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Les inscriptions pour le Summer Split de l’ESL Benelux Proximus Championship sont ouvertes

L’ESL Benelux Proximus Championship revient pour une nouvelle saison. Les inscriptions pour les qualifications ouvertes ont d’ores et déjà commencé, donc rassemble ton équipe et tente de remporter la plus grosse partie des 10 000 € mis en jeu ainsi qu’un slot dans la Conference pour la prochaine saison de l’ESL Pro League.

En cette fin d’année 2021, ESL ne perd pas une minute. L’organisateur de tournois mondialement reconnu vient en effet de nous offrir un petit cadeau de Noël de dernière minute en annonçant la reprise du circuit ESL Benelux Proximus.

Et il n’y a pas de temps à perdre car la compétition reprendra ses droits assez vite. Dès ce 25 janvier commenceront une série de quatre épreuves qualificatives ouvertes à tous. Contrairement aux saisons précédentes, il n’est pas nécessaire d’avoir un abonnement ESEA pour participer aux qualifications, qui seront donc accessibles à tous. Votre équipe devra néanmoins comporter trois joueurs résidant en Belgique ou disposant de la nationalité belge pour pouvoir prendre part à la compétition.

© adumonBE

Une compétition qui reprendra exactement le même schéma que la précédente saison. Une fois les qualifications ouvertes terminées, les trois meilleures équipes de chaque épreuve rejoindront les quatre formations qui avaient terminé en fin de classement lors la saison hivernale.

S’en suivra alors une phase de relégation jouée à 16 équipes et de laquelle seul le TOP 4 échappera. Il rejoindra alors le quatuor de tête de la précédente édition dans une saison régulière disputée sous le format GSL. Une nouvelle fois, seules les quatre meilleures équipes rejoindront les grandes finales qui se joueront une nouvelle fois, on l’espère sincèrement, en LAN.

Et les enjeux seront à la hauteur de la compétition. Cette saison, c’est une nouvelle fois un cash-prize total de 10 000 qui sera mis en jeu. Le grand champion recevra aussi un slot dans la Conférence de la prochaine saison de l’ESL Pro League. Une belle occasion donc pour les meilleures formations du pays se faire leur entrée dans la cour des grands. Pour vous inscrire aux différents qualifiers, foncez sur le site de ESL Benelux !

Dates des qualifications ouvertes :

  • Qualification 1 : Mardi 25 janvier – 19:00
  • Qualification 2 : Mercredi 26 janvier – 19:00
  • Qualification 3 : Mardi 1er février – 19:00
  • Qualification 4 : Mercredi 2 février – 19:00
  • Relégations : Mardi 8 février – 19h00
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Rétrospective 2021 : Quel bilan pour l’e-sport ?

Alors que l’année 2021 touche à sa fin, il est temps de faire un petit bilan. Si la planète terre a connu ce qu’on pensait être l’épilogue d’une crise sanitaire qui ne fait que trop durer, la planète e-sport ne s’est quant à elle pas arrêté de tourner. Il est donc temps de faire un petit compte-rendu de ce que le monde compétitif des jeux-vidéo nous a réservé durant cette année. Accrochez-vous, car on a été gâtés.

Il faut le dire : l’année 2021 n’a pas été avare en termes de happenings dans l’e-sport. Que l’on parle de recrutements, de développement du milieu, ou encore de la professionnalisation des scènes nationales, 2021 aura été capitale pour le secteur. Retour sur une année de presque retour à la normale, dont les amateurs de sports électroniques risquent de se rappeler.

Un retour en LAN très attendu

Alors que le monde tournait au ralenti, le secteur de la pratique compétitive des jeux-vidéo a été un des premiers à remette un pied à l’étrier. Un retour qui s’est d’abord fait hors-ligne, avant que les athlètes reprennent peu à peu le chemin des LANS. Après plusieurs mois d’absence, les organisateurs de tournois ont en effet annoncé un retour progressif au format de LAN, alternant entre des phases fermées et ouvertes au public.

Si Riot Games est resté assez frileux sur le sujet en déplacant les Worlds au dernier moment dans un environnement de studio, le Major PGL de Stockholm disputé sur Counter-Strike s’est révélé être un vrai bonheur pour les fans impatients de retourner dans l’arène.

Le studio préparé par Riot Games – © Riot Games

Mais les fans n’étaient pas les seuls à attendre de pied ferme le retour des compétitions en LAN. En effet, le passage en ligne représente un manque à gagner gigantesque pour l’écosystème, dont les organisateurs de tournois. Avec la diminution de visibilité offerte aux sponsors affiliés, c’est bien entendu les revenus qui y sont liés qui ont chuté lors de la crise Covid.

Un manque à gagner qui s’étend parfois aux équipes qualifiées, les Majors sur CS:GO en sont le parfait exemple. Chaque joueur présent dans la compétition se voit attribuer des stickers dont la vente au sein du jeu rapporte parfois plusieurs millions d’euros à leur organisation.

L’arène remplie par la foule pendant le Major PGL – © espat

Si ce papier n’a pas pour vocation de retracer les grosses performances de cette année, il nous est impossible d’omettre celle réalisée par NAVI lors de la compétition.

Le Major verra en effet les joueurs CIS triompher une nouvelle fois, ajouter une première étoile à leur maillot, mettant fin à la série d’invincibilité des Danois d’Astralis lors des Majors. Encore plus impressionnant, la formation menée par le cador Oleksandr « s1mple » Kostyliev n’aura tout simplement pas concédé une seule carte lors de la compétition, établissant un record sans précédent.

En réalité, c’est tout au long de la saison que l’organisation aura prouvé sa domination. Sur les 18 compétitions auxquelles l’équipe a participé en 2021, elle aura terminé sur la première marche du podium à quinze reprises en sécurisant au passage la troisième saison de l’Intel Grand Slam, un exploit plus atteint depuis 2019. Une performance exceptionnelle dans un des environnements e-sportifs les plus compétitifs qui soit.

Un milieu des transferts en pleine ébullition

2021 aura été riche en émotions au niveau du marché des transferts. Que ce soit sur League of Legends ou Counter-Strike, le mercato aura vu plusieurs transferts importants se dérouler. Des transferts que beaucoup qualifieraient d’historiques, au vu des changements d’écuries opérés par des joueurs parfois considérés comme des stars de l’écosystème. Comme on vous l’expliquait il y a près d’un an, les transferts e-sportifs et la période de mercato galvanisent de plus en plus l’attention des fans. En ce sens, 2021 n’a pas dérogé à la règle.

À commencer par l’un des joueurs qui a marqué toute une génération de fans de League of Legends, le MOBA de Riot Games : Martin « Rekkles » Larsson. Alors que le Suédois venait de clôturer l’une de ses pires saisons, ratant au passage les Worlds juste après avoir rejoint G2 Esports, l’organisation annonce que le joueur ne sera plus aligné en 2022.

Quelques semaines plus tard et à la surprise générale, c’est le club de LFL, la Ligue Française de League of Legends, qui annonce le recrutement du joueur. Un contrat pluri-annuel de plusieurs centaines de milliers d’euros qui marque un tournant dans l’écosystème des ERL’S, les championnats nationaux chapeautés par Riot Games. Et l’annonce n’est que la première d’une petite série de recrutements de gros calibre pour une ligue qui n’est toujours considérée que comme secondaire par l’éditeur du jeu.

Un écosystème international en pleine évolution

Au-delà du transfert en lui-même, c’est la direction prise par les ligues régionales de Riot Games qui est à prendre en compte. Avec de tel transferts, et l’apparition d’équipe brandées à l’image de streamers reconnus dans l’écosystème, la scène régionale de League of Legends a connu cette année un regain de hype et d’interêt d’une grosse partie de la communauté. Certaines de ces équipes, à l’image de Koi, la structure du célèbre streameur espagnol Ibai et du joueur de football Gerard Piqué ont sans aucun doute amené un public nouveau à découvrir l’e-sport.

Le blue wall fièrement revendiqué par les fans de la KCorp – © Karmine Corp

Si le LEC reste la compétition la plus regardée sur League of Legends en Europe, la LFL et les European Masters ont cette année réalisé des statistiques très honorables, souvent liées à ces équipes populaires.

Ce succès peut sembler temporaire, ou porté par des certaines individualités, mais il amène un coup de projecteurs sur les différentes ERLS, qui se présentent de plus en plus comme des centres de formations où les grosses structures n’hésitent pas à aller recruter. G2 Esports l’a bien illustré lors de ce dernier mercato, n’hésitant pas à aller chercher des talents dans différentes équipes d’ERL’S pour compléter son roster après une saison complètement ratée avec son équipe de superstar.

Et la Belgique dans tout ça ?

Ne nous mentons pas, si la scène belge accuse un certain retard en terme de développement, l’année 2021 aura marqué de belles évolutions, à commencer par la professionnalisation grandissante du milieu dans notre pays.

Plusieurs organisations ont en effet fait un bon en avant depuis la nouvelle année. Les renards de chez Sector One ont ainsi eu l’occasion d’inaugurer leur nouveau quartier général. Située en plein centre de Bruxelles dans le quartier de Sainte-Catherine, les bureaux ont permis à la société d’accélérer son développement mais aussi d’accueillir ses différentes équipes dans un environnement professionnel.

La gaming room flambant neuve située en plein coeur de Bruxelles © Sector One

Mais les structures purement e-sportives n’étaient pas les seules à progresser dans le milieu. La collaboration entre LowLandLions et le KAA Gent représente bien l’interêt grandissant des clubs de football belges pour un écosystème en plein développement. Des clubs qui n’hésitent d’ailleurs plus à investir pour offrir des installations d’entrainement dignes de ce noms à leurs e-sportifs.

Une évolution qui passe aussi par la mise en place structurelle de compétitions, à l’image de la Proximus ePro League qui rassemble les 18 clubs présents en première division belge. Dans ce domaine, META s’est clairement imposé comme un acteur majeur du paysage tricolore.

Le logo des Elite Series, le nouveau circuit compétitif dans le Benelux – © META

Après avoir organisé différentes compétitions sur des titres comme CS:GO ou League of Legends, avec la Belgian League, la société a annoncé la mise en place d’un circuit global dans le Benelux et couvrant désormais quatre jeux. Rocket League et Rainbow Six Siege viennent donc s’ajouter à la liste des jeux dont la compétition se disputera sous le label Elite Series.

Si la Belgique a toujours eu du mal à trouver sa place à côté du géant que représente la France et que sa situation linguistique n’a jamais aidé l’écosystème à attirer le public, ce développement nous confirme une chose : les acteurs belges de l’e-sport semblent déterminés à le porter le plus haut possible.

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Départs de chez Astralis confirmés pour Magisk, dupreeh et zonic

Pressentis chez Team Vitality depuis le Major PGL, les Danois Peter « dupreeh » Rasmussen, Emil « Magisk » Reif et Danny « zonic » Sørensen ont officiellement été libérés par la structure Astralis ce 29 décembre.

On attendait la nouvelle avec une presque certitude depuis près d’un mois et le Major PGL de Stockholm, c’est maintenant confirmé par l’organisation elle-même. Le trio composé de Peter « dupreeh » Rasmussen, Emil « Magisk » Reif et Danny « zonic » Sørensen n’est officiellement plus sous contrat avec Astralis, après un gros mois passé sur le banc.

Si le coach zonic avait récemment déclaré avoir reçu une belle proposition pour prolonger au sein de l’écurie danoise, la tentation d’un nouveau défi en compagnie de ses deux joueurs l’a finalement emporté. Malgré l’interêt porté aux joueurs par d’autres organisations, le trio est resté indivisible dans les négociations.

C’est d’ailleurs cette volonté de rester ensemble qui aurait provoqué l’éviction de Rémy « XQTZZZ » Quoniam du roster Vitality. Car oui, comme on vous l’annonçait en épilogue du Major PGL, le trio légendaire serait pressenti pour faire son entrée au sein de la Team Vitality.

Hormis XQTZZZ, les Danois y remplaceraient Richard « shox » Papillon, d’ores et déjà annoncé chez Team Liquid, mais aussi Jayson « Kyojin » Nguyen Van, pièce rapportée au roster afin de combler le départ de RpK un peu plus tôt dans la saison.

Astralis lors de son sacre au Major Starladder de Berlin – © HLTV

Le départ du trio de chez Astralis signifie aussi la fin d’une ère légendaire pour une équipe qui l’était tout autant, ayant marqué l’écosystème au fer rouge. Rappelons que c’est avec cette formation que la structure a sécurisé trois titres de Majors consécutifs, établissant au passage un record jamais égalé.

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ropz quitte MOUZ et se retrouve agent libre

Après plus de quatre années passées au sein de la structure MOUZ, le joueur Robin « ropz » Kool quitte son équipe CS:GO et se retrouve donc agent libre. D’après les dernières rumeurs, FaZe Clan et G2 Esports seraient intéressés par un recrutement de l’Estonien.

La nouvelle est tombée ce mercredi en fin d’après-midi. Le joueur estonien Robin « ropz » Kool ne fait désormais plus partie de l’organisation allemande MOUZ. Le jeune homme de 22 ans l’avait fait savoir à plusieurs reprises : il désirait quitter le roster allemand à n’importe quel prix. En cause? Le départ de Karrigan en février dernier qui avait obligé l’équipe à « tout reprendre à zéro », comme l’avait déclaré ropz lors d’une interview au média suédois Expressen.

S’il avait bien fait comprendre que son choix de coeur serait de rejoindre son ancien capitaine au sein de l’effectif FaZe, les négociations entre les deux organisations étaient restées au point mort durant un long moment.

Des difficultés engendrées par le refus de FaZe de dépenser de l’argent pour racheter les derniers mois de contrat du joueur et l’apparente mauvaise volonté de la structure allemande à laisser partir son talent.

En direction de chez FaZe ?

Maintenant que ropz est libéré de son contrat le liant à MOUZ, rien n’empêche en théorie le joueur de rejoindre l’écurie de son choix. Si son choix se porterait bien évidemment sur l’écurie FaZe, le Clan n’était pas la seule structure à porter un certain interêt au joueur. G2 Esports aurait aussi montré un désir d’engager le joueur sous ses couleurs. Comme disent nos amis anglophones : « Time will tell… ».

ropz au sein de MOUZ, c’est pas moins de neuf titres sécurisés au fil des 1041 maps disputées par le joueur. Au cours de ses trois dernières années au sein du roster, il aura fait son entrée dans le top 20 du classement HLTV, une référence au sein du milieu.

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Warzone Pacific : Comment monter vos armes rapidement ?

Alors que Vanguard vient d’être intégré à Warzone en amenant avec lui une myriade de nouvelles armes, les joueurs sont actuellement affairés à monter leurs armes au niveau maximum afin de pouvoir en profiter pleinement. On vous offre donc une petite astuce afin de le faire le plus rapidement possible.

Warzone Pacific a fait son arrivée sur les serveurs il y a maintenant plusieurs semaines. Si les joueurs sont toujours en train de prendre en main la carte, une bonne partie d’entre-eux ont soulevé un problème affectant les joueurs ne possédant pas le jeu, et ne pouvant donc pas utiliser le multijoueur : le temps requis pour monter une arme au niveau maximum, une tâche nécessaire pour tout joueur décidant de profiter de la meilleure version de cette même arme.

Et on ne parle pas ici d’un quelconque skin disponible au dernier niveau, mais bien de multiples accessoires permettant de modifier considérablement les performances de votre arme. Transformer une mitraillette légère en un fusil d’assaut puissant, rendre une mitrailleuse plus rapide à manier ou encore diminuer le temps de visée de votre sniper préféré, un pré-requis indispensable pour caler vos plus beaux quick-shots.

Vous l’aurez compris, disposer des armes au niveau le plus élevé vous offre donc un panel de possibilités bien plus large et des solutions plus complètes sur la nouvelle carte. Si vous ne possédez pas le jeu et ne pouvez donc pas en profiter pour y monter vos armes, voici une petite astuce qui devrait vous permettre de gagner un temps précieux.

Pour les plus aguerris d’entre-vous, cette astuce devrait vous dire quelque chose car elle a déjà utilisée dans le mode Plunder. Maintenant que cela a été corrigé par les équipes d’Activision, c’est vers le mode Résurgence que vous devrez vous diriger. Activez tout d’abord un jeton de double XP d’armes. Celui-ci, combiné au double XP présent dans les différents modes de jeux, devrait déjà vous permettre de diminuer grandement le temps nécessaire.

Ensuite, il vous faudra tout simplement vous diriger vers les différentes missions « Reconnaissance » qui s’offrent à vous. La map étant beaucoup plus petite que dans sa version originale, ces contrats risquent de vous renvoyer souvent au même endroit. Vous n’aurez alors plus qu’à prendre un hélicoptère afin d’aller en chercher un maximum pendant que votre coéquipier restera bien sagement à côté du point à sécuriser.

Bien entendu, n’oubliez pas de vous équiper de l’arme que vous désirez monter quand vous réalisez les contrats, autrement il faudra tout recommencer.

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Proximus ePro League : EminoMercy impérial

La deuxième journée de Proximus ePro League avait lieu ce mercredi 29 décembre. Une dernière occasion pour nos compétiteurs de se mesurer les uns aux autres avant le changement d’année et au cours de laquelle certains scénarios peu communs auront eu lieu. Retour sur cette journée de compétition.

La Proximus ePro League, notre championnat national de FIFA, était de retour après une semaine d’absence. En effet, pour cause de difficultés techniques, la deuxième journée a dû être reportée à une date ultérieure, possiblement après la fin de la saison régulière. Une journée qui aura aussi vu les deux matchs reportés de la 1ère journée être enfin disputés.

Ainsi, les clubs bruxellois de l’Union Saint Gilloise et d’Anderlecht sécurisent leurs premiers points dans la ligue, respectivement face au KV Mechelen et au RFC Seraing. Un résultat positif que l’Union n’aura pas de mal à célébrer après sa victoire un peu plus tôt face au Cercle de Bruges de Lars Depoorter sur le score de 2-0. L’Union finit donc la deuxième journée de championnat sur deux victoires, et sans avoir encaissé un seul but.

De son côté, Zak Bentato (RSCA) aura rencontré bien plus de difficultés face à au Club de Bruges. En effet, Rudi Ekme s’impose dans la rencontre sur le score sévère de quatre buts à un, se maintenant à la tête tête du classement. À ses côtés, on retrouve l’homme du KAA Gent, Keanu Newa, qui enchaine les performances, et dont les cages n’ont toujours pas été pénétrées.

Après le derby remporté face au KRC Genk la semaine passée, le jeune eDevil a tout simplement roulé sur le club de Saint-Trond en inscrivant cinq goals dans le temps imparti. Le KAS Eupen aura lui aussi infligé un résultat sévère à son adversaire carolo Didista. Ce dernier s’incline sur le score de 7-2, ne récoltant donc aucun point cette semaine.

En bas de classement, on retrouve aux côtés du KV Mechelen un Royal Antwerp FC en difficulté. Après sa défaite face au Standard en première semaine, Alexander “zimet105” Zimet s’est incliné face au KRC Genk, le compteur de points toujours bloqué à zéro.

Le Liégeois Quentin « ShadooW » Vande Wattyne prolonge quant à lui son momentum en s’imposant face à l’OH Leuven, bloqué en bas de tableau avec un point.

Pour profiter de la prochaine journée de compétition, il faudra patienter encore un peu. En effet, il n’y aura pas de matchs la semaine prochaine, la troisième journée se jouera donc le 12 janvier à partir de 13 heures. En attendant, retrouvez toutes les informations sur la compétition sur Proximus Esports !

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Showmaker repart avec sept prix lors des LCK Awards

Tôt ce matin se déroulait la première remise de prix des LCK Awards, une cérémonie organisée par les officiels et les sponsors de la ligue et visant à récompenser les meilleurs joueurs pour leurs performances tout au long de la saison. Encore une fois, le prodige Heo « Showmaker » Su a brillé, repartant avec sept prix au total.

Les meilleurs joueurs de League of Legends ont l’habitude de se voir attribués certaines récompenses, comme les classiques titres de MVP donnés après les matchs ou en fin de compétition à un joueur pour récompenser ses performances.

La LCK, la ligue coréenne de League of Legends a décidé d’aller un peu plus loin en organisant ce 28 décembre la remise des LCK Awards, une série de prix visant à gratifier les joueurs les plus performants du Spring et du Summer Split 2021. Des reporters du milieu ainsi que les représentants des équipes ont ainsi voté pour élire les candidats aux différents titres.

Si la remise des prix était organisée pour la première fois, le prix de joueur de l’année par poste existait déjà bien auparavant. Une petite modification a cependant été apportée au prix : cette année, les joueurs pouvaient être nominés à toutes les positions qu’ils avaient joué durant la saison. Aussi, pour être nominé dans n’importe quelle catégorie, le joueur devait avoir été présent durant 80% de la saison.

Sans aucune surprise, c’est le jeune prodige Heo « Showmaker » Su, midlaner de la formation DWG KIA, qui a raflé la mise en repartant avec pas moins de sept prix. En plus du prix de meilleur joueur à son poste, le Coréen repart avec le prix du meilleur KDA mais aussi le prix de joueur de l’année, ainsi qu’un titre de MVP en finale du Summer Split.

© @dwg_takeover – Twitter

Des prix qui viennent récompenser la magnifique saison réalisée par Showmaker. Avec son équipe, il a remporté les deux titres de saison régulière ainsi que les play-offs d’été et de printemps, trébuchant aux pieds d’un deuxième titre mondial face à EDward Gaming.

Découvrez l’entièreté des lauréats des LCK Awards 2021 :

  • Meilleur joueur de l’année – ShowMaker
  • Joueur de l’année (par rôle) – DWG Khan, DWG Canyon, DWG ShowMaker, GEN.G Ruler, T1 Keria
  • MVP du Spring Split – Canyon
  • MVP du Summer Split – Peanut
  • Meilleure équipe du Spring Split – Khan, Canyon, ShowMaker, Ruler, Keria
  • Meilleure équipe du Summer Split – Kiin, Peanut, ShowMaker, Deokdam, Keria
  • Meilleur Coach – kkOma
  • Rookie de l’année – Croco
     
  • Prix Woori WON Banking Goldking (Joueur avec le plus de gold gagnés) – Ruler
  • Prix Kakao Webtoon “Only me level-up” – Faker
  • Prix HP OMEN du meilleur KDA – ShowMaker
  • Prix Tiktok du meilleur highlight – Pyosik
  • Prix Klevv du joueur de Lee Sin le plus mémorable – Doran
  • Prix Logitech du meilleur kiter – Ghost
  • Prix Secretlab du joueur à pentakill – Ghost

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Nivera : « Jouer contre mon frère n’était pas envisageable. »

Alors qu’il a rejoint le roster VALORANT de Team Liquid en septembre dernier, le Belge Nabil « Nivera » Benrlitom connaissait il y a quelques semaines sa première grosse expérience compétitive en LAN à l’occasion du VALORANT Champions, point d’orgue du circuit officiel de Riot Games. Une opportunité pour le jeune joueur de rejoindre son frère ScreaM au sein de l’équipe après avoir suivi sa carrière durant de nombreuses années. On a discuté de son départ de chez Vitality, de sa relation dans et hors du jeu avec son frère, mais aussi des implications qu’entraine une transition sur un nouveau jeu. Rencontre avec un futur crack de la scène FPS.

Hello Nivera, comment tu vas ?

Mmmh ça va, ça va! Là on va avoir un bon mois de vacances donc tout le monde va un peu profiter de son côté pour revenir en pleine forme pour le début de la prochaine saison.

Tu as déjà une idée de ce que tu vas faire pour te ressourcer ?

Disons que j’ai eu une année un peu spéciale. Après être sorti de l’équipe CSGO de Team Vitality, je me suis retrouvé sans équipe et je n’ai rejoint Liquid qu’il y a deux mois. Tout ça fait que je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de jouer cette année. Du coup je pense que je vais juste grind (jouer pour prendre du niveau; nldr) afin d’être prêt pour la reprise.

Reprenons les choses dans l’ordre et parlons un peu de ton départ de chez Team Vitality, sur lequel tu étais resté assez discret à l’époque. Personnellement, comment est-ce que tu as vécu toute cette période ?

Pour être tout à fait honnête, quand j’ai vu la règle de Valve qui interdisait les équipes de six joueurs, j’ai vraiment vécu une grosse période de stress. Ça s’est clairement ressenti dans, et en dehors du jeu et j’avais du mal à continuer à jouer avec la même motivation.

Quand le problème s’est posé, quelles solutions ont été réfléchies par le staff et toi-même pour résoudre la situation ?

On avait pas vraiment de solution concrète. Bien sûr, ils m’ont assuré qu’ils allaient tout faire pour me garder, afin de me rassurer un minimum.

© Team Vitality

Oui parce que à l’époque, tu étais convoité par plusieurs équipes CSGO qui avaient montré un certain interêt pour toi. Comment tu en es arrivé à détourner le regard du jeu ?

C’est un tout. VALORANT m’intéressait déjà à l’époque, mon frère était présent sur le jeu … Tout ça, combiné à la règle de Valve et à la situation que ça a causé chez Vitality, m’a un peu poussé vers le jeu.

Si VALORANT t’intéressait avant la règle de Valve, ce n’était pourtant pas au programme de faire la transition vers le jeu … Si ?

Non pas vraiment. C’est un jeu que j’aimais vraiment bien de base, mais je n’y prêtais pas beaucoup d’attention. Quand je suis sur un jeu, comme à l’époque sur CSGO, je suis très concentré dessus et je donne tout pour m’améliorer dessus. Dès lors, penser à changer n’était pas du tout à l’ordre du jour.

« Mon frère m’a fait comprendre qu’il fallait être patient. »

Quand le processus de réflexion s’est lancé, tu as demandé des conseils à ton frère ? Il en pensait quoi ?

Au début, il m’a posé quelques questions basiques pour voir ce que je voulais vraiment. CS:GO reste dans mon coeur mais VALORANT montrait beaucoup de potentiel pour devenir un très bon jeu. C’est un point sur lequel on était tous les deux d’accord et il m’a plutôt encouragé à bouger sur VALORANT.

À partir de ce moment-là, est-ce que Liquid s’est imposé comme ton objectif ou est-ce que tu envisageais de jouer dans une autre équipe ?

Au début j’avais plein d’idées d’équipes à rejoindre et j’avais même reçu quelques propositions de grosses structures. Quand j’en ai parlé avec mon frère, il m’a fait comprendre de me montrer un peu patient et qu’un jour mon heure viendrait chez Liquid. Le choix de l’attente était alors évident : je préférais prendre mon temps, acquérir un peu plus d’expérience sur le jeu et à terme rejoindre mon frère que de me lancer à corps perdu dans un autre projet.

Team Vitality faisait partie de ces équipes qui t’ont proposé de rejoindre leur roster VALORANT ? Un roster qui était alors en pleine construction …

Mmmh, pas vraiment. Disons que j’ai eu des propositions bien plus concrètes.

Le fait de jouer avec ton frère t’a aussi poussé à être patient pour tenter ta chance chez Team Liquid ?

Jouer contre mon frère, c’était quelque chose que je ne voulais vraiment pas. Si c’était pour faire ça, je restais sur CS:GO. La rivalité ne me dérange pas, mais je préfère qu’elle soit dans l’équipe. J’ai toujours voulu jouer avec lui sur CS:GO mais avec sa transition ce n’était pas possible, la mienne a solutionné le problème.

© ScreaM Twitter

Avec six mois passés à jouer en solo queue avant de te lancer en équipe, comment s’est passée ton adaptation sur VALORANT ?

Comme je te le disais, quand je me lance dans un jeu, je m’y mets généralement à 100%. À côté de ça, j’ai la chance de pouvoir assimiler la matière et les nouveautés assez vite. Un autre point qui m’a fort aidé, c’est que quand je suis arrivé sur le jeu, celui-ci était déjà à un stade de développement avancé en compétition. Du coup, j’avais à disposition toutes les informations stratégiques sur les maps comme les lignes à prendre, les points stratégique à contrôler; tout un savoir que les premiers professionnels à se rendre sur le jeu ont dû trouver eux-même.

Au-delà des mécaniques du jeu, ton arrivée dans le circuit compétitif a notamment marqué un changement de rôle pour toi, passant d’un rifler sur CSGO à un rôle plus orienté support/sentinelle sur VALORANT …

Avec les six mois passés sur le jeu, j’avais eu le temps de travailler un peu sur tout afin d’être un maximum polyvalent. Pour être honnête, on a pas encore la solution parfaite en termes de rôles. Vu le peu de temps qu’on avait, j’ai juste repris le rôle de Kryptix afin de mettre l’équipe dans les meilleurs conditions possibles. Avec le temps, tout ça va se déverrouiller petit à petit afin que tout le monde soit dans le rôle qui lui correspond le mieux.

Dans cet apprentissage du jeu, tu as eu des conseils de ton frère ?

Durant les six mois où j’ai joué seul, j’ai vraiment fait ça par moi-même. Il avait sa vie de joueur professionnel à gérer. Maintenant que je suis dans l’équipe, il m’épaule beaucoup plus en me donnant des conseils, en me montrant ce qu’il faut savoir.

Jouer dans la même équipe que son frère, ça implique quoi ?

Pour l’instant, je n’y vois que des avantages. Vu qu’on est très proches, on a tendance à tout se dire. On a pas de restrictions dans notre communication. Bien sûr, on doit mettre des formes mais ce n’est pas aussi important qu’avec d’autres coéquipiers qu’on connaitrait moins. En plus de ça, on sait pratiquement tout le temps comment l’autre va réagir ou penser à propos d’un sujet donc ça donne vraiment une bonne cohésion dans le jeu. C’est une relation qui a tendance à s’étendre de plus en plus au reste de l’équipe et à créer une petite ambiance « famille ».

« Étant donné que je parle peu, on m’écoute quand c’est le cas. »

Ton arrivée coïncide avec le départ de Kryptix de chez Liquid pour des raisons personnelles. C’est son départ qui a provoqué ton intégration ou l’idée d’un roster à 6 hommes était dans les tuyaux ?

Il n’a jamais été question d’évoluer à six. Disons que le roster à six joueurs de chez Vitality m’a laissé quelques marques. Je ne veux plus avoir de sixième joueur dans mon équipe ou être ce même joueur. Je pense que ce genre de fonctionnement reste encore compliqué car cela implique plein de détails, qu’ils soient humains ou logistiques, à améliorer.

Pourtant, on pourrait croire que ça crée un petit esprit de compétition qui peut être bénéfique, comme celui entre toi et ton frère…

Dans ce genre de cas, je parlerais plus d’une forme de pression. Tu n’as que quelques cartes à jouer et tu dois montrer ton meilleur niveau dans ces courts laps de temps.

Aux débuts du roster, les performances de Liquid n’étaient pas celles attendues. Et voilà que tu arrives, et que les résultats de l’équipe s’améliorent. Selon toi, qu’est ce que tu as amené à l’équipe ? 

Même avant mon arrivée, l’équipe restait très forte. Ils étaient à chaque fois à deux doigts de se qualifier aux tournois. Ils ont perdu contre Gambit lorsque ces derniers ont fini par récupérer le titre À chaque fois, ça se jouait à rien. Il leur manquait un peu de firepower et d’expérience. Paradoxalement, j’ai su mettre mon expérience CS:GO à profit pour l’équipe.

© Riot Games

Le Valorant CHAMPIONS était ta première grosses expérience compétitive en présentiel, de manière générale comment tu t’es senti durant l’évènement ?

De base, je suis une personne très calme. Je réagis assez bien à la pression et on voit rarement des réactions sur mon visage mais je dois dire que jouer sur scène pour la première fois, ça fait un petit quelque chose. La première map était un peu compliquée, le temps de se mettre dans le bain, mais dès la deuxième tout allait déjà beaucoup mieux. Après c’est sûr que ça n’a rien à voir avec le fait de jouer de la maison ! « Rires »

Effectivement, on peut voir que lors de la qualification au Champions, que vous avez joué des locaux Liquid situés en Hollande, tu restes d’un calme olympien alors que tout le monde laisse exploser sa joie.

Effectivement ! « Rires » Les quatre autres dans l’équipe peuvent être assez excités, ce qui transforme mon calme et mon caractère plus réservé en une force supplémentaire : étant donné que je parle rarement, on m’écoute quand je dis quelque chose !

Malheureusement, tu as disputé les premiers matchs du tournoi sans ton équipe à cause de la situation générée par le coronavirus. Vous êtes satisfaits de la manière dont Riot Games a géré la situation ? 

Personnellement oui, car ils m’ont laissé jouer. Au-delà de tout ça, il faut se mettre à leur place. C’était une situation extrêmement compliquée à gérer et ils n’auraient pas pu faire mieux avec ce qu’il se passait.

Vous terminez la compétition par une défaite face à Acend, qui ont fini par être sacrés champions du monde. Un résultat satisfaisant du coup !

Plus que satisfaisant! Comme je le disais, avec mon arrivée tardive et le coronavirus, on a pas eu le temps de s’entrainer à fond. On peut presque dire qu’on y est allés « au talent »! « Rires » Faire une demi-finale avec si peu de travail, c’était vraiment fou. Avec le mois de vacances et la reprise des entrainements qui s’annonce, on ne peut qu’espérer mieux pour la suite.

Du coup, quels sont les prochains objectifs ?

Nos coachs et analystes préparent déjà la rentrée. De mon côté, je réfléchis déjà à plusieurs choses pour aider l’équipe, comme les rôles dans lesquels je me sens le plus à l’aise, etc. Ca m’aidera à me sentir plus confortable au sein de l’équipe aussi.

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Evil Geniuses confirme maLeK comme nouveau coach principal

L’organisation nord-américaine Evil Geniuses a officialisé ce 25 décembre l’arrivée de Damien « maLeK » Marcel à la tête du futur roster CS:GO de la structure. Le Français aura donc pour tâche de construire l’effectif 2022 des EG, un objectif déjà partiellement rempli.

Après une année compliquée en termes de résultats, Evil Geniuses a annoncé ce 25 décembre le remplaçant de son entraineur en chef et ancien joueur Damian « daps » Steele. Sans surprises, c’est le Français Damien « maLeK » Marcel qui a été sélectionné par le management de l’organisation.

maLeK quitte donc G2 Esports après trois années passées à diriger un roster qui aura été composé de légendes de la scène Counter-Strike, dont les français Kenny « KennyS » Schrub et Richard « shox » Papillon.

Un séjour qui aura été marqué par un titre lors de la 9ème saison de l’ESL Pro League et plusieurs performances à souligner. Malheureusement, le coach n’aura jamais réussi à sécuriser un titre majeur, échouant sur la deuxième marche du podium lors du Major PGL de Stockholm.

Reste maintenant à savoir qui composera le roster dont maLeK aura la charge durant la saison 2022. Si Evil Geniuses tente pour l’instant de garder le secret, plusieurs rumeurs poussent à croire que l’équipe serait presque au complet. Ainsi, la formation devrait accueillir en 2022 le joueur-star Jacky « Stewie2K » Yip en provenance de chez Team Liquid. Ce dernier devrait reprendre le rôle d’in-game leader.

Stewie2K serait sur le point de rejoindre Evil Geniuses. – © ESL Gaming

D’après un rapport du site d’informations 1pv, l’équipe devrait trouver une autre recrue en la personne de Timothy « autimatic » Ta. Le joueur, évoluant chez T1 sur VALORANT depuis février dernier, désirerait faire son retour sur la licence de Valve. Ces deux recrues viendrait rejoindre Vincent « Brehze » Cayonte et Tsvetelin « CeRq » Dimitrov qui garderaient leur place au sein du roster.

L’équipe de Evil Geniuses prendrait donc cette forme en 2022 :

  • 🇺🇸 Jacky « Stewie2K » Yip
  • 🇺🇸 Timothy « autimatic » Ta
  • 🇺🇸 Vincent « Brehze » Cayonte
  • 🇧🇬 Tsvetelin « CeRq » Dimitrov
  • ???
  • 🇫🇷 Damien « maLeK » Marcel (Coach)
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CSGO en 2022 : Ces rookies à tenir à l’oeil

Après notre retour sur la spectaculaire année 2021 de CS:GO, il est temps de se tourner vers l’avenir et plus précisément ces jeunes talents qui feront de 2022 une année à retenir. Lequel de ces adolescents marquera de son empreinte la prochaine saison ? Voici une petite liste non exhaustive des potentiels lauréats au titre de rookie de l’année en 2022.

m0NESY

Lorsqu’il s’agit de jeunes talents, Ilya « m0NESY » Osipov est un incontournable. Le jeune AWPer, âgé de 16 ans, a été salué comme le successeur de s1mple depuis qu’il a rejoint NAVI Junior il y a deux ans. Grâce à cette réputation, il a également acquis une grande popularité dans la région de la CIS. Rien que sur sa chaine Twitch, le super talent compte près de 400 000 followers. Un nombre impressionant pour quelqu’un dont le métier n’est pas le stream mais bien l’e-sport.

moNESY lors d’une interview pour BLAST – © BLAST

Et ses statistiques ne mentent pas. Le jeune AWPer est presque toujours en tête dans les tableaux d’affichage. Sur les 10 dernières parties de NAVI Junior – dans la WePlay Academy League 2, une compétition pour les équipes universitaires – m0NESY a été en tête du classement à six reprises. Les ratio K/D de +30 ou +40 ne sont pas une exception, ce qui lui vaut sa réputation.

Mais l’avenir du successeur supposé de s1mple devrait pas se jouer chez NAVI. L’organisation russe a vendu le jeune talent à G2 Esports pour la somme énorme de 600 000 dollars. Une chose est sure : rejoindre une équipe qui a atteint la finale du Major il y a seulement quelques mois ne peut être que bénéfique pour le joueur. L’Ukrainien fera donc son baptême du feu au plus haut niveau en 2022.

On peut se demander si le manque d’expérience de m0NESY lui permettra supporter ce niveau. Il n’a que très peu d’expérience des événements en LAN, et encore moins quand il s’agit de jouer devant un public. Le calendrier chargé des déplacements d’une équipe de haut niveau ne sera pas non plus facile à digérer. Reste que si le joueur arrive à gérer tout ça, G2 Esports dispose d’un vrai diamant brut qu’il ne reste plus qu’à tailler.

Phzy

Pour Love « phzy » Smidebrant, 2021 est sans conteste une année à retenir. Le Suédois a été recruté par Ninjas in Pyjamas en janvier pour faire partie de l’équipe de l’équipe académique de l’organisatio, les Young Ninjas. Là-bas, il s’est vu confier le rôle d’AWPer, afin de se préparer à un futur transfert vers une équipe top tier.

Phzy sous le maillot des NiP – © Ninjas in Pyjamas

Un transfert qui aura finalement eu lieu beaucoup plus tôt que prévu. Comme nous le savons tous, dev1ce a annoncé en décembre qu’il se retirait temporairement de la scène compétitive. Une annonce faite juste avant les play-offs de l’IEM Winter, pour lesquels les Ninjas s’étaient qualifiés. L’organisation a dû chercher un remplacement dans l’urgence et a décidé de donner une chance au jeune AWPer.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que phzy a saisi l’opportunité à deux mains. Le Suédois a fait ses débuts en demi-finale contre G2 Esports, l’une des meilleures équipes au monde. L’AWPer a joué la rencontre de manière très correcte : il a terminé deuxième au tableau d’affichage, apportant sa pierre à la victoire de NiP sécurisée sur le score de 2-1. Dans la grande finale, Team Vitality s’est finalement révélée trop dominante. Les Ninjas se sont inclinés sur un 0-3 bien tassé, et ce malgré une solide performance de Phzy. Les finales mondiales de BLAST Premier ne se sont pas déroulées aussi bien. NIP n’a pas su se défaire de G2 Esports et des Danois de Astralis, finissant sa course de manière prématurée.

La pause hivernale donnera aux équipes le temps de récupérer. On ne sait pas exactement combien de temps durera la pause de dev1ce : il semble donc que NIP soit dans l’obligation de prolonger avec phzy pour le moment. Ses coéquipiers devront essayer de le rendre aussi prêt que possible pour les tournois de la saison prochaine. Nous sommes curieux de voir s’il sera en mesure de réitérer sa performance en 2022.

b1t

Valerii « b1t » Vakhovskyi est sans doute le joueur le plus connu de cette liste, la faute à une saison 2021 couronnée de succès. Le jeune Ukrainien a rejoint NAVI Junior en 2019, où il a joué aux côtés de m0NESY pendant plus d’un an. Après que NAVI ait décidé, en décembre de l’année dernière, que le temps de Flamie était révolu, b1t a été choisi pour le remplacer.

b1t soulevant la coupe du Major PGL en novembre dernier. – © HLTV

Une décision qui fut sûrement l’une des meilleures de l’organisation en 2021. L’Ukrainien a été entraîné par Flamie pendant quelques mois, et progressivement, il a obtenu de plus en plus de temps de jeu. Depuis lors, NAVI est de loin la meilleure équipe au monde. En moins d’un an, la recrue a remporté pas moins de 7 tournois LAN, dont un Major et le Intel Grand Slam. Avec tout ça, on en oublierait presque que Vakhovskyi n’a que 18 ans.

Et grâce à ces succès, b1t se porte également bien financièrement. Selon Liquipedia, depuis qu’il a rejoint NAVI, il aurait gagné la somme faramineuse de 852 696 dollars. Le jeune homme a gagné plus en un an que des légendes comme KennyS, GuardiaN et GeT_RiGhT pendant toute leur carrière. Même ZywOo, l’un des meilleurs joueurs de la scène depuis plusieurs années, n’a gagné que la moitié de cette somme.

Disons-le clairement : dans le contexte actuel, b1t a clairement posé ses valises dans le top-tier mondial de CS:GO. Et la situation ne risque pas de changer de sitôt. Personne ne peut égaler la machine NAVI pour l’instant, et b1t en est un élément essentiel. Mais peut-être que la nouvelle formation Vitality ou le jeune prodige moNESY pourraient bien changer la donne… Nous le saurons bien assez tôt.

En bonus : MOUZ NXT

Enfin, nous n’avons pas affaire à un joueur, mais à une équipe entière. MOUZ NXT a eu une grande année. L’équipe n’a été créée qu’en juin 2021, mais elle est immédiatement devenue la meilleure équipe académique sur CS:GO. Par exemple, ils sont arrivés premiers lors des deux saisons de la WePlay Academy League, contre des équipes expérimentées comme NAVI Junior et Young Ninjas.

torzsi avec le trophée de la WePlay Academy League – © HLTV

Même lorsqu’elle était placée contre des équipes du top 50, la formation MOUZ NXT a impressionné. Ces derniers mois, l’équipe européenne a battu des équipes de niveau 2 comme Dignitas, HAVU et BLINK sur le score 2-0. À un moment donné, les recrues étaient même si performantes qu’elles menaçaient de dépasser l’équipe principale MOUZ dans le classement HLTV. Au début du mois de décembre, ils ont atteint la 26e place, tandis que MOUZ se situait était à la 19e place.

Ces réalisations n’ont pas échappé à la direction de MOUZ, bien sûr. En raison des résultats décevants de l’équipe professionnelle, et des rumeurs concernant le départ du joueur vedette ropz, l’organisation souhaiterait intégrer quelques jeunes joueurs dans l’équipe principale.

Parmi les joueurs du roster principal, seuls Dexter et Frozen resteraient à bord. La rumeur voudrait donc que Jon « JDC » de Castro et Ádám « torzsi » Torzsás soient promus. Ce dernier point en particulier pourrait signifier une sérieuse mise à niveau pour l’organisation. Le Hongrois était la vedette de NXT et reste un AWPer très talentueux. MOUZ espère que cela permettra à l’équipe de rejoindre les rangs supérieurs de CS:GO.