totalement différentes ?

Pour le coup, les raisons qui m’ont poussé à commencer à jouer sont assez drôles. Quand j’étais plus jeune, je tombais souvent malade. Lors d’une de ces périodes de maladie, je me suis retrouvé enfermé à la maison. Mon moyen préféré de me distraire, c’était la console. J’ai donc regardé les jeux disponibles gratuitement, et il n’y en avait que deux qui ne se limitaient pas à une beta : Soulcalibur : Lost Swords et TEKKEN Evolution. J’ai essayé les deux, et j’ai accroché à TEKKEN.

À cette période, on est encore loin de la pratique compétitive du jeu que tu connais aujourd’hui …

Tout d’abord, il faut établir une vérité : je n’avais absolument aucun talent sur le jeu avant la sortie de TEKKEN Tag Tournament 2, que j’ai acheté à sa sortie. Je pense que je devais avoir 14-15 ans et je pensais que mon niveau n’était clairement pas suffisant pour la compétition. Malgré ça, j’ai commencé à faire des tournois à Liège, qu’on appelait des beer tournaments, où on récompensait les gagnants… en bières !

Vu que tu n’étais pas âgé de 16 ans, tu participais donc à des compétitions où tu ne pouvais pas toucher ta récompense ?

Exactement ! J’étais vraiment là pour l’expérience mais ça ne me servait à rien de les gagner. Du coup, quand ça m’arrivait, je distribuais mon prix aux autres joueurs et je prenais quelques Kinder Bueno pour manger quelque chose. « Rires »

« J’étais extrêmement fier de me qualifier pour la deuxième fois aux championnats du monde IESF. »

Quand on est étrangers aux jeux de versus fighting en général, on peut se demander ce qui différencie réellement un jeu comme TEKKEN de son concurrent Mortal Kombat ou Street Fighter, tu peux nous expliquer ?

Déjà, l’univers change totalement d’un jeu à un autre, ce qui semble logique. Ensuite, les mécaniques sont totalement différentes, pour une raison assez simple. D’un côté, on a les jeux en deux dimensions, comme Mortal Kombat et Street Fighter pour ne citer que ceux-là. De l’autre, certains studios ont développé des jeux de combat en trois dimensions, à l’image de la licence TEKKEN et SoulCalibur.

Ce qui change donc totalement la manière de jouer …

Exactement, étant donné qu’on est moins limité dessus, des jeux comme TEKKEN et SoulCalibur sont beaucoup plus axés sur le mouvement. Ça rajoute évidemment une couche de profondeur supplémentaire au jeu. Alors qu’en deux dimensions, un coup ne peut être qu’un low, un mid, un high, ou un overhead, la troisième dimension rajoute une multitude d’options.

C’est ça qui t’a plus dans la licence ?

Au-delà de me plaire, je crois que c’est ça qui fait ma force sur le jeu. J’arrive à exploiter tous les outils mis en place par le jeu pour prendre l’avantage sur mon adversaire. Je pourrais avoir des bases assez rapidement sur Street Fighter, mais je vais vite avoir l’impression d’être limité.

Une question que beaucoup de gens se posent quand ils regardent des compétitions. Beaucoup de joueurs jouent encore sur des sticks d’arcade, comme à l’ancienne, au lieu d’utiliser une manette. C’est par pure nostalgie ou il y a un avantage particulier ?

La raison pour laquelle j’utilise des sticks d’arcade, c’est avant tout par habitude. Sur Playstation II, je jouais déjà avec ce type de contrôle, même sur des jeux comme Crash Bandicoot. Evidemment, dès que l’axe de mouvement et de vue étaient différents, je devais utiliser une manette. Après, quand je vois la taille d’une manette, je me dis que l’usage d’une manette comme des sticks d’arcade est bien plus adaptée à des jeux comme TEKKEN.

© Arnaud Hulbosch

Parlons un peu de tes récents résultats, tu es récemment revenu des championnats du monde organisés par l’IESF, où tu as réussi à sécuriser une médaille de bronze pour la Belgique. C’était ta première compétition hors-ligne de cette envergure ?

En terme de compétition mondiale, oui c’était la première ! J’étais très content d’avoir la chance d’être présent, même si il y a beaucoup de travail derrière.

On ressent quoi quand on met les pieds dans un évènement pareil pour la première fois de sa carrière ?

Avant tout, un mélange d’excitation et de stress ! J’étais extrêmement fier de me qualifier pour la deuxième fois à l’évènement et d’être enfin capable d’y assister (l’édition 2020 a été annulée à cause de la crise sanitaire; nldr). Au fur et à mesure que le tournoi avançait, et que le nombre de joueurs diminuait, le stress montait de plus en plus.

C’est quelque chose qui t’a déstabilisé, le fait de jouer à l’extérieur et de voir tes adversaires ?

En toute honnetêté, c’est plutôt l’envergure de l’évènement qui amène le stress. Le fait de voir les joueurs a été quelque chose d’extrêmement positif pour moi, j’ai rencontré des gens incroyables. C’était un vrai plaisir pour moi.

« La communauté TEKKEN est la meilleure communauté gaming. »

Quel était l’objectif que tu t’étais fixé en arrivant à Eilat ?

Repartir avec la coupe, bien sûr! J’avais fait pas mal de scouting (observer les adversaire pour connaitre leur style de jeu; ndlr) et au vu du niveau, le titre de champion était clairement atteignable. Après, les brackets ont été tirés sur place donc on ne pouvait pas savoir exactement contre qui on allait tomber. Après, je ne peux clairement pas être déçu de mon résultat.

Tu parles du scouting que tu as fait en amont de la compétition. Certains joueurs t’ont étonné par leur niveau de jeu une fois sur place ?

Les joueurs asiatiques m’ont vraiment choqué, la Thaïlande et les Philippines en particulier. Ils avaient des réflexes qui étaient juste dingues par rapport à la moyenne, et ce genre de chose est très importante dans un jeu comme TEKKEN où ton temps de réaction va déterminer beaucoup de choses.

© BESF

Tu as pu discuter un peu avec les autres joueurs pour échanger des conseils ?

Je dois dire que la communauté TEKKEN est surement la meilleure communauté gaming qui existe. C’est simple, à Eilat, nous sommes restés ensemble du début à la fin. On passait nos nuits à 17 joueurs dans une chambre d’hôtel pour deux personnes afin de s’entrainer les uns contre les autres le plus possible. Au-delà du jeu, les relations qu’on a noué étaient vraiment incroyables.

Tu es parti avec la BESF, la Fédération Belge d’E-Sport. Comment s’est passé ton encadrement là-bas?

Les représentants de la fédération étaient tout le temps présents à mes côtés pour m’accompagner et me guider. À côté de ça, il faut souligner l’organisation de l’IESF, qui a été au top. De l’arrivée jusqu’à notre départ, on a totalement été pris en charge sans devoir se soucier de rien. Tout était très clair.

Maintenant que tout ça est terminé, quel est le prochain objectif ?

Vu que le TEKKEN World Tour est fini, je vais essayer de me qualifier pour les finales du TEKKEN France Tour. Normalement, cela ne devrait pas être compliqué vu que je suis dans le TOP10. Sinon, j’ai encore deux compétitions en vue : les TEKKEN National Championships qui se déroulent au Pays-Bas dans deux semaines, et bien entendu la prochaine édition des championnats du monde de l’IESF.

Et bien on te souhaite plein de réussite dans les compétitions à venir ! En espérant te croiser au détour d’une LAN…

Catégories
fifa-news

FGS22 : Quels résultats pour les Belges lors du premier qualifier ?

Ce week-end se déroulait la première épreuve qualificative régionale des FIFA Global Series 2022. Une week-end rempli de matchs auxquels participaient plusieurs Belges. Retour sur les résultats de nos représentants dans ce premier rendez-vous du circuit e-sportif FIFA mondial.

La saison 2021-2022 du circuit mondial sur FIFA vient de donner son coup d’envoi, après un premier week-end de compétition acharnée. Après s’être qualifiés via la première saison du mode de jeu Division Rivals sur FUT, les 315 meilleurs joueurs de la région d’Europe de l’Ouest s’affrontaient pour tenter de sécuriser un maximum de points au classement général. Parmi eux, une dizaine de Belges défendaient nos couleurs au sein de la compétition.

© EA Sports

Pour rappel, celle-ci se décomposait en deux phases. La première se jouait sous le format de ronde suisse. Seuls les 32 meilleurs joueurs se qualifiaient ensuite pour la phase de play-offs, où les joueurs restants devaient progresser à travers un arbre à simple élimination.

Un seul Belge dans l’arbre final

On commence par Shadoow, le représentant du Standard de Liège. Malgré un très bon classement Division Rivals, et donc une bonne place dans l’arbre, ce dernier avait mal démarré la compétition avec deux défaites d’affilée. Il se reprenait face au Français El_coriscano_ pour s’imposer 5-4. Malheureusement pour lui, la compétition s’arrêtait après une troisième défaite sur le score sec de 2-8 face à l’Espagnol raulmaciasbrr.

C’est aussi un début de compétition compliqué qui attendait Marou, deuxième joueur belge au classement. Après une deux défaites d’affilée, le joueur n’avait plus droit à l’erreur. Conscient de sa situation, le joueur finira par s’imposer au troisième round face à Ferperry (3-2). Il continuait sur sa lancée pour s’imposer au quatrième round contre emegez, puis s’incliner face au représentant du Luxembourg xfabinhoo_. Le Belge Ousama “Pharaon-ous” El azab connaissait le même résultat après une défaite face au Britannique R_Stackzz.

Le joueur du KRC Genk, Abdullah Waiss a quant à lui connu un week-end difficile sur les serveurs. Le joueur encaisse une première victoire avant de s’incliner trois fois d’affilée, mettant une fin prématurée à son parcours. Mais il n’était pas le seul Genkois à participer à la compétition.

Son collègue Stefano Pinna a réalisé la plus belle performance de nos représentants. Il a fallu attendre le cinquième round de la phase de ronde suisse pour voir le Belge s’incliner pour la première fois, sur le score de quatre buts à cinq face au Français Koalaboiteux. Malgré une deuxième défaite lors du septième round, ce dernier maintenait le cap et réussissait à se qualifier pour l’arbre des playoffs. Un arbre où il progressait jusqu’en huitième de finale avant d’être arrêté par l’anglais Michael. Un TOP16 qui permet à Stefano d’accumuler 100 précieux points au classement général.

Le dernier homme du KRC, Gilles Bernard, s’est lui aussi incliné au 5ème round de la phase de ronde suisse. Un résultat partagé par Bryan « Bmoeyeart » Moyeaert, Kinane “Kinane” Nabhani et Thomas « Optimuum » Vidic, nouveau venu de l’Union Saint Gilloise après sa qualification en ePro League.

L’ancien représentant du STVV, Elias « ZayroR » Bray, a connu un tirage malheureux pour ce premier rendez-vous compétitif. Opposé tour à tour à des mastodontes du circuit, dont le gagnant de l’ePremier League, Shellzz, et DPeixoto7, le joueur perdait ses deux premières rencontres. Si la troisième lui permettait de s’imposer, il voit son parcours s’arrêter au quatrième round après une ultime défaite face à JojoLaDouille_, un français.

Le prochain qualifier se jouera du 12 au 13 février 2022. En attendant, les joueurs devront à nouveau se qualifier via la deuxième saison de Division Rivals. Plusieurs rendez-vous du circuit 2V2 nous attendent aussi dans les semaines à venir, à l’image des FGS Open Series (10-12 décembre) et du FGS Team Of The Year (21-23 janvier).

Catégories
csgo-news

BLAST Fall Finals : NAVI champion, une nouvelle fois

Les NAVI se sont imposés une nouvelle fois en grande finale d’un évènement majeur du circuit compétitif de CSGO. Opposés à la Team Vitality, ces derniers ont été courronnés champions des Fall Finals du circuit BLAST Premier, repartant avec les 225 000$ promis au vainqueur.

Intraitables, impériaux, intombables … Nombreux sont les adjectifs qu’on pourrait utiliser pour décrire l’équipe Natus Vincere telle qu’on la connait depuis plusieurs mois. Après avoir remporté les IEM Cologne, la 14ème saison de l’ESL Pro League et le Major PGL de Stockholm, le roster russo-ukrainien vient de remporter les Fall Finals du circuit BLAST Premier, asseyant un peu plus sa domination lors de chaque rendez-vous compétitif.

Qualifiés par la grande porte après avoir fini premiers de leur groupes lors de la phase de poules disputée en septembre, les NAVI sont arrivés conquérants dans la compétition. s1mple & co ont tout simplement roulé sur le winner bracket en renvoyant dans l’arbre inférieur BIG, Heroic et Vitality.

« On a perdu sur Nuke pour profiter un peu plus de l’arène. » s1mple

Des Vitality qui auront donc du affronter Astralis à domicile en finale du loser bracket pour tenter de sécuriser une place en grande finale et de prendre leur revanche sur les NAVI. Mission réussie pour les abeilles, qui retrouvaient leur nemesis dans l’arène ce dimanche soir.

© BLAST Premier

La rencontre se lançait sur Mirage, carte du choix des Vitality. Après un side d’attaque où les ANVI prenaient trois points d’avance, les Français tentaient de prendre l’avantage, sans succès, et s’inclinaient sur le score de 16-12.

Sur Nuke en revanche, c’est un tout autre visage que les Vitality montraient. Les Français négociaient leur side de défense d’une main de maitre et mettaient les NAVI loin dans le rétroviseur. Au changement de side, ils accumulaient 7 points d’avance sur leurs adversaires. Une avance que les NAVI n’arrivèrent pas à rattraper. Les Vitality revenaient au score grâce à une victoire 16-6, marquant la fin d’une série d’invincibilité de 20 matchs sur Nuke pour l’équipe de Boombl4.

Si cette performance nous permettait de rêver, les NAVI et leur précision chirurgicale nous rappelaient vite à l’ordre sur Inferno. En défense, les champions du Major ne dévoilaient aucune faille, ne permettant aux Français que d’inscrire trois malheureux points. Avec une telle avance, il restait peu d’espoir aux fans de Zyw0o et consorts. Les NAVI finissaient par s’imposer 16-7, mettant le dernier clou sur le cercueil des Vitality.

Malgré la belle performance des Français, c’est une nouvelle preuve de leur domination que les NAVI ont apporté ce week-end. Domination qu’ils auront l’occasion de démontrer à nouveau lors des BLAST World Finals qui se joueront en décembre. « On a perdu sur Nuke pour profiter un peu plus de l’arène. » expliquait un s1mple un brin taquin après avoir soulevé la coupe et été élu MVP de la rencontre.

Déjà qualifiés pour les finales mondiales grâce à leur victoire au Major et à l’ESL Pro League 14, les NAVI seront rejoints par NiP, Astralis, et Team Liquid qui profitent des dernières places qualificatives du classement BLAST après leurs résultats de ce week-end. Pour les Vitality, les IEM Winter seront la pénultième occasion de prouver leur valeur avant les finales BLAST et le départ de shox, Kyojin et XQTZZZ.

Catégories
csgo-news

BLAST Fall Finals : Team Vitality rejoint NAVI en demi-finale

Les Français de Team Vitality affronteront le roster russo-ukrainien de NAVI lors de la finale de l’upper bracket. Une rencontre qui devrait faire des étincelles au vu de l’historique des deux équipes.

Les abeilles l’ont fait. Après avoir battu tour à tour Team Liquid et Astralis, elles se sont qualifiées pour la finale de l’upper bracket des Fall Finals du circuit BLAST Premier. Sans surprise, elles seront opposées au roster que tout le monde redoute depuis plusieurs mois sur les serveurs, Natus Vincere.

s1mple & co n’auront en effet pas eu beaucoup de mal à se maintenir dans la partie supérieure du tableau. Ces derniers auront d’ailleurs été plutôt chanceux dans leur tirage des quarts de finale. Face à BIG, les champions de Major en titre n’auront eu aucun mal à s’imposer (16-4; 16-11). Le match face à Heroic s’est quant à lui avéré plus compliqué pour l’organisation ukrainienne. Malgré tout, ces derniers remportaient la rencontre sur le score de 2-1 (16-11; 14-16; 16-12).

© BLAST

Les Français auront connu un parcours similaire. Le quart de finale face à Team Liquid fut cloturé en deux manches gagnantes pour les abeilles. Un match entre deux équipes pour qui la reconstruction est imminente et dont on attendait un peu plus de suspense.

En demi-finale de l’arbre supérieur, c’est aussi un match serré qui attendait les abeilles. Placés face aux Danois de Astralis, les Vitality auront eu besoin de trois manches et d’un overtime pour venir à bout de leurs adversaires.

Si les NAVI semblent innateignables depuis plusieurs semaines, les Vitality ont montré de belles choses depuis le début de la compétition, comme un pied de nez aux rumeurs de remplacement qui planent au dessus d’une partie du roster depuis la fin du Major PGL. Les deux équipes en sont pour l’instant à 18 victoires chacune en face à face.

Si le vainqueur accèdera à la grande finale, le perdant devra disputer un match de plus dans le loser bracket, où évoluent toujours FaZe, BIG, Team Liquid, NiP, Astralis et Heroic. Il n’y a cependant pas beaucoup d’enjeu pour les deux formations, déjà qualifiées pour les World Finals du circuit qui se joueront au cours du mois de décembre.

Catégories
lol-news

Le projet e-sportif de JL Tomy se précise

Le streamer JL Tomy devrait prochainement annoncer la création de sa structure e-sport. L’organisation sera, dans un premier temps, présente sur League of Legends, en Division 2 française, récupérant le slot de l’équipe académique de MCES.

Les afficionados de l’écosystème compétitif européen de League of Legends n’auront pas manqué de le remarquer. Cette saison 2021 a vu l’avènement d’un nouveau type d’équipe e-sport, fondées et portées par des influenceurs du milieu.

À l’instar de Kameto et de la désormais reconnue Karmine Corp, ou encore du streamer espagnol Ibai qui sera présent cette saison dans la ligue espagnole, le streamer français JL Tomy devrait annoncer son arrivée dans le monde de l’e-sport. C’est suite à un subgoal (objectif fixé de nombre d’abonnés à partir duquel un défi sera réalisé; ndlr) que l’idée d’une équipe e-sportive « JL » avait démarré.

Au vu des récentes déclarations de JL Tomy, qui avait laissé entendre que la création de son écurie était imminente, l’annonce postée sur son compte Twitter laisse peu de place au doute.

Selon les sources du site d’informations Upcomer, l’organisation, dont on ne connait pas encore la dénomination exacte, sera présente dans la Division 2 française de League of Legends. Son organisation récupèrera le slot de la structure française MCES.

Après avoir terminé avant-dernière au classement général de la saison 2021, l’organisation marseillaise s’est incliné dans le tournoi de promotion organisé avec les meilleures équipes de Division 2. La structure disposant déjà d’une équipe académique dans cette ligue, c’est le slot de cette dernière que JL Tomy devrait acquérir après un examen des différentes candidatures par Riot Games.

Toujours selon Upcomer, le jungler Stéphane “Manaty” Dimier et l’ADC Manuel “Seelame” Guillou Delair seraient les premières recrues de l’organisation. Ces derniers sont familiers de l’écosystème français, après être respectivement passés par des structures comme LDLC OL ou encore IZI Dream lors de la saison 2021.

Catégories
lol-news

Upset réagit au Twitlonger d’Adam sur les raisons de son départ des Worlds

Suite à la publication d’un Twitlonger par Adam « Adam » Maanane, ancien toplaner des Fnatic, sur les raisons de son départ de l’équipe et où ce dernier pointe du doigt le comportement de son ex-coéquipier Elias « Upset » Lipp, ce dernier a réagi en publiant à son tour un texte explicatif.

L’affaire n’aura échappé à aucun fan de League of Legends présent sur Twitter. Depuis 24 heures, le moins qu’on puisse dire, c’est que ça chauffe du côté de l’ancien effectif de Fnatic.

Tout a commencé par la publication d’un Twitlonger de la part de Adam « Adam » Maanane qui a évolué au poste de toplaner dans l’équipe durant le Summer Split et durant les Worlds. Ce dernier commence par exprimer les raisons qui l’ont poussé à quitter la structure « de son plein gré« . Il vient ensuite rapidement au départ de Upset moins de 24 heures avant le début des Championnats du Monde.

« Je garde un très bon souvenir de mon aventure chez Fnatic dans la globalité, elle se sera juste terminée d’une manière très regrettable. »

Selon lui, les raisons avancées par l’ADC allemand pour justifier son départ ne sont pas suffisantes. « Entre nous, y’a absolument rien de legit dans le départ d’Upset et son départ est totalement injustifié. » explique-t-il. D’après lui, ce dernier serait rentré en Allemagne car « sa copine se sentait seule », ce serait tout cas l’excuse avancée par le joueur avant son départ selon Adam. Il développe ensuite en annonçant qu’à ce jour, aucun joueur n’est au courant des réelles raisons qui ont poussé le joueur à regagner son domicile. Un comportement qui n’a visiblement pas plu au jeune Français, qui l’exprime ici de manière maladroite.

Il explique ensuite avoir eu vent de la volonté de Fnatic de le remplacer par Barney « Alphari » Morris. Un remplacement qui aurait selon lui été motivé par les envies de Upset, qui aurait poussé le transfert sans que le Français en ait eu connaissance.

Des déclarations qui n’ont pas manquer de faire réagir la communauté, mais aussi le principal intéressé. En réaction, ce dernier a lui aussi publié un communiqué sur la plateforme TwitLonger. Dans celui-ci, il corrige à plusieurs reprises le jeune toplaner. Selon Upset, il n’aurait jamais dit à l’équipe qu’il quittait l’Islande pour rejoindre sa femme qui se sentait mal.

Il précise en revanche que si le coach YamatoCannon aurait été mis au courant, il n’a pas expliqué les raisons de son départ au reste de l’équipe afin que ces dernières ne fuitent pas. « Je ne veux jamais partager des informations avec des personnes de l’équipe en qui je ne peux pas avoir profondément confiance, qui peuvent se retourner contre moi et partager ma vie personnelle avec des personnes qui veulent le pire pour moi et ma famille. » détaille-t-il dans les premières lignes.

Concernant le recrutement d’Alphari, il explique avoir été approché par ce dernier après qu’il ait entamé des discussions avec l’organisation. Le management de Fnatic lui aurait alors demandé son avis, et un feedback sur le joueur, vu leur passé de coéquipiers. « Sans surprise, je veux être entouré de joueurs qui, selon moi, formeront la meilleure équipe. J’ai été aussi transparent que possible à ce sujet avec mes coéquipiers durant cette post-saison.« 

© Riot Games

Ce mercredi soir, une partie de la communauté pointait du doigt le ton employé par Adam, alors que plus de 70 000 tweets étaient recensés comme mentionnant Upset. Ce dernier a appelé la communauté au calme, et à ne pas succomber facilement au harcèlement de masse, comme cela peut souvent être le cas. Un conseil que l’on ne peut que vous demander d’appliquer à la lettre.

Catégories
csgo-news

Conference EPL 15 : fin de parcours le eClub de Bruges

Qualifiés pour la Conférence de la quinzième saison de l’ESL Pro League, les joueurs du eClub de Bruges se sont inclinés face aux Shark Esports, signant la fin de leur parcours au sein de la compétition et d’une potentielle qualification en Pro League.

Depuis le 23 novembre se déroule en ligne la conférence de qualification pour l’ESL Pro League, quinzième du nom. Dernier obstacle avant la cour des grands et les équipes top-tier de la scène mondiale, la Conférence enverra trois équipes disputer la compétition en mars prochain.

Un tournoi auxquels s’étaient qualifiés nos champions belges, le eClub de Bruges, après leur titre national et leur victoire face aux Suisses de SHAPE Esports en phase play-in. Malheureusement pour eux, leur parcours s’est arrêté prématurément.

Il n’est pas exagéré de dire que ces derniers ont cruellement manqué de chance, et ce dès le tirage au sort. Au premier tour, l’équipe se retrouve versée face à l’effectif espagnol des MAD Lions. Avec un historique de 6 défaites pour 0 victoires face aux MAD, on peut dire que les chances de réussite étaient assez réduites pour nos représentants. Et ce match ne fut pas une exception. Les Brugeois s’inclinaient sur le score de 2-0 (16-3; 16-10).

Il fallait donc remonter le loser bracket pour espérer décrocher la dernière place qualificative. Placés contre les Shark Esports, nos joueurs n’ont pas rencontré plus de succès. Les Brésiliens se sont montrés dominants de bout en bout. Malgré un overtime sur Vertigo, que les Sharks finiront par remporter sur le score de 15 à 19, les Brugeois s’inclinent en deux manches (19-15; 16-11). Une ultime défaite qui signe la fin du parcours des Belgo-polonais vers la quinzième saison de l’ESL Pro League.

Si le seul club belge présent dans la compétition n’est plus, le joueur noir-jaune-rouge Nicolas « Keoz » Dgus est toujours en lice sous les couleurs de LDLC OL. Versés dans le loser bracket après une défaite, lui aussi face aux MAD Lions, le joueur et ses coéquipiers devront tout donner pour remonter l’arbre.