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Visso : « Rester pertinent en tant que caster de League of Legends, ça nécessite un investissement constant »

Depuis quelques semaines, la Belgian League, compétition majeure de League of Legends dans notre plat pays, a repris ses droits. Au-delà du spectacle proposé par les différentes équipes, cette compétition est animée par plusieurs commentateurs. Dans le milieu de l’e-sport, on les appelle des casters. Cette semaine, on est donc partis à la rencontre d’un des casters francophones de la ligue, Visso, afin qu’il nous en apprenne un peu plus sur sa passion et sur son parcours dans le jeu-vidéo. On part donc à la découverte de ce métier, indispensable à la compétition e-sportive !

Salut Visso ! Pour ceux qui seraient étrangers à la Belgian League, peux-tu te présenter en quelques mots?

Visso : Salut! Je suis commentateur e-sport francophone pour la Belgian League! Je suis aussi consultant dans l’e-sport en général et « journaliste » pour certains médias du secteur. À côté de ça, je suis poursuis encore mes études en médecine.

Comment ta relation avec les jeux-vidéos a démarré ? Tu as des souvenirs de ton enfance liés au monde du gaming ?

J’ai commencé le jeu vidéo avec Mario Kart Double Dash sur Gamecube ! Ensuite, je me rappelle avoir insisté au près de mes parents pour recevoir une Gameboy Color à l’époque. Je n’ai jamais vraiment laché le milieu par la suite. Ça m’a permis de découvrir une réelle communauté, dans des endroits comme les LAN par exemple. Je me suis pris de passion pour League of Legends après qu’on l’aie installé (à mon insu) sur mon ordinateur ! *rires*

Tu étais donc un gamer console avant de passer sur ordinateur ?

Oui mais je pense qu’on est tous plus ou moins passés par une console de salon comme la Gamecube ou la Playstation avant de se rendre compte que PC c’était bien mieux. *rires*

Qu’est ce qui t’a séduit dans un jeu comme League of Legends ?

Durant les premières parties, j’étais un peu perdu. Comme beaucoup, je me demandais comment utiliser l’arc que je venais d’acheter au shop ! Plus sérieusement, ce qui m’a séduit dans le jeu c’est qu’il était accessible à tout le monde. À l’époque, le modèle de jeu « free-to-play » n’était pas encore développé et ça permettait à beaucoup de jouer avec peu de moyens. C’était avant tout un moyen de se retrouver et de s’amuser tout ensemble, sans aucune contrainte financière.

De ce que je comprends, tu as donc commencé les jeux-vidéos comme n’importe quel adolescent qui s’intéresse à cet univers. D’où est venue cette passion de commenter des parties ?

Je m’y suis intéressé en découvrant un bar dans le centre de Bruxelles, qui existe toujours d’ailleurs : le Meltdown (bar tourné autour de la pratique des jeux-vidéos, où de nombreux tournois sont organisés; ndlr)! À cette époque, je suis tombé sur un certain Paulolax qui commentait les parties qui se jouaient sur place. Ça m’a beaucoup interessé et un jour, il a pris des vacances. Quelle lourde erreur ! *rires* Ça m’a permis de récupérer le micro pendant quelques temps. À son retour, j’avais investi la scène et on est partis sur un duo de commentateurs.

Si je comprends bien, tu as donc commencé par caster de petits tournois ?

Oui ! On commentait des matchs de joueurs casual (non-professionnels; ndlr) au Meltdown après quelques bières! Au fur et à mesure, on s’est professionnalisés. On a commencé à faire quelques évènements de manière bénévole avant d’améliorer la qualité de notre cast (manière de commenter; nldr). Bien entendu, la qualité des évènements a suivi et on a progressé petit à petit

NTX Photography ©

Jusqu’à arriver à la Belgian League! Qu’est ce qui te passionne autant dans le fait de caster ces parties de League of Legends toutes les semaines ?

Tout d’abord, j’adore League of Legends. J’ai rarement vu un jeu aussi vivant, aussi complet. C’est hyper dynamique, que ce soit dans le gameplay ou dans la manière dont le jeu est mis à jour. On a des patchs régulièrement ce qui nécessite de l’adaptation, que ce soit de la part des joueurs ou de la nôtre. La scène compétitive aussi est très importante car elle permet de comprendre certains aspects du jeu qu’on doit retranscrire à notre niveau. Ensuite, on a de très bons joueurs que ce soit au niveau national ou au niveau international et ça donne donc forcément envie de s’intéresser encore plus à la compétition. Mes capacités en tant que joueurs étaient assez limitées donc j’ai décidé de me mettre au casting !

À côté de ça, il y a évidemment l’aspect interactif du casting. On essaye de faire vivre au maximum les rencontres au public en mettant de l’énergie et de l’émotion.

Caster d’autres jeux que League of Legends, c’est une option pour toi ?

C’est déjà le cas! Je me suis investi sur d’autres jeux comme Rocket League où j’ai accumulé une certaine expérience en commentant quelques compétitions que j’organisais sur ma chaîne Twitch avec des amis. Je commente aussi quelques parties de Valorant de temps en temps, de manière bénévole. En général, j’aime me diversifier dans mes activités mais j’estime que pour rester valable en tant que commentateur de League of Legends, ça nécessite un investissement constant. Même si je ne pense pas me professionnaliser sur les autres jeux, ça permet aussi d’acquérir une expérience de casting différente. Bien entendu, un jeu ne se commente pas de la même manière qu’un autre.

Le mot investissement revient souvent quand on t’écoute. Ça n’a pas été compliqué de mêler des études de médecine à ta passion de caster ?

C’était très dur. J’ai d’ailleurs étalé ma dernière année sur deux ans pour pouvoir continuer à être à fond sur la Belgian League et profiter de ma carrière. Pour l’instant, j’arrive à équilibrer les deux mais je ne suis pas sur que ça durera très longtemps. Les deux me plaisent tout autant et il faudra faire un choix à un moment. À ce niveau, je ne sais pas encore comment les choses vont évoluer.

On voit donc que tu fais des concessions pour ta carrière de caster. Devenir professionnel et vivre du casting, c’est quelque chose d’envisageable pour toi?

Avant tout, j’aimerais vraiment progresser en terme de qualité de cast. La Belgian League est une belle occasion et beaucoup de gens aimeraient profiter de cette expérience, j’en suis conscient. Si un jour, une proposition m’est faite d’aller jeter un petit coup d’oeil à l’international, pourquoi pas… Mais ce n’est pas encore le cas ni la question. Si je décidais de me lancer en plein temps dans l’e-sport, je finirai d’abord mes études, qui me passionnent, avant de me lancer, histoire d’avoir une certaine sécurité derrière.

Revenons un peu sur le métier de caster en lui-même. De quelle manière on se prépare en tant que commentateur de League of Legends ?

Comme je le disais, League of Legends est un jeu qui évolue beaucoup au fil du temps. Je lis donc toutes les mises à jour qui se font sur le jeu et j’essaye de les apprendre par coeur et d’en retirer un maximum d’informations afin de pouvoir l’expliquer au spectateur quand c’est nécessaire. Ensuite, on regarde les performances des joueurs présents dans la ligue qu’on commente, en mettant en avant leurs points fort et leurs points faibles et en essayant de dégager des storylines afin de rendre la compétition plus vivante. C’est un travail qui se fait en équipe, avec mon partenaire Paulolax mais aussi avec les casters néerlandophones Dino et Xsodus. Après vient le travail en studio, mais c’est la partie la plus amusante!

Benjamin Meulemans ©

Tu nous parlais de ton duo avec Paulolax. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu l’utilité de commenter à deux personnes ?

Il existe deux types de casters, bien que la distinction soit plus faible en francophonie que chez nos amis anglophones. Tout d’abord, le color caster va s’intéresser un peu plus à la stratégie globale et à la partie théorique entourant le jeu. Il essaye de produire des analyses plus profondes sur ce qui se passe à l’écran. À côté de lui, on retrouve le play-by-play caster. Son rôle à lui, c’est de faire vivre la partie aux spectateurs en mettant du rythme dans les commentaires mais aussi en analysant précisément ce qui se passe à l’écran. Dans un jeu comme League of Legends où beaucoup de choses se passent à l’écran, ça aide le spectateur à s’y retrouver et à comprendre où se passe l’action importante. J’adore particulièrement ce rôle mais j’essaye de m’améliorer un maximum pour être performant dans les deux positions.

Pour les apprentis casters qui nous regardent, quelles sont les qualités qu’il est indispensable d’avoir pour devenir un bon commentateur de jeux-vidéos ?

Beaucoup de gens sont capables de caster mais ça demande beaucoup d’heures de travail. Déjà, il faut être à l’aise face à une caméra et arriver à relativiser le nombre de personnes qui te regardent. Bien sûr, une certaine aisance avec la langue utilisée est nécessaire pour ne pas bafouiller au moment où l’action s’emballe. Une chose très important selon moi, c’est d’aimer le jeu que l’on caste. Quand on écoute quelqu’un parler d’un jeu qu’il n’apprécie pas spécialement, ça se ressent et ça retire quelque chose à l’expérience du spectateur.

La nouvelle saison de Belgian League a redémarré depuis maintenant trois semaines. De manière générale, c’est quoi ton ressenti sur la compétition jusqu’ici ?

Ne tournons pas autour du pot, effectivement je suis déçu qu’on ne retrouve plus de structures francophones dans la ligue mais je pense que les remplaçants de RSCA et des Brussels Guardians valent tout autant le détour. Je suis extrêmement content de l’amélioration en terme de niveau. L’année passée, certains toplaners étaient très talentueux tandis que le reste des équipes étaient un peu derrière. Cette année, on peut constater une nette progression à tous les postes. Ça donne de réelles perspectives quant à une possible qualification pour les European Masters et j’en suis très content. L’encadrement offert aux joueurs par les structures laisse présager de belles choses et un avenir assez solide pour la Belgian League.

Il y a un joueur qui t’a particulièrement marqué ?

Je pense que je vais voler le choix de mes collègues casters mais selon moi, Marrow Ooze, le midlaner de ION SQUAD a montré de très belles choses et une excellente capacité à s’adapter en fonction de son match-up.

En parlant de ION SQUAD, beaucoup de remarques ont été adressées en début de saison à l’organisateur de la ligue, META, concernant le recrutement d’une structure aussi jeune. Vu les résultats affichés (les ION SQUAD sont actuellement à 4 victoires pour 0 défaites; ndlr), ces remarques sont-elles toujours justifiées ?

Vu les performances de l’équipe, je pense que le pari est réussi pour l’organisateur. Au delà de toutes querelles, c’est aussi ça l’e-sport : donner sa chance à une structure plus jeune pour la voir progresser. Parfois ça ne fonctionne pas, mais avec un score de 4-0 on peut dire que ça fonctionne plutôt bien pour le coup.

Finissons cette interview sur une note joyeuse ! Tu aurais une anecdote de cast à partager aux lecteurs de Pickx ?

Il y a un cast qui m’a beaucoup marqué avec Paulolax. Ça remonte à nos débuts avec lui, il y a 5 ans! J’ai un souvenir de nous deux, vacillants de fatigue après avoir commenté la finale des Worlds qui opposait Samsung White aux SKT T1. Certains des matchs ont duré plus de 75 minutes, ce qui est énorme ! On est restés très tard pour commenter ça face à un public délirant, et un peu saoul ! Excellent souvenir ! *rires*

Copyright visuel : NTX Photography

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Place à la quatrième semaine de Belgian League en livestream !

Comme chaque lundi soir, nous aurons le plaisir de vous retrouver ici, en direct, pour une soirée entière sur la Faille de l’Invocateur. Au programme : la 4ème journée de notre chère en tendre Belgian League !

Comme chaque semaine, vous aurez le plaisir de retrouver vos casters préférés aux commandes ! J’ai nommé: Visso et Paulolax !

Programme de la quatrième semaine :

Classement provisoire de la compétition :

Après la dernière journée de compétition, c’est l’équipe Team 7AM qui se retrouve en toute fin de classement après une quatrième défaite d’affilée. La rencontre à observer cette semaine, c’est bien entendu l’affrontement entre les deux équipes qui font la course en tête : KVM Esports et ION SQUAD. Le match propulsera automatiquement une des deux équipes à la première place. De son côté, le champion en titre Sector One stagne dans le milieu du tableau. Un résultat cependant suffisant si l’équipe vise les play-offs.

Vous l’aurez remarqué, on arrive déjà à la fin de la première moitié de ce Spring Split, et certaines équipes sont déjà bien parties pour décrocher un ticket vers les play-offs. Cependant, il faudra maintenir le cap pour les équipes de haut de classement, ou redresser la barre pour les petits derniers afin de confirmer une possible qualification ! On se donne donc rendez-vous ici, dès lundi à 19 heures pour la quatrième journée de Belgian League !

Copyright visuel : META

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La TOTY de FIFA 21 enfin dévoilée

C’est le moment le plus attendu ou presque de la saison de chaque opus FIFA et l’édition FIFA 21 ne fait pas exception à cette règle. Depuis vendredi dernier, nous avons pris connaissance des onze joueurs qui font partie de l’équipe de l’année (TOTY) sur FIFA 21.

Cette année, la sélection a été soumise au vote de la communauté de joueurs, et certains choix ont évidemment fait parlé d’eux. Les joueurs plébiscités l’ont-ils réellement été de par leur mérite ou leur élection relève-t-elle plutôt du choix du cœur en fonction des personnalités que les votants souhaitaient voir évoluer dans le jeu en version TOTY ? Dans tous les cas, le 11 de base a été établi, et, pour la 4e année consécutive, nous retrouvons un de nos compatriotes dans l’équipe reine de l’année ! 

En effet, Kevin De Bruyne figure une fois de plus dans l’équipe de l’année sur FIFA. On retrouve aussi quatre joueurs du Bayern Munich, ce qui s’explique entre autres par leurs différentes performances lors la Final Eight en Ligue des Champions. Ceux-ci ne sont autres que Robert Lewandowski, Manuel Neuer, Alphonso Davies et Joshua Kimmich.

En plus des cinq joueurs déjà cités, on retrouve Cristiano Ronaldo, qui fait un début de saison raisonnable avec la Juventus. Le Portugais est, de manière générale, au sommet de son art depuis de nombreuses années déjà. A côté de CR7 et de Robert Lewandowski, le jeune français Kylian Mbappé vient compléter le trio d’attaquants de cette TOTY 2020.

En défense, nous vous avions déjà parlé d’Alphonso Davies. Les autres postes de cette ligne ne sont autres que les deux joueurs de Liverpool : Virgil Van Dijk et Trent Alexander-Arnold, ainsi que le madrilène Sergio Ramos.

Le dernier joueur de cette équipe est Bruno Fernandes, transféré pendant l’hiver 2020 à Manchester United, dont il a littéralement métamorphosé le jeu. Il y est devenu un joueur incontournable dans l’entrejeu, et ceci aussi bien dans les stades réels que virtuels.

La TOTY de FIFA 21 :

Manuel Neuer – Alphonso Davies – Sergio Ramos – Virgil Van Dijk – Trent Alexander-Arnold – Joshua Kimmich – Kevin De Bruyne – Bruno Fernandes – Kylian Mbappé – Cristiano Ronaldo – Robert Lewandowski

Copyright visuel : EA Sports

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Proximus ePro League : Courtrai trébuche, Zulte Waregem en profite

La Proximus ePro League, compétition majeure de FIFA en Belgique, poursuit sa saison régulière ! Après la 5ème journée de compétition, organisée exceptionnellement ce samedi pour coller à l’horaire de la Jupiler Pro League, les joueurs ont repris la direction des terrains virtuels hier après-midi.

Intéressons-nous d’abord au haut du classement ! Le KV Kortrijk et Manse01, pourtant en tête de la compétition, trébuchent sur le Sporting de Charleroi et son joueur Didista en concédant un nul sur le score de 1-1.

Cette opération profite à Geoffrey Meghoe, joueur de Zulte Waregem, qui grâce à un score sans appel de 5-0 face au KV Oostende, prend la tête de la compétition. Attention cependant à une prise de confiance qui pourrait s’avérer dangereuse, le joueur de Saint-Trond, ZayroR, ne se situe qu’à un petit point de lui. Un écart facilement effacé en une journée de compétition.

Le Standard de Liège et son joueur ShadooW signent aussi un beau résultat en cette 6ème journée de compétition. Mené durant la majorité de la rencontre, le joueur réussit à renverser la vapeur en s’imposant finalement 4 buts à 3 face au Club de Bruges, solide prétendant au titre.

Vous vous en doutez, si ZayroR atteint la deuxième place de ce ce classement, c’est bien entendu suite à sa victoire deux buts à un face au joueur du Cercle de Bruges, PNiicoo. Un match sans grande rivalité quand on observe les récents résultats du Cercle, toujours coincé en toute fin de classement.

Au pied du podium, on retrouve le joueur d’Anderlecht, Zak Bentato, qui se maintient après un nul face au KAA Gent, classé 11ème et donc à quelques places d’un possible ticket en play-offs.

Malheureusement pour le Cercle de Bruges, Beerschot et le KV Oostende, la série noire continue. Aucune des 3 structures n’a encore accroché un seul point au tableau, éloignant de plus en plus la perspective d’une qualification pour la suite de l’aventure.

Au fil des journées, un classement définitif commence à prendre forme même si pour l’instant, aucun scénario n’est à exclure. Il faudra encore attendre quelques semaines avant de pouvoir affirmer avec certitude les noms de certains qualifiés. On vous donne donc rendez-vous, mercredi prochain, sur les ondes de Eleven Sports et sur leur chaîne Youtube afin de suivre la 7ème journée de matchs.

Copyright visuel : Eleven Sports

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Retrouvez la DreamHack Open January en livestream !

Première itération des DreamHack Open de l’année 2021 et une fois n’est pas coutume pour le circuit Open, les équipes invitées en cette fin de mois de janvier sont à ne pas manquer. Proximus a encore une fois pensé à vous : vous pourrez en effet retrouver les play-offs de la compétition, en direct, sur cette page, et ce dès ce samedi !

Dès aujourd’hui et ce jusqu’au 31 janvier, 8 équipes invitées se battront pour remporter les 70.000$ de cash-prize mis en jeu dans cette DreamHack Open January. Certaine en profiteront, ou non, pour confirmer leur bonne forme lors de cette reprise en 2021. En effet depuis la pause hivernale, cette DreamHack Open est le premier gros rendez-vous pour beaucoup de ces équipes. On constate d’ailleurs le retour de FunPlus Phoenix qui s’était retiré de la scène CS:GO après ses mauvais résultats en début 2020.

Quelques noms peuvent aussi tirer leur épingle du jeu, tels que BIG Clan, 4ème équipe mondiale, ou encore Evil Geniuses. Les américains, en manque de titres récents, se doivent de rebondir au plus vite pour retrouver le top 10. Mais le secret de CS:GO réside dans les surprises de la part des outsiders alors pourquoi ne pas voir un nouveau nom grimper en flèche devant les têtes d’affiche ! Une chose est sûre, l’une des 8 équipes en lice repartira donc avec un trophée pour bien débuter son année 2021.
Avant d’entamer ce tournoi, revenons sur le format de celui-ci :

Format

Comme à leur habitude dans les tournois Open, les différentes équipes seront versées dans deux groupes où elles s’affronteront dans des matchs disputés en BO1. Les dernières parties de la phase de groupe, où se décideront l’élimination d’une équipe, seront quant à elles jouées en BO3. Chaque groupe verra ses deux meilleures équipes accéder au play-offs.

Les play-offs se joueront elles dans un format de simple élimination. Pas de place à l’erreur dans ce format où chaque faux pas pourra s’avérer décisif. Nous aurons la chance de pouvoir assister à des demi-finales disputées en 3 manches tandis que la grande finale sera jouée en BO5, format apprécié des amateurs de compétition.

© Liquipedia

Une bonne nouvelle pour vous, chers lecteurs de Pickx: les play-offs seront diffusées en livestream, ici sur Pickx ! En espérant vous y retrouver nombreux pour partager de grands moments de CS:GO sur Pickx.be et sur tous nos réseaux sociaux.

Copyright visuel : ESL Gaming

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BIG rejoint les équipes membres du circuit BLAST Premier

L’organisation allemande BIG, l’une des meilleures au monde dans le circuit CSGO, rejoindra les équipes membres du circuit BLAST Premier. BIG reprend donc la place laissée vacante par 100 thieves depuis le retrait de l’organisation californienne de la scène Counter-Strike.

Comme certains le savent sûrement, le circuit BLAST fonctionne dans un schéma un peu différent de ses grands frères ESL et Dreamhack. Au-delà des équipes invitées par l’organisation et de celles qui se qualifient via les épreuves régionales, le circuit BLAST fait concourir 12 équipes partenaires du circuit. On compte parmi elles des équipes telles que Na’Vi, Astralis, Vitality, ou encore Complexity. Vous l’aurez compris, ces 12 équipes partenaires sont ce qui se fait de mieux dans le circuit compétitif CSGO, bien que certains noms comme Heroic, équipe classée 6ème au classement HLTV, ou encore Furia et Fnatic, manquent à l’appel.

Mais depuis mi-octobre et le disband de l’équipe Counter-Strike de 100 thieves, une place était laissée vacante au sein du circuit. Dans un premier temps remplacée par l’équipe brésilienne FURIA pour les Fall Series, il fallait trouver un remplaçant sur le long-terme pour officier au sein de la ligue.

C’est maintenant chose faite avec la récente annonce de l’organisation BIG ! En effet, cette dernière récupère le slot de 100 thieves et participera donc de manière systématique aux prochaines compétitions organisées dans le circuit BLAST. La première d’entre-elles sera les Spring Series, organisées dès le 4 février prochain. Cette année, le circuit BLAST Premier rassemblera un cash-prize total de 2 475 000 $! Une belle somme à partager entre les différents évènements organisés tout au long de l’année.

Pour le PDG de BLAST, Robbie Douek, « Le niveau d’intérêt et d’investissement pour ce dernier slot de la compétition témoigne de l’incroyable croissance et du succès de BLAST Premier au cours des 12 derniers mois.« , indiquait-il dans un communiqué.

Les équipes partenaires de BLAST pour la saison 2021 :

  • Vitality
  • Na’Vi
  • Astralis
  • BIG
  • Liquid
  • G2
  • FaZe
  • NIP
  • OG
  • Complexity
  • MIBR
  • Evil Geniuses

On se retrouve donc dès le 4 février prochain afin de vérifier comment les Allemands se débrouilleront dans ces Spring Series.

Copyright visuel : BIG CLAN

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Le calendrier de la Call of Duty League 2021 enfin révélé

Le calendrier de la saison 2021 de la Call of Duty League a été révélé par erreur dans un communiqué diffusé sur le site de la compétition. On passe en revue les différentes étapes prévues par l’organisation du tournoi pour la saison à venir.

Après des mois d’attente pour les fans du FPS Call of Duty, le calendrier de la saison 2021 a enfin été révélé. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les aficionados du genre seront servis durant cette saison.

Comme expliqué précédemment sur Pickx.be, le format de la compétition sera différent cette saison. On retrouvera bien entendu les Home Series, qui se joueront en ligne. Situation sanitaire oblige. Chacun de ces tournois sera hébergé par une des équipes participantes ou par la Call of Duty League elle-même et fera partie d’un Stage de la compétition.

La compétition sera donc composée de cinq stages différents. Au sein de chaque stage, nous pourrons retrouver trois compétitions menant les équipes vers un major qui clôturera l’étape.

Programme de la saison 2021 :

  • Étape 1
    • 11-14 février : Atlanta Home Series
    • 18-21 février : CDL Home Series
    • 25-28 février : CDL Home Series
    • Semaine du 1er mars : Stage One Major
  • Étape 2
    • 18-21 mars : Toronto Ultra Home Series
    • 25-28 mars : CDL Home Series
    • 1-4 avril : Los Angeles Guerrillas Home Series
    • Semaine du 5 avril : Stage Two Major
  • Étape 3
    • 22-25 avril : London Royal Ravens Home Series
    • 29 avril – 2 mai : Paris Legion Home Series
    • 6-9 mai : Dallas Empire Home Series
    • Semaine du 10 mai : Stage Three Major
  • Étape 4
    • 27-30 mai : OpTic Chicago Home Series
    • 3-6 juin : Florida Mutineers Home Series
    • 10-13 juin : Los Angeles Thieves Home Series
    • Semaine du 14 juin : Stage Four Major
  • Étape 5
    • 1-4 juillet : Seattle Surge Home Series
    • 8-11 juillet : New York Subliners Home Series
    • 15-18 juillet : Minnesota RØKKR Home Series
    • Semaine du 19 juillet : Stage Five Major

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FIFA 21 : Comment construire son équipe ?

Nous souhaitons tous pouvoir construire une équipe de rêve dans le mode FUT de FIFA 21. Cependant, obtenir l’ensemble des joueurs convoités est quelque peu compliqué, à moins de réaliser un volume important d’achats / reventes ou d’avoir réellement beaucoup de chance dans les packs. Afin de vous aider un peu dans votre quête, nous allons vous expliquer non pas comment avoir les meilleurs joueurs du jeu, mais bien comment construire une équipe qui vous correspond et qui vous permettra de défier les meilleurs joueurs en ligne.

Choisir sa formation…

La première étape à réaliser avant d’acheter l’un ou l’autre joueur sera de définir dans quelle composition d’équipe vous désirez jouer et vous vous sentez le plus à l’aise dans le jeu. C’est bien connu, vous serez plus performant dans un style de jeu qui vous correspond qu’en essayant à tout prix de copier la composition de vos idoles. Les formations les plus efficaces cette année sur FIFA 21 sont le 4-2-3-1, le 4-4-2 et le 4-2-2-2. Si vous ne savez pas encore exactement vers laquelle vous tournez, il ne faudra pas hésiter à les tester sur plusieurs matchs. Cela vous permettra de déterminer la structure qui vous convient le mieux et d’orienter votre choix en fonction de votre style de jeu. Pour notre part, on se concentrera seulement sur le 4-2-3-1 et le 4-4-2 qui sont les deux formations les plus utilisées cette année.

Le 4-4-2 est le système équilibré par excellence, la formation de base du football. Si vous êtes un puriste, il se pourrait bien que cette composition vous convienne. Il n’a pas de réel défaut, mais il n’a pas de réelle force non plus.

Concernant le 4-2-3-1, ce dispositif est très utilisé depuis de nombreuses années sur les différents opus de FIFA. Ce système est vraiment l’idéal pour les joueurs qui aiment avoir la possession du ballon pour le faire circuler jusqu’à trouver la faille dans la défense adverse. Ce dispositif est très solide derrière grâce à ses deux milieux défensifs. Il est un peu plus défensif que le 4-4-2 et, comme vous le voyez sur l’image ci-dessous, vous ne possèderez qu’un seul attaquant, ce qui peut se révéler problématique.

A partir du moment où vous aurez choisi votre dispositif, vous aurez déjà fait un grand pas dans la construction de votre équipe. Vous pourrez alors commencer à choisir vos joueurs, car vous n’aurez évidemment pas les mêmes besoins dans un 4-4-2 que dans un 4-2-3-1. Prenons l’exemple du 4-4-2. Avec cette disposition vous posséderez deux milieux centraux, dès lors ceux-ci devront assurer aussi bien le travail offensif que celui défensif. Tandis que dans un 4-2-3-1, vous aurez trois milieux offensifs et deux milieux défensifs, et ces derniers ne devront pas forcément être bon en attaque. Ils devront simplement effectuer leur travail défensif.

… pour mieux construire son équipe

Passons maintenant en revue les compositions et les besoins relatifs à chaque poste pour ces deux formations.

Pour ce qui est du gardien et du quatuor défensif, comme nous sommes sur deux formations avec quatre défenseurs, les requis seront sensiblement les mêmes. Pour les latéraux, il faudra essayer de prendre des joueurs à la fois relativement rapides et ayant une bonne capacité à défendre. Ceci permettra notamment de rattraper les ailiers adverses car, bien souvent, ceux-ci seront, eux, très rapides. Si vos défenseurs latéraux présentent une vitesse un peu moins élevée, ils ne pourront qu’observer de loin l’adversaire partir en profondeur et il ne vous restera plus qu’à croiser les doigts et espérer qu’ils ne concrétisent pas leurs occasions.

Dans l’axe de la défense, le choix de vos joueurs sera assez “classique”. Il faudra tenter de sélectionner des défenseurs centraux de grande taille et assez physiques que pour contrecarrer les attaquants de l’équipe adverse. Si, en plus, vous arrivez à avoir des défenseurs centraux rapides, vous serez vraiment en très bonne position pour bloquer l’ensemble des tentatives offensives de votre rival.

Pour l’entrejeu de votre 4-4-2, vous devrez choisir deux milieux centraux et deux milieux latéraux. Vos deux milieux centraux, comme mentionné plus haut dans cet article, devront assurer aussi bien le travail offensif que celui défensif dans l’entrejeu. S’ils sont trop défensifs, vous éprouverez des difficultés en attaque et, s’ils sont trop offensifs, ça sera en défense que vous vous trouverez en mauvaise posture. Pour vous aider dans votre choix de joueurs, vous pouvez regarder les rendements des différents protagonistes. Il faudra prendre des joueurs avec un rendement élevé/élevé (Attaque/Défense) ou au moins un joueur avec ce type de rendement et un second un peu plus défensif (par exemple, la paire Bruno Fernandes et N’Golo Kanté). 

Vos milieux latéraux, quant à eux, devront être rapides et bons dribbleurs pour pouvoir prendre en défaut les défenseurs adverses. L’idéal serait qu’ils bénéficient d’une bonne statistique en défense, puisqu’ils auront également un travail défensif à effectuer. Cependant, il est très rare de réussir à dénicher un milieu latéral rapide et bon en défense

Passons maintenant en revue les besoins dans l’entrejeu pour un 4-2-3-1. Les milieux défensifs seront là pour aider votre défense et bloquer les constructions adverses. Habituellement, il s’agit de joueurs qui reçoivent comme instruction de rester derrière en attaque et de couper les lignes des passes. Vous devrez essayer de trouver des joueurs avec un rendement adéquat et complémentaires l’un l’autre. Vous pouvez par exemple prendre un binôme avec des rendements similaires au 4-4-2 ou, si vous voulez être vraiment très défensif, sélectionner deux joueurs avec des rendements moyen/élevé (attaque/défense).

Les trois milieux offensifs dans notre 4-2-3-1 seront là pour créer l’animation offensive et amener le danger chez l’adversaire. Le joueur de ce trio qui jouera dans l’axe du jeu pourra se permettre d’être un peu moins rapide que ses deux coéquipiers. Cependant, les trois joueurs devront tout de même avoir une très bonne qualité de passe, de dribble et une vitesse suffisante que pour pouvoir accélérer après avoir passé leur adversaire direct. Ce sont vraiment eux qui seront là pour créer le jeu et fournir à votre buteur des ballons qui lui permettront de conclure les actions le plus simplement possible.

Nous venons de passer en revue la quasi-totalité des joueurs du 4-2-3-1 et du 4-4-2. Il nous reste cependant à voir un poste important, celui de buteur. En effet, c’est grâce à lui que vous empilerez les buts et que vous remporterez vos matchs. 

Si vous avez opté pour un 4-2-3-1, vous n’aurez qu’un seul joueur à ce poste. Dès lors, à vous de voir votre style de jeu. Voudriez-vous prendre appui sur le buteur et le jouer en pivot pour vos milieux offensifs ? Ou, à l’inverse, préfèreriez-vous partir en profondeur avec lui dans le dos de la défense adverse ?

Dans le premier cas de figure, il vous faudra un attaquant avec une note en physique assez importante pour pouvoir protéger le ballon avant de le rendre à ses coéquipiers, et accessoirement, une bonne note de passe pour rendre le ballon de la meilleure des façons. 

Dans le deuxième cas, il faudra plutôt axer votre recherche de joueur sur un profil rapide et bon finisseur pour prendre en défaut la défense adverse.

Concernant le choix des buteurs pour le 4-4-2, vous pouvez prendre deux joueurs rapides pour partir en profondeur et essayer de trouver l’espace dans le dos de la défense. Néanmoins, nous vous conseillons d’opter peut-être pour une solution plus complémentaire avec un joueur rapide et déroutant couplé à un joueur plus physique pour jouer en pivot, voire même pour conclure les occasions lorsqu’il reçoit une passe dans le rectangle adverse.

Nous arrivons à la fin de cet article et espérons que celui-ci vous aidera dans la construction de votre future équipe de rêve ou, du moins, d’une équipe compétitive pour vous apporter plaisir et résultats ! N’hésitez pas à poster votre composition sur les réseaux sociaux et à nous tagger pour que nous puissions nous inspirer de vos créations !

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Red Bull annonce le Campus Clutch sur Valorant

Partenaire de Riot sur le Valorant Champions Tour, Red Bull a annoncé ce lundi le Red Bull Campus Clutch, une compétition inter-universitaire disputée dans le monde entier ! Alors rassemble les meilleurs joueurs de ton école, il est temps de se mesurer aux meilleurs.

L’écosystème compétitif sur Valorant ne cesse de se développer depuis maintenant plusieurs mois. Après l’annonce du Valorant Champions Tour par l’éditeur Riot Games, Red Bull fait plaisir aux étudiants et a annoncé cette semaine le Red Bull Clutch Campus. Et Red Bull a mis les petits plats dans les grands pour l’occasion. Les grands champions récolteront un cash-prize de 20 000$ ainsi que la chance de voir pousser au sein de leur établissement un gaming hub digne des plus grandes structures.

Ce tournoi international rassemblera pas moins de 300 universités réparties dans 50 pays du globe. Pas d’inquiétudes, la Belgique fait bien évidemment partie de la liste des pays concernés. On détaille donc avec vous les différentes étapes qui vous attendent si vous comptez prendre part à la compétition.

Tout d’abord, la compétition se veut interuniversitaire. Si le terme est plutôt clair, il est nécessaire de rappeler quelques détails afin d’éviter toute incompréhension. Les cinq joueurs de la formation devront être âgés d’au minimum 18 ans pour prendre part au tournoi. Aussi, l’organisation insiste sur le fait que tous les membres du roster doivent bien être inscrits dans le même établissement pour pouvoir défendre son nom. Par définition, on est jamais à l’abri d’un imprévu. C’est donc pour cela que Red Bull autorisera un seul et unique changement au sein de l’équipe durant toute la compétition. Cependant, il pourra avoir lieu à n’importe quelle étape du tournoi.

Les équipes devront d’abord s’affronter dans des National Qualifiers organisés dans les différents pays. Si la Belgique ne dispose pas encore de son propre évènement, cette dernière se situe bien dans la liste des pays pouvant participer. On devrait donc voir un Qualifier belge apparaitre dans les jours à venir. Si ce n’était pas le cas, les équipes belges devraient être rattachées aux différents Qualifiers organisés chez nos voisins français. Ces Qualifiers démarreront le 1 février pour se termine le 23 mai.

Différentes finales nationales seront alors organisées pour désigner l’équipe qui représentera son pays lors de la grande finale mondiale. Ces derniers seront alors invités et envoyés sur les lieux de l’évènement, tout frais payés.

On vous invite donc à rassembler vos meilleurs coéquipiers et à vous inscrire à ce tournoi qui s’annonce dantesque. Retrouvez toutes les informations concernant le tournoi sur le site de Red Bull.

Copyright visuel : Red Bull Gaming

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Belgian League : 4Elements échappe à la dernière place

Comme tous les lundis soirs, la Belgian League a repris ses quartiers hier sur les différentes chaines de Proximus Esports. Si KVM Esports et ION SQUAD continuaient leur série d’invincibilité, 4Elements et Team 7AM se battaient pour ne pas prendre la dernière place du classement. Résumé de cette troisième journée de compétition.

La première rencontre de la soirée était un peu spéciale. Sector One, ancien champion en titre, affrontait ION SQUAD, la révélation de la saison 2021. Dès la draft, Marrow Ooze étonnait tout le monde en pickant une Katarina bien sentie, un pick pourtant délaissé en compétitif. Alors que beaucoup s’attendaient à une rencontre serrée de bout en bout, les membres de ION SQUAD ont su imposer leur rythme en début de partie.

L’équipe l’avait bien compris : pour prendre le contrôle de la game, il fallait mettre la Katarina dans de bonnes conditions. Et c’était chose faite après quelques ganks de Dommy et de Bram qui ne laissaient pas une seconde de répit à Night et son Twisted Fate. Malheureusement pour Sector One, la Kai Sa de Flif reprenait le flambeau en late-game en détruisant littéralement la frontlane des Sector One. ION SQUAD accrochait donc une victoire de plus à son tableau, laissant les anciens champions sur le carreau.

Notre second match de la soirée opposait le top du classement, KVM Esports, à 4Elements, qui devait profiter de cette soirée où elle jouait deux matchs pour progresser le plus possible dans le classement. Et pourtant, cette partie fut celle de toutes les erreurs pour 4Elements. Placement, déplacements sur la carte, gestions des lanes… Les 4Elements semblaient totalement perdus durant la rencontre et la draft qui la précédait. Après un flex pick de Ekko, les joueurs de 4Elements laissait la Irelia de Mikkel libre, lourde erreur. Évidemment, il n’en fallait pas plus aux joueurs malinois pour s’engouffrer dans la brèche et dérouler un jeu assez propre. On soulignera aussi la performance de l’ADC Slyv3r, qui a su donner les dégâts nécessaires à son équipe grâce à sa Miss Fortune.

Les Sector One reprenaient la direction de la faille pour ce troisième match de la soirée. De leur côté, les KRC Genk jouaient leur première rencontre de la soirée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Sector One arrivent remontés à bloc pour cette game. Les joueurs proposent un jeu agressif, mais cependant réaliste. Après avoir pris l’ascendant au mid et bot, la composition est lancée et se sert de son avance pour créer le surnombre sur les timings intéressants. Grâce à cela, les renards s’adjugent de pratiquement tous les objectifs neutres de la carte, laissant un malheureux héraut de la faille aux KRC Genk en guise de lot de consolation. Ce dernier sera d’ailleurs placé désespérément par Dr Saw sur la botlane, sans grand résultat. Attention cependant, même si les Sector One prennent l’ascendant en début de partie, il leur semble encore compliqué de faire fructifier cette avance au fur et à mesure que la partie avance. Sans grande importance pour cette partie, que les Sector One finiront par remporter au bout de 28 minutes de jeu.

Le dernier match de la soirée était sans aucun doute celui avec le plus d’enjeux. En effet, 4Elements et Team 7AM s’affrontaient pour tenter de grapiller leur première victoire de la saison et éviter la dernière place du classement. Dès le début du match, les 4Elements annoncent la couleur en laissant le toplaner Psclly évoluer sur une Riven. Le message est clair : l’équipe a encore quelques cartes à jouer.

Ce match nous aura aussi laissé l’occasion de constater l’efficacité du pick de Kai Sa dans la méta actuelle. Avec quelques items dans la poche, le champion se retrouve dans de très bonnes conditions pour infliger des dégâts démentiels à l’équipe adverse, moyennant un placement digne de ce nom. Après une game dominée de bout en bout, mais laissant quand même transparaitre de grosses lacunes en terme de macro-game (la gestion de la carte dans son ensemble; ndlr), les 4Elements finissent par s’imposer, laissant les 7AM sombrer à la dernière place.

Classement de la compétition :

Les KVM Esports et les ION SQUAD semblent donc inarrêtables depuis le lancement de la compétition. Il faudra attendre la semaine prochaine pour que les deux équipes s’affrontent et en voir une des deux prendre la tête du classement provisoire. Du côté du bas de tableau, la Team 7AM ne parvient toujours pas arrêter l’hémorragie et il faudra donc un solide revirement de situation pour permettre aux joueurs d’envisager une place en play-offs. Les Sector One, quant à eux, continuent d’occuper la troisième place du podium avec un roster qui semble prendre ses marques de semaine en semaine.

On se retrouve donc lundi prochain, sur pickx.be, pour suivre la suite de ce Spring Split 2021 de la Belgian League !

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