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Riot Games réfléchit à l’avenir des coachs sur Valorant

Nous étions à l’affût des dernières nouveautés de Valorant et de nouvelles rumeurs circulent acutellement. Ainsi, de nouveaux slots pour les coachs se profilent dans les parties privées et donc dans les tournois internationaux à venir.

Depuis les débuts du FPS de Riot Games, des équipes semi-professionnelles et de grosses structures ont décidé d’investir temps et argent sur Valorant. Et pour satisfaire les demandes toujours plus importantes et parfois logiques des joueurs, un encadrement se développe vite. Plus spécifiquement coachs, managers et analystes se déploient pour aider au mieux les joueurs sur ce jeu où tout reste à faire. 

Pour être au plus près des nouveautés et des dernières mises-à-jour, les besoins de ces staffs évoluent eux aussi. Certains coachs, à l’image de Chet, coach pour NRG Valorant, les coachs demandent la mise en place de slots réservés aux coachs lors des tournois, et des replays pour faciliter l’analyse. C’est Yurk, développeur et analyste de l’esport pour Valorant, qui a répondu à cette demande, expliquant que ces fameux slots sont en cours de développement.

En ce moment beaucoup de tournois se jouent encore en parties privées où quelques observateurs sont autorisés afin de pouvoir diffuser les parties en live. Malheureusement, un coach ne peut pas encore se permettre de prendre ce poste car il verrait et ses joueurs et les adversaires. Une situation qui ne proposerait aucune manière de contrer les potentielles triches que cela amènerait.

Alors que Riot Games s’active pour développer cette partie du jeu, certains autres l’ont bien comprise, à commencer par Valve et son légendaire Counter-Strike, entre autres. En effet, le FPS de Valve a déjà intégré cette fonctionnalité depuis quelques années, facilitant l’intervention des coachs pendant les parties, avant de faire machine arrière il y a quelques semaines. ! Il faut bien comprendre que le fait de pouvoir discuter avec ses joueurs décuple le rôle du coaching staff : ces derniers prennent alors le rôle d’un strat-book ouvert prêt à vous dicter et à vous remettre sur les rails en cas de déroute, en plus de devoir rebooster ses joueurs et de gérer les émotions de chacun.

Une grande nouvelle pour la scène esport Valorant, donc! Espérons toutefois que ce changement sera bien géré par Riot Games, au risque de voir des scandales comme celui des bugs exploités par certains coachs lors de ces dernières années sur CSGO se développer et venir entacher l’image de Riot Games. Pour l’instant, le studio californien nous a habitué à être assez irréprochable en termes d’organisation de tournois. Toujours est-il que nous attendons avec impatience cette mise à jour qui permettra aux équipes de développer un jeu bien toujours plus stratégique.

Crédit Image : Riot Games

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Une soirée de compétition avec les eDevils

Ce jeudi se déroulait la eNations Friendly Cup, une compétition amicale qui se déroulait sur Pro Evolution Soccer 21, plus connu sous le doux nom de PES. Les meilleures nations du monde, comme l’Espagne, l’Italie ou encore la France, étaient au rendez-vous. Notre équipe nationale des eDevils a elle aussi eu la chance de pouvoir participer à ce petit évènement qui faisait office d’introduction à l’eNations League qui se tiendra plus tard dans l’année. On vous emmène dans les coulisses de cette rencontre.

La chaleur estivale quitte petit à petit l’atmosphère du camp d’entrainement des Diables Rouges à mesure que le soleil s’éclipse . Depuis le début d’après-midi, une ambiance électrique règne dans le bâtiment estampillé noir-jaune-rouge jusque dans ses moindres recoins. Mais bizarrement, ce ne sont pas des cônes ou des sacs de balles que les gens s’affairent à transporter, comme on peut le voir lors des jours d’entrainement des Diables Rouges. Ici, les Playstation 4, manettes, et autres câbles en tout genre ont remplacé le matériel sportif.

Car ce soir, ce n’est pas sur les terrains du centre d’entrainement que l’action se déroulera, mais bien dans l’amphithéâtre de ce dernier. En effet, aujourd’hui l’équipe PES de nos eDevils, le pendant e-sportif des biens connus Diables Rouges reprend d’assaut les terrains virtuels à l’occasion de la eNations Friendly Cup. Ce mini-tournoi, organisé par la fédération italienne de football, fait s’affronter quatre nations, afin de proposer un peu d’entrainement aux joueurs, mais aussi afin de divertir la communauté qui attend l’eEuro de pied ferme.

À notre arrivée sur place, les joueurs sont déjà dans les starting-blocks. Bien que la compétition ne démarre que dans une heure, ces derniers ont déjà la manette en main s’échauffent afin d’arriver fin prêts sur le terrain. Jon « Milan17Jon » Bruno et Mikail « FETIH1423ELTURCO » Gönen connaissent bien cet exercice. Les deux jeunes hommes n’en sont pas à leur coup d’essai chez les eDevils et sont donc bien rôdés. Mais pour cette occasion, ils sont rejoints par Wouter « Wouter505 » Demuynck, la nouvelle recrue! Ce dernier a remporté le tournoi de qualification pour intégrer l’équipe haut la main et dispute donc aujourd’hui sa toute première rencontre en tant que représentant officiel de la Belgique.

Quelques rictus de stress se dessinent sur les visages, mais les joueurs font preuve d’un bel esprit d’équipe. Chacun y va de son petit conseil et l’ambiance est bonne enfant! « Racontez-moi des blagues, le stress monte! » lance Jon aux personnes présentes dans la salle. De l’autre côté de l’amphithéâtre, la régie s’affaire. Pour l’occasion, une régie mobile a été montée sur place afin de pouvoir diffuser les matchs en ligne! Si les casters commentent des studios de la Proximus Media House, l’émission est montée et diffusée en direct, juste à côté des joueurs. Les derniers réglages s’opèrent : on replace la caméra dans l’angle parfait, on refait la balance des blancs, on vérifie que les overlays sont prêts pour la diffusion. Bref, on s’assure que tout est mis en place pour offrir une expérience de visionnage agréable aux nombreux spectateurs qui sont présents devant leur écran pour encourager nos joueurs. “Jon, tu veux bien retirer ta casquette pour jouer?” entend-on du côté des producteurs. Une demande que notre eDevils exécute, non sans ronchonner.  “Je vais avoir la trace au milieu du front” bougonne-t-il avec un petit sourire en coin. 

Mais plus le temps de rigoler, l’heure de la première rencontre arrive et comme vous l’aurez compris, c’est Jon, ou Milan17Jon comme il se fait appeler sur le jeu, qui ouvre le bal avec un match face à l’Espagne et son joueur JoseSG. L’Espagne ouvre le score et semble mener le match mais rapidement, Jon reprend l’avantage et égalise sur un superbe but. Un nul qui se prolonge jusqu’à la 90ème minute, où sur une action douteuse, l’Espagne obtient un penalty. Le gardien se jette, mais il est déjà trop tard. La balle atterrit dans le fond des filets et impose une défaite au goût amer à la Belgique. 

Mikail garde son sang froid, c’est maintenant à lui de faire la différence pour remporter cette rencontre face à l’Espagne. Effectivement, les rencontres se jouent en deux matchs. Les deux scores sont alors additionnés pour obtenir un résultat final. Après avoir attendu les résultats du match joué en parallèle, la rencontre est lancée : Mikaïl affronte Mestre, le deuxième joueur de l’effectif espagnol. Toute l’équipe est derrière lui pour l’encourager et ses collègues n’hésitent pas à lui donner quelques conseils tactiques. On remarque qu’en réalité, si le joueur est seul derrière la manette, celui-ci est très attentif aux différentes remarques. Il n’hésite d’ailleurs pas à effectuer quelques changements de stratégie en plein milieu de la partie afin d’être dominant sur le terrain. Malheureusement pour lui, la rencontre se solde par une défaite, sur le score de 5-3. 

Si le score peut paraître sévère, il est nécessaire de rappeler que nos eDevils affrontent ici les meilleures équipes du monde sur la licence de Konami. La France compte dans ses rangs des joueurs de renom, comme Usmakabyle. Le français est jeune mais possède déjà un palmarès impressionnant : triple champion du monde, champion de France, et champion d’Europe. Rien que ça. Du côté de l’Espagne, ce sont les meilleurs joueurs de l’équipe qui sont alignés pour ce tournoi amical. 

Alors que Wouter se prépare pour sa première rencontre, on en profite pour discuter un peu des enjeux du tournoi avec Jon et Mikaïl dans les fauteuils la salle où se déroulent les matchs. “On est ici pour s’amuser, mais surtout pour s’entrainer pour l’eEuro qui aura lieu en cours d’année” explique Mikail. Jon poursuit : “Vu le niveau des équipes présentes aujourd’hui, ça nous permet de nous jauger et de nous positionner par rapport à elles.” Les eDevils connaissent depuis peu leur groupe pour la compétition et selon eux, une qualification est clairement envisageable vu le niveau représenté. 

Vient alors l’heure du premier match de notre nouvelle recrue, Wouter505 face à un bel adversaire qui n’est autre que Usmakabyle. Le joueur est stressé, et ça se ressent. Rapidement, le Français domine notre eDevils et impose son jeu. “Ils connaissent bien le jeu et profitent de toutes les petites incohérences de ce dernier” nous glisse alors Jon. Les goals s’enchainent et le score final est de 5-0 pour nos voisins tricolores. A sa sortie de scène, la pression retombe pour Wouter : “C’était ma première expérience sur scène, et c’est très différent de jouer de la maison” nous confie-t-il. Jon prend alors les rênes pour tenter de redresser la barque. Malgré un nul arraché par ce dernier, la série est remportée par la France, sur un score total de 8 – 3. 

Les rencontres contre l’Italie se succèdent alors, la faute à un retard accumulé tout au long de la soirée. Mikail s’incline sur le score de 4 – 0, mais la deuxième mi-temps du match retour nous réserve une belle surprise. Mené au tableau des scores, Wouter inscrit son premier goal. Un but qui semble littéralement le libérer d’une pression qui était palpable depuis le début de la soirée. Le Belge construit et joue son jeu, comme il sait le faire. “C’est bien, il joue enfin comme il le fait de chez lui.” me glisse Jon à l’oreille. Les deux joueurs se connaissent car ils se sont déjà rencontrés sur les terrains virtuels. Il poursuit : “Il a d’ailleurs l’art de me rendre fou quand je joue contre lui. Il a un jeu défensif très solide et il peut réussir à le transposer en match officiel.” Le match se termine sur le score de 7-3, mais au-delà des chiffres, c’est surtout la perspective d’une évolution positive qui est dans la tête de tout le monde. 

La soirée s’achève donc là pour nos eDevils qui n’atteindront donc pas la finale. Cette dernière sera d’ailleurs remportée par la France, définitivement dominante sur la licence de Konami. Si il y a de la place pour l’amélioration, nos eDevils l’ont bien compris et n’ont donc plus qu’un objectif en tête : se qualifier pour les phases finales de l’eEuro 2021.

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Interview Dino : « Pour moi, un bon caster sait ce que son public attend d’un match. »

La segment printanier de la Belgian League, notre compétition nationale de League of Legends, touche bientôt à sa fin et les meilleures équipes s’apprêtent à se donner le change lors de play-offs qui s’annoncent d’ores et déjà électriques. On continue donc notre petit tour d’horizon des voix qui vous font vivre la compétition au quotidien. Et ce mois-ci, c’est au tour de Diede « Dino » Baeyens de se dévoiler et de nous expliquer comment il en est arrivé là où il est aujourd’hui.

Salut Dino! Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bien sûr, je m’appelle Diede Baeyens et je suis color caster sur le stream néerlandophone de la Belgian League. À côté de ça, je suis conseiller à la jeunesse pour ma commune! Je caste donc par pur plaisir, à côté de mon travail.

Raconte nous un peu tes débuts sur les jeux-vidéo.

Un de mes premiers souvenirs lié au jeux-vidéo remonte à la période où je jouais sur le Mac de mon père au tout premier Call of Duty. Quand j’étais adolescent, j’ai commencé à jouer à Crossfire (une version clonée de Counter Strike 1.6, jouée principalement en Asie; ndlr) à un niveau plutôt élevé avec des amis anglophones rencontrés sur Internet. En ayant grandi avec quatre soeurs, il était plus simple pour moi de me divertir derrière le pc que dans le reste de la maison. *Rires* On jouait beaucoup en partie classée et à force on a fini par faire des tournois, de plus en plus gros. On a par exemple joué les World Cyber Games, une compétition mondiale.

Quand on t’écoute, tu semblais à l’époque plus proche d’une carrière de joueur que de caster… Tu as pensé à emprunter ce chemin à un moment donné ?

J’ai une belle anecdote à propos de ça. Quand j’avais 16 ans, je jouais de chez mes parents et avec notre équipe, nous avions une chance de nous qualifier pour le championnat du monde. Malheureusement, nous étions encore tous adolescents et nos parents nous ont tout simplement dit que ça ne serait pas possible. Il faut aussi savoir qu’à l’époque, les matchs se jouaient vers 3 heures du matin, en pleine semaine. Je me rappelle me glisser discrètement dans le salon pour jouer mes matchs en silence… Ce qui était un peu compliqué sur un jeu de tire où il y a beaucoup de calls à faire! Au final, il s’en sont rendus compte mais on été très sympas avec moi : ils m’ont laissé terminer la partie, qu’on a gagné en plus de ça. Ce qui est encore plus drôle, c’est que nous avons été disqualifiés du tournoi après avoir oublié d’envoyer nos résultats aux organisateurs…

Tout ça pour dire qu’on jouait ces tournois surtout car ils proposaient un niveau plus élevé que dans les parties publiques, où on avait un winrate proche des 80%. Malheureusement pour moi, une fois que les écrans sont devenus plus grands et que les cibles étaient moins pixellisées, j’ai vite compris que mon aim (capacité à viser; ndlr) ne serait pas au niveau! *Rires*

Tu jouais donc principalement à des FPS à l’époque. Qu’est ce qui t’a captivé dans League of Legends pour en faire ton jeu de coeur?

Les parties en 3V3! « éclate de rire » Plus sérieusement, à l’époque je jouais aussi à des jeux de stratégie comme Civilizations II sur l’ordinateur de mon père. J’ai trouvé que League of Legends rassemblait vraiment ces deux aspects qui me plaisaient dans les jeux de stratégie et les FPS. D’un côté, il y a un côté tactique dans le jeu : vous devez acheter les bons items, sur le bon champion et ces derniers changent en fonction de ton opposant. De l’autre, il y a cette facette du jeu où tu dois prendre l’ascendant sur ton adversaire de manière mécanique et faire fonctionner tes skills. C’est peut-être pour ce deuxième aspect que j’adorais le 3v3. Ça se battait tout le temps. Après un certain moment, mes amis ont réussi à me faire comprendre que le vrai mode de jeu était le 5 contre 5, que je trouvais très lent.

Du coup, comment t’es tu retrouvé derrière le casting desk ?

Ca a mis vraiment beaucoup de temps. J’avais un ami qui évoluait en Challengers League, l’un des plus hauts niveaux de compétition sur League of Legends à l’époque. Il habitait dans le même village que moi et à un moment, est sortie l’idée d’organiser LAN près de chez nous. Il s’est alors vite imposé que nous allions faire nous-même le cast des matchs. Au final, l’idée est tombée à l’eau et nous n’avons jamais pu organisé cet évènement, mais l’idée était dans ma tête… J’ai donc commencé à m’intéresser un peu plus à ce que les casters disaient vraiment au lieu de juste profiter du spectacle. À force, je me suis dit que cela pouvait vraiment me convenir. Après avoir passé plusieurs parties à expliquer à mes amis, qui ne comprenaient pas encore le jeu, ce qui se passait à l’écran, il est devenu évident pour moi qu’il y avait vraiment quelque chose à faire. Du coup, quand la Belgian League a fait son apparition, j’ai sauté le pas.

Tu pourrais envisager de faire ça de ta vie ?

Pour moi, c’est bien évidemment un job de rêve. Je ne pense pas que tu puisses trouver un caster qui passe du temps à s’investir et à commenter des parties qui te dira « Non, je ne veux pas faire ça de ma vie. ». Je pense que ce qui unit toutes ces personnes, c’est leur passion. De ce point de vue, qui ne voudrait pas vivre de sa passion? Après, il faut rester réaliste. Dans la situation actuelle, je ne pourrais pas en vivre. Pour l’instant, il y a très peu de personnes qui arrivent à vivre uniquement du cast dans le Benelux.

On a posé la même question à Visso la semaine passée mais je serais curieux d’avoir ta réponse: Comment tu te prépares pour le cast chaque semaine?

Chaque caster a sa propre manière de se préparer surtout en fonction de leur rôle. Certains préfèrent laisser place à plus de spontanéité tandis que de mon côté, j’ai tendance à beaucoup préparer le show. Parfois trop! De manière générale, je dois avoir une connaissance presque parfaite du jeu pour pouvoir expliquer certains aspects de la partie. Si les joueurs se mettent à faire un nouveau build sur Ezreal par exemple, je dois savoir expliquer pourquoi. À côté de ça, on met en place des storylines spécifiques à la Belgian League. Ce qui veut dire qu’on va aller regarder le classement des équipes, leur manière de jouer, leurs opposants, les points de progression et essayer de voir ce qui est intéressant pour le public. Par exemple, dans le cas de Team 7AM, rien ne sert d’expliquer qu’ils ont perdu leurs 9 matchs. Les gens sont déjà au courant en regardant le tableau des scores. En revanche, ce qui est intéressant, c’est de créer une histoire en se demandant « Ok, maintenant que doivent-ils faire pour gagner? ». Sur la saison, c’est notre rôle de faire évoluer ces storylines afin de garder le spectateur captivé.

Il y a des choses indispensables pour être caster ?

On peut résumer ça en deux choses : avoir une réelle passion pour le jeu et réussir à transformer cette passion en un bon show! Après, je pense que la réponse sera différente en fonction des casters et en fonction de l’endroit où tu te trouves. Prenons le football par exemple, en Belgique, les commentateurs sont plutôt lents, décrivent ce qui se passe à l’écran et parlent des joueurs. Mais si on écoute le même match en Espagnol, c’est totalement différent ! Ils sont beaucoup plus énergiques, et après 5 minutes on a 90 % de chances d’avoir perdu un tympan ! *Rires* C’est la même chose en e-sport. Pour moi, un bon caster sait ce que son public attend d’un match et ce qu’il veut savoir. À lui de s’adapter en fonction de ça!

C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre les différentes ligues non ?

Exactement, la LCK est beaucoup plus pointue sur le jeu tandis le LEC a réussi à faire un bon mix entre pédagogie, pour expliquer le jeu, et divertissement, avec différentes séquences qui sont créées par l’équipe de cast pour habiller le show.

On est maintenant à deux semaines des play-offs du Spring Split. De manière générale tu as pensé quoi de la compétition ?

En toute honnêteté, j’avais des attentes et bizarrement, elles ont toutes été rencontrées. Le classement auquel on fait face aujourd’hui est plus ou moins le même que celui que j’aurais annoncé il y a quelques semaines. Dans les premières semaines, personne ne prédisait une victoire face à KVM Esports ou ION Squad. Leur niveau a légèrement baissé sur certains matchs mais ce qui est génial, c’est de voir que les autres équipes rattrapent leur retard. Sector One, par exemple, a commencé le split en demi-teinte, mais maintenant qu’ils ont su comment aborder leurs parties, les choses ont commencé à aller mieux pour eux. Quand je vois que, la semaine passée, 4Elements était sur le point de battre KVM, ça donne beaucoup d’énergie pour les play-offs qui arrivent.

En parlant de KVM, tu ne penses pas qu’il existe un écart entre cette équipe et le reste du championnat ?

C’est intéressant car Robba (toplaner des KVM; ndlr) en parlait récemment sur Twitter. KVM a cette manie de prendre un avantage conséquent en début de partie mais de parfois faire trainer celle-ci, alors que la victoire pourrait être rapide. D’un autre côté, ils sont aussi capables de remporter une partie après avoir pris un retard considérable. Si la deuxième affirmation est très positive et fait de KVM une bonne équipe, c’est surtout la première qui est importante ici. En faisant trainer ces parties, KVM offre une possibilité de come-back à son adversaire. C’est cette possibilité et la progression constante de certaines équipes qui me poussent à croire que KVM n’est pas imbattable en Belgian League. Qui plus est, les play-offs se joueront en BO3, ce qui rajoute une nouvelle dimension stratégique au jeu, et qu’on a pas encore pu explorer durant la saison régulière. Je pense réellement que, si écart il y avait en début de saison, il est entrain de se réduire de manière significative.

Team 7AM n’a pour l’instant remporté aucun match de la saison régulière et certains observateurs soulignaient un niveau, selon eux, beaucoup trop bas pour la ligue. Ne devrait-il pas y avoir un système de relégation comme en LFL par exemple ?

Le réel problème dans le Benelux tient au niveau de la régularité des équipes. Quand un tel système a été appliqué dans le championnat européen, deux scénarios surgissaient quand une team était promue à la division supérieure. Soit cette équipe battait tout le monde, à la grande surprise du public, soit elle s’effondrait. De cette manière, la Belgian League s’est modelée en ligue fermée tout simplement pour garantir une certaine stabilité financière de la part des structures. Je pense que c’est la meilleure des idées. Si on prend par exemple KVM, ils ont construit un projet au fil des années, tout en gardant leur toplaner Robba et en progressant au fil des saisons. Dans une ligue ouverte, un tel scénario n’aurait pas été possible après leur première saison qui n’était pas excellente.

Après, il est clair d’une ligue doit être basée sur la compétition, si vous êtes premiers de la deuxième division et que vous battez le dernier de la ligue 1, il serait logique que vous montiez à leur place. Seulement, certaines équipes sont très bonnes dans une meta et plus du tout après quelques mois. C’est une question complexe, honnêtement je ne pense pas qu’il y aie une réelle bonne réponse.

Tu as montré un projet en parallèle appelé The EUniverse. Tu nous expliques ce que tu y fais ?

C’est un projet que j’ai démarré par pure passion. On a démarré ça avec Guldborg (caster de la ligue anglaise) et Megalodontus (producteur de contenus dans l’e-sport) après s’être rencontrés dans le cadre du cast de la phase de play-in des European Masters. J’ai contacté Mega en octobre en lui expliquant que j’avais envie d’en faire plus! Je suis la scène subtop depuis longtemps en Europe et j’avais envie de trouver un moyen de pouvoir parler de ça avec les gens que ça intéressaient. En tant que fan, j’ai toujours trouvé que ce genre de contenus manquaient, c’est un sentiment qu’on partageait tous les trois. À un moment donné, je me suis rendu compte que la seule chose qui me séparait de mon projet, c’était de savoir monter une vidéo moi-même!

On a donc essayé plusieurs formats et au final, on a commencé à produire une vidéo par semaine appelée « UPDATE » où on fait vraiment un tour d’horizon des différentes ERL’S avec les casters de ces régions ! Cela permet à ce public intéressé de savoir comment appréhender la compétition quand les European Masters démarreront et que chacune de ces ligues enverra des représentants. On a plein d’autres projets. Comme on dit « Sky is the limit but time is an issue ».

Petite question bonus, d’où vient ce surnom de Dino ?

Pour l’anecdote, un de mes premiers tags étaient « Chesthair », ce qui était plutôt drôle étant donné que je n’en ai toujours pas! *Rires* Je suis passé par toute une série de surnoms plus bizarres les uns que les autres. Seulement quand je suis arrivé en tant que caster, il fallait bien que j’ai un surnom qui soit diffusable. À l’époque, je travaillais dans des camps de jeunesse et c’était le surnom qu’on m’avait donné à l’époque, en rapport avec mon prénom Diede et le fait que j’étais le plus vieux. J’ai donc gardé celui-là !

Merci Dino pour toutes ces réponses, on te retrouve bien entendu dès lundi soir pour la dernière journée du Spring Split de la Belgian League !

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Suivez la dernière semaine de Belgian League en livestream !

Ce lundi, le Spring Split touche à sa fin et enverra définitivement quatre équipes en play-offs. Si le nom de ces dernières sont déjà connus, les rencontres de cette huitième journée de Belgian League n’en seront pas moins explosives. Rejoignez nous sur Pickx pour suivre cette soirée de matchs en direct dès lundi à 19 heures !

Programme de la dernière journée de Belgian League

On vous l’annonçait en introduction de cet article : les noms des quatre équipes qualifiées pour disputer les play-offs de ce Spring Split 2021 de la Belgian League sont désormais connues. Ainsi, le KVM Esports, Sector One, ION SQUAD et 4Elements se disputeront la première place afin de tenter d’arracher un titre de champion de Belgique, mais pas que! En effet, le gagnant des play-offs recevra un ticket d’entrée pour la phase de play-in des European Masters. Une belle occasion de s’illustrer à l’international, souvent face aux équipes académiques des plus grosses structures.

« Mais quel interêt à suivre cette semaine si les qualifiés sont déjà connus? » me direz-vous. Les matchs de cette semaine pourraient s’avérer bien plus intéressants que vous le ne pensez. Tout d’abord, Team 7AM aura une dernière chance de briser la série noire dans laquelle l’équipe se trouve depuis le début de la saison. Un match qui les opposera au KRC Genk.

Ensuite, Sector One affrontera 4Elements dans ce qui pourra être considéré comme un avant-goût de la première demi-finale. Sauf évènement exceptionnel, les deux équipes devraient en effet se retrouver dans une semaine afin de disputer le début des play-offs. Voilà une opportunité de jauger son adversaire que les joueurs saisiront pleinement, sans aucun doute.

ION SQUAD aura la lourde tâche d’essayer de stopper, tant qu’il est encore temps, la série de neuf victoires des Malinois. Une défaite à l’aube des play-offs pourraient bien mettre un sérieux coup au moral des joueurs qui rêvent encore à un split parfait.

Le classement actuel :

Vous l’aurez compris, cette journée risque bien d’être tout aussi intéressante que les autres ! Venez profiter des dernières rencontre de saison régulière avant d’entrer dans l’intensité des play-offs ! On se retrouve donc ici, lundi à 19 heures pour suivre tout ça en direct !

Crédits visuel : META

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Proximus ePro League : Le Standard de Liège s’adjuge du Classico

La Proximus ePro League vivait hier sa onzième journée de championnat! Une journée marquée par les beaux résultats du Sporting de Charleroi et de du KV Mechelen mais qui aura aussi vu se dérouler le très attendu Classico entre le Standard de Liège et son joueur ShadooW et le RSCA de Zak Bentato.

Dans la première rencontre de la journée, le Club de Bruges et son joueur QTN_11, actuellement 4ème au classement général, ont vaincu sans grande difficulté le KAA Gent de Nycom. Un résultat qui fait stagner La Gantoise en 14ème position tandis que son opposant conforte sa 4ème place au classement.

Dans match qui suivait, c’était au tour de Miran (KV Mechelen) et BMB_Kylie (KV Ostende) de s’affronter dans un stade virtuel. Une rencontre qui a largement tourné en la faveur du Malinois, faisant preuve d’un jeu incisif mais réaliste quand c’était nécessaire. Il a donc fini par s’imposer cinq buts à zéro, signant le plus grand écart de goals dans les matchs de cette onzième journée.

Le leader du championnat, Geoffrey Meghoe (Zulte Waregem) affrontait ensuite le KV Kortrijk de Manse01. Encore sur le podium il y a trois semaines, le Courtraisien semble depuis connaitre un petit passage à vide qui l’aura fait redescendre en 6ème position. Et ce n’est pas cette semaine que Manse01 a inversé la vapeur. Au bout des 90 minutes de jeu, le joueur s’incline un but à deux. Notre leader maintient donc l’écart qui le sépare de son concurrent direct, Saint-Trond.

Un concurrent qui n’est jamais loin derrière d’ailleurs ! De son côté, le joueur de Saint-Trond, ZayroR, affrontait quant à lui SvenRoasted (KAS Eupen). Après avoir ouvert le score, Eupen s’est petit à petit laissé déborder. ZayroR en a donc profité pour recoller au score et inscrire le but final d’une magnifique talonnade reprise de volée.

En milieu de classement, l’OH Leuven affrontait le Royal Antwerp FC. Un match qui a finalement glissé en la faveur du club anversois qui remonte donc à la 6ème position, dans les places payées d’un ticket pour les play-offs.

Le Sporting de Charleroi de Didista s’est pour sa part imposé sur le score de 6-2 face à un Abdullah Waiss (KRC Genk) en déconvenue. Le jeune joueur se situe actuellement en 8ème place. Si il veut maintenir sa qualification, le joueur devra persévérer dans sa progression. Notons que le Carolo s’est aussi imposé face au Waasland Beveren dans le match de rattrapage de la 10ème semaine. Score final : 5-1.

Le match de la semaine, c’est sans conteste le Classico qui opposait Shadoow (Standard de Liège) et Zak Bentato, joueur emblématique du RSCA. C’est le joueur d’Anderlecht qui a ouvert le score à la 13ème minute avec un but de Lukas Nmecha. Shadoow réagit, et égalise à la 24ème sur une interception. Il faudra attendre quelques secondes avant la mi-temps pour voir le Liégeois enfoncer le clou grâce à un tir de Tapsoba. La machine est alors lancée et Zak Bentato ne reviendra jamais dans le match. Shadoow en profite pour inscrire un 3ème but et clôturer la rencontre sur le score de trois buts à un. Une défaite compliquée pour le RSCA car elle est synonyme de sortie du top 8, et donc des qualifiés en play-offs. Zak devra donc redoubler d’efforts pour pouvoir accrocher une qualification.

Voilà qui achève une belle journée de championnat remplie de surprises et de matchs palpitants ! On se retrouve la semaine prochaine sur la chaine Youtube de ELEVEN BELGIUM pour suivre la douzième journée de championnat.

Crédits visuel : Eleven Sports

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Retrouvez les phases finales des IEM Katowice en livestream !

Après plus d’une semaine de compétition intense, les play-offs des IEM Katowice arrivent à grands pas. Les six meilleures équipes du tournoi se retrouvent donc dans ces phases finales, avec à la clé 1.000.000 $ de cash-prize et l’un des trophées les plus prestigieux de la scène CS:GO.

Comme nous l’avions déjà développé lors de notre dernier dossier sur les IEM Katowice, le tournoi majeur polonais est une victoire de prestige sur CS:GO et d’aucun pourrait comparer le niveau de jeu proposé à celui de la Champions League en football: seules les meilleures équipes y participent. Cette année toutefois, ce sont des noms pour le moins surprenants qui se sont hissés en phases finales, avec une présence particulièrement marquée des équipes russophones. En effet, quatre des six rosters en lice pour la couronne proviennent de l’Europe de l’Est avec Gambit, Team Spirit, Natus Vincere et même les ex-Avangar, évoluant désormais sous les couleurs de Virtus Pro.

De l’autre coté du continent, seule la structure d’Astralis est parvenue à se glisser parmi les prétendants au titre. Toujours imposant lors des grands rendez-vous, le géant danois aura fort à faire pour atteindre la grande finale, d’autant que device et ses compatriotes retrouveront Team Liquid sur leur route en cas de qualification pour les demis. La super-team Nord-Américaine, très en forme depuis la reprise, aura à cœur de confirmer ses belles performances affichées lors des phases de groupe, avec notamment un EliGE que l’on sait particulièrement redoutable.

© Liquipedia – Liquid et Spirit se sont qualifiés directement en Demi-Finales, un bon avantage.

Pour compléter ce tableau relevé, il faudra aussi compter sur la présence de Team Spirit. Vainqueur en titre de la première DreamHack Open de la saison après avoir écrasé FPX sur un score vierge, le quintet du dragon semble prêt à s’envoler vers un autre succès à la suite d’un sans faute contre G2, Heroic et, tiens donc, Astralis.

Bien sûr, les IEM nous ont habituées à des rencontres serrées et au dénouement souvent imprévisible. Tout reste donc à jouer sur le serveur officiel et des équipes habituellement favorites comme Astralis ou Natus Vincere pourraient revenir à leur niveau habituel au vu des enjeux.

Comme toujours, les phases finales sont à suivre ce week-end en livestream sur Pickx.be et Pickx Live et sur nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’action !

Crédit image : ESL Gaming & Intel

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LEC : Schalke 04 serait-il sur le point de vendre sa place ?

Des rumeurs, mises en lumière par le journal l’Équipe, courent depuis maintenant plusieurs jours sur une possible mise en vente du slot en LEC de Schalke 04, le club de football allemand. Dans une situation financière plus que compliquée, la structure envisagerait de compter sur cette possible rentrée d’argent pour renflouer les caisses.

C’est le journal français l’Équipe qui en parlait ce matin dans ses lignes. Le club de football Schalke 04 est actuellement dans une situation très délicate. Dernier de Bundesliga, le club n’a actuellement gagné qu’un seul match depuis le début de la saison. Un palmarès qui le place actuellement dans la crainte d’une potentielle relégation si la tendance ne venait pas à être inversée.

Une inquiétude qui s’amplifie si on replace le contexte financier entourant la structure. En effet, la crise sanitaire de la Covid-19 n’aura fait qu’accentuer les difficultés auxquelles la structure faisait déjà face auparavant. Pour rappel, le club était endetté à hauteur de plus ou moins 200 000€ avant le début de la crise.

Mais depuis 2019, Schalke 04 est aussi propriétaire d’un slot en LEC, le championnat d’Europe de League of Legends. En effet, depuis la même époque, la ligue s’est adaptée au format fermé inauguré par les LCS, son pendant américain. Un système qui forçait les structures intéressées à débourser, en partie, 8 millions d’euros pour acquérir l’une des 10 places de la ligue. Un chiffre qui pourrait d’ailleurs évoluer vers 12 équipes, d’après plusieurs rumeurs diffusées lors des dernières semaines.

Pour se sortir de cette situation complexe, le club envisagerait, vous l’aurez compris, de se délester de sa place dans en LEC afin de récolter une somme qui avoisinerait les 20 millions d’euros. De quoi subvenir aux besoins urgents du club qui en plus de ses activités sportives, est maintenant engagé sur différents circuit e-sportifs. Un engagement qui pèse lourd dans la balance, car si une place en LEC vaut déjà son petit pesant d’or, la prise en charge d’une équipe e-sportive engage une myriade d’autres coûts. Pour rappel, les joueurs sont logés et nourris par les structures qui mettent de plus en plus de moyens au service de leur effectif, dans une optique de recherche de performance.

De plus, il est nécessaire de rappeler que la LEC représente pour l’instant une perte d’argent pour une grosse majorité de structures. Si certaines limitent la casse en pariant sur les revenus de sponsoring et les partenariats avec différentes marques, une majorité d’entre-elles parient jusqu’alors sur une possible rentabilité future.

Actuellement placé 6ème ex-aequo en LEC, peu de solutions s’offrent donc à Schalke 04 à l’heure actuelle. Le club devra miser sur un maintien en Bundesliga ou sur un potentiel investissement pour espérer une amélioration de sa situation. Reste que si la vente venait à être confirmée, elle donnerait un bon indicateur de valeur aux autres structures concernant le slot qu’elles ont acquis il y a maintenant deux ans et le pari qu’elles ont pris en s’engageant dans la ligue.

Crédits photos : Michal Konkol/Riot Games

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Quels jeux-vidéos attendre pour 2021 ?

Alors que l’année 2020 nous a gâté en annonces et en sorties de jeux-vidéo, il est temps de se tourner vers l’avenir et de voir un peu ce que 2021 nous réserve. Quel jeu vous fera vibrer cette année? Peut-on voir un potentiel e-sportif dans les titres à venir ? On regarde ça ensemble et on vous prévient, il y en a pour tous les goûts, et toutes les plateformes.

Halo Infinite

Les fans de la saga Halo attendait ce moment depuis maintenant plus de 3 ans. À l’époque, les studios Microsoft publiaient Halo 5 : Guardians, le dernier opus d’une longue série. Depuis, quelques informations sur le gameplay ont été diffusées par le studio de développement 343 Industries. On a ainsi appris que la gestion des véhicules seraient différente sur cet opus, permettant par exemple à joueur de faire exploser une roue en tirant sur la roue, au lieu que ce dernier explose directement. De nouvelles mécaniques ont aussi été annoncées comme l’apparition d’un grappin qui permettra au joueur de s’emparer d’armes à distance. Si vous n’en avez pas assez, on vous invite à vous délecter des huit minutes de gameplay mises en ligne par les développeurs.

Sortie prévue pour l’automne 2021, sur PC et Xbox One Series

Far Cry 6

Les amoureux de jeux d’aventures sont nombreux dans l’univers du gaming, et l’annonce d’un tel jeu devrait en ravir plus d’un. Comme à votre habitude, vous serez largués dans un monde ouvert avec comme objectif de détruire les méchants ayant pris contrôle du territoire. Cette fois-ci, votre terrain de jeu s’appellera Yara, une petite île des des Caraïbes au main du dictateur Anton Castillo. Encore une fois, l’équipe de développement s’est faite plaisir en invitant Giancarlo Esposito à endosser le rôle du vilain, qu’il maitrise à merveille après ses apparitions dans Breaking Bad, Better Call Saul, ou encore The Mandalorian. Une chose est sûre, si vous avez apprécié les premiers opus de la série, celui-ci devrait vous séduire à coup sûr. Si le jeu était censé sortir le 18 février 2021, la pandémie aura bien sûr tout chamboulé et il faudra encore attendre quelques mois pour pouvoir fouler les plages caribéennes.

Sortie prévue avant le 30 septembre 2021 sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et Stadia

God of War: Ragnarok

Voilà un jeu dont on ne sait encore rien, mais dont on attend tout ! Après tout, c’est plutôt normal. En 2018, les studios SIE Santa Monica nous sortaient une pépite pleine de nouveautés. Comme son nom l’indique, ce nouveau jeu devrait nous emmener tout droit dans la mythologie nordique. Une tendance sur laquelle tous les studios semblent vouloir surfer, notamment Ubisoft avec la récente sortie de Assassin’s Creed Valhalla. En tout cas, le directeur de Playstation lui-même a placé ce jeu dans la liste de ses jeux les plus attendus et a déclaré qu’il avait hâte que la communauté puisse mettre les mains sur le jeu.

Pour ce qui est des plateformes de sortie, la Playstation 5 a déjà été annoncée. Pour les anciennes générations des consoles de Sony, tout reste encore à confirmer. Cependant une sortie sur Playstation 4 reste très probable selon le créateur de Kratos, David Jaffe, bien qu’il ne bosse plus pour le studio depuis 2007. Pour rappel, Playstation semblait avoir marqué l’envie de changer sa politique d’exclusivité annoncée sur PS5. Après tout, le parc composé par les PS4 représente plus de 110 millions de console, une aubaine dont il serait bête de se priver.

Sortie prévue dans le courant 2021 sur PS5 et probablement sur PS4

Gran Turismo

Annoncé lors de la présentation de Playstation 5, le 11 juin dernier, la 14ème édition (toute plateforme confondue) de Gran Turismo est en chemin ! Après plus de quatre années d’absence sur la scène, le studio fait son grand retour dans le monde du sim-racing ! Un secteur d’ailleurs en plein développement et qui a bénéficié d’une exposition sans pareille lors de la crise sanitaire liée au Covid-19, comme nous l’expliquait Romain Grosjean il y a quelques semaines. De plus en plus de ponts se construisent d’ailleurs entre le sim-racing et sa discipline jumelle, jouée elles sur les vraies pistes d’asphalte des plus beaux circuits du monde.

Pour cette édition, les développeurs de Polyphony Digital et son créateur Kazunori Yamauchi ont annoncé un retour aux sources. Après avoir eu l’occasion d’expérimenter des choses sur Gran Turismo Sport, l’équipe souhaite désormais proposer un jeu ressemblant plus aux premiers opus de la licence. Concernant les plateformes, le jeu dispose du même traitement que God of War : Ragnarok. Si le jeu sera publié sur PS5, aucune certitude n’est pour l’instant acquise à propos d’une possible publication sur sa grande soeur la PS4.

Sortie prévue dans le courant 2021 sur PS5 et probablement sur PS4

Ratchet & Clank : Rift Apart

À tous les jeunes adultes nés dans les années 90: Non, vous ne rêvez pas. La licence qui vous a potentiellement animé pendant votre enfance revient, après quatre longues années d’absence. En effet, à l’occasion de l’annonce de la Playstation 5, les développeurs de chez Insomniac Games, nous avaient concocté une petite cinématique qui, on peut le dire, nous a clairement mis l’eau à la bouche.

Quelques détails ont déjà fuité sur le jeu, on sait donc que cet épisode prendra place à la suite de Ratchet & Clank : Into the Nexus et permettra de contrôler une nouvelle héroïne Lombax. D’après la cinématique diffusée sur la chaine Youtube de Playstation, il semble clair que les développeurs veuillent optimiser au maximum les nouvelles capacités des consoles next-gen. Au programme : ray-tracing, luminosité améliorée, et un mode de performance en 60 FPS. De quoi sublimer le gameplay d’un jeu devenu mythique au fil des épisodes, fort d’un arsenal d’armes plus délirantes les unes que les autres.

Sortie prévue le 11 juin 2021 sur PS5

Resident Evil Village

Bon, on ne va pas vous mentir. À la rédaction, on est pas fans du genre. Mais il faut bien reconnaitre que si l’on en l’est déjà à la 16ème édition d’un jeu, c’est qu’il y a une raison. La saga Resident Evil revient en trombe, et profite de la sortie de la PS5 pour s’offrir un petit relooking. Il n’y a qu’à voir le trailer diffusé à l’occasion pour comprendre le réalisme frappant du jeu sera ici au service du frisson. Le producteur de l’opus, Peter Fabiano, a déjà annoncé que les joueurs pourront trouver un bel équilibre entre combats, aventures et résolution d’énigme dans ce jeu largement inspiré de Resident Evil 4.

Sortie prévue le 7 mai 2021 sur PC, PS4, PS5, Xbox Series X/S et Xbox One

Ruined King : A League of Legends Story

Oui oui, vous avez bien lu. Les studios Riot Forge nous promettent un nouveau jeu basé sur l’univers de League of Legends ! Comme expliqué par les développeurs dans un communiqué diffusé sur le site officiel, le RPG au tour par tour permettra aux fans du lore développé par Riot Games au fil des années, d’arpenter l’univers de Runeterra. Il faudra alors construire son équipe de trois champions afin de progresser au fil des combats. Ruined King proposera une large sélection d’objets, qui vont des potions aux armes, pour que les joueurs puissent se battre avec style et améliorer leur champion.

À vous les ruelles sinueuses de Bilgewater, les grandes étendues de Shurima et les hauteurs du Mont Targon ! Au fur et à mesure de l’exploration, les joueurs découvriront des secrets, des pièges et des énigmes, ainsi que de nouveaux monstres et ennemis en liberté. De nombreuses interactions seront ainsi prévues grâce au PNJ et autres acteurs présents dans le jeu. Si Ruined King avait été annoncé en 2019 (oui, déjà), Riot a confirmé que ce dernier devrait sortir courant 2021.

Sortie prévue dans le courant 2021 sur PS4, PS5, Nintendo Switch, Microsoft Windows, Xbox Series et Xbox One

Horizon Forbidden West

Encore une exclusivité qui ravira les chanceux possesseurs d’une PS5 ou encore de la PS4. Horizon Forbidden West s’inscrit dans la belle lignée lancée par le premier volume Horizon Zero Dawn, sorti en 2017. À l’époque, le premier opus avait déjà frappé par ses graphismes et le monde ouvert dans lequel les joueurs évoluaient. Comme dans ce dernier, vous vous retrouverez dans la peau de Aloy, une jeune héroïne.

Après avoir combattu la Secte de l’Eclipse et les machines corrompues dans le premier épisode, c’est cette fois-ci contre les effets d’une mystérieuse plante rouge que vous devrez vous battre. Quelques nouveautés ont déjà été annoncées par les studios Guerilla Games, dont certaines peuvent être devinées dans le trailer diffusé lors de l’annonce. Ainsi, l’aventure se prolongera aussi sous l’eau, où de nombreuses épaves ne demanderont qu’à être explorées. De nouvelles machines feront aussi leur apparition, mais on ne se risquera pas à essayer de les nommer.

Sortie prévue dans le courant 2021, sur PS4 et PS5

Mario Golf Super Rush

Mario et ses complices signent leur retour sur le green ! Cela faisait maintenant un petit temps que les fans du plombier italien attendait le retour d’un nouvel opus centré sur ce dernier et son univers. À l’occasion du Nintendo Direct surprise du 17 février, la firme japonaise en a profité pour annoncer Mario Golf Super Rush, le dernier. Le principe reste le même : des parties de golf endiablées dans la peau de vos personnages préférés.

Nintendo profite au passage de toutes les possibilités offertes par son nouvel étendard, la Nintendo Switch, en permettant au joueur d’exercer leur swing directement via les mouvements de la manette. Un nouveau mode fait également son apparition. Dans celui-ci, pas de règles, pas de timer. Le premier à mettre la balle dans le trou remporte la partie. Bien entendu, pas question de caddies ici, il faudra user de ses jambe, de son habilité et de ses pouvoirs

Sortie prévue le 25 juin 2021 sur Nintendo Switch

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive. Nous nous sommes ici concentrés sur des jeux ayant déjà prouvé leur popularité auparavant. De nombreux petits studios de développements travaillent d’arrache-pied pour vous proposer des jeux indépendants, mais de qualité toute aussi bonne. On vous invite donc à les découvrir et à partager vos découvertes avec nous via nos réseaux sociaux !

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Fortnite : Fin de l’aventure Solary pour le Belge DRG

Hier, la structure française Solary a officialisé sur les réseaux sociaux la fin de contrat du joueur belge Evan « DRG » Depauw. Après avoir défendu les couleurs de la structure sur Fortnite durant un an, le joueur va donc devoir se trouver une nouvelle équipe à représenter, bien que ça ne semble pas être sa priorité.

C’est un nom que les fans de Fortnite connaissent sans aucun doute. Evan « DRG » Depauw, joueur Belge, évoluant pour Solary depuis maintenant plus d’un an, n’opérera plus pour la structure originaire de Tours. Les derniers mois s’étaient révélés compliqués pour le joueur qui ne réussissait plus à accrocher une place sur le podium.

Souvenez-vous, le Belge avait été recruté il y a près d’un an en même temps que le joueur Magl. A l’époque, c’est son professionnalisme et sa positive attitude en match qui avait séduit les recruteurs de la structure. Et ce fut un pari gagnant. En effet, sous le maillot bleu et jaune, le joueur a réussi à clamer quelques premières places, notamment lors de la première et de la quatrième semaine du deuxième chapitre des FNCS saison 1. Des résultats qu’il avait obtenu en compagnie d’un autre Belge, Howard « Noward » Castiaux, lui aussi joueur pour Solary à l’époque.

Avant son aventure chez Solary, le jeune joueur était passé par la prestigieuse structure Vitality, la plus grosse organisation e-sportive en France. À l’époque, bon nombre de joueurs Fortnite avaient quitté la ruche pour trouver leur bonheur ailleurs. Si DRG avait alors parfaitement rebondi, le Belge semble aujourd’hui moins pressé de retrouver une structure. Comme il l’a annoncé sur son compte Twitter, le joueur continuera la compétition, mais en tant qu’agent libre. C’est en effet l’un des principaux avantages du circuit compétitif Fortnite, beaucoup de joueurs opèrent à leur compte en toute indépendance.

Du côté de Solary, on a d’ores et déjà confirmé que le départ de DRG ne signifiait pas un retrait de la scène compétitive Fortnite. La structure a d’ailleurs recruté BlastR, un joueur français, à quelques jours du coup d’envoi de la cinquième saison des FNCS.

Crédits image : Solary

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Ubisoft annonce des changements pour la nouvelle saison e-sportive de Rainbow 6

Après une année pleine de rebondissements et lourdement impactée par la crise sanitaire de la Covid-19, notamment avec le report du Six Invitational 2021 et l’annulation de la Coupe du Monde, Ubisoft prend les devants et a annoncé ce lundi les différents détails de sa prochaine saison e-sportive.

On commence avec l’annonce qui ravira sûrement le plus les amateurs de FPS tactique à travers le monde. Après avoir été contraints de reporter la tenue du Six Invitational, compétition majeure de l’écosystème Rainbow 6 Siege, Ubisoft vient d’annoncer une date de retour pour la compétition! D’après le communiqué publié par l’éditeur français, celle-ci devrait se tenir en mai 2021. Le Six Invitational remplacera donc le Six Major qui devait se tenir à cette période. Plus de détails concernant la compétition seront diffusés prochainement.

Ce report aura forcément une incidence sur le calendrier des saisons régulières. Ubisoft l’anticipe parfaitement en publiant au passage les quelques adaptations qui seront nécessaires dans les différents circuit. Ainsi, la phase 1 de la Ligue européenne débutera le 18 mars à 18h tandis que la ligue américaine prendra ses quartiers le 25 mars à 22h.

Des améliorations pour la compétition

Afin de faire progresser son écosystème au maximum, Ubisoft semble avoir pris en compte les différents retours de sa communauté. Premier exemple, les matchs nuls ne seront plus possibles lors la prochaine saison compétitive. Si un match se termine sur une égalité, les deux équipes devront se départager lors de prolongations. La première équipe qui y remporte deux manches sera déclaré vainqueur.

Autre grosse nouveauté, les structures seront autorisées à compter jusque 12 joueurs sous leur bannière. Cela permettra à ces structures de concourir à la fois dans les ligues régionales et nationales. Ce changement répond aussi à un besoin grandissant de la part des joueurs de pouvoir prendre du repos quand nécessaire, chose devenue compliquée avec des équipes de cinq où chaque joueur est d’une importance majeure. Attention cependant, pas question ici de transferts incessants. Ubisoft rappelle bien que ces derniers doivent se cantonner aux périodes de mercato établies par l’éditeur.

Concernant les coachs, Ubisoft désire donner plus de poids à l’intervention des coachs lors des matchs. À la manière du système instauré sur le FPS Counter-Strike, ces derniers auront désormais la possibilité d’intervenir durant les matchs pour demander un temps mort. La partie sera alors mise en pause pour que les équipes puissent discuter de la stratégie la plus propice à adopter durant le reste du match.

Afin de loger toutes les ligues à la même enseigne, Ubisoft lance cette année une standardisation du système de points dans les compétitions régionales. Une victoire ramènera 3 points à l’équipe gagnante tandis qu’une défaite ne rapportera aucun point. En cas de prolongations entre deux équipes, l’équipe gagnante repartira avec deux points tandis que les perdants s’en iront avec un seul petit point.

Petit lifting du circuit européen

Concernant l’European League, ligue régionale majeure, pas grand chose de nouveau sur le calendrier publié par Ubisoft. Les équipes participantes s’affronteront durant 9 jours de matchs qui s’étaleront sur sept semaines, contre cinq lors de la saison précédente. Encore une fois, cette modification devrait permettre aux joueurs de prendre plus de repos entre les jours de compétition et de faire retomber un peu la pression dans des moments souvent stressants pour eux.

En revanche, les choses bougent dans l’European Challenger League ! Vous le savez sûrement, mais Ubisoft met un point d’honneur à développer le circuit amateur autour de son jeu. Il est donc logique que l’éditeur mette tout en place afin de garder la ligue au format le plus à jour possible.

Les qualifications de l’European Challenger League ont donc été repensées. Dorénavant, celles-ci seront divisées en trois tournois ouverts et répartis jusqu’à la fin de l’année. Grâce à ces derniers, les équipes amasseront les cash-prize, mais aussi, et surtout des points! Très précieux, ces derniers leur permettront de se faire une place au classement général.

À l’issue des trois tournois, les cinq meilleures équipes rejoindront les neuf gagnants des ligues nationales, comme la Benelux League ainsi que les deux équipes reléguées de la saison 2020 d’European League. La compétition sera donc portée à 16 équipes cette saison, contre 12 lors de l’édition précédente. Parmi ces 16 équipes, seulement huit auront la chance d’accéder au phases finales, qui seront jouées en B03 dans un arbre à double élimination.

Un programme bien rempli qui fait du bien à voir. On espère donc qu’il pourra être maintenu tout au long de l’année, même si la crise sanitaire risque d’encore venir modifier tout ça.

Crédits visuel : Ubisoft